Accord d'entreprise SEOLIS

Accord relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

Application de l'accord
Début : 01/01/2999
Fin : 01/01/2999

15 accords de la société SEOLIS

Le 19/10/2018







ACCORD RELATIF A L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE
ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES
AU SEIN DE L’ENTREPRISE SÉOLIS




PRÉAMBULE


Portée par les accords de Branche du 20 décembre 2011 et du 16 octobre 2015, et les accords d’entreprise du 30 mai 2012 et du 26 mai 2015, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes constitue un des éléments clés de la politique sociale de SÉOLIS, depuis plusieurs années.

Il importe également aux différentes parties de rappeler les principes universels d’égalité des droits et de non-discrimination entre les hommes et les femmes et d’affirmer que la mixité et la parité sont des gages de cohésion sociale et de performance pour l’Entreprise.

Les bilans relatifs à l’égalité professionnelle et le suivi des accords présentés aux représentants du personnel favorisent le dialogue sur ce thème et incitent à prendre en compte les progrès réalisés et ceux restants à consolider pour tendre vers l’atteinte des objectifs fixés dans les accords.

Dans ce cadre et conformément à l’article L2241-1 et R2242-2 du code du travail, les signataires conviennent de la nécessité d’agir particulièrement sur les domaines d’action suivants :

  • Embauche et mixité des emplois
  • La formation
  • La rémunération effective

A chaque domaine sera associé un objectif avec un indicateur chiffré et une ou plusieurs actions à entreprendre pour l’atteindre.

Des engagements nécessaires à la sensibilisation sur ce thème et un engagement lié aux salariées de retour de congé maternité complètent ces actions.




  • EMBAUCHE ET MIXITÉ DES EMPLOIS 


A fin 2017, la proportion de femmes dans notre entreprise était de 55 %. Ce pourcentage global recouvre des situations différentes selon les collèges et les filières (voir annexe, tableau mixité des emplois).

  • Collège exécution : la proportion de femme est de 62%
  • Collège maitrise : la proportion de femme est de 61%
  • Collège cadre : la proportion de femme est de 38%

Une plus forte mixité dans le collège cadre doit être recherchée. Une plus forte féminisation de La Direction Informatique et de La Direction Production et Gestion des Actifs représente une piste de progrès également.

Dans ce but, les signataires conviennent des actions suivantes :

  • Porter une attention particulière à la rédaction des offres et publications d’emploi cadre qui devront faire l’objet d’une vigilance particulière sur les contraintes liées à l’emploi pouvant freiner certaines candidatures.

  • Intégrer systématiquement dans les processus de recrutement des postes de cadres, les candidatures féminines ayant le diplôme et/ou l’expérience professionnelle demandés.

  • Lors d’une publication dans le collège cadre, rechercher les candidatures féminines et les examiner systématiquement dans le cadre du processus de nomination. Les candidatures venant du collège maitrise pourront être également examinées.

L’objectif de progression :


Le pourcentage de femmes dans le collège cadre évolue de +15% sur la période de l’accord.


  • LA FORMATION


La formation professionnelle permet non seulement de se professionnaliser dans l’emploi occupé mais aussi de préparer ou d’accompagner le parcours professionnel. Elle est un des leviers majeurs pour corriger les inégalités.

Entre 2015 et 2017, le pourcentage moyen de femmes parmi les agents ayant suivi une action de formation était de 26.32 %, l’éloignement géographique de certains lieux de formation constituant un frein pour les femmes.

Certains services et directions féminisés ont des taux de départs en formation très bas.








Dans ce cadre, les signataires conviennent des actions suivantes :

  • Lors des réunions des commissions de formation et lors des réunions d’arbitrages, une attention particulière devra être apportée aux départs des femmes en formation. Les femmes n’ayant pas suivi de formation ces 3 dernières années (hors formation SST) devront avoir eu une proposition de formation pendant la durée de l’accord en cours. Ces formations seront obligatoirement en lien avec l’activité professionnelle (compétences techniques, relationnelles, organisationnelles, bureautiques…).

  • L’organisation de stages dans la région Poitou Charente et les grandes agglomérations avoisinantes (Nantes, Bordeaux), plutôt qu’en région parisienne, sera privilégiée afin de limiter les difficultés de déplacement.

  • L’organisation de stage en intra sur site sera privilégiée. Un regroupement des besoins et des demandeurs devra être étudié pour les thèmes récurrents du plan de formation.

Objectifs de progression :


90% de la population féminine devra avoir suivi au moins une formation en lien avec l’activité professionnelle d’ici la fin de la durée de l’accord.

Le pourcentage de femmes parmi les agents ayant suivi une action de formation devra être égal à leur représentativité dans les entreprises, abstraction faite des formations obligatoires SST (secouristes, habilitations,…).

  • RÉMUNÉRATION EFFECTIVE


Les signataires conviennent de mettre en œuvre les dispositions suivantes pour supprimer tout écart salarial injustifié entre les femmes et les hommes à compétences et niveau de responsabilité équivalents :

  • S’assurer que les salariés à temps partiel, qui sont majoritairement des femmes, connaissent une évolution salariale comparable à celle des salariés à temps plein.

  • Assimiler la période de congé de maternité et d’adoption à une période d’activité pour l’appréciation de l’attribution des avancements au choix, des reclassements, ou de toute autre rémunération variable éventuelle.

L’objectif de progression :


Le pourcentage de femmes parmi les agents ayant bénéficié d’un avancement au choix ou d’un reclassement sera égal à leur représentativité au sein des entreprises. Une tolérance de + 5% est prise en compte.

L’indicateur de mesure sera présenté en Comité d’Entreprise avec le bilan sur les données sociales.

  • L’ENGAGEMENT DE LA DIRECTION


Les représentations et les stéréotypes culturels relatifs aux rôles sociétaux attribués aux femmes et aux hommes constituent un frein important à l’évolution des mentalités et participent à des inégalités de traitement en matière de développement de la mixité des emplois, de parcours professionnel, de rémunération et d’équilibre des temps de vie.

La mise en œuvre de cet accord constitue un cadre nécessaire à cette évolution. Ceci passe par l’implication de chacun et en particulier du management.

Dans ce cadre, il est convenu des actions suivantes :

  • Dans les trois mois suivant sa signature et dans le but de favoriser son appropriation par le management, le présent accord fera l’objet d’une présentation en CODIR puis sera décliné dans chaque Direction auprès de la ligne managériale.

  • L’égalité professionnelle est prise en compte dans les négociations locales quels que soient les sujets traités ; les indicateurs des diagnostics ou bilans quantitatifs présentés devront être sexués.

  • S’assurer que les salariées en congé maternité soient informées des publications en cours.

  • La mixité des délégations est recherchée dans les groupes de travail, les réunions de négociation, dans les organismes de représentation du personnel, tant du côté des employeurs que des organisations syndicales.

  • Retour de maternité : Afin de favoriser un retour le plus serein possible, après un congé maternité, le responsable hiérarchique proposera deux entretiens de retour de maternité :

  • Le premier sera organisé le jour de la reprise et au plus tard dans la semaine qui suit la reprise.
  • Le deuxième devra être organisé dans le trimestre qui suit la reprise. Ces entretiens devront permettre de dresser un bilan, notamment si les conditions d’exercice de l’emploi ont évolué (outils, méthodes de travail, informations,…). Si besoin, des actions type renforcement des compétences seront réalisées (au poste de travail, ou en formation,…).


  • DISPOSITIONS FINALES


  • Champ d’application

Le présent accord est applicable à l’ensemble du personnel statutaire de l’entreprise SEOLIS.

  • Durée de l’accord

Le présent accord entrera en vigueur le lendemain du jour de son dépôt et est conclu pour une durée déterminée de quatre ans à partir de la date de son entrée en vigueur.

Avant l’arrivée du terme des quatre ans, les signataires établiront un bilan d’ensemble des progrès réalisés et pourront décider de renouveler le présent accord.

A défaut de renouvellement effectué avant l’expiration du délai de quatre ans, l’accord cessera de produire de plein droit ses effets à l’échéance de ce terme.

  • Dépôt de l’accord

L’Accord sera diffusé dans l’entreprise et porté à la connaissance de l’ensemble du personnel concerné.

Un exemplaire signé du présent accord est remis à chaque signataire. Dès sa conclusion, il sera déposé par le groupe, en deux exemplaires à la Direction Régionale des Entreprises de la Concurrence de la Consommation du Travail et de l’Emploi et un exemplaire auprès du Conseil de Prud’hommes de Niort.

Fait à NIORT, le

Les Représentants desXXX

Organisations SyndicalesDirecteur Général de SÉOLIS

C.G.T. – F.O.


C.G.T. –

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