Accord d'entreprise ABYSS
Accord d'entreprise sur l'indemnité de précarité des CDD
Application de l'accord
Début : 01/08/2018
Fin : 01/01/2999
Début : 01/08/2018
Fin : 01/01/2999
Le 21/06/2018
Accord d’entreprise sur les CDD et l’indemnité de précarité
Entre la SociétéABYSS dont le siège social est situé au 16 rue Elsa Triolet, 77176 Savigny Le Temple. Immatriculée au RCS du Greffe du Tribunal de Commerce de Melun sous le numéro 419 542 691 00045 représentée par Monsieur XXX en sa qualité de Président d’une part
Et
Le partenaire social suivant
Syndicat CFDT représenté par Monsieur XXX en sa qualité de délégué syndical et membre du CSE
d’autre part
Préambule
Il est rappelé que l’indemnité de précarité due au salarié à l’issue d’un CDD peut être réduite de 10 à 6% du total des salaires bruts versés sous réserve que cette possibilité ait été prévue par accord collectif et que ce dernier prévoit des contreparties accordées aux salariés concernés, et ce notamment en matière d’accès à la formation professionnelle.
La direction de la société a sollicité les partenaires sociaux pour négocier un passage de 10 à 6% du taux de l’indemnité au regard du nombre de CDD conclus dans l’année et de la nécessité de sauvegarder la compétitivité de l’entreprise.
Il a été ainsi convenu ce qui suit :
Article 1 : objet de l’accord et champ d’application
Le présent accord fixe à 6% le taux de l’indemnité de précarité versée aux salariés de l’entreprise en CDD à la fin de leur contrat de travail, quelle qu’en soit la durée.
Article 2 : modalités d’application
A chaque salarié, pour lequel le taux de 6% sera appliqué pour le calcul de l’indemnité de précarité, sera proposé un accès à une formation professionnelle qui pourra consister en un bilan de compétences ou en une action de développement des compétences.
Cette action doit être proposée par la société avant la fin du CDD ; si elle commence avant la fin du contrat, elle doit être effectuée en dehors du temps de travail effectif.
Article 3 : date d’effet et durée
Le présent accord est prévu pour une durée indéterminée et entrera en vigueur le
1er août 2018.
Article 4 : validité de l’accord
Cet accord est signé par la
CFDT, organisation syndicale représentative ayant obtenu 52,72% des voix exprimées à l’occasion du 1e tour des dernières élections le 29 mai 2018.
Article 5 : Révision
- Révision en présence de délégués syndicaux dans l’entreprise
- Révision en l’absence de délégué syndical dans l’entreprise
Le pouvoir de révision des représentants du personnel est étendu aux accords collectifs de travail relatifs à des mesures dont la mise en œuvre est subordonnée par la loi à un accord collectif.
Toute demande de révision devra être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception ou lettre remise en main propre contre décharge à l’autre partie signataire et comporter outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement.
Le plus rapidement possible et au plus tard dans un délai de trois mois suivant la réception de cette lettre, les parties sus-indiquées devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d’un nouveau texte
Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord ou à défaut seront maintenues.
Les dispositions de l’avenant portant révision, se substitueront de plein droit à celles de l’accord qu’elles modifient, soit à la date expressément prévue, soit, à défaut à partir du jour qui suivra son dépôt auprès du service compétent.
En cas de modification des dispositions législatives ou conventionnelles, des négociations s’ouvriraient dans les meilleurs délais pour examiner les possibilités d’adapter le présent accord aux nouvelles conditions de la législation, de la réglementation et des dispositions conventionnelles.
Article 6 : dénonciation
L’accord peut être dénoncé par l’une des parties signataires ; l’accord reste alors en vigueur entre les autres parties signataires jusqu’à l’arrivée du nouvel accord.
L’accord peut être dénoncé par la totalité des signataires ; il continue alors de produire effet jusqu’à l’entrée en vigueur du nouvel accord qui lui est substitué, ou à défaut, pendant une durée d’un an à compter de l’expiration du délai de préavis fixé à 3 mois.
Si un des syndicats signataires de cet accord est amené à perdre la qualité d’organisation représentative, la demande de dénonciation devra émaner, pour emporter effets, d’un ou plusieurs syndicats représentatifs dans le champ d’application de l’accord ayant recueilli la majorité des suffrages exprimés au 1er tour des dernières élections.
La déclaration de dénonciation de l’accord doit être déposée à l’aide du formulaire Cerfa n°13092*03, dès lors un préavis commence à courir.
A partir du préavis de 3 mois, des négociations seront engagées en vue de rechercher un accord de substitution.
En l’absence d’accord de remplacement conclu dans un délai d’un an à compter de la fin du préavis de dénonciation, le taux pratiqué pour calculer le montant de l’indemnité de précarité reviendra à 10% à l’issue d’une période d’un an après la fin du préavis.
Article 7 : suivi de l’accord et clause de rendez-vous
Les parties signataires s’engagent à faire le point sur l’application de cet accord tous les ans dans le cadre d’une réunion qui se déroulera à la date anniversaire de cet accord.
Article 8 : dépôt de l’accord et publicité
Cet accord sera déposé à la DIRECCTE de
MELUN (77) dont dépend l’entreprise en 2 exemplaires dont un numérique, ainsi qu’au greffe du Conseil de Prud’hommes de MELUN (77).
Fait à Savigny-Le-Temple, le 21 juin 2018
XXX XXX
Président,Délégué syndical CFDT,
Mise à jour : 2018-07-04
Source : DILA
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/
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