Accord d'entreprise IDALSA

NAO sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée

Application de l'accord
Début : 01/01/2999
Fin : 01/01/2999

12 accords de la société IDALSA

Le 13/04/2018




UES JIDDLERS

ACCORD D’ENTREPRISE CONCLU A L’ISSUE DE

LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE DE 2018

Sur la rémunération, le temps de travail

et le partage de la valeur ajoutée

13 AVRIL 2018

Embedded Image

UES JIDDLERS

ACCORD D’ENTREPRISE CONCLU A L’ISSUE DE

LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE DE 2018

Sur la rémunération, le temps de travail

et le partage de la valeur ajoutée

13 AVRIL 2018
























I - DISPOSITIONS GENERALES PAGE 5

Article 1 – Champ d’application de l’accord 5
Article 2 – Conditions de l’accord 5

II – DISPOSITIONS RELATIVES A LA REMUNERATION PAGE 6

Article 1 – Evolution de la grille 6 Article 2  – Enveloppe d’augmentation salariale 7
Article 3  – Employé de restauration qualifié 8
Article 4 – Garantie de niveau de salaire équivalent entre les femmes et les hommes 8





III – DISPOSITIONS RELATIVES AU TEMPS DE TRAVAIL PAGE 9

Article 1 – Temps de travail dans l’UES 9
Article 2 – Congés spéciaux 9




IV – DISPOSITIONS RELATIVES AU PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE PAGE 10

Article 1 – Participation aux bénéfices de l’entreprise 10
Article 2 – Plan d’Epargne Entreprise 10
Article 3 – Epargne retraite 10

V– DISPOSITIONS FINALES PAGE 11

Article 1 – Durée de l’accord 11
Article 2 – Adhésion 11 Article 3 – Révision 11 Article 4 – Dénonciation 11 Article 5 – Publicité et dépôt de l’accord 12









ENTRE


Entre les soussignées

  • L’Unité Economique et Sociale

    JIDDLERS




Représentée par


Ci-après dénommées individuellement «

l’Entreprise », ou collectivement « l ’UES ».



D’une part,

Et

L’organisation syndicale FO, représentée par


L’organisation syndicale CFE CGC, représentée par


D’autre part,


















Préambule

Conformément aux dispositions de l'article L.2242-1 du Code du travail, la Direction a décidé d’engager au titre de 2018 la négociation annuelle obligatoire portant sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée.

Dans ces conditions, s’est tenue le 23 mars 2018 une réunion préparatoire au terme de laquelle a été convenu :
  • le lieu et le calendrier des réunions de négociation ;
  • les informations remises aux parties à la négociation et la date de leur remise ;
  • les modalités de déroulement de la négociation.

La Direction de l’entreprise et les délégations syndicales se sont rencontrées ensuite au cours de deux autres réunions, tenues le 3 avril et le 13 avril 2018.


Dans le cadre des négociations, les parties ont procédé au suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et des différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes. Elles ont constaté une égalité de rémunération entre les femmes et les hommes et des possibilités de déroulement de carrière identiques.

Au terme de ces négociations, les parties, qui ont pris en compte l'objectif d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, ont convenues des dispositions suivantes.



I – DISPOSITIONS GENERALES

I – DISPOSITIONS GENERALES

Article 1 : Champ d’application de l’accord


Le présent accord s’applique aux salariés appartenant aux sociétés de l’UES JIDDLERS et de toute autre société pouvant être rattachée à l’UES JIDDLERS.


Article 2 : Conditions de l’accord


Les dispositions arrêtées par le présent accord sont à valoir sur toutes celles qui pourraient résulter de l’application des dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles actuelles ou futures sauf si ces dernières s’avéraient plus avantageuses que les dispositions du présent accord.

Elles se substituent de plein droit aux dispositions de même nature relevant d’accords collectifs, d’usages ou d’engagements unilatéraux.

Par ailleurs, les parties conviennent que les dispositions du présent accord forment un tout et ont un caractère indivisible. Celui-ci ne pourra donc faire l’objet d’une dénonciation partielle.





















II – DISPOSITIONS RELATIVES A LA REMUNERATION


II – DISPOSITIONS RELATIVES A LA REMUNERATION


Article 1 : Evolution de la grille

Conformément à l’avenant n° 50 du 22 mars 2017 de la convention collective nationale de la restauration rapide, relatif à la classification des postes, étendu par arrêté du 26 décembre 2017 et publié au Journal Officiel du 30 décembre dernier, un changement sur les classifications doit intervenir au plus tard le 1er juillet 2018.

Au titre de l’UES, la mise en place de cette nouvelle classification sera effective au 1er avril 2018.

Aussi, à compter de cette date, les emplois sont classés en 5 niveaux, eux-mêmes divisés en échelon.
S’agissant des échelons de la grille de classification, l’avenant n°50 introduit une grille lettrique. Ainsi, l’indication chiffrée de l’échelon est remplacée par une indication lettrée.

NIVEAU

ECHELON

Niveau I

échelon A

échelon B

Niveau II

échelon A

échelon B

Niveau III

échelon A

échelon B

échelon C

Niveau IV

échelon A

échelon B

échelon C

échelon D

Niveau V

échelon A

échelon B

échelon C

Les salariés seront informés par courrier de la modification de classification.

Article 2 : Enveloppe d’augmentation salariale

Les salaires de base seront réévalués selon les minimas au 01 avril 2018 comme suit :













































Article 3 : Employé de restauration qualifié


Depuis le 1er avril 2017, le poste d’Employé de restauration qualifié a été intégré à la grille de salaires au niveau 2 Echelon 2 (niveau 2 échelon B à compter du 1er avril 2018).

Aussi, tout équipier polyvalent ayant plus de 2 ans d’ancienneté reçoit un courrier de la part de son directeur de restaurant l’informant de la possibilité d’accéder au poste d’Employé de restauration qualifié niveau II échelon B et lui indiquant la démarche à suivre.
Pour accéder à ce poste, le salarié devra faire une demande écrite à son directeur de restaurant qui aura 3 mois pour mettre en place les tests permettant de valider les acquis de niveau I du salarié.
En effet, pour valider ce niveau, le salarié devra :
  • réussir des tests portant sur les connaissances acquises de niveau I en vigueur dans le restaurant ;
  • réussir les tests portant sur les connaissances de base, la langue française et sur les bases du calcul ;
  • réussir son entretien avec le directeur de restaurant.

  • Dans le cas d’un échec aux tests ou d’une évaluation non concluante, le salarié devra attendre au moins 3 mois avant d’effectuer une nouvelle demande à son directeur de restaurant.


Article 4 : Garantie de niveau de salaire équivalent entre les femmes et les hommes

Un accord d’entreprise portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a été négocié avec nos délégués syndicaux en date du 15 décembre 2017. Les signataires du présent accord s’entendent sur la nécessité d’affirmer leur volonté de garantir un niveau de salaire équivalent entre les femmes et les hommes à travail, expérience et qualification équivalents, principe d’ores et déjà appliqué au sein de la société.















III – DISPOSITIONS RELATIVES AU TEMPS DE TRAVAIL


III – DISPOSITIONS RELATIVES AU TEMPS DE TRAVAIL


Article 1 : Temps de travail dans l’UES

La durée effective de travail est de 35h00 par semaine pour les salariés dont le contrat de travail est un contrat à temps plein. Chaque semaine de travail comprend deux jours de repos consécutifs.

Pour les salariés à temps partiels, la durée minimale mensuelle de travail est de 104h00.
Les salariés qui pour des contraintes personnelles ont souhaité que leur contrat soit inférieur à 104h00 mensuel ont fait une demande écrite et motivée. Cela concerne par exemple les étudiants qui souhaitent trouver un juste équilibre entre le travail en restaurant et la poursuite de leurs études.

Les horaires de travail sont communiqués aux salariés 10 jours à l’avance au minimum par voie d’affichage en restaurant.


Article 2 : Congés spéciaux


Les parties signataires souhaitent permettre aux salariés de nos restaurants de bénéficier, en cas de déménagement ; d’un congé spécial prenant la forme d’une autorisation d’absence exceptionnelle payée. Chaque salarié pourra bénéficier de ce congé de deux jours par tranche de trois ans sur présentation de justificatifs officiels.


IV – DISPOSITIONS RELATIVES AU PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE


IV – DISPOSITIONS RELATIVES AU PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE


Article 1 : Participation aux bénéfices de l’entreprise


Toutes les sociétés qui composent l’UES sont couvertes par un accord d’entreprise sur la participation aux bénéfices de l’entreprise. Cet accord a été modifié par avenant en date du 15/12/2017 avec les délégués syndicaux présents dans l’entreprise afin d’y intégrer la société MARCUS SARL.



Article 2 : Plan d’Epargne Entreprise

Le PEE (Plan d’Epargne Entreprise) en place au sein de l’UES JIDDLERS a également été modifié par voie d’avenant en date du 15/12/2017 afin d’y intégrer la société MARCUS SARL.


Article 3 : Epargne retraite

Après discussion sur les dispositifs d’épargne retraite, les parties ont convenu de ne pas poursuivre les négociations sur la mise en place d’un PERCO.















V – DISPOSITIONS FINALES


V – DISPOSITIONS FINALES


Article 1 : Durée de l’accord


Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée. Il prend effet à compter du 01 avril 2018.


Article 2 : Adhésion


Conformément à l’article L2261-3 du code du Travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans l’entreprise qui n’est pas signataire du présent accord, pourra y adhérer ultérieurement.
L’adhésion sera valable à partir du jour qui suivra celui de sa notification aux signataires de l’accord. Elle devra faire l’objet des mêmes formalités de dépôt que celles visées précédemment.


Article 3 : Révision


Chaque syndicat signataire ou syndicat adhérent peut demander la révision de tout ou partie du présent avenant selon les modalités suivantes :
  • Toute demande de révision doit être adressée par lettre recommandée avec accusé réception à chacun des autres signataires ou adhérents de l’accord et comporter, outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement,
  • Le plus rapidement possible et au plus tard dans un délai de 3 mois suivant la réception de cette lettre, les parties devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d’un nouveau texte.
Sous réserve de l’exercice du droit d’opposition dans les conditions prévues par la loi, les dispositions de l’avenant portant révision se substitueront de plein droit à celles du présent accord qu’elles modifient et seront opposables à l’ensemble des salariés liés par l’avenant, soit à la date qui aura été expressément convenue, soit à défaut, à partir du jour qui suivra son dépôt au service compétent.


Article 4 : Dénonciation


L’accord pourra être dénoncé conformément aux dispositions légales en vigueur par l’un ou l’autre des signataires ou adhérents. La dénonciation sera notifiée par LR/AR à chacun des signataires ou adhérents et déposée par la partie la plus diligente auprès du secrétariat-greffe du Conseil des Prud’hommes.
La dénonciation par une des parties signataires entraîne l’obligation de se réunir le plus rapidement possible, et au plus tard dans un délai de 3 mois suivant la réception de la lettre de dénonciation, en vue de déterminer le calendrier des négociations. Durant les négociations, l’accord reste applicable sans aucun changement.
Si un nouvel accord est signé dans le délai de 12 mois suivant l’expiration du préavis, les dispositions de celui-ci se substitueront intégralement à l’accord dénoncé. A défaut d’accord dans ce délai de 12 mois, l’accord ainsi dénoncé reste applicable sans changement pendant ce délai. Passé ce délai d’un an, le texte de l’accord cesse de produire ses effets.

Article 5 : Publicité et dépôt de l’accord


Après avoir fait l’objet des formalités de notification, le présent accord ainsi qu’une version partielle et anonymisée seront déposés électroniquement sur le site www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr avant d’être transférés à la DIRECCTE compétente. Un exemplaire sera également adressé au Greffe du Conseil de prud’hommes. Enfin, cet accord sera à disposition dans chaque société (précédemment citées).

En outre, il est établi un exemplaire du présent accord pour chaque partie signataire.

Chaque salarié pourra prendre connaissance du contenu du présent accord dont un exemplaire est tenu à sa disposition auprès du bureau de l’équipe de gestion de chaque société de l’entreprise.


Fait à Chartres en 6 exemplaires originaux, le 13 avril 2018

Pour l’UES JIDDLERS





Pour les organisations syndicales

CFE-CGCFO

RH Expert

RH Expert

Offre spéciale
Horizon social

Tous vos modèles
en droit social

Découvrir

Mise en place du CSE

Elections professionnelles

Sécurité juridique
Mise en place du CSE

Mise en place du CSE

Un avocat vous accompagne

Découvrir