Accord d'entreprise SOCIETE LOGISTIQUE OUEST

UN ACCORD RELATIF A LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE 2018

Application de l'accord
Début : 01/04/2018
Fin : 31/03/2019

2 accords de la société SOCIETE LOGISTIQUE OUEST

Le 30/03/2018


Accord d’entreprise

Négociation Annuelle Obligatoire 2018


ENTRE LES SOUSSIGNES

La

SOCIETE LOGISTIQUE OUEST (SLO), dont le siège social est situé Parc Activité Sud Loire 2 – ZAC Le Fléchet et la Morinière, représentée par son Directeur d’Entrepôt, Monsieur xxxxxxxxxxxxxxxxxxx ;

Ci-après dénommée « la Société »

D’une part,

ET


Les

organisations syndicales représentatives suivantes :

  • Pour la xxxxxxxxxxxxxx, Monsieur xxxxxxxxxxxxx en sa qualité de délégué syndical ;

D’autre part,


PREAMBULE

Conformément aux dispositions des articles L.2242-1 et L.2242-5 du Code du travail, une négociation s’est engagée entre la Direction et les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise, sur les thèmes de la négociation annuelle obligatoire et notamment sur les salaires effectifs, la durée effective et l'organisation du temps de travail et le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les éventuels écarts de rémunération et différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes.
La Direction et les organisations syndicales représentatives se sont rencontrées selon le calendrier suivant :
  • Le 6 mars 2018,
  • Le 16 mars 2018,
  • Le 23 mars 2018,
  • Le 30 mars 2018.
Ces réunions ont donné lieu à des échanges entre l’employeur et les organisations syndicales représentatives, au regard des documents remis par la direction et du contexte économique et social de l’entreprise. Des propositions de part et d’autre ont, dans ce cadre, été formulées.
Ces réunions ont abouti à un accord entre les parties. Celles-ci ont convenu des dispositions suivantes :

Article 1 - Champ d’application de l’accord

Le présent accord s’applique à l’ensemble du personnel salarié de SLO.

Article 2 - Augmentation des salaires pour l’année 2018

2.1 Pour les Employés et Agents de Maîtrise

Au 1er avril 2018, une augmentation des salaires mensuels bruts de base à hauteur de 1.2 % sera appliquée pour les salariés des catégories Employé et Agents de Maîtrise.

2.2 Pour les Cadres

Au 1er avril 2018, une enveloppe globale d’augmentation de 1.2 % de la masse salariale des Cadres sera utilisée pour l’annualisation de la rémunération des cadres pour l’exercice 2018, dans le cadre d’augmentations individuelles.

Chaque salarié Cadre sera reçu par son responsable hiérarchique dans le cadre d’un entretien individuel afin de lui expliquer les motifs de l’octroi ou non d’une augmentation individuelle de salaire.

Article 3 – Engagement des négociations sur les écarts de rémunérations entre les femmes et les hommes

L’employeur a convoqué à la négociation les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise et le thème des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes a été soulevé.
Sur ce thème, l’employeur avait communiqué aux organisations syndicales les informations suivantes :

- l’évolution mensuelle des effectifs par type de contrat et par sexe
- les salaires bruts du mois de décembre 2017 minima par catégorie et par sexe
- les salaires bruts du mois de décembre 2017 médians par catégorie et par sexe
- les salaires bruts du mois de décembre 2017 moyens par catégorie et par sexe
- les salaires bruts du mois de décembre 2017 maxima par catégorie et par sexe
- les salaires bruts annuels minima par catégorie et par sexe
- les salaires bruts annuels médians par catégorie et par sexe
- les salaires bruts annuels moyens par catégorie et par sexe
- les salaires bruts annuels maxima par catégorie et par sexe
- le salaire brut annuel ramené en mensuel, médian, par statut et par sexe
- le salaire brut annuel ramené en mensuel, moyen, par statut et par sexe

3.1 Etat des propositions respectives

La direction a indiqué que les femmes et les hommes employés ne se trouvent pas dans des postes ou situations identiques permettant d’identifier des écarts de rémunération. A ce titre, les organisations syndicales n’ont formulé aucune revendication.

3.2 Engagement de négociations sur les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes

Aucun écart de rémunération n’étant identifié entre la rémunération perçue par les femmes et celle perçue par les hommes, dans des situations identiques, les parties conviennent qu’il n’y a pas d’écarts à supprimer.
Les parties attestent que des négociations sérieuses et loyales ont été engagées.

Article 4 – Budget au titre des activités sociales et culturelles du Comité d’Entreprise

La Direction s’engage à porter définitivement le budget des œuvres sociales du Comité d’Entreprise à hauteur de 0.5% de la masse salariale.
Au titre de l’année 2018, une subvention exceptionnelle complémentaire d’un montant de 1 500 € sera attribuée au Comité d’Entreprise, dans le cadre du budget des œuvres sociales et culturelles. Cette subvention sera versée sur le mois d’avril 2018.

Article 5 – Abondement sur congé versé au titre du plan de solidarité familial

A compter du 1er avril 2018 et pour une durée d’un an, chaque jour de congé versé au plan de solidarité familiale, mis en place par accord du 3 novembre 2015, sera abondé de 10% par la Direction dans la limite de 10 jours.

Article 6 – Abondement sur jours de CET transférés dans le PERCO

Jusqu’au 31 décembre 2018, chaque jour provenant du CET qui sera versé au PERCO fera l’objet d’un abondement de 10%.

Les modalités seront définies par avenant à durée déterminée qui sera conclu avec le Comité d’entreprise au 2ème trimestre 2018.

Article 7 – Abondements PEE - PERCO

Jusqu’au 31 décembre 2018, les versements volontaires au PEE seront abondés à hauteur de 100 % des sommes placées, dans la limite de 100 € par collaborateur.

Jusqu’au 31 décembre 2018, les versements volontaires au PERCO seront abondés à hauteur de 100 % des sommes placées, dans la limite de 100 € par collaborateur.

Les modalités seront définies par avenants à durée déterminée qui seront conclu avec le Comité d’ Entreprise au 2ème trimestre 2018.

Article 8 – Absence autorisée rémunérée en cas de survenance d’un handicap d’un enfant

A compter du 1er avril 2018 et pour une durée d’un an, chaque collaborateur pourra bénéficier d’une journée d’absence autorisée rémunérée supplémentaire en cas de survenance d’un handicap d’un enfant à charge de moins de 20 ans, sur présentation d’un justificatif médical constatant le handicap.

Article 9 – Mise en place de la subrogation pour les absences liées au congé paternité

Les signataires conviennent de la mise en place, à titre expérimental à compter du mois de juin 2018 au plus tard et jusqu’au 31 mars 2019, de la subrogation pour toutes les absences congé paternité.

Le système de subrogation concerne les salariés titulaires d’un CDD ou d’un CDI à temps partiel ou à temps complet dès lors qu’ils sont indemnisés par la Sécurité Sociale.

Le bénéfice de la subrogation prend fin lors de la fin du congé paternité.

Article 10 – Absence autorisée rémunérée pour déménagement

Les signataires conviennent de reconduire pour une durée d’un an à compter du 1er avril 2018 le bénéficie d’une journée d’absence autorisée par an pour le déménagement de sa résidence principale.
Il est rappelé que le salarié qui souhaite en bénéficier devra présenter un justificatif attestant du déménagement de sa résidence principale.

Article 11 – Mise en place d’une indemnité kilométrique vélo (Ikvélo)

A titre expérimental pour un an à compter du 1er avril 2018, la Direction prendra en charge tout ou partie des frais engagés par le salarié pour ses déplacements à vélo ou à vélo à assistance électrique entre sa résidence habituelle et son lieu de travail, sous forme d’une indemnité kilométrique vélo (IK vélo).
La prise en charge des frais engagés pour se déplacer à vélo correspond au montant de l’indemnité kilométrique vélo, fixé à 0,25 € par kilomètre parcouru, multiplié par la distance aller-retour la plus courte pouvant être parcourue à vélo entre le lieu de résidence habituelle du salarié et son lieu de travail ainsi que par le nombre de jours de travail annuel.
Cette indemnité ne pourra pas excéder 200 € par an et par salarié.
Chaque mois, le salarié demandant cette prise en charge devra déclarer auprès des services RH l’utilisation de ce moyen de transport.

Article 12 – Maintien du dispositif Juris santé

La Direction fera un point sur les tenues de travail actuelles. Elle s’engage en outre à associer les collaborateurs concernés sur le choix en cas de changement de prestataire.

Article 13 – Maintien du dispositif Juris santé

L’entreprise maintiendra en 2018 le dispositif « JURIS SANTE » de conseil juridique pour les évènements de la vie.
Il propose une assistance à distance pour l’ensemble des collaborateurs de la société :
  • Le soutien juridique et administratif dans les domaines de la santé, du patrimoine, des personnes et de la famille.
  • L’orientation vers des services spécialisés (notamment dans le domaine de la santé).
Le conseil se fait par téléphone ou par mail, tout en respectant l’anonymat des collaborateurs et la confidentialité des échanges.



Article 14 – Reconduction de la prise en charge par l’entreprise de la prestation Fil Assistance

L’entreprise poursuivra, en 2018, la prise en charge du coût de la prestation Fil Assistance (n° tel : 09.77.40.05.38).
Le dispositif s’applique au collaborateur qui aide ses parents, ses beaux-parents, concubins, conjoints, partenaires de PACS, enfants devenus dépendants (équivalents GIR 3 au sens de l’APA) ou reconnus handicapés par la MDPH :
-Equipes disponibles 24h/24 et 7j/7 : chargés d’assistance généralistes et experts, équipe médico-psycho-sociale pluridisciplinaire (médecins salariés, infirmières, ergothérapeutes, psychologues cliniciens, assistantes sociales, CESF, juristes)
-Écoute et accompagnement psychologique
-Information et aide dans les démarches administratives (300 €/an maxi et par bénéficiaire)
-Aide à domicile (460 €/an maxi et par bénéficiaire)
-Aide en cas d’hospitalisation de l’aidant (250 € par hospitalisation dans la limite de 500 €/an et par bénéficiaire).

Article 15 – maintien de la plateforme YOOPIES


A compter du 1er avril 2018 et pour une durée d’un an, l’entreprise maintiendra la plateforme YOOPIES au profit de tous les collaborateurs.

YOOPIES est une plateforme sociale de services à domicile et de garde d’enfants regroupant des baby-sitters, nounous, professeurs à domicile, auxiliaires de vie, aide ménagères….

Ce dispositif propose en outre une hotline dédiée du lundi au vendredi entre 10h et 18h pour aider à l’utilisation de la plateforme et offre une prestation complémentaire d’assistance administrative et juridique.

Pour l’année 2018, deux heures de prestation sont offertes pour tout nouvel utilisateur salarié.

Article 16 – Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée d’un (1) an.

Article 17 – Dépôt légal et date application

Le présent accord fera l’objet d’un dépôt, après l’expiration du délai d’opposition, si un tel délai s’applique, auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi en deux (2) exemplaires, dont une version sur support électronique.
Un exemplaire du présent accord sera déposé au Secrétariat greffe du Conseil des Prud’hommes.

Fait à Boufféré, le 30 mars 2018, en cinq (5) exemplaires originaux.




Pour SLO



Monsieur xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx



Pour la CFDT





Monsieur xxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

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