Accord d'entreprise VALOMED

Accord en faveur de la prévention des effets de l'exposition aux facteurs de risques professionnels

Application de l'accord
Début : 01/01/2019
Fin : 31/12/2021

5 accords de la société VALOMED

Le 10/12/2018











ACCORD

EN FAVEUR DE LA PREVENTION

DES EFFETS DE L’EXPOSITION

AUX FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS

Société VALOMED

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ACCORD

EN FAVEUR DE LA PREVENTION

DES EFFETS DE L’EXPOSITION

AUX FACTEURS DE RISQUES PROFESSIONNELS

Société VALOMED





Entre

La Société VALOMED, dont le siège social est situé Route de Grasse, font de Cine à 06600 Antibes, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés d’Antibes sous le numéro SIRET x, représentée par Monsieur x, agissant en qualité de Directeur Général Délégué

Ci-après dénommée « l’Entreprise »


D’une part,

Et les représentants du personnel - Délégués du personnel :

  • Monsieur x
  • Monsieur x
  • Monsieur x
  • Monsieur x


D’autre part,

Préambule


  • Le présent accord s’inscrit dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires suivantes :

  • Loi du 9 novembre 2010 « portant réforme des retraites » et plus particulièrement son Titre IV « Pénibilité du parcours professionnel » - Chapitre 1er sur la « Prévention de la pénibilité » ainsi que ses décrets d’application,
  • Loi du 20 janvier 2014 « garantissant l’avenir et la justice du système des retraites », portant création du compte personnel de prévention de la pénibilité, et ses décrets d’application du 9 octobre 2014,
  • Loi du 17 août 2015 relative « au dialogue social et à l’emploi », ses décrets d’application et arrêtés complémentaires,
  • Instruction interministérielle du 20 juin 2016 relative à la mise en place du compte personnel de prévention de la pénibilité,
-Ordonnance du 22 septembre 2017 relative à la prévention et à la prise en compte des effets de l'exposition à certains facteurs de risques et au compte professionnel de prévention, de ses décrets d’application du 27 décembre 2017 et arrêtés complémentaires.

  • L’Entreprise a toujours mené des actions concrètes sur le « terrain » pour préserver la santé et la sécurité de ses salariés notamment, en matière de pénibilité au travail.

Cette dernière est en effet convaincue qu’une diminution de l’exposition de ses salariés aux facteurs de risques liés à la pénibilité, vecteur de performances économiques et sociales, ne peut se faire que par une approche « terrain » en partenariat avec les acteurs locaux et en cohérence avec les travaux réalisés au sein de la branche professionnelle SNAD et de VEOLIA Recyclage et Valorisation des déchets.

Ces actions, qui visent à améliorer les conditions de travail des salariés au regard des contraintes métiers et à réduire les emplois et situations de travail identifiés comme pénibles, se traduisent dans l’Entreprise par
  • L’’amélioration technologique permanente des matériels et outils d’exploitation, notamment avec une prise en compte de la problématique d’ergonomie.


Veolia Recyclage et Valorisation des déchets s’engage par ailleurs à mener une action de sensibilisation auprès des constructeurs référencés groupe afin d’acquérir du matériel en tenant compte des problématiques de pénibilité.

Sur ce point, plusieurs actions ont été menées au niveau de la société VALOMED : 

En 2017, Une étude globale a été menée concernant l’aménagement de la salle de contrôle afin d’améliorer l’espace de travail et faciliter l’accès à tous les outils utilisés pendant le temps de travail. :
  • Plus particulièrement, une étude ergonomique du poste de travail du pontier en salle de contrôle a été menée. Il en découle l’achat d’un fauteuil ergonomique pour le pontier. Cet achat a été validé par l’ergonome de la région Méditerranée et l’AMETRA et les délégués du personnel.
  • Afin d’améliorer et accroitre le champs visuel du pontier sur l’intégralité de la fosse et le quai de déchargement, son fauteuil a été repositionné et la baie vitrée doit être remplacée  (prévu pour Octobre 2018)
  • En 2017, il a été décidé un fonctionnement 24H/ 24 de l’ascenseur afin de pouvoir accéder moins péniblement et en continu à l’entrée de l’usine située en étage.
  • L’achat, en 2017, d’un nouveau chariot élévateur permettant de soulever toutes les charges utiles dans l’usine,a permis de limiter le levage manuel.
  • L’installation d’une passerelle pour le décolmatage des tuyaux de chaux (jusqu’ à présent inaccessible sans harnais) est prévu pour fin d’année 2018.
  • La mise en place d’un piège à cailloux sous les trémies chaudières afin de faciliter et sécuriser le débourrage des trémies est prévu pour Octobre 2018.

  • L’amélioration des équipements de protection collectifs et individuels :


  • Sur ce point, plusieurs actions ont été menées au niveau de la société VALOMED : Commande de lunettes de protection adaptées à la vue de chaque salarié (en cours)

  • Achat d’EPI Spécifiques pour les salariés de la maintenance (Cagoule et tablier aluminisés, masque ventilé afin de sécuriser les interventions.
  • L’aménagement d’un passage piéton sécurisé par des barrières afin de limiter le risque de collision engins/ piéton (en septembre 2018)

  • Le travail permanent des équipes, notamment du QHSE, sur la prévention de la santé/sécurité des salariés au travail (ex : Animation de formations santé-sécurité, Réflexion sur les EPI, Campagne de sensibilisation sur les « espaces confinés » et les standards « amiante »).


  • Sur ce point, la direction de société VALOMED organisé en juin 2018 une campagne de sensibilisation à la consignation mécanique.

  • Le travail au quotidien de l’instance représentative du personnel en charge de la santé, de la sécurité et des conditions de travail sur l’amélioration des conditions de travail et la prévention des risques liés à la sécurité et la santé des salariés, repris notamment dans le document unique d’évaluation des risques.


  • La formation des managers et des salariés sur les aspects santé-sécurité (ex : Formation « VIVRE » et Recyclage « VIVRE », Formation santé-sécurité, Formation « Mac Prev »).


  • La coordination avec l’équipe pluridisciplinaire de la médecine du travail et les différents acteurs de la prévention/sécurité.

  • La mise en application des accords Groupe VEOLIA notamment ceux relatifs au contrat de génération et à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), des accords VEOLIA Recyclage et Valorisation des déchets et des accords d’entreprise comme l’accord relatif  à l’aménagement du temps de travail et aux conditions de travail de la société VALOMED signé le 13 Juillet 2018 :


  • Consciente de la nécessité de préserver la santé et la sécurité des salariés de l’entreprise et conformément au contexte nouveau programmé par la loi du 8 août 2016 dite « Loi Travail », la Direction de la société VALOMED a lancé, à la demande de l’ensemble du personnel, dès la fin de l’année 2017 une réflexion collective et participative sur l’organisation et l’aménagement du temps de travail du personnel de la filière Exploitation dit « le personnel de quart », spécifiquement concerné par le facteur de pénibilité « 

    Travail en équipes successives alternantes”.


Plus précisément, L’ensemble du personnel d’exploitation posté travaillant en continu et travailleurs de nuit ont demandé l’ouverture de négociation d’un accord d’entreprise relatif à l’aménagement et à l’organisation du temps de travail visant notamment à porter la durée quotidienne du travail à 12 heures ( au lieu de 8 Heures ) et ainsi réduire le nombre de postes à 122 postes hors CP (contre 182)

Des groupes de travail par filière ont impliqué, pendant plus d’un semestre, plusieurs salariés de l’entreprise.
A partir des suggestions émises par ces groupes de travail, des projets de réorganisation ont été présentés aux salariés. Ils ont fait l’objet d’informations et de consultations auprès des instances représentatives du personnel, de la médecine du travail et de l’inspection du travail.

Ces réflexions visaient à repenser l’organisation du travail pour améliorer les conditions de travail en favorisant :
  • l’équilibre Vie privée/Vie professionnelle et
  • la réduction de la pénibilité par la mise en place d’un aménagement du temps de travail plus adaptée au rythme biologique des salariés.

Après accord de l’inspection du travail, ces projets de réorganisation ont fait l’objet de période de tests qui ont permis de conclure à de sérieuses améliorations des conditions de travail des salariés notamment en terme de réduction de la pénibilité des ’emplois de chef et Adjoint de quart .

Le projet a été appuyé et soutenu par le médecin du travail, le Docteur LOUVAIN Simone, Médecin du Travail, qui a souligné « un équilibre capital pour le maintien de la santé des salariés plus facile à organiser avec le passage en postes de 12 heures ».


  • Conformément aux dispositions légales applicables, et en particulier celles issues de la Loi du 17 août 2015, de l’Ordonnance du 22 septembre 2017 et de son décret d’application du 27 décembre 2017, toute entreprise d’au moins cinquante salariés ou appartenant à un groupe d’au moins cinquante salariés dont l’effectif exposé aux facteurs de risques liés à la pénibilité est supérieur à 25% de l’effectif total est actuellement tenue de négocier un accord en faveur de la prévention des effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels ou à défaut, de mettre en place un plan d’actions.

Il est précisé qu’à compter du 1er janvier 2019, la proportion de 25% de l’effectif exposé ne portera plus que sur les salariés exposés aux six facteurs de risques concernés par le dispositif du compte professionnel de prévention (C2P) et déclarés par l’employeur. Ces facteurs de risques sont les suivants :

  • Travail de nuit
  • Travail en équipes successives alternantes
  • Travail répétitif
  • Bruit
  • Travail en milieu hyperbare
  • Températures extrêmes

A compter de cette même date, l’obligation de négocier un accord en faveur de la prévention de la pénibilité ou à défaut, de mettre en place un plan d’actions sera en outre étendue aux entreprises d’au moins cinquante salariés ou appartenant à un groupe d’au moins cinquante salariés dont le taux de sinistralité au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles sera supérieur à 0,25.


  • Dans la continuité de sa démarche de prévention et afin de satisfaire à cette obligation, l’Entreprise :

  • S’est référée aux travaux de la branche professionnelle SNAD en matière de pénibilité et plus particulièrement, au guide méthodologique établi afin d’identifier les emplois et situations de travail exposés aux facteurs de pénibilité au-delà des seuils réglementaires. L’entreprise a ainsi repris le diagnostic réalisé par la branche professionnelle et ses conclusions pour l’appliquer à son activité.
  • A respecté les préconisations de la branche professionnelle.
  • A recensé les actions déjà entreprises sur le terrain pour prévenir la pénibilité de nos métiers et identifier celles à mettre en œuvre pour réduire les facteurs de pénibilité.
  • A déterminé des modalités de suivi et d’adaptation de ces actions.



Titre I – Diagnostic des emplois au regard des facteurs de risques professionnels liés à la pénibilité

Chapitre I – Les facteurs de pénibilité en vigueur


La loi caractérise la pénibilité au travail par le fait d’être ou d’avoir été exposé au cours de son parcours professionnel, à des risques professionnels liés à des contraintes physiques marquées, à un environnement physique agressif ou à certains rythmes de travail susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé du travailleur.

Les facteurs de risques professionnels liés à la pénibilité, tels que mentionnés à l’article L.4161-1 du code du travail, sont les suivants :

  • Contraintes physiques marquées :

•Manutentions manuelles de charges,
•Postures pénibles,
•Vibrations mécaniques.
  • Environnement physique agressif :

•Agents chimiques dangereux,
•Activités exercées en milieu hyperbare,
•Températures extrêmes,
•Bruit.
  • Certains rythmes de travail :

•Travail de nuit,
•Travail en équipes successives alternantes,
•Travail répétitif.

Ces facteurs de risques et leurs seuils d’exposition sont définis à l’article D.4161-2 du code du travail.

Le présent accord tient compte de l’ensemble de ces facteurs de risques d’exposition et plus spécifiquement, de ceux concernant nos activités à savoir :

  • Travail en équipes successives alternantes

Chapitre II - Méthodologie mise en œuvre pour analyser les emplois et situations de travail exposés aux facteurs de pénibilité

1) Application des seuils réglementaires d’exposition pour chaque facteur de pénibilité

Pour chacun des dix facteurs de risque d’exposition à la pénibilité, des seuils sont fixés par le législateur à l’article D.4161-2 du code du travail.
Ces seuils sont définis selon un double critère :
  • Un critère d’intensité exprimé en décibels, kilogrammes, tonnages, degrés…
  • Un critère de temporalité correspondant à une durée d’exposition annuelle minimale exprimée en heures ou fréquence.

2) Analyse des emplois et situations de travail exposés en application des travaux de la branche professionnelle

VEOLIA Recyclage et Valorisation des déchets et l’Entreprise ont décidé d’identifier les postes et situations de travail exposés aux facteurs de pénibilité en se référant aux travaux réalisés par la branche professionnelle SNAD, tels que retranscrits dans le guide méthodologique annexé au présent accord.

L’Entreprise a ainsi repris le diagnostic établi par la branche professionnelle ainsi que les fiches métiers qui en découlent, en tenant compte de la réalité de son activité. Elle a en conséquence pris en considération les conditions habituelles de travail pour chaque poste / situation de travail étudié(e) ainsi que des mesures de protection individuelles et collectives mises à disposition du personnel.


3) Diagnostic des mesures et moyens déjà mis en œuvre par l’Entreprise pour réduire les facteurs de pénibilité

VEOLIA Recyclage et Valorisation des déchets ainsi que l’Entreprise n’ont pas attendu l’évolution de la réglementation pour développer depuis de nombreuses années une politique volontariste en matière de prévention de la santé et de la sécurité des salariés, en y ajoutant des moyens financiers et humains importants.

  • 336 H de formation dédiées à la sécurité en 2017 sur VALOMED , ce qui représente 34 % du total des heures de formations dispensées en 2017 avec 23 salariés formés et 42 stagiaires.
  • Montant du CICE VALOMED 2017 de 49 970,33 €, qui a notamment permis d’investir dans du matériel plus adapté, de renouveler le matériel existant et d’investir dans la formation du personnel notamment matière de sécurité.

Ce travail de « terrain », répertorié dans le document unique d’évaluation des risques, est réalisé par l’ensemble des acteurs de l’Entreprise avec l’aide du réseau QHSE.

Malgré ce qui a déjà été entrepris, il apparait toutefois que certains emplois et situations de travail doivent faire l’objet de mesures spécifiques, soit en renforçant les actions existantes, soit en mettant en œuvre de nouvelles actions pour réduire les risques d’exposition aux facteurs de pénibilité. :
L’Entreprise s’engage par conséquent à renforcer ou entreprendre les mesures spécifiques identifiées, sur toute la durée de l’accord.

Par ailleurs, VEOLIA Recyclage et Valorisation des déchets ainsi que l’Entreprise s’engagent à s’associer à toutes les réflexions menées au niveau de la branche professionnelle, en lien direct ou indirect avec la pénibilité permettant de réduire les risques d’exposition aux facteurs de pénibilité.

Dans le cadre des appels d’offre, VEOLIA Recyclage et Valorisation des déchets s’engage en outre à insérer dans les cahiers des charges des services « Achats » une clause imposant aux fournisseurs l’acquisition de matériels répondant aux problématiques de pénibilité.

Chapitre III – Postes et situations de travail identifiés comme exposés aux facteurs de pénibilité, nécessitant le renforcement des mesures déjà engagées et/ou la mise en place de nouvelles mesures conformément à la réglementation applicable et aux travaux de la branche professionnelle


Conformément aux dispositions législatives et réglementaires et au guide méthodologique/ référentiel de branche applicable, les emplois et situations de travail identifiés comme exposés au-delà des seuils réglementaires sont indiqués ci-dessous.

Pour ces emplois et situations de travail, l’Entreprise décide, dans le cadre de sa politique générale de prévention, de renforcer et/ou de compléter les mesures déjà existantes.


  • Emplois et situations de travail identifiés par facteur de pénibilité :


Chef de quart

Adjoint de quart

Facteur d’exposition principal

Nombre de salariés exposés

6

6

44 % de salariés exposés

Facteur d’exposition

Travail en équipes successives alternantes minimum 50 nuits par an ( 1 nuit = 1 H entre 0H et 5H00 )-

X

X

44% de salariés exposés par rapport à l’effectif total

NB: Tout salarié poly exposé n’est compté qu’une seule fois dans le présent tableau.

2) Nombre d’emplois concernés dans l’Entreprise :


Le nombre d’emplois concernés dans l’Entreprise est égal à 44% de l’effectif total. Cette proportion de salariés est consignée en annexe du document unique d’évaluation des risques.

L’Entreprise, soucieuse de préserver la sécurité et la santé de ses salariés tout au long de leur parcours professionnel, rappelle qu’elle va renforcer ses mesures de prévention.

Il est rappelé que les mesures et moyens définis dans le présent document seront déployés sur toute la durée de l’accord.

Titre II – Mesures de prévention déployées par l’Entreprise pour les emplois et situations de travail identifiés comme exposés aux facteurs de pénibilité


L’Entreprise est convaincue que la réduction des facteurs de risques professionnels liés à la pénibilité passe par :

•L’évolution technologique de nos métiers, avec prise en compte du facteur humain,
•La formation,
•Le suivi de la santé des salariés tout au long de leur parcours professionnel dans l’Entreprise,
•L’aménagement des fins de carrière.

L’Entreprise a donc décidé de travailler sur les thèmes suivants :

  • La réduction des expositions et poly expositions
  • Le développement des compétences et des qualifications
  • Le maintien en activité des salariés exposés aux facteurs de risques
  • L’aménagement des fins de carrière
Elle tiendra compte par ailleurs des préconisations émises par la branche professionnelle :

Facteurs

Préconisations SNAD

Travail en équipes successives alternantes impliquant un travail de nuit

  • Sensibiliser /former le personnel : Hygiène de vie, sommeil…
  • Faire un bilan régulier
  • Equilibre vie professionnelle et vie personnelle
  • Adapter et positionner les temps de pause
  • Opter si possible pour une organisation sur une équipe de nuit réduite
  • Définir ou créer des lieux de repos adaptés (possibilité de chauffer les aliments ou les boissons…)
  • Prévoir éclairage de type jour


Chapitre I - Réduction des expositions et poly-expositions aux facteurs de pénibilité


L’Entreprise a choisi de renforcer les moyens et mesures visant à réduire les expositions et poly-expositions aux facteurs de pénibilité pour les emplois et situations de travail identifiés au Titre I - Chapitre III.

Elle va donc renforcer ses actions de prévention en matière de pénibilité, lesquelles passent par la prise en compte des problèmes d’ergonomie au travail et plus particulièrement, de l’évolution des matériels et outils d’exploitation afin qu’ils soient adaptés aux postes et situations de travail des salariés.

Certains projets structurants intègrent déjà la problématique d’ergonomie au travail tels que ceux relatifs à l’homogénéisation du matériel roulant au sein de Veolia Recyclage et Valorisation des déchets ou aux futurs centres de tri télé opérés.

Comme précédemment indiqué, VEOLIA Recyclage et Valorisation des déchets s’engage par ailleurs à mener une action de sensibilisation auprès des constructeurs référencés groupe afin d’acquérir du matériel tenant compte des aspects ergonomiques.

Dans le cadre des appels d’offre, VEOLIA Recyclage et Valorisation des déchets s’engage en outre à insérer dans les cahiers des charges des services « Achats » une clause imposant aux fournisseurs l’acquisition de matériels conformes aux seuils réglementaires en matière de pénibilité.

L’Entreprise s’inscrit pleinement dans ces démarches qu’elle entend décliner sur son périmètre au travers notamment des actions suivantes :

Action I :

Pour chaque projet structurant, faire systématiquement appel aux équipes pluridisciplinaires de la médecine du travail et ponctuellement, pour certains projets spécifiques, à des experts externes pour traiter des problématiques d’ergonomie des postes et/ou du matériel de travail.

Indicateur :

Nombre de projets structurants ayant traité du sujet de l’ergonomie des postes et/ou du matériel sur la durée de l’accord.

Objectifs :

100% des projets structurants doivent être suivis par l’équipe pluridisciplinaire de la médecine du travail ou un expert externe pour traiter du sujet de l’ergonomie des postes et/ou du matériel de travail sur la durée de l’accord.

Action II :

Prise en compte des aspects ergonomiques dans l’acquisition des matériels et la construction des outils d’exploitation.

Indicateur :

Introduction systématique d’une clause « Ergonomie » dans les cahiers des charges des services « Achats ».

Objectif :

100% des cahiers des charges des services « Achats » devront contenir cette clause avant la fin de la mise en œuvre du présent accord.


VEOLIA Recyclage et Valorisation des déchets et l’Entreprise sont par ailleurs conscients de l’importance de sensibiliser les salariés à la préservation de leur santé. Pour se faire, il a été décidé de mettre en œuvre plusieurs actions de sensibilisation et d’éducation à la santé.

Action III : Action de sensibilisation à la préparation physique avant la prise de poste pour l’ensemble des salariés occupant les emplois définis au Titre I – Chapitre III.


Indicateur : Nombre de salariés à sensibiliser à la préparation physique avant la prise de poste (formations « Agir pour sa santé ou Maintenir son capital santé ou PREVIA ou PLAY FORM ou assimilées ».


Objectif : 100 % des salariés non formés à la date de signature du présent accord seront sensibilisés à la préparation physique avant la prise de poste (sur la base d’une de ces formations ou assimilées) .

Indicateur : Nombre de salariés à sensibiliser à la préparation physique avant la prise de poste.



Action IV : Sensibilisation du personnel sur les rythmes biologiques, l’hygiène de vie et l’environnement de travail


Indicateur : Déploiement d’une campagne de sensibilisation.


Objectif : Démarrage de la campagne de sensibilisation à compter du 1e Janvier 2019.


Chapitre II - Développement des compétences et des qualifications



VEOLIA Recyclage et Valorisation des Déchets a toujours considéré que le développement des compétences et des qualifications des salariés était un vecteur de performances économiques et sociales, comme le démontrent notamment les dispositifs mis en place au travers des accords groupe relatifs à la gestion prévisionnelle des emplois et des carrières (GPEC) et aux contrats de génération.

Ainsi, en vue de renforcer l’employabilité de chacun et de réduire la pénibilité de nos métiers, VEOLIA Recyclage et Valorisation des déchets a entrepris les actions suivantes:
  • Une analyse des évolutions de nos métiers et de leurs impacts sur nos organisations, notamment en termes de compétences et de conditions de travail. Cette analyse s’appuie sur la démarche des ateliers prospectifs coordonnée par le réseau des Campus. Elle a permis de définir les populations occupant des métiers ou emplois identifiés comme prioritaires à suivre et à accompagner.
  • L’élaboration d’un plan d’action sur la GPEC basé sur trois actions prioritaires :
  • Réaliser un kit de communication sur les entretiens professionnels à destination des managers et des salariés
  • Déployer le dispositif Cléa permettant d’évaluer et de développer les compétences sur les savoirs fondamentaux, prioritairement pour les trieurs et les équipiers de collecte
  • Travailler sur des passerelles métiers pour les trieurs et les équipiers de collecte.
  • L’élaboration de parcours de formation par type de métiers afin d’assurer une montée en compétences des salariés en fonction de leurs besoins. Ces parcours pourront faire l’objet de certifications.
L’Entreprise entend renforcer ses actions de formation à destination des salariés occupant les emplois définis au Titre I - Chapitre III.

Elle s’engage ainsi à identifier spécifiquement les formations permettant d’améliorer leurs conditions de travail, à leur assurer plus de polyvalence dans leurs missions et à envisager leur évolution sur d’autres postes afin de réduire leur exposition à la pénibilité voire à leur permettre une reconversion sur des postes moins ou non exposés.
Elle s’engage par ailleurs à améliorer le taux de formation de ces salariés en leur proposant notamment des formations leur permettant d’accéder aux titres et certificats « métier » évoqués ci-dessus. Tout ou partie de ces titres ou certificats pourront être obtenus via la validation des compétences acquises (VAE).
Il est par ailleurs rappelé que chaque salarié occupant un emploi défini au Titre I - Chapitre III du présent accord a la possibilité d’utiliser les points acquis au titre du compte professionnel de prévention (C2P) ainsi que les heures du compte professionnel de formation (CPF) pour suivre une formation professionnelle lui permettant d’évoluer sur un poste moins voire non pénible.

Action : Former les salariés occupant un emploi défini au Titre I Chapitre III au dispositif Cléa.


Indicateur : Nombre de salariés occupant un emploi défini au Titre I Chapitre III formés au dispositif Cléa sur la durée de l’accord.


Objectif : Former les salariés volontaires occupant un emploi défini au Titre I Chapitre III au dispositif Cléa sur la durée de l’accord.



Chapitre III – Le maintien en activité des salariés exposés aux facteurs de risques professionnels

L’Entreprise a décidé d’étendre aux collaborateurs occupant les emplois définis au Titre I - Chapitre III les dispositifs et mesures liés au maintien en emploi et à la prévention de l’absentéisme.


1) Application du dispositif de maintien en l’emploi

Le dispositif de maintien en emploi est parfaitement applicable aux salariés exposés aux facteurs de pénibilité occupant les emplois définis au Titre I – Chapitre III du présent accord.

Pour rappel, le maintien en emploi repose sur le signalement d’une situation de risque d’inaptitude ou la déclaration d’une inaptitude médicale au poste de travail, en lien avec une déficience, une maladie ou un état de santé susceptible de gêner ou d’empêcher la réalisation des tâches requises pour la tenue du poste. Il implique le maintien du salarié sur son poste de travail mais élargit aussi son reclassement vers l’externe.

Un signalement précoce permet aux acteurs en présence d’anticiper et de se coordonner pour mener à bien les différentes phases d’analyse et de traitement de la situation en cause, étapes déterminantes dans la résolution d’une problématique de maintien en l’emploi.


a) Les acteurs du maintien en l’emploi

Le salarié joue un rôle majeur dans la démarche de maintien en l’emploi. Aucune action ne sera entreprise sans son implication ni son accord.

D’autres personnes interviennent dans ce dispositif, à savoir :

  • Le médecin du travail : acteur clé du dispositif de maintien en emploi, il est le seul compétent pour se prononcer sur l’aptitude du salarié au poste de travail. En cas d’inaptitude, sa mission est de définir les conditions de maintien en emploi du salarié et de préconiser, les éventuelles mesures d’adaptation au poste de travail (organisationnelles, techniques, etc.) ;

  • Le réseau RH est également un acteur incontournable par sa proximité avec les salariés et son rôle d’interface entre les différents acteurs de l’entreprise ;

  • Les managers sont en constante relation avec les salariés et de ce fait, les plus a même pour faire vivre la démarche de signalement précoce ;

  • Le réseau QHSE joue un rôle important sur le terrain dans le cadre de l’accompagnement des salariés, notamment après un(e) AT/MP, ainsi que lors de leur ré-accueil ;

  • Les IRP sont également des acteurs clé par leurs missions et leur proximité avec les salariés. Ils interviennent au côté de l’employeur pour faciliter les conditions de maintien dans l’emploi des salariés en situation d’inaptitude. Ils peuvent également effectuer des signalements précoces et détecter les besoins des salariés concernés.

  • Des experts internes ou externes [ergonomes, psychologues, assistants/es sociaux/ales, etc.,] pourront être sollicités pour accompagner l’Entreprise dans la recherche, l’analyse et la mise en place de solutions en faveur des salariés concernés.

  • Le SAMETH Le SAMETH (Service d’Appui au Maintien dans l’Emploi des Travailleurs Handicapés).

La mission principale du Service d’Aide au Maintien dans l’Emploi des Travailleurs Handicapés (SAMETH) est d’accompagner les salariés reconnus travailleur handicapé et les entreprises dans la recherche et la mise en œuvre de solutions adaptées permettant le maintien dans l’emploi.
Le SAMETH peut avoir une mission de conseils et d’information sur le cadre légal et la démarche de maintien dans l’emploi. Il peut également analyser une situation et accompagner salarié et entreprise dans la recherche et le déploiement de solutions adaptées. Il va, si nécessaire, mobiliser les aides et prestations techniques, humaines et/ou financières nécessaires au maintien dans l’emploi.

b) Anticipation du risque d’inaptitude

Afin de prévenir l’apparition de cas d’inaptitude, il est important de recourir au dispositif de « Maintien en emploi » le plus tôt possible.

Dans la continuité des actions déjà entreprises et afin de permettre aux salariés ayant des difficultés liées à leur état de santé, à exercer leur métier dans un environnement adapté, l’Entreprise s’engage également à favoriser (si nécessaire) toute action individuelle et/ou collective notamment :

  • Garder le contact avec le salarié pendant son arrêt de travail (s’il est d’accord).
  • Proposer au besoin, et si toutes les conditions sont réunies, un contrat de rééducation professionnelle en entreprise qui a pour but de permettre aux travailleurs reconnus handicapés la réaccoutumance à l'exercice de leur ancien métier, l'apprentissage d'un nouveau métier, l'aménagement du poste de travail et le maintien dans l'entreprise.
  • Promouvoir et faciliter la mise en place des visites de pré-reprise, avec l’aide des représentants du personnel, pendant l’arrêt de travail du salarié.
  • Mettre en œuvre une procédure de ré-accueil systématique du salarié de retour dans l’Entreprise et en entreprise, suite à un accident (travail / de la vie) ou une maladie (professionnelle ou non) pour faire le point sur sa situation (besoins de compensation, configuration du poste, définition des objectifs, etc.).

Il est rappelé que des actions de formations relatives au « Maintien en emploi » des salariés ont précédemment été menées auprès des réseaux RH et QHSE ainsi que des managers.

Le dispositif de « Maintien en emploi » peut ainsi aboutir aux solutions suivantes :

  • Aménagement de poste
  • Etude ergonomique du poste
  • Aménagement du temps de travail
  • Passage à temps partiel
  • Formation
  • Bilan de compétence/ bilan de reconversion

Par ailleurs, l’Entreprise a également conclu un partenariat avec l’organisme PREVIA, spécialisé dans l’aide au retour et au maintien dans l’emploi. PREVIA accompagne le salarié dans la réhabilitation de ses capacités. Selon la problématique rencontrée, il peut lui être proposé les mesures suivantes :

  • Un Programme physique personnalisé
  • Un Suivi psychologique ou du coaching
  • Un Suivi paramédical : diététique, podologie, ostéopathie, sophrologie, hypnose, acupuncture etc.

Pour mesurer le résultat des actions menées dans le cadre du dispositif de maintien en emploi, l’Entreprise a décidé de fixer l’indicateur général de suivi suivant :

Action :

Actions de maintien en emploi (interne ou externe à l’entreprise) des salariés.

Indicateur :

Nombre d’actions engagées pour maintenir en emploi les salariés.

Objectif :

Engager 1 action de maintien en emploi sur la durée de l’accord.

2) Application du dispositif de prévention de l’absentéisme

Dans le cadre de « Mieux travailler ensemble », VEOLIA Recyclage et Valorisation des Déchets s'est engagé dans une démarche globale de suivi et de prévention de l'absentéisme.

Pour rappel, cette démarche a pour but de former nos managers sur le sujet et de mettre en place un plan d'actions progressif visant à tendre vers une réduction des absences.

La pénibilité des emplois et des situations de travail peut être une des causes d’absentéisme.

C’est pourquoi la démarche entreprise de prévention de l’absentéisme trouve pleinement à s’appliquer aux salariés occupant les postes définis au Titre I – Chapitre III.

L’Entreprise s’engage ainsi à déployer les mesures suivantes :
  • Sensibiliser les managers à la gestion et à la prévention de l’absentéisme (Formation – Guide des bonnes pratiques de la prévention et de la gestion de l’absentéisme),
  • Mettre en place des plans incluant les actions suivantes :
  • L’établissement de revue des absences,
  • La détection des absences préoccupantes,
  • Le suivi des poly absences,
  • La distribution de carte « contact »,
  • Le maintien du contact avec le salarié absent,
  • La réalisation d’entretiens de ré accueil.

Il est par ailleurs rappelé qu’un réseau d’assistants/es sociaux/les existe déjà sur l’ensemble des périmètres RVD.

Action : Former les managers ainsi que les collaborateurs des réseaux RH et QHSE de l’Entreprise à la gestion et à la prévention de l’absentéisme.


Indicateur : Nombre de managers et de collaborateurs des réseaux RH et QHSE de l’Entreprise formés.


Objectif : Former 100% des managers et des collaborateurs des réseaux RH et QHSE de l’Entreprise sur la durée de l’accord.


Chapitre IV – Aménagement des fins de carrière


L’Entreprise est consciente de la nécessité de préserver la santé des salariés occupant les emplois définis au Titre I – Chapitre III et ce, jusqu’à l’âge de leur départ en retraite.

L’objectif est de rechercher des solutions pour aménager les fins de carrière de ces salariés, tout en préservant la pérennité économique de l’Entreprise.


1) Application du dispositif portant sur l’aménagement des fins de carrière


L’Entreprise a donc décidé de travailler sur le dispositif d’aménagement des fins de carrière suivant à savoir, la possibilité de passer à temps partiel avec cotisation à taux plein.

La société considère que le passage à temps partiel constitue un aménagement de fin de carrière pertinent pour le maintien dans l’emploi des salariés âgés occupant un emploi défini au Titre I - Chapitre III.

Il est donc décidé que les salariés âgés de 55 ans et plus, occupant un emploi défini au Titre I Chapitre III, pourront demander à réduire leur temps de travail de 20% au maximum, sur la base d’une durée du travail et d’une répartition des horaires de travail compatibles avec le bon fonctionnement de l’Entreprise jusqu’à l’ouverture de leurs droits à retraite.

Dans le cadre de ce dispositif et afin de garantir les droits en matière de retraite des salariés bénéficiant de cet aménagement de fin de carrière, les cotisations d’assurance vieillesse et de retraite complémentaire seront calculées sur la base du salaire précédant le passage à temps partiel dans le cadre de ce dispositif.

L’Entreprise prendra en charge le surplus de cotisations salariales et patronales.

Action : Mise en place du dispositif de passage à temps partiel avec cotisation à taux plein pour les salariés de 55 ans et plus occupant un emploi défini au Titre I Chapitre III, à compter du 1er Janvier 2019.


Indicateur : Nombre de demandes formulées.


Objectif : 100% des demandes acceptées.



2) Application du dispositif portant sur les contrats de génération

Les dispositions de l’accord groupe sur le contrat de génération du 15 novembre 2017 sont par ailleurs transposables aux salariés visés au Titre I - Chapitre III.

En conséquence, les salariés âgés de plus de 55 ans occupant un emploi visés au Titre I Chapitre III pourront bénéficier notamment d’un accompagnement pour un bilan retraite personnalisé avec le support d’un prestataire externe spécialisé. Les salariés seront informés de cette possibilité par voie d’affichage.


Titre III - Pilotage, suivi de l’accord

Chapitre I – Suivi annuel


La Direction et les membres délégués du personnel ou du CSE font un point, au moins une fois par an au cours d’une réunion de l’instance, sur l’avancée des actions menées au regard des objectifs définis dans le présent accord.

A cette occasion, l’Entreprise remettra aux membres de l’instance un tableau de synthèse des différentes actions menées et des résultats obtenus au regard des objectifs fixés.

Chapitre II – Bilan de l’accord


A l’issue du délai de 3 ans, un bilan du présent accord sera remis aux membres du CSE pour échanger sur les nouvelles mesures à mettre en œuvre.

Titre IV : Dispositions finales

Chapitre I – Entrée en vigueur et durée de l’accord


Le présent accord entrera en vigueur le 1er janvier 2019.

Il est conclu pour une durée déterminée de 3 ans.

Les dispositions du présent accord se substituent automatiquement aux dispositions contraires résultant d’accords ou d’usages antérieurs.


Chapitre II – Formalités de dépôt de l’accord


Conformément à l’article L. 2231-5-1 du Code du travail et au décret n° 2018-362 du 15 mai 2018 relatif à la procédure de dépôt des accords collectifs, le présent accord sera déposé à l’initiative de la Direction de l’entreprise sur la plateforme de télé procédure du ministère du travail https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/ en deux versions :
  • Une version intégrale signée des parties au format PDF ;
  • Une version au format .docx, sans nom, prénom, paraphe ou signature d’une personne physique.
Un exemplaire original de l’accord sera également déposé à l’initiative de la Direction de l’entreprise auprès du secrétariat greffe du Conseil de Prud’hommes de Grasse.



Il est établi en six exemplaires originaux pour remise à chacune des parties.


Fait à Antibes,
Le


Pour l’entreprise,
X
Directeur Général Délégué





Pour les Délégués du Personnel,




X, X,
Délégué du Personnel Titulaire Délégué du Personnel Titulaire








X, X
Délégué du Personnel Suppléant Délégué du Personnel Suppléant


ANNEXE 1: GUIDE METHODOLOGIQUE DES ACTIVITES DU DECHET SNAD


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