Accord d'entreprise WR DIFFUSION

ACCORD RELATIF AU DROIT A LA DECONNEXION AU SEIN DE LA SOCIETE WR DIFFUSION

Application de l'accord
Début : 01/01/2019
Fin : 01/01/2999

11 accords de la société WR DIFFUSION

Le 19/12/2018


ACCORD RELATIF AU DROIT A LA DECONNEXION
AU SEIN DE LA SOCIÉTÉ WR DIFFUSION

SET TYPEDOC "VA" VA

ENTRE LES SOUSSIGNES :

La société WR DIFFUSION, SASU au capital de 1.000 €, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés sous le numéro 830 105 615, dont le siège social est sis 2 rue du Docteur Lombard, 92130 Issy Les Moulineaux, représentée par xxxxxxxxxxxxxxxxx agissant en qualité de DRH Groupe.

(Ci-après désignée la «

Société WRD »)

D’une part,
ET :
Les organisations syndicales représentatives au sein de la Société WRD :

Le syndicat CFE CGC représenté par xxxxxxxxxxxxxxxx, en sa qualité Délégué Syndical ;

  • D’autre part.
(Ci-après désignées ensemble les « 

Parties »)

SOMMAIRE

TOC \o "1-3" \h \z \u 1.Définitions PAGEREF _Toc529902706 \h 3

2.Objectifs du droit à la déconnexion PAGEREF _Toc529902707 \h 4

3.Droit à la déconnexion en dehors du temps de travail effectif PAGEREF _Toc529902708 \h 4

4.Lutte contre la surcharge informationnelle et le stress liés à l’utilisation des outils numériques professionnels PAGEREF _Toc529902709 \h 5

5.Action de formation et sensibilisation à la déconnexion PAGEREF _Toc529902710 \h 6

6.Dispositions finales PAGEREF _Toc529902711 \h 6

6.1.Durée de l’accord et entrée en vigueur PAGEREF _Toc529902712 \h 6

6.2.Révision et dénonciation PAGEREF _Toc529902713 \h 6

6.3.Clause de suivi et de rendez-vous PAGEREF _Toc529902714 \h 7

6.4.Interprétation PAGEREF _Toc529902715 \h 7

6.5.Dépôt et publicité PAGEREF _Toc529902716 \h 7


PREAMBULE :
Concomitamment aux négociations engagées sur l’organisation du temps de travail au sein de la Société, les Parties ont souhaité conclure et signer un accord collectif afin de définir les modalités d’exercice par les salariés, de leur droit à la déconnexion en application de l’article L.2242-17,7° du Code du travail.
Le présent accord rappelle l’importance d’un bon usage des outils informatiques en vue d’un nécessaire respect des temps de repos et de congé ainsi que de l’équilibre entre vie privée et familiale et vie professionnelle.
Il fixe les modalités de l’exercice du droit à la déconnexion ainsi que les recommandations applicables à tous les salariés, afin d’assurer l’effectivité du droit à la déconnexion ainsi que les modalités selon lesquelles ce droit sera garanti.
Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de la Société WR DIFFUSION amenés à utiliser les outils numériques professionnels dans l’exercice de leur activité.
IL A ÉTÉ CONVENU CE QUI SUIT :
Définitions
Il y a lieu d’entendre par :
Droit à la déconnexion : le droit pour le salarié de ne pas être connecté à ses outils numériques professionnels et de ne pas être contacté sur ses outils numériques professionnels en dehors de son temps de travail ;
Outils numériques professionnels : les outils numériques physiques (ordinateurs, tablettes, smartphones, réseaux filaires etc…) et dématérialisés (logiciels, connexions sans fil, messagerie électronique, internet/extranet etc.) qui permettent de communiquer à distance ;
Temps de travail : horaires de travail durant lesquels le salarié est à la disposition de son employeur, sous ses directives, et ne peut vaquer librement à ses occupations personnelles. Ce temps de travail comprend les heures normales de travail du salarié et les heures supplémentaires effectuées à la demande de la hiérarchie, à l’exclusion notamment des temps de pause ou des temps de repos ou de congés.
Objectifs du droit à la déconnexion
Les Parties déclarent que les outils numériques (utilisation de la messagerie électronique, ordinateurs portables, téléphonie mobile et smartphone, etc.) font aujourd’hui partie intégrante de l’environnement de travail et sont indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise.
Elles réaffirment toutefois l’importance du bon usage professionnel de ces outils, pour les salariés amenés à les utiliser dans un cadre professionnel, et soulignent la nécessité de veiller à ce que leur usage :
respecte la qualité du lien social au sein des équipes et ne devienne pas un facteur conduisant à l’isolement des salariés sur leur lieu de travail ;
garantisse le maintien d’une relation de qualité et de respect du salarié tant sur le fond que sur la forme de la communication ;
ne devienne pas un mode exclusif de communication ;
ne devienne pas un mode exclusif d’animation managériale et de transmission des consignes ;
respecte la finalité de ces outils en transmettant au bon interlocuteur la juste information dans la forme adaptée ;
permette un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
Les Parties reconnaissent ainsi un droit à la déconnexion permettant à chacun de concilier au mieux vie professionnelle et vie privée.
Les présentes dispositions ont ainsi pour objet :
de définir les modalités de l’exercice du droit à la déconnexion ;
de prévoir la mise en œuvre, à destination des salariés, d’actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques.
Droit à la déconnexion en dehors du temps de travail effectif
Afin de garantir l’effectivité des temps de repos et congés et d’assurer le droit à la vie privée et familiale, les communications professionnelles doivent être strictement limitées :
durant les périodes de repos quotidiens notamment pendant la plage horaire 20h – 7h et hebdomadaires ;
durant les week-ends ;
durant les périodes de suspension de contrat de travail (congés payés, arrêt maladie, RTT, JDR, etc.).
Les périodes de repos, congés et suspensions du contrat de travail doivent être respectées par l’ensemble des acteurs de l’entreprise.
Il sera également demandé aux managers de limiter l’envoi de courriels/textos aux collaborateurs en arrêt de travail.
Dans ce cadre, les Parties recommandent et incitent les salariés à prévoir des temps de déconnexion et à s’abstenir, dans la mesure du possible, d’utiliser les outils de communication numériques (notamment l’email mais pas seulement) pendant les périodes de repos quotidien et hebdomadaire et de congés, ces outils n’ayant pas vocation à être utilisés pendant ces périodes.
Dans tous les cas, l’usage de la messagerie électronique ou du téléphone professionnel en dehors des horaires de travail doit être justifié par la gravité, l’urgence et/ou l’importance du sujet en cause.
À ce titre, les Parties encouragent, dans une telle situation à recourir à l’appel téléphonique et le cas échéant, de laisser un message vocal.
Lutte contre la surcharge informationnelle et le stress liés à l’utilisation des outils numériques professionnels
Chaque salarié et plus particulièrement chaque manager doit s'interroger sur la pertinence de l'utilisation de la messagerie électronique professionnelle par rapport aux autres outils de communication disponibles.
Afin d’éviter la surcharge informationnelle et garantir une communication respectueuse et apaisée dans l’entreprise, il est recommandé à tous les salariés de :
s’interroger sur le moment opportun pour envoyer un courriel/SMS ou appeler un collaborateur sur son téléphone professionnel (pendant les horaires de travail) ;
s’interroger sur la pertinence des destinataires du courriel et limiter les envois de mails groupés lorsque cela est nécessaire ;
utiliser avec modération les fonctions « CC » ou « CCI » ;
s’interroger sur la pertinence des fichiers à joindre aux courriels et limiter le nombre de pièces jointes à ce qui est nécessaire ;
éviter l’envoi de fichiers trop volumineux ;
indiquer un objet précis permettant au destinataire d’identifier immédiatement le contenu du courriel, en évitant les injonctions « urgent » ou « réponse immédiate » ;
adopter dans les échanges un ton neutre et factuel ;
soigner dans les échanges l’orthographe, les tournures de phrase, les formules de politesse, les remerciements ;
ne pas solliciter de réponse immédiate si ce n’est pas nécessaire ;
définir le « gestionnaire d’absence au bureau » sur la messagerie électronique et indiquer les coordonnées d’une personne à joindre en cas d’urgence ;
privilégier les envois différés lors de la rédaction d’un courriel en dehors des horaires de travail.
Action de formation et sensibilisation à la déconnexion
Pour s'assurer du respect du droit à la déconnexion et des mesures et recommandations prévues par le présent accord, l'entreprise organisera des actions d’information et de sensibilisation à destination des managers et de l'ensemble des salariés amenés à utiliser des outils numériques dans le cadre de leur activité professionnelle.
Dans ce cadre, l’entreprise s’engage notamment à :
sensibiliser chaque salarié concerné à l’utilisation raisonnée et équilibrée des outils numériques ;
sensibiliser chaque nouveau collaborateur concerné au droit à la déconnexion lors de son parcours d’intégration.
sensibiliser à l’utilisation à la déconnexion lors des formations managériales ;
introduire au moment des entretiens annuels, un temps d’échange sur le droit à la déconnexion ;
proposer un accompagnement personnalisé à chaque salarié qui souhaite mieux maîtriser les outils numériques mis à sa disposition dans le cadre de son travail ;
Dispositions finales
Durée de l’accord et entrée en vigueur
Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.
Cet accord entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2019, sous réserve de l’accomplissement des formalités de dépôt.
Révision et dénonciation
Toute modification du présent accord devra faire l’objet de la signature d’un avenant de révision selon les mêmes conditions de conclusion.
Le présent accord pourra être dénoncé par l’une des Parties signataires, sous réserve de respecter un préavis de 3 mois.
Clause de suivi et de rendez-vous
Les Parties conviennent de se rencontrer en décembre 2021 pour faire un point sur l’application du présent accord et pour discuter des modifications éventuelles qui pourraient y être apportées.
Toute Partie signataire du présent accord ou y ayant adhéré peut en outre solliciter, à tout moment, l’organisation d’une réunion afin de discuter de toute difficulté dans sa mise en œuvre.
Interprétation
Toute question que pourrait poser l’application du présent accord et de ses dispositions devra être étudiée en commun entre les Parties signataires.
En cas de difficulté d’interprétation, une réunion sera organisée à la demande d’une partie signataire, entre la direction et les organisations syndicales représentatives ; cette réunion pourra aboutir à la conclusion d’un avenant d’interprétation.
Dépôt et publicité
Un exemplaire signé du présent accord sera remis à chaque organisation syndicale représentative.
Le présent accord sera déposé en deux exemplaires à la DIRECCTE d’Ile de France (un exemplaire original et un exemplaire par courrier électronique), ainsi qu’un exemplaire auprès du greffe du Conseil des prud’hommes.
Il sera mentionné sur les panneaux d’information du personnel.
* * *
Le présent accord est fait en nombre suffisant d’originaux pour remise à chacune des parties signataires.

Fait à Issy les Moulineaux le 19/12/2018



Pour la Société WRDxxxxxxxxxxxxxxxDRH Groupe



Pour le syndicat CFE CGC xxxxxxxxxxxxxx Délégué Syndical



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