Accord d'entreprise AGROM SERVICES

UN ACCORD DE FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

Application de l'accord
Début : 16/05/0019
Fin : 01/01/2999

3 accords de la société AGROM SERVICES

Le 16/05/2019


ACCORD DE FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

ENTRE LES SOUSSIGNES :


La Société AgroM Services dont le siège est situé 7 Rue Pierre LEMAITRE 35500 VITRE étant enregistrée au RCS de RENNES sous le numéro 812 532 042 , et ayant pour SIRET le numéro 812 532 042 00080 et le code NAF 8299Z représentée par ________ agissant en qualité de Directeur Général

Ci-après dénommée "l'Entreprise"

D’une part,

ET :


Le Comité Social et Economique représenté par ___________, en vertu d’un mandat reçu à cet effet par la majorité des membres titulaires présents ou représentés au cours de la réunion du 25 avril 2019 dont le procès-verbal est annexé au présent accord.





D’autre part,

Préambule


Les parties signataires ont souhaité inscrire dans un accord les règles de fonctionnement du CSE afin de promouvoir le dialogue social au sein de l’Entreprise en favorisant les échanges constructifs entre les partenaires sociaux.

C'est dans ce contexte que les parties se sont rencontrées à l’occasion de plusieurs réunions qui se sont tenues le 17 décembre 2018 et le 13 mars 2019.

A l’issue des discussions, il a été convenu et arrêté ce qui suit :







TITRE I - DISPOSITIONS GENERALES

Article 1 - Objet de l'accord


Le présent accord a pour objet de définir :

• la périodicité des réunions du CSE, notamment s'agissant des réunions relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail ;
• les commissions créées au sein du CSE ;
• le montant des ressources financières du CSE et leur utilisation ;
• les attributions du CSE.


Les parties décident que le présent accord fera office de règlement intérieur du CSE.


Article 2 - Champs d'application


Le présent accord est applicable à la Société AgroM Services.


TITRE II - LA COMPOSITION DU CSE


Le nombre de membres titulaires et suppléants du CSE, leurs modalités de désignation et le nombre maximum de mandats consécutifs qu'ils peuvent exercer sont déterminés dans le protocole d'accord pré-électoral négocié avec les organisations syndicales préalablement aux élections professionnelles.

Il est cependant rappelé que le CSE est nécessairement composé des membres suivants :

• l'employeur, ou son représentant, lequel peut se faire assister d'un maximum de 3 collaborateurs de son choix qui disposent d'une voix consultative ;

• la délégation de membres du personnel élus à l'issue des élections professionnelles et dont le nombre de membres est déterminé conformément au protocole d'accord pré-électoral susvisé ;

• le cas échéant, les délégués syndicaux désignés selon les dispositions légales et réglementaires et membres de droit du CSE.

Il est rappelé aux parties que l'employeur, ou son représentant, occupe de droit la présidence du CSE et que le présent accord ne peut en aucun cas déroger à cette disposition en limitant ses attributions, notamment en ce qui concerne sa faculté à se faire assister de collaborateurs de son choix aux réunions.

Article 1 - Les invités aux réunions du CSE

Lorsque la réunion du CSE porte sur la santé, la sécurité et les conditions de travail, assistent à titre consultatif :

• le médecin du travail compétent ;
• l’agent de contrôle de l’inspection du travail compétent ;
• l’agent des services de prévention de l’organisme de sécurité sociale.

Le cas échéant, l'employeur peut adjoindre librement au CSE, avec voix consultative, des collaborateurs appartenant au personnel de l’Entreprise choisis en dehors du CSE et sélectionnés pour leur expertise et leur technicité en lien avec un point spécifique figurant à l'ordre du jour de la réunion du CSE.

L'employeur pourra également adjoindre librement au CSE, avec voix consultative, des personnes du Groupe n'appartenant pas à l'Entreprise lorsque l'objet de la réunion portera sur des points spécifiques pour lesquels il ne justifierait pas d'une compétence ou d'une connaissance suffisante.

Outre ces collaborateurs, les parties conviennent que la présence aux réunions d'une personne étrangère à l'Entreprise est subordonnée à un accord préalable de l'employeur, ou son représentant.

Article 2 - La présidence du CSE


Le CSE est présidé par l'employeur, ou son représentant.

Le représentant de l'employeur a la charge d'animer et de diriger la réunion du CSE et plus globalement d'être l’interlocuteur privilégié des élus.

Article 3 - Le Bureau du CSE


Le CSE désigne, à l'occasion de sa première réunion et obligatoirement parmi ses membres titulaires, un secrétaire et un trésorier qui constitueront le Bureau du CSE.

La désignation des membres du Bureau du CSE se déroulera à main levée, adoptée à la majorité des membres présents, sauf demande expresse d'au moins un membre titulaire du CSE de procéder à un vote à bulletin secret.

3.1 Le secrétaire du CSE

Le secrétaire du CSE gère les affaires courantes du CSE en assurant sa gestion quotidienne et le suivi des délibérations prises par le CSE. Il est également est l'interlocuteur privilégié de l'employeur, à cet effet il est notamment chargé :

• d'établir l’ordre du jour conjointement avec le président du CSE, ou son représentant ;
• de rédiger le compte rendu des réunions du CSE et d'en assurer la diffusion auprès des collaborateurs de l'Etablissement ;
• d'exécuter les décisions du CSE ;
• d'accomplir des formalités administratives, signer des contrats dans le cadre du mandat qui lui a été donné par le CSE ;
• de conserver les archives du CSE.

Afin d’accompagner le secrétaire du CSE dans ses fonctions, un poste de secrétaire adjoint est créé au sein du CSE.


Le secrétaire adjoint assure l’ensemble des missions dévolues au secrétaire du CSE lorsque ce dernier est dans l’incapacité temporaire d’exercer ses fonctions pour quelque raison que ce soit.

3.2 Le trésorier du CSE


Le trésorier du CSE est principalement chargé de la tenue des comptes et de la gestion financière du CSE. A cet effet, il gère les finances et le patrimoine du CSE et prépare le compte rendu annuel de gestion et le compte rendu de gestion de fin de mandat.

Afin d’accompagner le trésorier du CSE dans ses fonctions, un poste de secrétaire adjoint est créé au sein du CSE.

Le trésorier adjoint assure l’ensemble des missions dévolues au trésorier du CSE lorsque ce dernier est dans l’incapacité temporaire d’exercer ses fonctions pour quelque raison que ce soit.


TITRE III - CREATION DE LA COMMISSION SANTE, SECURITE ET CONDITIONS DE TRAVAIL


Article 1 - Mise en place de la CSSCT


Les parties conviennent cependant que pour préserver de manière efficace l’hygiène et la sécurité au sein de l'Entreprise, il est nécessaire que le CSE mette en place une CSSCT quelque soit ses effectifs.

Une CSSCT est donc créée au sein du CSE.

Article 2 - Attributions de la CSSCT


Cette commission, émanation du CSE, a vocation à exercer une partie des attributions relatives à la santé, la sécurité et aux conditions de travail de l’Entreprise. Toutefois, ne peuvent lui être confiées ni la décision de recourir à un expert, ni les attributions consultatives du CSE relevant de ces thématiques.

Au regard de ces éléments, les parties s’accordent pour déléguer à la CSSCT les attributions suivantes :

• la réalisation des travaux préparatoires en vue de la consultation du CSE sur l’ensemble des sujets tenant à la santé, la sécurité et aux conditions de travail ;

• la possibilité de procéder à intervalles réguliers à des inspections en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail ;

• la réalisation d'enquêtes après chaque accident du travail ou maladie professionnelle (ou à caractère professionnel) ou en cas de danger grave ou imminent ;

• l’analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs, ainsi que des effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels ;

• la participation aux travaux relatifs à l’établissement du Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels ;

• l’accompagnement de l’Inspecteur du travail en cas de contrôle de ce dernier sur site.

La CSSCT peut également être à l'initiative de proposer des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexuels, ou encore en matière d'aménagement et d'adaptation des postes de travail.

Ces missions sont réalisées dans le cadre légal et règlementaire fixé concernant les attributions santé, sécurité et conditions de travail du CSE.

Article 3 - Composition de la CSSCT et modalités de désignation de ses membres


Les parties conviennent que la CSSCT est composée comme suit :

• la CSSCT est présidée par l’employeur ou son représentant, pouvant être assisté par des personnes, appartenant au personnel de l’Entreprise, ayant voix consultative. Ensemble ils ne peuvent être d'un nombre supérieur au nombre des représentants du personnel titulaires de la CSSCT, sauf si derniers l’acceptent expressément.

• la CSSCT est composée de trois membres désignés parmi les membres de la délégation du personnel élue du CSE, titulaires et suppléants, dont au moins un membre est issu du second collège quand il existe ou, le cas échéant, du troisième collège.

• les membres de la CSSCT sont désignés par le CSE parmi ses membres par une résolution adoptée à la majorité des membres présents pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE qui les ont désignés. Le vote se déroulera à main levée, sauf demande expresse des membres du CSE de procéder à un vote à bulletin secret.

Seuls participent au vote les membres présents ayant une voix délibérative, à savoir les titulaires de la délégation du personnel au CSE ainsi que les suppléants qui remplacent un titulaire absent.
Les candidats pourront se manifester par tout moyen jusqu’à ouverture de la réunion du comité visant à procéder à cette désignation.

3 - 1 : Les invités permanents


Outre les représentants du personnel et les représentants de la Direction, doivent être systématiquement invités aux réunions d'une CSSCT :
  • le Médecin du travail du lieu où siège habituellement le CSE ;
  • l’agent de contrôle l’Inspection du travail du lieu où siège habituellement le CSE;
  • l’agent de la CARSAT du lieu où siège habituellement le CSE ;
  • le responsable sécurité de l’Entreprise.

Article 4 - Le fonctionnement de la CSSCT


4 - 1 : Les réunions de la CSSCT


Il est rappelé que, conformément aux dispositions du Code du travail, au moins quatre réunions du CSE doivent porter annuellement, en tout ou partie, sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail.

Chaque CSSCT se réunira donc en séance plénière au minimum quatre fois par an, en amont des réunions du CSE

L'employeur, ou son représentant au CSE, se chargera d'informer annuellement l'Inspection du travail, le Médecin du travail et l'agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale, du calendrier prévisionnel retenu pour les réunions consacrées aux sujets relevant de la santé, de la sécurité ou des conditions de travail, et leur confirmera par écrit, au moins 15 jours à l'avance, la tenue de ces réunions.

La CSSCT peut également être réunie de façon exceptionnelle à la demande motivée de deux membres du CSE sur les sujets relevant de la santé, sécurité et conditions de travail.

La Direction peut également réunir la commission, dans un délai de 3 jours, en cas de particulière urgence, notamment due à la survenance d’un accident grave de personne.

Les délibérations éventuelles, notamment quant à l’adoption des comptes rendus de réunions et aux travaux et analyses transmis au CSE, sont adoptées à la majorité des membres élus présents.

4 - 2 : Convocation et Ordre du jour de la CSSCT


Au cours de la première réunion suivant l’élection de ses membres, la CSSCT désigne un secrétaire parmi ses membres. Ce dernier aura la charge d'établir conjointement avec l'employeur ou son représentant, l'ordre du jour et le procès-verbal des réunions de la CSSCT retraçant les échanges tenus lors de ces réunions.

La convocation et l'ordre du jour sont adressés aux membres ainsi qu’aux invités permanents au plus tard 8 jours calendaires avant la réunion, étant rappelé que les invités permanents, seront informés 15 jours à l'avance de la tenue de la réunion.

Les membres titulaires et suppléants du CSE ainsi que les éventuels représentants syndicaux au CSE seront destinataires, à titre informatif, de l'ordre du jour de la réunion de la CSSCT.

4 - 3 : Les invités et intervenants extérieurs


Le cas échéant, l'employeur peut adjoindre librement à la commission, avec voix consultative, des collaborateurs appartenant au personnel de l’Entreprise choisis en dehors du CSE et sélectionnés pour leur expertise et leur technicité en lien avec la santé, la sécurité et les conditions de travail ou pour traiter d’un point spécifique figurant à l'ordre du jour de la réunion de la CSSCT

Outre ces collaborateurs, les parties conviennent que la présence aux réunions d'une personne étrangère à l'Entreprise est subordonnée à un accord préalable de l'employeur, ou son représentant.

4 - 4 : Le crédit d'heures de délégation des membres de la CSSCT


Les membres élus de la CSSCT étant par ailleurs élus au CSE, ceux-ci disposent déjà d’un crédit d’heures de délégation dont ils pourront faire usage pour réaliser les missions inhérentes à la CSSCT.

Toutefois, il est convenu entre les parties que, pour exercer ses missions, chaque membre désigné de la CSSCT bénéficiera de 10 heures de délégation trimestrielles supplémentaires. Par ailleurs, les heures passées en réunion sur convocation de l’employeur ou de son représentant, quel que soit le nombre d’heures, sont assimilées à du temps de travail effectif et rémunérées comme telles.

Ces heures sont utilisées conformément aux dispositions légales, réglementaires ainsi qu’aux accords, usages et décisions unilatérales applicables au sein de l’Entreprise.


TITRE IV - LE FONCTIONNEMENT DU CSE

Article 1 – les moyens des membres du CSE

  • le crédit d’heure de délégation

les membres titulaires du CSE bénéficient chacun d’un crédit d’heures mensuel de délégation de 22 heures pour la totalité de la durée de leur mandat.

1-2 l’annualisation des heures de délégation


Un membre titulaire du CSE qui béénficie d’un crédit d’heure de délégation poura décider chaque mois de reporter une partie de ses heures de délégation non consommées sur son crédit d’heures de délégation du mois suivant sous réserve d’en informer l’employeur au plus tard 8 jours avant la date prévue.

Le report d’une partie des heures de délégation ne peut en aucun cas conduite un membre à disposer, dans le mois, de plus d’une fois et demi le crédit d’heures de délégation dont il bénéficie.

Il est rappelé aux parties qu’en application des dispositions légales en vigueur, les heures de délégation ne sont cumulatives que sur une période d’annualisation de 12 mois à compter de la date de début du mandat. Au terme de la période d’annualisation, les heures de délégation non consommées par les membres du CSE seront perdues et ne pourront pas faire l’objet d’un report sur la nouvelle période d’annualisation de 12 mois.
  • la mutualisation des heures de délégation


les membres titulaires de la délégation du personnel du CSE peuvent, chaque mois, répartir entre eux et avec les membres suppléants le crédit d’heures de délégation dont ils disposent.

Le transfert d’une partie des heures de délégation ne peut en aucun cas conduire un membre à disposer, dans le mois, de plus d’une fois et demi le crédit d’heures de délégation dont il bénéficie.

Les membres titulaires concernés informent l’employeur du nombre d’heures réparties au titre de chaque mois au plus tard 8 jours avant la date prévue pour leur utilisation.

Conformément aux dispositions légales en vigueur, le titulaire concerné remettra à l’employeur un document écrit précisant son identité, celle du destinataire des heures de délégation, ainsi que le nombre d’heures mutualisées pour chacun d’eux.

  • les bons de délégation


Compte tenu de l’organisation du travail inhérente à l’activité de l’entreprise, les parties conviennent que la mise en place de bons de délégation est essentielle au bon fonctionnement de l’entreprise, notamment en ce qu’elle permet :

  • d’informer préalablement l’employeur de la date et de la durée prévisible de l’absence du représentant du personnel afin de lui permettre d’organiser son remplacement ;

  • de faciliter le décompte des heures de délégation

A l’exclusion des cas de force majeur, les représentants du personnel s’engagent à remettre un bon de délégation l’employeur au plus tard 8 jours avant l’utilisation de leur crédit d’heures de délégation.

La mise en place de bons de délégation ne pourra en aucun cas servir à contrôler la bonne utilisation du crédit d’heure par le représentant du personnel.

Article 2 - Les réunions du CSE

2 - 1 : Périodicité des réunions

Les membres de la délégation du personnel du CSE sont reçus collectivement par l'employeur, ou son représentant, au moins une fois tous les deux mois, et de façon extraordinaire à la demande de deux de ses membres.

2 - 2 : Réunions dans le domaine de la santé, sécurité et conditions de travail


Quatre réunions du CSE, soit une par trimestre, porteront annuellement en tout ou partie sur les attributions du comité en matière de santé, sécurité et conditions de travail. Chacune de ces réunions sera précédée d'une réunion de la CSSCT eu égard aux attributions qui lui ont été déléguées par le CSE.

Outre les quatre réunions annuelles relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail, la CSSCT sera réunie dans les cas suivants :

• à la demande motivée de 2 membres du CSE, sur les sujets relevant de la santé, de la sécurité ou des conditions de travail ;

• à la suite de tout accident ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves ;

• en cas d'événement grave lié à l'activité de l'entreprise, ayant porté atteinte ou ayant pu porter atteinte à la santé publique ou à l'environnement.

Article 3 - La convocation des participants aux réunions du CSE

3 - 1 : Réunions du CSE


La convocation des membres du CSE, aux réunions ordinaires ou exceptionnelles du CSE, est de la seule responsabilité de l'employeur ou de son représentant. Il convoque obligatoirement :

• les membres titulaires du CSE ;

• le cas échéant, les représentants syndicaux au CSE.

L'ordre du jour, établit conjointement par l'employeur ou son représentant et le secrétaire du CSE, leur est adressé au plus tard 3 jours avant la réunion.

Les parties s'accordent sur le fait que les membres suppléants participeront aux réunions du CSE, ils seront donc convoqués par l'employeur au même titre que les autres participants.

3 - 2 : Réunions dans le domaine de la santé, sécurité et conditions de travail


La convocation des membres du CSE aux réunions relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail, est de la responsabilité de l'employeur ou de son représentant. Il convoque obligatoirement :

• les membres désignés du CSE ;
• l'agent de contrôle de l'inspection du travail ;
• l'agent de la CARSAT ;
• le médecin du travail ;
• le responsable interne du service de santé et sécurité et des conditions de travail ou, à défaut, l'agent chargé de la sécurité et des conditions de travail.

L'ordre du jour, établit conjointement avec le secrétaire du CSE, doit leur être envoyé au plus tard 3 jours avant la réunion.

Chaque année, à l'occasion de la première réunion du CSE, l'employeur, ou son représentant, présentera aux membres du CSE le calendrier prévisionnel des réunions du CSE et de la CSSCT consacrées aux sujets relevant de la santé, de la sécurité ou des conditions de travail et en informera l'agent de contrôle de l'inspection du travail, le médecin du travail et l'agent de la CARSAT.

Une confirmation de la tenue de la réunion leur sera adressée par écrit au moins 15 jours à l'avance.

Article 4 - Les intervenants extérieurs au CSE


Seuls les membres dûment convoqués par le président du CSE, ou son représentant, peuvent assister à la réunion du CSE, exception faite :

• des 3 collaborateurs, au maximum, qui assistent le président du CSE ou son représentant ;

• le cas échéant, du membre suppléant qui remplace un membre titulaire momentanément absent ;

• le cas échéant, de l'expert du CSE à l'occasion de la restitution de son rapport d'expertise ;


Les parties conviennent que la présence aux réunions d'une personne étrangère à l'Entreprise n'entrant pas dans l'une des catégories visées ci-dessus est subordonnée à une autorisation préalable du président du CSE, ou de son représentant.

Il est rappelé que l’employeur pourra adjoindre librement au CSE, avec voix consultative, des personnes du groupe n’appartenant pas à l’Entreprise lorsque l’objet de la réunion portera sur des points spécifiques pour lesquels il ne justifierait pas d’une compétence ou d’une connaissance suffisante.

Article 5 - Les délibérations et vœux du CSE


Les délibérations du CSE sont adoptées par un vote à main levée, à la majorité des membres présents, sauf demande expresse d'au moins un des membres du CSE de procéder à un vote à bulletin secret.

La majorité des membres présents s'entend comme la majorité des membres de la délégation du CSE qui assistent à la séance au moment du vote et ont le droit de vote y compris les abstentions et les votes blancs ou nuls, sauf en ce qui concerne les élections internes du CSE qui sont adoptées à la majorité des voix exprimées.

Seuls les membres suivants du CSE peuvent prendre part aux votes du CSE :

• les membres titulaires du CSE ;

• le cas échéant, le membre suppléant qui remplace un membre titulaire momentanément absent ;

• le cas échéant, le président du CSE ou son représentant, uniquement sur les questions concernant le fonctionnement interne et l'administration du CSE, exception faite des délibérations relatives à l'utilisation des ressources financières du CSE;

Article 6 - Les procès-verbaux du CSE


Le compte rendu des réunions et des délibérations du CSE sont consignées dans un procès-verbal établi par le secrétaire du comité dans un délai de 45 jours calendaires suivants la réunion à laquelle il se rapporte.

A l'issue de ce délai le procès-verbal est transmis à l'employeur qui fait connaître, lors de la réunion suivante, sa décision motivée sur les propositions qui lui ont été soumises. Ses déclarations et ses demandes sont consignées dans le procès-verbal avant approbation.

Les parties conviennent que l'approbation du procès-verbal de la réunion précédent est un point inscrit obligatoirement par le secrétaire du CSE à l'ordre du jour de chaque réunion.

Article 7 - L'utilisation du dispositif de visioconférence


Afin de tenir compte des éventuelles contraintes de déplacements liées soit, aux implantations géographiques de l'Entreprise, soit aux déplacements des membres de la délégation du personnel et de l'employeur, ou de son représentant, les parties conviennent de la nécessité de pouvoir recourir à la visioconférence autant de fois que nécessaire.

L'employeur s'assurera que chaque participant puisse bénéficier d'un dispositif technique permettant de garantir l'identification des membres du comité et leur participation effective, en assurant la retransmission continue et simultanée du son et de l'image des délibérations.

L'absence physique de l'employeur, ou de son représentant, à la réunion sera précisée dans la convocation à la réunion du CSE.

Les parties conviennent d'appliquer les dispositions légales et réglementaires en vigueur, s'agissant des conditions dans lesquelles le CSE peut procéder à un vote à bulletin secret dans le cadre du recours à la visioconférence.

Article 8 - La formation des membres du CSE


Les formations suivantes seront dispensées aux membres nouvellement élus du CSE :

• une formation santé et sécurité ;

• une formation économique.

Ces formations seront renouvelées lorsque les représentants auront exercés leur mandat pendant 4 ans, consécutifs ou non.

Ces deux formations sont dispensées par des organismes de formation agréés par le préfet de région, ou par le ministre chargé du travail en ce qui concerne la formation santé et sécurité, et indépendants de l'Entreprise.

Il est rappelé que le temps consacré aux formations des membres du CSE est pris sur leur temps de travail et est rémunéré comme tel et ne s'impute pas sur le crédit d'heures de délégation mensuel, sans pour autant que le salarié ne puisse prétendre à une rémunération supérieure à celle qu'il aurait perçue s'il ne les avait pas suivies.

8 - 1 : La formation santé et sécurité des membres du CSE


Les membres de la délégation du personnel du CSE, titulaires et suppléants, bénéficient de la formation nécessaire à l'exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail.

Les parties conviennent que cette formation, dispensée par un organisme agréé indépendant de l'Entreprise, a pour objet :

• de développer l'aptitude des membres du CSE à déceler et à mesurer les risques professionnels et leur capacité d'analyse des conditions de travail ;

• d'initier les membres du CSE aux méthodes et procédés à mettre en oeuvre pour prévenir les risques professionnels et améliorer les conditions de travail.

La durée minimale de la formation santé et sécurité des membres du CSE est de 3 jours, pris en une seule fois. La durée de cette formation est imputée en priorité sur la durée du congé de formation économique, sociale et syndicale.

Le membre de la délégation du personnel du CSE qui souhaite bénéficier de son droit à un congé de formation en fait la demande à l'employeur au moins 30 jours avant le début du stage en précisant :

• la date à laquelle le salarié souhaite prendre son congé ;
• la durée du congé ;
• le prix du stage ;
• le nom de l'organisme chargé d'assurer le stage.

Les dépenses afférentes à la rémunération des organismes de formation sont prises en charge par l'employeur conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.

L'employeur prend en charge les frais suivants sur présence de justificatif :

• les frais de déplacement à hauteur du tarif de 2nd classe des chemins de fer applicable au trajet le plus direct depuis le lieu de travail du membre du CSE jusqu'au lieu de dispense de la formation ;

• les frais de séjour, à hauteur du montant de l'indemnité de mission fixée en application de la réglementation applicable aux déplacements temporaires des fonctionnaires ;

Le stagiaire s'engage à remettre à l'employeur, au plus tard au moment de la reprise du travail, l'attestation d'assiduité à la formation que lui aura délivré l'organisme de formation.

8 - 2 : La formation économique des membres du CSE


Les parties décident que la formation économique sera dispensée à l'ensemble des membres du CSE, titulaires et suppléants.

Cette formation, dispensée par un organisme agréé indépendant de l'Entreprise, devra nécessairement intégrer :

• les différentes formes juridiques de l'entreprise ;
• les mécanismes de restructurations ;
• les mécanismes de base de la comptabilité ;
• les notions de base de l'analyse financière.

Le stage de formation économique est d'une durée maximale de 5 jours, imputés sur la durée du congé de formation économique, sociale et syndicale.

Le droit au congé s'exerce dans les mêmes conditions et limites que celles fixées pour le congé de formation économique, sociale et syndicale.

Le financement de la formation est pris en charge par le CSE sur son budget de fonctionnement. Ce financement prend en compte :

• le prix du stage ;
• les frais de déplacement ;
• les frais d'hébergement.

La rémunération du membre titulaire du CSE est maintenue pendant la durée de la formation selon les limites définies au présent article.

TITRE V - LES RESSOURCES FINANCIERES DU CSE


Les ressources financières du CSE sont divisées en 2 budgets distincts :

• le budget de fonctionnement ;
• le budget des œuvres sociales (ci-après BOS).

Le CSE étant seul gestionnaire de ces deux budgets, il est doté de la personnalité civile et gère son patrimoine, à ce titre, il peut voir sa responsabilité civile ou pénale engagée en cas d'utilisation frauduleuse des ressources qui lui sont allouées.

Article 1 - Définition de l'assiette de calcul de la masse salariale brute


Le montant versé par l'employeur au CSE pour chacun des deux budgets correspond à un pourcentage de la masse salariale brute.

L'assiette de calcul du budget de fonctionnement et du BOS est constituée de l'ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisation de sécurité sociale, à l'exception : des indemnités versées à l'occasion de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée et des sommes distribuées en application d'un accord de participation ou d'intéressement.

Article 2 - Le budget de fonctionnement du CSE


Le budget de fonctionnement permet de financer les besoins matériels et administratifs nécessaires au bon fonctionnement du CSE comme l’achat de consommables (papier, stylos, agrafeuse, encre d’imprimante, logiciels divers…), les éventuels frais bancaires ou encore le défraiement des dépenses liées aux expertises, formations et aux missions des membres élus du CSE. Il ne peut être utilisé même indirectement, sauf transfert de l'excédent, pour le financement des activités sociales et culturelles.

L'employeur verse au CSE une subvention de fonctionnement d'un montant annuel équivalent à 0,20 % de la masse salariale brute telle que définie ci-dessus.

Cette somme et ses modalités d'utilisation seront inscrites, d'une part, dans les comptes annuels du CSE et, d'autre part, dans le rapport d'activité et de gestion et s'ajoute à la subvention destinée aux activités sociales et culturelles, sauf si l'employeur fait déjà bénéficier le comité d'une somme ou de moyens équivalents à 0,20 % de la masse salariale brute.

Le trésorier est chargé de faire respecter les règles de gestion et d’utilisation des subventions perçues, il doit pour cela obtenir une autorisation préalable et expresse des membres du CSE, par délibération consignée au procès-verbal de réunion, avant d'engager une dépense au nom du comité.

Les parties conviennent donc, dans une recherche de transparence et de simplification de la comptabilité de l'instance, que chaque dépense de fonctionnement du CSE d'un montant supérieur à 800€ (huit cent euros), fasse l'objet d'une délibération préalable du comité. L'objet de la délibération et son résultat seront inscrits au procès-verbal de la réunion du CSE.

Le CSE peut décider, par une délibération préalable uniquement, de consacrer une partie de son budget de fonctionnement au financement de la formation des délégués syndicaux de l'Entreprise, ainsi qu'à la formation des représentants de proximité, lorsqu'ils existent.

Article 3 - Le budget œuvres sociales du CSE


Le montant de la subvention affectée au financement du BOS est calculé en pourcentage de la masse salariale brute de l’entreprise telle que définie ci-dessus.

En l'absence d'accord collectif, le rapport de cette contribution à la masse salariale brute sera égal au même que l'année précédente

Chacune des dépenses relatives au BOS du CSE fait l'objet d'une délibération préalable du comité. L'objet de chaque délibération et son résultat seront inscrits au procès-verbal de la réunion du CSE.

Article 4 - Transfert entre les budgets du CSE


4 - 1 : Transfert d'une partie du reliquat du budget de fonctionnement vers le BOS


Le CSE peut décider, par une délibération, de transférer une partie du montant de l'excédent annuel du budget de fonctionnement au financement des activités sociales et culturelles dans la limite de 10% de cet exédent.

4 - 2 : Transfert d'une partie du reliquat du BOS vers le budget de fonctionnement ou des associations


Le CSE peut décider, par une délibération, de transférer une partie du montant de l'excédent annuel du BOS au budget de fonctionnement ou à des associations.

La part du montant de l'excédent annuel du BOS qui peut être cédée ne peut être supérieure à 10% de l'excédent annuel.

Lorsque la partie de l'excédent est transférée à une ou plusieurs associations humanitaires reconnues d'utilité publique afin de favoriser les actions locales ou régionales de lutte contre l'exclusion ou des actions de réinsertion sociale, la délibération du CSE précise les destinataires des sommes et, le cas échéant, la répartition des sommes transférées.

TITRE VI - LES ATTRIBUTIONS DU CSE


Le CSE a pour mission d'assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l'évolution économique et financière de l'Entreprise, à l'organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de production.

Dans le champ de la santé, la sécurité et les conditions de travail, le CSE a pour mission, notamment par l'intermédiaire de la CSSCT, de :

• procéder à l'analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs ainsi que des effets de l'exposition aux facteurs de risques professionnels ;

• contribuer à faciliter l'accès des femmes à tous les emplois, à la résolution des problèmes liés à la maternité, l'adaptation et à l'aménagement des postes de travail afin de faciliter l'accès et le maintien des personnes handicapées à tous les emplois au cours de leur vie professionnelle ;

• proposer toute initiative qu'il estime utile et proposer notamment des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexistes ;

Ainsi, le CSE est consulté de façon ponctuelle sur les questions intéressant l'organisation et la gestion de l'entreprise et de façon récurrente sur les orientations stratégiques, la situation économique et financière de l’entreprise et sur la politique sociale de l’entreprise, ainsi que sur les conditions de travail et d’emploi.

Article 1 - Les consultations ponctuelles du CSE


Le CSE est informé et consulté de façon ponctuelle notamment sur les questions intéressant :

• les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs ;
• la modification de son organisation économique ou juridique ;
• les conditions d'emploi, de travail, notamment la durée du travail, et la formation professionnelle ;
• l'introduction de nouvelles technologies, tout aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail ;
• les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentés du travail, des invalides de guerre, des invalides civils, des personnes atteintes de maladies chroniques évolutives et des travailleurs handicapés, notamment sur l'aménagement des postes de travail ;
• la mise en œuvre des moyens de contrôle de l’activité des salariés.
• la restructuration ou la compression des effectifs
• le licenciement collectif pour motif économique
• les offres publiques d’acquisition
• les procédures de sauvegarde, de redressement et de liquidation judiciaire



Article 2 - Les consultations récurrentes du CSE


Le CSE est consulté de façon récurrente sur :

• les orientations stratégiques de l'entreprise ;
• la situation économique et financière de l'entreprise ;
• la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi ;

2 - 1 : Les orientations stratégiques de l'entreprise


Cette consultation sur les orientations stratégiques de l'Entreprise porte notamment sur :

• les conséquences des orientations stratégiques sur l'activité, l'emploi, l'évolution des métiers et des compétences
• l'organisation du travail
• le recours à la soustraitance, l'intérim, contrats temporaires, stages
• la Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC)
• les orientations de la formation professionnelle
• les conditions d'accueil en stage
• les actions de prévention en santé et sécurité
• la durée du travail


Dans le cadre de cette consultation récurrente, les membres du CSE seront destinataires des informations suivantes :

  • Social

  • Evolution des effectifs par type de contrat
  • Evolution des emplois par catégorie professionnelle
  • Evolution de l’emploi des personnes handicapées
  • Evolution du nombre de stagiaires
  • Formation professionnelle : investissement en formation, publics concernés
  • Conditions de travail : travail à temps partiel

  • Epargne salariale

  • Montant intéressement

Les parties décident que la consultation du CSE sur les orientations stratégiques de l'entreprise aura lieu tous les ans.

2 - 2 : La situation économique et financière de l'entreprise


Cette consultation sur la situation économique et financière portera notamment sur :

• la politique de recherche et développement technologique de l'entreprise
• l'utilisation du CICE pour les dépenses de recherche et développement


Dans le cadre de cette consultation récurrente, les membres du CSE seront destinataires des informations suivantes :

Données chiffrées :

  • Chiffres d’affaires, bénéfices ou pertes constatées
  • Résultats d’activité en valeur et en volume
  • Affectation des bénéfices réalisés
  • Investissements

Autres informations :

  • Perspectives économiques de l’entreprise pour l’année à venir
  • Mesures envisagées pour l’amélioration, le renouvellement ou la transformation des équipements

Les parties décident que la consultation du CSE sur la situation économique et financière de l'entreprise aura lieu tous les ans.

2 - 3 : La politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi


Cette consultation sur la politique sociale de l'Entreprise, les conditions de travail et l'emploi porte notamment sur :

• l'évolution de l'emploi et des qualifications
• le programme pluriannuel de formation
• les actions de formation envisagées par l'employeur
• l'apprentissage
• les conditions de travail
• les congés et aménagement du temps de travail
• l'égalité Femmes/Hommes
• le cas échéant, les modalités d'exercice du droit d'expression des salariés

Dans le cadre de cette consultation récurrente, les membres du CSE seront destinataires des informations suivantes :

Données chiffrées :

Evolution des effectifs retracée mois par mois
Répartition des effectifs par sexe et par qualification
  • Nombre de salariés titulaires d’un CDI
  • Nombre de salariés titulaires d’un CDD
  • Nombre de salariés temporaires
  • Nombre de salariés appartenant à une entreprise extérieure
  • Nombre de journées de travail réalisées au cours des 12 derniers mois par les salariés temporaires
  • Nombres de contrats d’insertion et de formation en alternance ouverts aux jeunes de moins de 26 ans
  • Nombre sexe et qualification des salariés travaillant à temps partiel
  • Horaires de travail à temps partiel pratiqués dans l’entreprise
  • Evolution de la structure et du montant des salaires

Données explicatives :

Motifs ayant conduit l’entreprise à recourir aux CDD, aux contrats de travail temporaires, aux contrats de travail à temps partiel, ainsi qu’à des salariés appartenant à une entreprise extérieure.

Les parties décident que la consultation du CSE sur la situation économique et financière de l'entreprise aura lieu tous les ans.

Article 3 - Les délais de consultation


Les parties conviennent que pour l’ensemble des consultations pour lesquelles la loi ou le présent accord n’a pas fixé de délai spécifique, le CSE est tenu de rendre ses avis dans un délai d’un mois à compter de la communication par l'employeur des informations nécessaires à la consultation ou de leur mise à disposition dans la BDES . A l’expiration de ce délai, et en l'absence d'avis, le CSE est réputé avoir été valablement consulté et avoir donné un avis négatif.

En cas d'intervention d'un expert, le délai est porté à deux mois.

Article 4 - Les expertises du CSE relatives aux consultations récurrentes


Le CSE peut se faire assister par un expert dans le cadre de chacune de ses trois consultations récurrentes.
.

TITRE VII - LES OBLIGATIONS COMPTABLES DU CSE


Les parties décident, conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur, que le CSE s'acquittera de ses obligations comptables en tenant un livre de compte retraçant chronologiquement les montants et l'origine des dépenses qu'il réalise et des recettes qu'il perçoit et en établissant, une fois par an, un état de synthèse simplifié portant sur des informations complémentaires relatives à son patrimoine et à ses engagements en cours.

La présentation des comptes annuels sera assurée par le trésorier du CSE à l'occasion d'une réunion ordinaire du CSE où il aura la charge d'exposer la situation financière du CSE budget par budget et de répond aux éventuelles questions et demandes d'éclaircissements.

Chaque année, le CSE devra approuver les comptes présentés par le trésorier en donnant quitus. En cas de difficulté d'interprétation des comptes ou d'anomalies constatées, le CSE peut recourir à un expert-comptable rémunéré sur son budget de fonctionnement pour auditer ses comptes.

L'ensemble des informations présentées par le trésorier du CSE, ainsi que le procès-verbal de réunion donnant quitus, devront être conservés et archivés par chaque CSE afin de pouvoir être transmis aux autorités compétentes en cas de contrôle.

TITRE VIII - RESPECT DU SECRET PROFESSIONNEL ET OBLIGATION DE DISCRETION


Les membres de la délégation du personnel du CSE et les représentants syndicaux sont tenus à une obligation de discrétion à l’égard des informations revêtant un caractère confidentiel et présentées comme telles par l’employeur ou son représentant.

TITRE IX - DISPOSITIONS FINALES


Article 1 - Entrée en vigueur de l'accord


Le présent accord entrera en vigueur à compter du lendemain du jour de signature du présent accord.

Le présent accord s’appliquera pour une durée indéterminée.




Article 2 - Révision et dénonciation


2 - 1 : Révision de l'accord


Le présent accord pourra être révisé, à tout moment pendant sa période d'application, par accord entre l'employeur et les membres du CSE.

Chacune des parties a la faculté d'en demander la révision par lettre recommandée avec accusé de réception, adressée à toutes les autres parties signataires de l'accord. La demande de révision devra être accompagnée d'une proposition nouvelle sur les points à réviser.

2 - 2 : Dénonciation de l'accord


Le présent accord pourra être dénoncé par l’une ou l’autre des parties signataires par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires et déposée auprès de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) et au secrétariat greffe du Conseil de Prud'hommes ;

Une nouvelle négociation devra être envisagée, à la demande de l’une des parties, le plus rapidement possible et au plus tard, dans un délai de trois mois suivant le début du préavis.

Durant les négociations, l’accord restera applicable sans aucun changement.

Pour l’application du présent article, sont considérés comme signataires, d’une part, l’employeur et, d’autre part, le CSE.



Article 3 - Dépôt de l'accord


Le présent accord fera l'objet d'un dépôt dans les conditions prévues au code du travail, c’est-à-dire :

• d’une part, au secrétariat greffe du Conseil de prud’hommes de RENNES
• d’autre part, par voie dématérialisée sur le site www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr en vue de sa transmission automatique à la DIRECCTE de RENNES.

Le présent accord fera également l’objet d’une information auprès des représentants du personnel en place à la date de signature de l’accord.



Fait à Vitré, le 16 mai 2019

En 6 exemplaires, dont un pour chacune des parties.


Pour la Société AgroM Services
M_________________________


Pour le CSE

M______________

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