Accord d'entreprise CENTRE DES BORDS DE MARNE

accord d'entreprise fondant un comité social et economique dans les entreprises de moin de 50 salariés

Application de l'accord
Début : 01/04/2019
Fin : 01/01/2999

Société CENTRE DES BORDS DE MARNE

Le 01/04/2019


ACCORD D'ENTREPRISE FONDANT UN COMITe social et economique dans les entreprises comptant au moins 11 à moins de 50 salariés

     

ENTRE :

Le Centre des Bords de Marne, Scène conventionnée d'intérêt national

2, rue de la prairie
Dont le siège social se situe :
Mairie du Perreux, place de la libération, 94170.

Représenté par , Directeur, statutairement habilité à cette fin.ET :

Le Synptac-CGT,


Représenté par , déléguée titulaire du personnel expressément mandatée par l'organisation syndicale représentative dans la branche : le Synptac-CGT Préambule

Le présent accord a pour objet de définir les moyens et les attributions du Comité Social et Economique Conventionnel (CSEC) constitué au sein de l’entreprise « Centre des Bords de Marne », par transformation et suite de l'actuel Comité d'Entreprise Conventionnel.

EN CONSEQUENCE IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :


Article 1er : Missions et Compétences


Article 1.1 : Attributions du CSEC

Les représentants élus du personnel au CSEC ont pour mission de présenter à l'employeur les réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, à l'application du code du travail et des autres dispositions légales concernant notamment la protection sociale, ainsi que des conventions et accords applicables dans l'entreprise.
Ils contribuent à promouvoir la santé, la sécurité et les conditions de travail dans l'entreprise et réalise des enquêtes en matière d'accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel.
Outre les attributions définies par le Code du Travail (art. L2312-5 et suivants), le CSEC aura les attributions définis à l’article III-1.4 de la Convention Collective Nationale des Entreprises Artistiques et Culturelles ; il aura également les attributions et prérogatives données aux délégués du personnel décrites à l’article III-2.2 de ladite Convention.
Les représentants élus du personnel au CSEC peuvent saisir l'inspection du travail de toutes les plaintes et observations relatives à l'application des dispositions légales dont elle est chargée d'assurer le contrôle, après demande d'explications auprès de la Direction ou en cas de non règlement d'éventuelles irrégularités relevées.

Article 1.2 : Expression des salariés

Le CSEC a pour mission d'assurer une expression collective des salariés permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l'évolution économique et financière de l'entreprise, à l'organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de production.
Le CSEC peut afficher les renseignements qu'il a pour rôle de porter à la connaissance des salariés sur des emplacements obligatoirement prévus et destinés aux communications (pôle administration-production) ainsi qu'aux pôles : technique, relations publiques, cabine cinéma, régie du Grand Théâtre, vestiaire du personnel. D'une manière générale, l'affichage à destination des salariés est réputé invisible par le public qui fréquente l'établissement.

Article 1.3 : Organisation générale de l'entreprise

Le CSEC est informé et consulté sur les questions intéressant l'organisation, la gestion et la marche générale de l'entreprise, notamment sur :
  • les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs,
  • la modification de son organisation économique ou juridique,
  • les conditions d'emploi, de travail, notamment la durée du travail, et la formation professionnelle,
  • l'introduction de nouvelles technologies, tout aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail,
  • les mesures prises en vue de faciliter la mise, la remise ou le maintien au travail des accidentés du travail, des invalides de guerre, des invalides civils, des personnes atteintes de maladies chroniques évolutives et des travailleurs handicapés, notamment sur l'aménagement des postes de travail.

Article 1.4 : Santé et sécurité dans l'entreprise

Dans le champ de la santé, de la sécurité et des conditions de travail, le CSEC :
  • procède à l'analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les travailleurs, notamment les femmes enceintes,
  • contribue notamment à faciliter l'accès des femmes à tous les emplois, à la résolution des problèmes liés à la maternité, l'adaptation et à l'aménagement des postes de travail afin de faciliter l'accès et le maintien des personnes handicapées à tous les emplois au cours de leur vie professionnelle,
  • peut susciter toute initiative qu'il estime utile et proposer notamment des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel et des agissements sexistes.
Le CSEC procède, à intervalles réguliers, à des inspections en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail. Il réalise des enquêtes en matière d'accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel.

Article 1.5 : Inspection du travail

Lors des visites de l'agent de contrôle de l'inspection du travail, les représentants élus du personnel au CSEC sont informés de sa présence par l'employeur et peuvent présenter leurs observations.
L'agent de contrôle se fait accompagner par un membre des représentants élus au CSEC, si ce dernier le souhaite.

Article 1.6 : Propositions

Le CSEC formule, à son initiative, et examine, à la demande de l'employeur, toute proposition de nature à améliorer les conditions de travail, d'emploi et de formation professionnelle des salariés, leurs conditions de vie dans l'entreprise ainsi que les conditions dans lesquelles ils bénéficient de garanties collectives complémentaires

Article 1.7 : Consultation

Le CSEC est obligatoirement informé et consulté sur :
  • les orientations stratégiques de l'entreprise,
  • la situation économique et financière de l'entreprise,
  • la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi,
  • la mise en œuvre des moyens de contrôle de l'activité des salariés,
  • la restructuration et compression des effectifs,
  • le licenciement collectif pour motif économique,
  • l'offre publique d'acquisition,
  • les procédures de sauvegarde, de redressement et de liquidation judiciaire.

Conformément à l’article III-1.4 de la Convention Collective Nationale des Entreprises Artistiques et Culturelles, les élus auront communication, en même temps que les autorités de tutelle ou les instances de gestion de l’entreprise, des documents établis à l’intention de celles-ci.

Article 1.8 : Droit d'alerte

Le CSEC bénéficie d'un droit d'alerte :

- en cas d'atteinte aux droits des personnes, à leur santé physique et mentale ou aux libertés individuelles dans l'entreprise ;
  • en cas de danger grave et imminent en matière de santé publique et d'environnement,
  • s'il a connaissance de faits de nature à affecter de manière préoccupante la situation économique de l'entreprise ou de faits susceptibles de caractériser un recours abusif aux contrats de travail à durée déterminée (CDD).

Article 1.9 : Participation au conseil d'administration et assemblées générales

Le membre titulaire des représentants élus personnel du CSEC est statutairement membre du conseil d'administration et des assemblées générales ordinaires ou extraordinaires, avec voix délibérative conformément aux statuts du Cdbm. Il peut se faire remplacer par le membre suppléant en cas d’absence.


Article 2 : Élections

Le scrutin est organisé dans les 90 jours qui suivent l'information des salariés.
L'élection a lieu au scrutin secret sous enveloppe.

Article 3 : Composition

Le CSEC comprend le représentant de l'employeur et les représentants élus du personnel.
Les représentants élus du personnel comportent un nombre égal de titulaires et de suppléants qui assistent aux réunions. Ce nombre est défini en référence au code du travail et à la convention collective. Le nombre d’heures de délégation est fixé dans le protocole d’accord préélectoral, selon les modalités définies par la convention collective.
A la date de signature du présent accord, outre le Directeur représentant l’employeur, le CSEC est composé de
- 1 Membre titulaire,
- 1 Membre suppléant.

L’effectif de l’entreprise a été calculé conformément aux dispositions des articles L1111-2, L1251-54 et suivants du Code du Travail et de l’article III.1.1 de la convention collective nationale des entreprises artistiques et culturelles.

L’entreprise est réputée rester dans sa catégorie d’effectif jusqu’à l’échéance des mandats en cours des délégués du personnel.

Article 3.1 : Heures de délégation

Les salariés membres du CSEC bénéficient d'heures de délégation : chaque membre titulaire élu du CSEC bénéficie a minima de 20 heures par mois conformément à l’article III-1.3 de la CCNEAC. La gestion de ces heures fractionnables est tenue sous forme de sur les feuilles d’absence pour information, délivrées par l’employeur. Le membre titulaire peut partager ses heures avec le membre suppléant ; les heures de délégation mensuelles sont reportables dans la limite des périodes de modulation du Cdbm.
Conformément à la convention collective, le suppléant élu pourra assister aux réunions du CSEC.
Ces heures pourront, le cas échéant, s’ajouter à d’autres heures dont disposeront les membres du CSEC, en raison d’autres fonctions représentatives qu’ils peuvent assumer.
Le temps passé en réunion du CSEC est rémunéré comme du temps de travail effectif ainsi que pour les instances constitutives du Fnas. Il n'est pas déduit de ces heures de délégation.

Article 4 : Fonctionnement


Article 4.1 : Personnalité Civile

Le CSEC ainsi constitué possède la personnalité civile.Il dispose d'un compte bancaire qui recueille l'ensemble des fonds de toute nature versés au CSEC et qui fonctionne sous la signature du secrétaire et du trésorier du CSEC.

Article 4.2 : Financement

Le CSEC assure la gestion des activités sociales et culturelles au sein de l'entreprise conformément aux dispositions des articles L2312-78 à L2312-84 du code du travail.
Le CSEC est doté d'un budget des activités sociales et culturelles.
Le financement des activités sociales et culturelles du comité social économique conventionnel est assuré par la contribution de l'entreprise calculée de la manière suivante basée sur la répartition entre le FNAS et le CSEC de la contribution aux activités sociales définie à l’article III.3.1.a de la CCNEAC : 

0.125 %* de la masse salariale brute avant abattement des intermittents du spectacle (au minimum 0,125%) 0.625 %** de la masse salariale brute avant abattement des salariés autres que les intermittents du spectacle (au minimum 0,625%).

Ces % sont améliorés comme suit :

- 1%** de la masse salariale brute avant abattement des salariés autres que les intermittents du spectacle (au lieu de 0,625%).

En outre, le CSEC reçoit :

  • une redistribution à hauteur de 20% de la redevance reversée par le prestataire « D8 » des machines à café et confiserie,
  • 50% de la marge commerciale des entrée cinéma « tarif réduit personnel » (marge exploitant).


Le CSEC peut également recevoir de l'entreprise des participations exceptionnelles (sapin de Noël...).

Cette contribution est versée sur le compte bancaire du CSCE à trimestre échu comme pour la contribution au FNAS.

Le CSEC veille à ce que le personnel de l’entreprise puisse bénéficier des activités nationales organisées par le Fonds National d’Activités Sociales (FNAS) des entreprises artistiques et culturelles.

Avec l'employeur, les représentants du personnel veillent à ce que les salariés employés dans le cadre de contrats à durée déterminée, notamment les salariés intermittents du spectacle, bénéficient équitablement des activités sociales et culturelles dans l’entreprise.

L'employeur met à la disposition -selon un planning prévu à l'avance et noté sur le planificateur "Pomclass"

la salle servant à d'autres objets- des représentants élus du personnel du CSEC le local de la salle réunion du Cdbm, conformément aux dispositions de l'article L2315-25  du code du travail.

Ce local est nécessaire pour leur permettre d'accomplir leur mission et, notamment, de se réunir ; il comprend une armoire fermée à clefs.
La convention collective stipule qu'il ne dispose pas de la subvention de fonctionnement de 0,2 % inscrite à l'article L2315-61 du code du travail.

Du fait que le CSEC ne dispose pas de subvention de fonctionnement, l’employeur prend à sa charge les coûts de fonctionnement de celui-ci, notamment les moyens de communication, la documentation, les frais de déplacement, etc.
L’employeur est donc tenu de prendre à sa charge les primes d’assurances dues par le CSE pour couvrir sa responsabilité civile.


Article 4.3 : Réunions

Le Directeur du Cdbm préside aux réunions du CSEC, il les convoque.
Il détermine, en accord avec le secrétaire du CSEC, l’ordre du jour de la séance. Il peut convoquer le CSEC de façon exceptionnelle sur simple décision, ou suite à la demande écrite d’au moins un de ses représentants élus.
Le Directeur a la faculté de déléguer sa présidence uniquement lorsque l’ordre du jour n’a trait qu’à la gestion des activités sociales et culturelles du CSEC.

Le Directeur, par le mandat de Président qui lui est conféré, représente le CSEC en justice et dans tous les actes de la vie civile.

Le nombre de réunions du CSEC est fixé à

 1 par mois, sauf congés d'été. Conformément à l’article III-1.3 de la Convention Collective Nationale des Entreprises Artistiques et Culturelles et à l’article L2315-21 du code du travail, les membres du CSEC sont reçus collectivement par la direction ou ses représentants au moins une fois par an.

Les réunions du CSEC rassemblent le Directeur et les représentants élus du personnel.
Les résolutions du CSEC sont prises à la majorité des membres présents. Les délibérations du CSEC sont consignées dans un procès-verbal établi par le secrétaire du comité.
Les réponses de la Direction aux questions des délégué.es (QDP) sont consignées quant à elles sans vote préalable.
Le CSEC ne peut statuer qu’en présence du Directeur, et en présence d’au moins un de ses deux représentants élus. Les délibérations sont prises à la majorité des voix des membres présents ou représentés.
Tout membre empêché peut se faire représenter par un autre membre du CSEC, par un pouvoir nominatif daté et signé. Le Directeur (ou son représentant) les membres titulaires, les membres suppléants ont voix délibérative et participent au vote qui suit la discussion.
Il est tenu procès-verbal de toutes les réunions du CSEC, les procès-verbaux étant signés du président et du secrétaire du CSEC.
Le CSEC peut inviter, sous condition d'unanimité et à titre consultatif, à tout ou partie de ses réunions, toute personne même étrangère à l’entreprise et dont la présence paraît utile à ses travaux.

Article 4.4 : Formation

Les membres de la délégation du personnel du CSEC ou de l'ancien CEC élus pour la première fois peuvent bénéficier d'un stage de formation économique d'une durée maximale de 5 jours et de 12 jours au maximum selon l’article L2145-7.
Ils bénéficient, également, de la formation nécessaire à l'exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail prévues à l’article L2315-18 du code du travail.
Son financement est pris en charge par l'employeur.
Le temps passé en formation est rémunéré comme du temps de travail effectif. Il n'est pas déduit des heures de délégation et ne constitue pas de la formation professionnelle continue.

Article 4.5 : Protection

Les représentants élus du personnel au CSEC bénéficient d’un statut de salarié protégé conformément à l’article L2411-5 du code du travail.
Le statut de salarié protégé permet de s'assurer que le licenciement du salarié n'a pas de lien avec ses fonctions en tant que représentant du personnel. Cette protection vise notamment à le protéger d'éventuelles représailles de l'employeur.

Article 4.6 : Exécutif


Le CSEC désigne parmi ses représentants élus une commission exécutive composée comme suit :
Président, trésorier, secrétaire.
Cette désignation a lieu, pour les postes de trésorier et secrétaire, à bulletin secret. Elle est consignée au procès-verbal de réunion du CSEC.
Cette commission exécute les tâches définies et approuvées en délibération du CSEC. Elle se réunit sur simple convocation du Président du CSEC.

Article 4.7 : Durée, Révision, Dénonciation

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée à dater de sa signature, les membres du CSEC se réuniront avant la fin de chaque mandat afin d’assurer le suivi de l’accord. Toute dénonciation par l’un des signataires de cet accord, sera effectuée par lettre recommandée avec accusé de réception, six mois avant l’expiration de chaque période.

Toute demande de révision, totale ou partielle, fera l’objet d’une notification à l’ensemble des signataires dans les mêmes formes. Elle sera accompagnée des motifs invoqués à l’appui et des propositions de modification.
Elle sera obligatoirement examinée dans un délai de trois mois à partir du jour de la notification.

Si la dénonciation émane de la totalité des signataires, le présent accord continue de produire ses effets jusqu’à l’entrée en vigueur de l’accord qui lui est substitué ou, à défaut, pendant une durée de trois ans à compter du dépôt de la dénonciation.


Fait au Perreux-sur-Marne


Pour l'employeur, Pour le Synptac-CGT,





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