Accord d'entreprise ETABLISSEMENTS MARIE
UN ACCORD EGALITE PROFESSIONNELLE HOMMES-FEMMES
Application de l'accord
Début : 01/10/2018
Fin : 30/09/2019
Début : 01/10/2018
Fin : 30/09/2019
7 accords de la société ETABLISSEMENTS MARIE
Le 11/09/2018
- Autres dispositions Egalité professionnelle
- Non discrimination - Diversité
- Egalité salariale F/H
- QVT, conciliation vie personnelle/vie professionnelle
ACCORD EGALITE PROFESSIONNELLE HOMMES-FEMMES
Entre
- La Société MARIE SAS pour son établissement situé Lot de Vaucourt 52200 CORLEE
D’une part,
Et
Les organisations syndicales suivantes :
- FOreprésenté par
PREAMBULE
En 2017, les femmes représentent 16% de l’effectif de la société. Leur âge moyen est de 45
ans (43 ans pour les hommes), leur ancienneté moyenne est de 14 ans (13 ans pour les hommes).
Les femmes représentent :- 11% des ouvriers
- 6% des ETAM
- 0% des cadres
Dans le cadre de la négociation relative à l’égalité hommes-femmes, la Direction et les organisations syndicales représentatives se sont réunies pour étudier la situation des hommes et des femmes, et identifier le cas échéant, les inégalités à corriger.
L’objectif du présent accord est de traduire et de définir un certain nombre de mesures visant à garantir et à promouvoir les principes d’égalité de traitement et de diversité, à toutes les étapes de la vie professionnelle.
CHAMP D’APPLICATION DU PRESENT ACCORD
DEFINITION DE L’EGALITE PROFESSIONNELLE
Cette définition s’appuie sur deux principes fondamentaux :
- Egalité des droits entre femmes et hommes, impliquant la non-discrimination entre les salariés en raison du sexe,
- Egalité des chances visant à remédier, par des mesures concrètes, aux inégalités qui peuvent être rencontrées par les femmes dans le domaine professionnel.
EMPLOI ET FORMATION
La Société rappelle que le processus de recrutement se veut neutre et égalitaire et qu’il se déroule selon des critères identiques entre les hommes et les femmes.
Afin d’assurer la mixité de ses emplois, la Société s’engage à veiller à une mixité des recrutements par différentes actions :
- Les libellés des offres d’emploi sont sans aucune référence au sexe ou à une quelconque terminologie discriminante,
- Les entretiens de recrutement sont identiques et toute question pouvant se révéler discriminante est proscrite,
- Chaque formation au recrutement dispensée au personnel amené à recruter comporte un module consacré à l’absence de discrimination lors des processus de recrutement,
- L’état de grossesse d’une femme, présumé ou réel, ne doit en aucun cas être un frein à l’obtention de l’emploi proposé si celle-ci répond aux critères d’embauche définis.
Indicateur : Nombre de femmes embauchées dans l’année dans chaque catégorie professionnelle, en rapport avec le nombre total d’embauchés. Comparaison de ce rapport avec l’année précédent).
Article 2 : la formation
L’accès des salariés à la formation professionnelle est un élément déterminant pour leur assurer une égalité de traitement dans l’évolution de leur qualification et le déroulement de leur carrière. L’entreprise s’attache à veiller à l’employabilité du personnel de manière identique, ce qui ne crée pas de disparité particulière de formation dispensée entre les hommes et les femmes.
Afin de faciliter l’organisation des formations des salariés, l’entreprise devra tenir compte, au maximum, de leurs contraintes personnelles.
A métier égal/statut égal : la proportion de formation entre les hommes et les femmes, toutes catégories confondues, doit être identique.
En conséquence, il est fixé un objectif de progression : veiller à ce que le pourcentage de femmes ouvriers et agents de maitrise formés soit identique à celui des hommes dans les mêmes catégories.
Indicateur :
Pourcentage des formations dispensées aux hommes et aux femmes dans les catégories ouvriers et agents de maitrise au cours de l’année, rapporté à l’effectif moyen hommes et femmes ouvriers et maitrise. Situation comparée au % de l’année précédente (au 31.12 de chaque année).
LA VIE PROFESSIONNELLE
L’entreprise s’attache au principe selon lequel à travail égal salaire égal.
La rémunération des femmes et des hommes doit être fondée sur le contenu de la fonction, les compétences, l’expérience professionnelle nécessaire pour occuper la fonction et le niveau de responsabilité.
L’entreprise rappelle que les congés maternité, paternité et adoption sont sans incidence sur le déroulement de la carrière.
Conformément à l’article L 1225-26 du code du travail, la rémunération du salarié est majorée à son retour du montant des augmentations générales, ainsi que de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durée de ce congé par les salariés relevant de la même catégorie professionnelle ou, à défaut, de la moyenne des augmentations individuelles dans l’entreprise.
L’entreprise s’engage à ce que tout salarié qui revient d’un congé maternité, parental d’éducation, bénéficie d’un entretien avec son employeur. Cet entretien déterminera les souhaits et besoins en formation, notamment en cas de changements de techniques ou de méthodes de travail.
Article 2 : l’évolution professionnelle
Les hommes et les femmes doivent avoir accès à tous les emplois liés à leurs compétences et expériences, quel qu’en soit le niveau de responsabilités, y compris les plus élevés.
L’entreprise, dans le cadre de sa démarche de mixité des emplois, garantit que tout salarié peut évoluer au sein de l’entreprise, sans distinction de sexe.
L’objectif de progression et les actions déployées pour y parvenir sont :
- L’ajustement des formations spécifiques pour développer leurs compétences
- L’identification des potentiels et le développement de la promotion interne
- Le respect des entretiens annuels d’évaluation
- Nombre de changements de coefficient comparé au 31.12 de chaque année pour les hommes et pour les femmes
CONCILIER LA VIE PROFESSIONNELLE ET LA VIE PRIVEE
L’entreprise s’est naturellement inscrite dans cette démarche, et essaie d’harmoniser au maximum l’équilibre vie privée et vie professionnelle, en fonction des demandes spécifiques de chacun.
Article 1 : les enfants
- Cas des absences pour maladie : la convention collective Haute-Marne, Meuse prévoit l’attribution de 5 jours de congés non rémunérés par enfant et par année civile, sur présentation d’un certificat médical
- L’entreprise s’attache, le jour de la rentrée scolaire de leurs enfants, à faire bénéficier aux salariés concernés, d’un aménagement d’horaires ou de leur temps de travail, leur permettant de participer à cet évènement. Cet aménagement devra être établi en concertation avec leur responsable hiérarchique direct.
Article 2 : l’organisation des déplacements
Il est rappelé que l’organisation des déplacements professionnels des salariés doit tenir compte, au maximum, de leurs contraintes personnelles. A ce titre, les départs en déplacement le dimanche soir devront être évités.
MODALITES DE SUIVI DE L’ACCORD : COMMUNICATION AVEC LES REPRESENTANTS DU PERSONNEL
DUREE ET FORMALITE DE DEPOT ET DE PUBLICITE DE L’ACCORD
Le présent accord est à durée déterminée de un an à compter du premier jour du mois calendaire suivant l’expiration du délai d’opposition.
Article 2 : Formalités de dépôt
Le présent accord sera déposé :
- Sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail sur le site www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr
- Envoi d’un exemplaire au greffe du conseil de prud’hommes du lieu de conclusion
Fait à Corlée, le 11 septembre 2018.
Pour MARIE SAS
Pour FO
Mise à jour : 2018-09-20
Source : DILA
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/
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