Accord d'entreprise FAURECIA INDUSTRIES

Un accord sur l'égalité professionnelle Hommes/Femmes

Application de l'accord
Début : 01/01/2018
Fin : 31/12/2020

24 accords de la société FAURECIA INDUSTRIES

Le 28/02/2018




Accord triennal pour l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la société

faurecia industries

2018 – 2020


Entre les soussignés :


La société Faurecia Industries (F.I.), au capital de 4.556.240 euros dont le siège social est situé 2 rue Hennape - 92735 Nanterre, immatriculée au RCS de Nanterre, sous le numéro 420 879 140, représentée par Monsieur XXXXXXX, en sa qualité de Directeur d’Usine, dénommée ci-après « la société » ou « l’entreprise »,


D’une part,


Les Organisations Syndicales représentatives au sein de la société, prises en la personne de leurs Délégués Syndicaux :



  • La CGT, représentée par Monsieur XXXX

  • La CFE-CGC, représentée par Monsieur XXXX

  • La CFTC, représentée par Monsieur XXXX

  • FO, représentée par Monsieur XXXXX


D’autre part,





Il a été convenu et arrêté ce qui suit :

PREAMBULE



L’entreprise rappelle son attachement au strict respect du

principe de non-discrimination entre les femmes et les hommes dans le cadre de leur activité professionnelle, conformément aux principes fixés par le code éthique et le code du management du Groupe Faurecia.


La nécessité de veiller à l’absence de toute sorte de discrimination porte notamment sur le recrutement, les qualifications, la rémunération, les promotions, la formation et les conditions de travail.

La volonté de rendre effective l’égalité professionnelle est une priorité pour le gouvernement et une succession de textes fixent des mesures relatives à l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment :
  • La loi du 9 mai 2001 relative à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,
  • L’accord national interprofessionnel du 1er mars 2004 relatif à la mixité et à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,
  • L’accord européen du 21 novembre 2005,
  • La loi du 23 mars 2006 relative à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes,
  • La loi du 9 novembre 2010 portant sur la réforme des retraites, et son décret d’application du 7 juillet 2011,
  • La loi du 27 janvier 2011 sur la représentation des femmes dans les conseils d'administration et de surveillance,
  • La loi du 4 aout 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes,
  • La loi du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels.

Au-delà des efforts en matière de non-discrimination, il s’avère que notre secteur d’activité se doit de poursuivre ses actions en matière de renforcement de la mixité et de l’égalité professionnelle entre femmes et hommes.

Par le passé, l’industrie automobile a été peu féminisée.

L’évolution des conditions de travail et des états d’esprit a permis aux femmes de représenter 48,3% de la population active en France, selon la dernière enquête de l’INSEE de 2014.

Elles représentent 29 % des effectifs du secteur de l’industrie automobile et 28 % en moyenne chez les équipementiers de l’automobile.

Un diagnostic sur la situation comparée des femmes et des hommes a également été présenté.

Un accord visant le renforcement de la mixité et de l’égalité professionnelle a été signé dans notre entreprise en 2015 et ce pour une durée de 3 ans (années 2015, 2016 et 2017).

Cet accord prévoyait des actions spécifiques visant notamment à développer la mixité professionnelle, à garantir l’égalité des chances entre les femmes et les hommes et à permettre de concilier la vie professionnelle et familiale.
Des actions spécifiques avaient été définies avec des indicateurs de suivi et des objectifs chiffrés. Un bilan annuel était présenté en CE (bilan de l’application de l’accord en annexe 1).

Il ressort qu’au 31 octobre 2017, les femmes représentent 13% de la population totale de l’entreprise, traduisant, au global, une augmentation de 4 points de leur représentation dans l’entreprise.



La population femme par catégorie est de :
  • 14% de la population « ouvriers »
  • 5,5% de la population « ATAM »
  • 18,6% de la population « cadres ».

Dans le cadre des négociations qui se sont déroulées lors des réunions des 13 novembre, 5 décembre 2017 et 1er février 2018, les parties sont convenues des principes suivants en vue notamment de

développer la mixité professionnelle, de garantir l’égalité des chances et l’égalité salariale entre les femmes et les hommes et de mieux concilier la vie professionnelle avec les responsabilités familiales et la vie personnelle.


Il a ainsi été décidé de porter des efforts particuliers dans les domaines suivants : l’embauche, la rémunération effective et l’articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle et familiale.


Dans ce cadre, des

actions spécifiques ont été définies, des objectifs chiffrés de progression ont été fixés ainsi que des indicateurs de suivi.


Ce plan d’action figure en annexe 2 du présent accord.

SOMMAIRE


Chapitre 1 – Développer la mixité professionnelle


Article 1 – Offres d’emplois
Article 2 – Coopération avec l’Education nationale et autres organismes éducatifs
Article 3 – Recrutements


Chapitre 2 – Garantir l’égalité des chances entre les femmes et les hommes


Article 4 – Par les évolutions professionnelles et les promotions
Article 5 – Par l’accès à la formation
Article 6 – Par l’évolution des rémunérations


Chapitre 3 – Concilier la vie professionnelle et la vie personnelle


Article 7 – Organisation du temps de travail et temps partiel
Article 8 – Gestion des congés maternité, d’adoption et parentaux d’éducation
Article 9 – Congés de paternité


Chapitre 4 – Egalité professionnelle et institutions représentatives du personnel


Article 10 – Représentation des femmes dans les institutions représentatives du personnel

Chapitre 5 – Suivre le dispositif mis en place


Article 11 – Communication et sensibilisation
Article 12 – Suivi de l’accord


Chapitre 6 – Date d’entrée en vigueur, durée, formalités de dépôt et de publicité

Article 13 – Date d’entrée en vigueur, durée de l’accord
Article 14 – Formalités de dépôt et publicité


Annexe 1 : Bilan des actions spécifiques retenues dans l’accord 2015-2017

Annexe 2 : Actions spécifiques retenues dans le cadre de l’accord pour la période 2018-2020







Chapitre 1 – Développer la mixité professionnelle



Article 1 – Offres d’emplois


Conformément aux dispositions législatives, la société s’engage à ne pas mentionner dans ses offres d’emploi, ou toute autre publicité relative à l’embauche, le sexe et/ou la situation de famille du candidat recherché.
Ainsi, les offres d’emploi et les définitions de poste de la société précisent systématiquement « femme/homme » quelle que soit la nature du poste envisagé.

Article 2 – Coopération avec l’Education nationale et autres organismes éducatifs


Les parties ont conscience que les établissements d’enseignement scolaire et d’enseignement supérieur, ainsi que les centres de formation des apprenti(e)s jouent un rôle majeur dans la mixité et l’égalité entre les femmes et les hommes, notamment en matière d’orientation professionnelle des jeunes.

Dans le cadre de ses actions en direction des étudiant(e)s et des jeunes diplômé(e)s (forums, interventions, visites d’entreprise, partenariats avec des écoles ou universités), le réseau des coordinateurs / coordinatrices de recrutement de la société, de la Business Group et du Groupe s’engage à :
  • Communiquer auprès des étudiant(e)s l’importance attachée à la mixité des métiers,
  • Sensibiliser les directions des écoles et universités à la nécessaire mixité des étudiants, en particulier les filières techniques et scientifiques,
  • Favoriser la mixité et la diversité des candidatures par les intitulés des offres de stage.

Des partenariats avec l’Education nationale, des organismes de formation ou des associations seront recherchés pour encourager, former et qualifier des femmes aux métiers techniques de l’automobile.
Ces coopérations sont destinées à encourager les jeunes filles et les jeunes femmes à rejoindre des études et des filières techniques et scientifiques liées aux métiers de l’automobile.


Article 3 – Recrutements


Le recrutement est l’aboutissement d’un processus mené dans le respect du principe de non discrimination garantissant l’égalité de traitement entre tous les candidats, notamment en dehors de toute considération fondée sur le genre, la situation de famille ou la grossesse.

La société s’emploie à ce que la sélection des candidats se fasse sur la base de critères objectivés afin que les choix ne résultent que de l’adéquation entre les requis du poste et le profil de la candidate ou du candidat au regard de ses compétences, de son expérience professionnelle, de ses qualifications, de ses perspectives d’évolution professionnelle, de son potentiel…

Ces principes s’appliquent également pour le recrutement des stagiaires, des étudiant(e)s en alternance, des VIE, ainsi que pour les mobilités internes.

Pour favoriser la mixité, la société s’engage également à sensibiliser le réseau de recrutement au niveau Groupe, Branche d’activité, Division et société, ainsi que le panel des cabinets de recrutement, sur sa volonté de faire progresser la mixité de ses différents métiers.

Dans ce cadre, à compétences et profil équivalents, il leur sera demandé de favoriser les CV de candidates pour les métiers traditionnellement masculins, et les CV de candidats pour les métiers particulièrement féminisés.

Une attention particulière sera portée à l’intégration de personnes étant en minorité significative au sein de son département d’affectation et son équipe.

Chapitre 2 – Garantir l’égalité des chances entre les femmes et les hommes



Article 4 – Par les évolutions de carrière et les promotions


Les parties signataires réaffirment leur attachement au principe selon lequel tout salarié de la société bénéficie d’une évolution de carrière conforme à ses qualités et aptitudes professionnelles suivant les besoins de l’entreprise.

Dans ce cadre, la société s’engage à promouvoir l’égalité dans le déroulement et l’évolution de carrière entre les femmes et les hommes, et à encourager la mixité professionnelle dans tous les métiers et niveaux hiérarchiques de l’entreprise.

Les parties signataires considèrent que des actions concrètes doivent être menées pour neutraliser l’impact sur l’évolution des carrières de la maternité, de la prise d’un congé parental et du travail à temps partiel (cf. chapitre 3).

Article 5 – Par l’accès à la formation


La formation est un outil majeur de maintien et de développement des compétences, clef de la progression professionnelle dans un contexte industriel très concurrentiel et en constante évolution.

A ce titre, la formation contribue à la réalisation des objectifs prévus par cet accord.
Tous les salariés, quels que soient leur genre, leur âge, leur durée hebdomadaire ou mensuelle de travail, doivent pouvoir accéder à la formation dans les mêmes conditions.

La société s’efforcera de prévoir des modalités pratiques de formation (horaires et lieu) les plus compatibles possibles avec les impératifs liés à la vie familiale.

Lors de la présentation du bilan du plan de formation, une analyse spécifique sera réalisée afin de veiller au respect de l’égalité d’accès des femmes et des hommes à la formation.

Article 6 – Par l’évolution des rémunérations


L’égalité salariale est une composante essentielle de l’égalité professionnelle.

A l’embauche, la société garantit un niveau de classification et de salaire équivalent entre les femmes et les hommes pour un métier, niveau de responsabilité, formation et/ou expérience équivalents.

Lors des campagnes annuelles d’augmentation individuelle, il sera rappelé aux responsables hiérarchiques l’existence des obligations légales en matière d’égalité professionnelle entre tous les salariés femmes et hommes, et l’importance que la société accorde au respect de ces règles.

Un focus sur la situation comparée des femmes et des hommes a été présenté dans le cadre du diagnostic partagé au cours de la négociation du présent accord.

En outre, dans le cadre des négociations salariales, la comparaison des salaires de base en équivalent temps plein des femmes et des hommes par coefficient sera communiquée.

Si, au terme des comparaisons, des écarts significatifs de salaire non justifiés par des critères objectifs (liés notamment à l’âge, l’ancienneté, la qualification, la fonction…) étaient constatés, des mesures correctives seront discutées.

Des mesures spécifiques sont déployées pour neutraliser l’éventuel impact de la maternité sur l’évolution des rémunérations (cf. chapitre 3)

Enfin, des mesures spécifiques sont déployées pour neutraliser l’impact sur l’évolution des rémunérations de la période d’absence pour congé maternité (voir chapitre 3).


Chapitre 3 – Concilier la vie professionnelle et la vie personnelle



De nombreuses dispositions légales, conventionnelles, etc., prévoient déjà divers avantages en matière notamment d’aménagement du temps de travail, de protection de la maternité, congé pour événements familiaux, etc.

Il est convenu de développer des mesures susceptibles de favoriser une meilleure articulation des temps professionnels et des temps familiaux, notamment en termes d’organisation et d’aménagement du temps de travail et de gestion des congés de longue durée (de maternité, d’adoption et parentaux).


Article 7 – Organisation du temps de travail et temps partiel


Le travail à temps partiel à l’initiative des salariés, conçu comme une organisation qui permet de mieux concilier l’activité professionnelle et les responsabilités familiales, ne doit pas être un obstacle à l’évolution de carrière des salariés, ni pénaliser leur parcours professionnel et en particulier celui des femmes souhaitant accéder à des postes à responsabilités.

Les parties signataires réaffirment que le travail à temps partiel ne saurait être un motif de non attribution de mesures salariales individuelles ou de frein à l’obtention de formation.

Lorsque le passage à temps partiel est envisageable au regard de la nature des activités exercées, celui-ci doit s’accompagner d’une redéfinition des objectifs du salarié. A ce titre, la hiérarchie recevra le salarié lors d’un entretien en vue de mettre en adéquation les missions et objectifs attachés au poste de travail.

Selon les moments de la vie, les impératifs personnels et familiaux évoluent. C’est pourquoi la société s’efforcera, au regard de la nature de l’activité exercée et de l’organisation du travail du secteur concerné, d’apporter une attention particulière aux demandes des salariés, femmes ou hommes, souhaitant modifier leur rythme de travail (passage à temps partiel choisi ou demande de congé parental, retour à temps plein, passage en équipe fixe, de jour ou de nuit …).

Une attention particulière sera également portée par la fonction RH à la situation des salariés de familles monoparentales, titulaires d’un contrat de travail à temps partiel, et qui souhaiteraient une évolution vers un temps plein.


De même, à titre provisoire, il peut être mis en place des organisations de travail spécifiques pour tenir compte de difficultés personnelles graves (maladie ou accident du conjoint ou d’un enfant, parents en fin de vie…), dès lors que l’activité du salarié concerné et l’organisation du secteur dont il dépend le permettent.

Article 8 – Gestion des congés de maternité, d’adoption et parentaux d’éducation


La maternité, l’adoption ou les congés parentaux à temps plein éloignent les salariés, majoritairement des femmes, de l’environnement professionnel.

Il est décidé de mettre en place un suivi et des outils spécifiques visant à éviter d’éventuels ralentissements ou ruptures dans l’évolution professionnelle.

Pour

les femmes enceintes, un entretien spécifique avec la hiérarchie et/ou le RRH sera proposé avant le départ en congé maternité, celui-ci pouvant se dérouler dès la déclaration de grossesse.


L’entretien sera alors l’occasion pour la salariée et son responsable hiérarchique de faire notamment le point sur :
  • les actions d’amélioration des conditions de travail qui pourraient se révéler nécessaires (par exemple : aménagement de poste, des horaires, des conditions de déplacement, place de stationnement…).
  • l’état d’avancement de la réalisation des tâches et les modalités d’exécution avant le départ en congé,
  • l’organisation de la vacance du poste,
  • les dates prévisionnelles de départ et de retour et les conditions de reprise d’activité envisagées.

Pour les autres congés, des entretiens similaires pourront être proposés avant le départ.

Afin de maintenir au maximum le lien avec l’entreprise, le(s) salarié(e)(s) concerné(e)(s) recevront durant leur congé l’ensemble

des informations générales adressées aux salariés.


Les salariés absents de l’entreprise du fait de la prise d’un ou de plusieurs

congés parentaux, pourront solliciter un entretien avec leur responsable Ressources Humaines à chaque renouvellement de leur demande, afin de faire le point sur leur situation.


Lors du retour de

congé maternité, d’adoption ou parental, un entretien professionnel sera proposé par le responsable des Ressources Humaines, en vue de :

  • faire le point sur l’état d’avancement des missions en cours au moment du départ et d’échanger sur les projets à venir,
  • examiner les souhaits d’évolution ou de mobilité exprimés par la ou le salarié ou sa hiérarchie, le cas échéant,
  • examiner les besoins de formation et/ou de remise à niveau,
  • informer la ou le salarié sur la vie de l’entreprise et le Groupe au cours des derniers mois (nouvelles nominations, évolution de l’organisation, actualité économique et sociale…).

Conformément aux dispositions légales (article L.1225-25 du Code du travail), à l'issue du

congé de maternité, la salariée retrouve son précédent emploi ou un emploi similaire.


Conformément aux dispositions légales (article L.1225-26), à l’issue du

congé de maternité ou d’adoption, il sera vérifié que la rémunération du salarié a bien été majorée :

  • des augmentations générales,
  • et de la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant la durée de ces congés par les salariés relevant de la même catégorie professionnelle.


Le départ en congé maternité, congé d’adoption, congé parental à temps plein, ne porte pas atteinte aux droits du salarié à la formation professionnelle, et notamment l’acquisition d’heures pour le Compte Personnel de Formation (CPF) qui se poursuit au même rythme que durant le temps de travail effectif, conformément aux dispositions de l’article L. 6323-1 et suivants du code du travail.



Article 9 – Congés de paternité


Il est rappelé que la prise d’un congé de paternité ne peut avoir aucun impact sur l’évolution de carrière et de rémunération d’un salarié de l’entreprise.
Le congé de paternité est assimilé à du temps de travail effectif pour la détermination des droits que le salarié tient de son ancienneté, ainsi que ses droits à participation.

Dans le cadre de cet accord et des mesures mises en œuvre, la période correspondant au congé de paternité ne porte pas atteinte aux droits du salarié à la formation professionnelle, notamment, l’acquisition d’heures pour le Compte Personnel de Formation (CPF) qui se poursuit au même rythme que durant le temps de travail effectif.



Chapitre 4 – Egalité professionnelle et institutions représentatives du personnel


Article 10 – Représentation des femmes dans les institutions représentatives du personnel


La promotion de l’égalité professionnelle doit également se traduire par une meilleure proportion de femmes et d'hommes composant chaque collège électoral.

Dans ce cadre, conformément à l’article L2314-24-1 du Code du Travail, il appartiendra aux Organisations Syndicales d’examiner les voies et les moyens pour atteindre une représentation équilibrée des femmes et des hommes sur les listes de candidatures.


Chapitre 5 – Suivre et déployer le dispositif mis en place


Article 11 – Actions de communication et de sensibilisation


Pour assurer la promotion et la progression des principes de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes auprès de tous les salariés, le présent accord et les mesures qu’il prévoit font l’objet d’un affichage et d’une large diffusion, notamment auprès de l’encadrement de la société.

Les collaborateurs impliqués dans le recrutement, la formation et le management de carrières sont sensibilisés aux enjeux de la non-discrimination et de la diversité dans l’entreprise.

Par ailleurs, les formations d’intégration existantes au niveau du Groupe à l’attention des nouveaux collaborateurs de la fonction ressources humaines (« HR Site » et « HR Fundamentals ») seront complétées d’un volet sur les enjeux du développement de la mixité et de l’égalité professionnelle.

Article 12 – Suivi de l’accord


Un bilan de l’application de cet accord et un suivi des actions spécifiques définies en annexe seront présentés chaque année lors de la consultation du Comité d’Entreprise sur le rapport sur la situation comparée des conditions générales d’emploi et de formation des hommes et des femmes.

Les informations qui serviront de support à cette consultation seront complétées par un plan d’actions en faveur de l’égalité professionnelle entre femmes et hommes qui préciseront :
  • les mesures prises au cours de l’année écoulée,
  • le bilan des actions de l’année écoulée et le cas échéant de l’année précédente,
  • l’évaluation du niveau de réalisation des objectifs sur la base des indicateurs retenus,
  • les explications sur les actions prévues non réalisées,
  • les objectifs de progression pour l’année à venir et les indicateurs associés,
  • l’évaluation de leur coût et leur échéancier.

Chapitre 6 – Date d’entrée en vigueur, durée, formalités de dépôt et de publicité

Article 13 – Date d’entrée en vigueur, durée de l’accord


Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de 3 ans et, prenant effet au 1er janvier 2018, portera sur les années 2018-2019-2020.

Il pourra être révisé par avenant dans les conditions légales.


Article 14 – Formalités de dépôt et publicité


Le présent accord est établi en 7 exemplaires.

Dès sa conclusion, le présent accord sera, à la diligence de l’entreprise, déposé à la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi du Nord-Pas-de-Calais - Unité Territoriale du Pas-de-Calais et au Conseil des Prud’hommes de Douai, conformément aux dispositions en vigueur.

Un exemplaire original signé du présent accord sera remis à chaque Organisation Syndicale.


Fait à Hénin Beaumont, le 28 février 2018.



Pour les Organisations Syndicales,

Les Délégués Syndicaux :


Pour la CGT, M. XXXXXXX



Pour la CFE-CGC, M. XXXXXX


Pour la CFTC, M. XXXXXXX


Pour FO, M. XXXXXXX



Pour la société

Faurecia Industries



M. XXXXXXX,
Directeur de site

ANNEXE 1


Synthèse des actions spécifiques retenues dans le cadre de l’accord pour la période 2015-2017

Action déployée n°1 : Domaine d’action : Rémunération

Suivre les écarts moyens de rémunération entre les femmes et les hommes par CSP.

Objectif chiffré de progression de l’action n°1 :


Suivre en pourcentage les écarts de rémunération par CSP sur les salaires de base moyens entre les femmes et les hommes.

Indicateurs et échéances de suivi de l’action :

Données selon requête NAO de mars 2015 (chiffres à fin décembre 2014) :

Sexe

Ouvriers

Atam

Cadres

Hommes

XXXX
XXXX
XXXX

Femmes

XXXX
XXXX
XXXX

Ecart

XX%
XX%
XX%

Données selon requête NAO de mars 2016 (chiffres à fin décembre 2015) :

Sexe

Ouvriers

Atam

Cadres

Hommes

XXXX
XXXX
XXXX

Femmes

XXXX
XXXX
XXXX

Ecart

XX%
XX%
XX%

Donées selon requêtes NAO de mars 2017 (chiffres à fin décembre 2016) :

Sexe

Ouvriers

Atam

Cadres

Hommes

XXXX
XXXX
XXXX

Femmes

XXXX
XXXX
XXXX

Ecart

XX%
XX%
XX%

Action déployée n°2 : Domaine d’action : Formation

Poursuivre les efforts et éviter toute dégradation en matière d’accès équilibré à la formation continue des femmes et des hommes.

Objectif chiffré de progression de l’action n°2 :


Maintenir la convergence du taux de stagiaires femmes vers le taux de femmes inscrites à l’effectif (et par conséquent le taux de stagiaires hommes vers le taux d’hommes inscrits à l’effectif), avec une tolérance maximale de 10% d’écart entre les deux taux.

Indicateurs et échéances de suivi de l’action n°2 :


Société FI
2015
2016
2017
% de femmes à l’effectif

11%

13,4%

14%

% de stagiaires femmes sur l’effectif stagiaire F-H

15%

11%

17%


Action déployée n°3 : Domaine d’action : Articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale


Mieux anticiper les répercussions éventuelles de la grossesse sur l’activité professionnelle, en permettant la prise en compte des situations par la médecine du travail (en lien notamment avec le point 1-a de l’action 5 relative à un entretien hiérarchique dès la déclaration de grossesse, portant sur les actions d’aménagement des conditions de travail qui pourraient se révéler nécessaires).

Objectif chiffré de progression de l’action n°3 :


Proposition systématique (100%) d’une visite médicale du travail à toutes les femmes qui ont déclaré une grossesse.


Indicateurs et échéances de suivi de l’action n°3 :



Société FI
2015
2016
2017

Visites médicales

du travail pour femmes enceintes

Pour information, nombre de maternités déclarées

0

0

1


Nombre de

propositions de visite médicale du travail (objectif 100%)

NA

NA

NA


Pour information, nombre de visites médicales du travail

réalisées

NA

NA

NA






Action déployée n°4 : Domaine d’action : Articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale


« Mieux maitriser les effets l’activité professionnelles des congés maternités, d’adoption et parental d’éducation, en accompagnant la préparation du départ et/ou du retour des salarié(e)s concerné(e)s ».

Société FI
2015
2016
2017
Pour information, nombre de congés de maternité ou d’adoption ou parental d’éducation accordés (renouvellement compris)

0

0

1

Entretiens préalables

au congé

Nombre de

propositions d’entretien préalable au congé

(objectif 100%)

NA

NA

NA


Pour information, nombre d’entretiens hiérarchiques préalables

réalisés

NA

NA

NA

Entretiens

de retour

de congé

Nombre de

propositions d’entretien de retour de congé

(objectif 100%)

NA

NA

1


Pour information, nombre d’entretiens de retour de congé

réalisés

NA

NA

A venir

Action déployée n°5 : Domaine d’action : Articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale


Améliorer le droit à la retraite des salariés à temps partiel (temps partiel classique ou temps partiel parental) dans le cadre de l’article 102 de la loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010.

Remarque : le supplément d’assiette n’est pas assimilable à une rémunération et est donc exclu de l’assiette des cotisations, toute la durée du temps partiel et pendant les six premiers mois du congé.


Objectif chiffré de progression de l’action n°5 :


A compter du 1er janvier 2015, et pour la durée de l’accord, les parties conviennent de proposer à 100% des salariés à temps partiel de cotiser, à leur charge, pour la retraite (à la totalité des régimes : régime général et retraite complémentaire AGIRC et ARCCO le cas échéant) sur la base d’un salaire fictif reconstitué à taux plein (salaire de base + prime d’ancienneté).

Ces dispositions annulent et remplacent toutes les dispositions ou pratiques antérieures se référant au même objet.



Indicateurs et échéances de suivi de l’action n°5 :

Société FI
2015
2016
2017
Nombre de salariés à temps partiel ou ayant pris un des congés précités

0

0

0

Pourcentage de proposition au dispositif aux salariés concernés

NA

NA

NA

Pour information, nombre de salariés ayant choisi l’option proposée

NA

NA

NA



Action déployée n°6:

Domaine d’action : Situation respective des femmes et des hommes en matière d’embauche.



Suivre les écarts en termes d’embauches entre les femmes et les hommes sur les différentes années.

Objectif chiffré de l’action n°6 :


Suivre la répartition des embauches entre les femmes et les hommes sur l’année.

Indicateurs et échéances de suivi de l’action n°6 :




2015
2016
2017(octobre)
Nombre total d’embauches
XX
XX
XX
% de femmes embauchées
29%
37%
30%
% d’hommes embauchés
71%
63%
70%













La répartition femmes/hommes par secteur (logistique – injection – UAP 1 –UAP 2 – UAP 3 – services centraux) et par équipe fera l’objet d’un suivi en CE tous les six mois.


  • Bilan au 31 décembre 2015

UAP 1 A

UAP 1 B

UAP 1 C

UAP 2 A

UAP 2 B

UAP 2 C

UAP 3

INJ

LOG A

LOG B

LOG C

LOG PR

Services centraux


Hommes
X
X
X
X
X
x
X
X
X
X
X
X
X



Femmes
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X

X


  • Bilan au 31 décembre 2016

SUD A

SUD B

SUD C

NORD A

NORD B

NORD C

INJ A

INJ B

INJ C

LOG A

LOG B

LOG C

LOG PR

Services centraux


Hommes
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X

X


Femmes
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X

X


  • Bilan au 31 octobre 2017

SUD A

SUD B

SUD C

NORD A

NORD B

NORD C

INJ A

INJ B

INJ C

LOG A

LOG B

LOG C

Services centraux


Hommes
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X

X

Femmes
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X

X

ANNEXE 2


Synthèse des actions spécifiques retenues dans le cadre de l’accord pour la période 2018-2020

Il a été convenu de reprendre les mêmes actions que dans l’accord triennal 2015-2017 afin de poursuivre les efforts engagés, tout en améliorant les indicateurs de suivi.

Action déployée n°1 : Domaine d’action : Rémunération

Essayer de réduire les écarts moyens de rémunération entre les femmes et les hommes par CSP.

Objectif chiffré de progression n°1 de l’action n°1 :

Suivre en pourcentage les écarts de rémunération par CSP sur les salaires de base moyens entre les femmes et les hommes.


Indicateurs et échéances de suivi n°1 de l’action n°1 :

Sexe

Ouvriers

Etam

Cadres

Hommes




Femmes




Ecart





Objectif chiffré de progression n°2 de l’action n°1 :


Suivre en pourcentage le nombre de salariés femmes et hommes ayant reçu une augmentation individuelle à compter de 2 années d’ancienneté. Ce suivi des augmentations individuelles se fait par CSP.
Seront exclues de cet indicateur les augmentations individuelles dans le cadre de promotions (qui seront vues dans l’indicateur précédent)

Indicateurs et échéances de suivi n°2 de l’action n°1* :


ANNEE : ………

Ouvriers

Etam

Cadres

Nombre total de salariés ayant reçu une augmentation individuelle




% d’hommes ayant reçu une augmentation individuelle




% de femmes ayant reçu une augmentation individuelle





*L’indicateur ne sera calculé que pour les années où seront actées des augmentations individuelles dans le cadre des NAO

Action déployée n°2 : Domaine d’action : Formation

Poursuivre les efforts et éviter toute dégradation en matière d’accès équilibré à la formation continue des femmes et des hommes.

Objectif chiffré de progression de l’action n°2 :


Maintenir la convergence du taux de stagiaires femmes vers le taux de femmes inscrites à l’effectif (et par conséquent le taux de stagiaires hommes vers le taux d’hommes inscrits à l’effectif), avec une tolérance maximale de 10% d’écart entre les deux taux.

Indicateurs et échéances de suivi de l’action n°2 :


Société FI
2018
2019
2020
% de femmes à l’effectif
% de stagiaires femmes sur l’effectif stagiaire F-H
Ecart
Tolérance ≤ -10%
Tolérance ≤ -10%
Tolérance ≤ -10%

Action déployée n°3 : Domaine d’action : Articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale


Mieux anticiper les répercussions éventuelles de la grossesse sur l’activité professionnelle, en permettant la prise en compte des situations par la médecine du travail (en lien notamment avec le point 1-a de l’action 5 relative à un entretien hiérarchique dès la déclaration de grossesse, portant sur les actions d’aménagement des conditions de travail qui pourraient se révéler nécessaires).

Objectif chiffré de progression de l’action n°3 :


Proposition systématique (100%) d’une visite médicale du travail à toutes les femmes qui ont déclaré une grossesse.







Indicateurs et échéances de suivi de l’action n°3 :



Société FI
2018
2019
2020

Visites médicales

du travail pour femmes enceintes

Pour information, nombre de maternités déclarées

Nombre de

propositions de visite médicale du travail (objectif 100%)


Pour information, nombre de visites médicales du travail

réalisées



Action déployée n°4 : Domaine d’action : Articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale


« Mieux maitriser les effets l’activité professionnelles des congés maternités, d’adoption et parental d’éducation, en accompagnant la préparation du départ et/ou du retour des salarié(e)s concerné(e)s ».

Société FI
2018
2019
2020
Pour information, nombre de congés de maternité ou d’adoption ou parental d’éducation accordés (renouvellement compris)

Entretiens préalables

au congé

Nombre de

propositions d’entretien préalable au congé

(objectif 100%)

Pour information, nombre d’entretiens hiérarchiques préalables

réalisés

Entretiens

de retour

de congé

Nombre de

propositions d’entretien de retour de congé

(objectif 100%)

Pour information, nombre d’entretiens de retour de congé

réalisés

Action déployée n°5 : Domaine d’action : Articulation entre l’activité professionnelle et l’exercice de la responsabilité familiale


Améliorer le droit à la retraite des salariés à temps partiel (temps partiel classique ou temps partiel parental) dans le cadre de l’article 102 de la loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010.

Remarque : le supplément d’assiette n’est pas assimilable à une rémunération et est donc exclu de l’assiette des cotisations, toute la durée du temps partiel et pendant les six premiers mois du congé.



Objectif chiffré de progression de l’action n°5 :


A compter du 1er janvier 2018, et pour la durée de l’accord, les parties conviennent de proposer à 100% des salariés à temps partiel de cotiser, à leur charge, pour la retraite (à la totalité des régimes : régime général et retraite complémentaire AGIRC et ARCCO le cas échéant) sur la base d’un salaire fictif reconstitué à taux plein (salaire de base + prime d’ancienneté).

Ces dispositions annulent et remplacent toutes les dispositions ou pratiques antérieures se référant au même objet.



Indicateurs et échéances de suivi de l’action n°5 :

Société FI
2018
2019
2020
Nombre de salariés à temps partiel ou ayant pris un des congés précités
Pourcentage de proposition au dispositif aux salariés concernés
Pour information, nombre de salariés ayant choisi l’option proposée


Action déployée n°6:

Domaine d’action : Situation respective des femmes et des hommes en matière d’embauche.



Suivre les écarts en termes d’embauches entre les femmes et les hommes sur les différentes années.

Objectif chiffré de l’action n°6 :


Suivre la répartition des embauches entre les femmes et les hommes sur l’année.

Indicateurs et échéances de suivi de l’action n°6 :




2018
2019
2020
Nombre total d’embauches



% de femmes embauchées



% d’hommes embauchés





La répartition femmes/hommes par secteur (logistique – injection – UAP 1 –UAP 2 – UAP 3 – services centraux) et par équipe fera l’objet d’un suivi en CE tous les six mois.

SUD A

SUD B

SUD C

NORD A

NORD B

NORD C

INJ A

INJ B

INJ C

LOG A

LOG B

LOG C

Services centraux


Hommes















Femmes














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