Accord d'entreprise IDALSA
NAO sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée
Application de l'accord
Début : 01/04/2019
Fin : 01/01/2999
Début : 01/04/2019
Fin : 01/01/2999
12 accords de la société IDALSA
Le 23/04/2019
- Autres dispositions durée et aménagement du temps de travail
- Evolution des salaires (augmentation, gel, diminution)
UES JIDDLERS
ACCORD D’ENTREPRISE CONCLU A L’ISSUE DE
LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE DE 2019
Sur la rémunération, le temps de travail
et le partage de la valeur ajoutée
UES JIDDLERS
ACCORD D’ENTREPRISE CONCLU A L’ISSUE DE
LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGATOIRE DE 2019
Sur la rémunération, le temps de travail
et le partage de la valeur ajoutée
SOMMAIRE
SOMMAIRE
I - DISPOSITIONS GENERALES PAGE 5
Article 1 – Champ d’application de l’accord 5Article 2 – Conditions de l’accord 5
II – DISPOSITIONS RELATIVES A LA REMUNERATION PAGE 6
Article 1 – Enveloppe d’augmentation salariale 6 Article 2 – Employé de restauration qualifié 6Article 3 – Garantie de niveau de salaire équivalent entre les femmes et les hommes 7
III – DISPOSITIONS RELATIVES AU TEMPS DE TRAVAIL PAGE 8
Article 1 – Temps de travail dans l’UES 8IV – DISPOSITIONS RELATIVES AU PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE PAGE 9
Article 1 – Participation aux bénéfices de l’entreprise 9Article 2 – Plan d’Epargne Entreprise 9
Article 3 – Epargne retraite 9
V– DISPOSITIONS FINALES PAGE 10
Article 1 – Durée de l’accord 10Article 2 – Adhésion 10 Article 3 – Révision 10 Article 4 – Dénonciation 10 Article 5 – Publicité et dépôt de l’accord 11
ENTRE
Entre les soussignées
- L’Unité Economique et Sociale
JIDDLERS
Représentée par
Ci-après dénommées individuellement «
l’Entreprise », ou collectivement « l ’UES ».
D’une part,
Et
L’organisation syndicale FO, représentée par
L’organisation syndicale CFE CGC, représentée par
D’autre part,
Préambule
Conformément aux dispositions de l'article L.2242-1 du Code du travail, la Direction a décidé d’engager au titre de 2019 la négociation annuelle obligatoire portant sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée.
Dans ces conditions, s’est tenue le 5 avril 2019 une première réunion au terme de laquelle a été convenu :
- le lieu et le calendrier de la deuxième réunion de négociation ;
- les informations remises aux parties à la négociation et la date de leur remise ;
- les modalités de déroulement de la négociation.
La Direction de l’entreprise et les délégations syndicales se sont rencontrées ensuite au cours d’une deuxième réunion qui s’est tenue le 23 avril 2019.
Dans le cadre des négociations, les parties ont procédé au suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et des différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes. Elles ont constaté une égalité de rémunération entre les femmes et les hommes et des possibilités de déroulement de carrière identiques.
Aussi, conformément à la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel et notamment en ce qui concerne l’obligation relative à l’égalité salariale, l’entreprise publiera avant le 1er septembre 2019, comme le prévoit l’obligation légale, son index d’égalité professionnelle.
Au terme de ces négociations, les parties, qui ont pris en compte l'objectif d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, ont convenues des dispositions suivantes.
I – DISPOSITIONS GENERALES
I – DISPOSITIONS GENERALES
Article 1 : Champ d’application de l’accord
Le présent accord s’applique aux salariés appartenant aux sociétés de l’UES JIDDLERS et de toute autre société pouvant être rattachée à l’UES JIDDLERS.
Article 2 : Conditions de l’accord
Les dispositions arrêtées par le présent accord sont à valoir sur toutes celles qui pourraient résulter de l’application des dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles actuelles ou futures sauf si ces dernières s’avéraient plus avantageuses que les dispositions du présent accord.
Elles se substituent de plein droit aux dispositions de même nature relevant d’accords collectifs, d’usages ou d’engagements unilatéraux.
Par ailleurs, les parties conviennent que les dispositions du présent accord forment un tout et ont un caractère indivisible. Celui-ci ne pourra donc faire l’objet d’une dénonciation partielle.
II – DISPOSITIONS RELATIVES A LA REMUNERATION
II – DISPOSITIONS RELATIVES A LA REMUNERATION
Article 2 : Employé de restauration qualifié
Depuis le 1er avril 2017, le poste d’Employé de restauration qualifié a été intégré à la grille de salaires au niveau 2 Echelon B.
Aussi, tout équipier polyvalent ayant plus de 2 ans d’ancienneté reçoit un courrier de la part de son directeur de restaurant l’informant de la possibilité d’accéder au poste d’Employé de restauration qualifié niveau II échelon B et lui indiquant la démarche à suivre.
Pour accéder à ce poste, le salarié devra faire une demande écrite à son directeur de restaurant qui aura 3 mois pour mettre en place les tests permettant de valider les acquis de niveau I du salarié.
En effet, pour valider ce niveau, le salarié devra :
- réussir des tests portant sur les connaissances acquises de niveau I en vigueur dans le restaurant ;
- réussir les tests portant sur les connaissances de base, la langue française et sur les bases du calcul ;
- réussir son entretien avec le directeur de restaurant.
Pour les salariés validant ce niveau, le passage au niveau 2 échelon B correspond sur la base d’un temps plein à une augmentation annuelle de 733 euros bruts.
- Dans le cas d’un échec aux tests ou d’une évaluation non concluante, le salarié devra attendre au moins 3 mois avant d’effectuer une nouvelle demande à son directeur de restaurant.
Article 3 : Garantie de niveau de salaire équivalent entre les femmes et les hommes
Un accord d’entreprise portant sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a été négocié avec nos délégués syndicaux en date du 23 décembre 2018. Les signataires du présent accord s’entendent sur la nécessité d’affirmer leur volonté de garantir un niveau de salaire équivalent entre les femmes et les hommes à travail, expérience et qualification équivalents, principe d’ores et déjà appliqué au sein de la société.III – DISPOSITIONS RELATIVES AU TEMPS DE TRAVAIL
III – DISPOSITIONS RELATIVES AU TEMPS DE TRAVAIL
Article 1 : Temps de travail dans l’UES
La durée effective de travail est de 35h00 par semaine pour les salariés dont le contrat de travail est un contrat à temps plein. Chaque semaine de travail comprend deux jours de repos consécutifs pour tous les salariés de catégorie employés et agents de maitrise.Pour les salariés à temps partiels, la durée minimale mensuelle de travail est de 104h00.
Les salariés qui pour des contraintes personnelles ont souhaité que leur contrat soit inférieur à 104h00 mensuel ont fait une demande écrite et motivée. Cela concerne par exemple les étudiants qui souhaitent trouver un juste équilibre entre le travail en restaurant et la poursuite de leurs études.
Les horaires de travail sont communiqués aux salariés 10 jours à l’avance au minimum par voie d’affichage en restaurant.
IV – DISPOSITIONS RELATIVES AU PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
IV – DISPOSITIONS RELATIVES AU PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
Article 1 : Participation aux bénéfices de l’entreprise
Toutes les sociétés qui composent l’UES sont couvertes par un accord d’entreprise sur la participation aux bénéfices de l’entreprise.
Article 2 : Plan d’Epargne Entreprise
Les salariés des sociétés de l’UES bénéficient par ailleurs d’un PEE (Plan d’Epargne Entreprise)Article 3 : Epargne retraite
Après discussion sur les dispositifs d’épargne retraite, les parties ont convenu de ne pas poursuivre les négociations sur la mise en place d’un PERCO.V – DISPOSITIONS FINALES
V – DISPOSITIONS FINALES
Article 1 : Durée de l’accord
Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée. Il prend effet à compter du 01 avril 2019.
Article 2 : Adhésion
Conformément à l’article L2261-3 du code du Travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans l’entreprise qui n’est pas signataire du présent accord, pourra y adhérer ultérieurement.
L’adhésion sera valable à partir du jour qui suivra celui de sa notification aux signataires de l’accord. Elle devra faire l’objet des mêmes formalités de dépôt que celles visées précédemment.
Article 3 : Révision
Chaque syndicat signataire ou syndicat adhérent peut demander la révision de tout ou partie du présent avenant selon les modalités suivantes :
- Toute demande de révision doit être adressée par lettre recommandée avec accusé réception à chacun des autres signataires ou adhérents de l’accord et comporter, outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement,
- Le plus rapidement possible et au plus tard dans un délai de 3 mois suivant la réception de cette lettre, les parties devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d’un nouveau texte.
Article 4 : Dénonciation
L’accord pourra être dénoncé conformément aux dispositions légales en vigueur par l’un ou l’autre des signataires ou adhérents. La dénonciation sera notifiée par LR/AR à chacun des signataires ou adhérents et déposée par la partie la plus diligente auprès du secrétariat-greffe du Conseil des Prud’hommes.
La dénonciation par une des parties signataires entraîne l’obligation de se réunir le plus rapidement possible, et au plus tard dans un délai de 3 mois suivant la réception de la lettre de dénonciation, en vue de déterminer le calendrier des négociations. Durant les négociations, l’accord reste applicable sans aucun changement.
Si un nouvel accord est signé dans le délai de 12 mois suivant l’expiration du préavis, les dispositions de celui-ci se substitueront intégralement à l’accord dénoncé. A défaut d’accord dans ce délai de 12 mois, l’accord ainsi dénoncé reste applicable sans changement pendant ce délai. Passé ce délai d’un an, le texte de l’accord cesse de produire ses effets.
Article 5 : Publicité et dépôt de l’accord
Après avoir fait l’objet des formalités de notification, le présent accord ainsi qu’une version partielle et anonymisée seront déposés électroniquement sur le site www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr avant d’être transférés à la DIRECCTE compétente. Un exemplaire sera également adressé au Greffe du Conseil de prud’hommes. Enfin, cet accord sera à disposition dans chaque société (précédemment citées).
En outre, il est établi un exemplaire du présent accord pour chaque partie signataire.
Chaque salarié pourra prendre connaissance du contenu du présent accord dont un exemplaire est tenu à sa disposition auprès du bureau de l’équipe de gestion de chaque société de l’entreprise.
Fait à Chartres en 6 exemplaires originaux, le 23 avril 2019
Pour l’UES JIDDLERS
Pour les organisations syndicales
Mise à jour : 2019-05-02
Source : DILA
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/
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