Accord d'entreprise KANTAR

Accord sur la refonte des institutions représentatives du personnel et sur l'exercice du dialogue social au sein de Kantar

Application de l'accord
Début : 07/10/2019
Fin : 01/01/2999

31 accords de la société KANTAR

Le 07/10/2019


Accord sur la refonte des Institutions Représentatives du Personnel et sur l’exercice du Dialogue Social au sein de Kantar

Entre les soussignés


La société Kantar SAS, dont le siège est situé 2, rue Francis Pédron - 78240 Chambourcy, immatriculée au RCS sous le numéro 612 034 496, représentée par représentée par Monsieur ___, en sa qualité de Directeur des Ressources Humaines.


Ci-après désignée « Kantar SAS », ou « l’Entreprise »,

D’une part,

ET

Les organisations syndicales dûment mandatée(s) à cet effet, ci-après énumérées :


CFE-CGC

Monsieur __

FO

Madame __

La CFDT, invitée à négocier, ne s’est pas présentée aux réunions de négociation.

D’autre part,


  • Table des matières
TOC \o "1-3" \h \z \u Table des matières PAGEREF _Toc18681311 \h 2

PARTIE 1 : l’exercice du dialogue social


TITRE 1rappel des PRINCIPES FONDAMENTAUX PAGEREF _Toc18681312 \h 6
TITRE 2ESPACE ET CADRE DU DIALOGUE SOCIAL PAGEREF _Toc18681313 \h 7

PARTIE 2 : Le CSE


TITRE 1Fonctionnement DU CSE PAGEREF _Toc18681314 \h 8

1.COMPOSITION DU CSE PAGEREF _Toc18681315 \h 8

2.Membres suppléants et remplacement des membres titulaires PAGEREF _Toc18681316 \h 9

3.Périodicite des réunions du CSE PAGEREF _Toc18681317 \h 9

4.Réunions du CSE en matière de santé, securite et conditions de travail PAGEREF _Toc18681318 \h 10

5.COnvocation et Ordre du Jour du CSE PAGEREF _Toc18681319 \h 10

6.recours à la visioconférence/téléconference/reunion telephonique PAGEREF _Toc18681320 \h 11

7.Modalités d’information et de consultation du CSE PAGEREF _Toc18681321 \h 11

8.Délibérations du CSE PAGEREF _Toc18681322 \h 13

9.Procès-verbal du CSE PAGEREF _Toc18681323 \h 13

TITRE 2Les Heures de Délégation des membres du cse PAGEREF _Toc18681324 \h 14

1.Crédit d’Heures mensuel des membres titulaires du CSE PAGEREF _Toc18681325 \h 14

2.Crédits d’Heures spécifiques PAGEREF _Toc18681326 \h 15

3.utilisation des Heures de Délégation PAGEREF _Toc18681327 \h 15

TITRE 3La Formation des Membres du CSE PAGEREF _Toc18681328 \h 16

1.La Formation Economique PAGEREF _Toc18681329 \h 16

2.La Formation Santé et Sécurité PAGEREF _Toc18681330 \h 16

TITRE 4Le Budget du Comite Social et Economique PAGEREF _Toc18681331 \h 17
TITRE 5Moyens mis a disposition du CSE PAGEREF _Toc18681332 \h 17

1.Local et materiel mis a disposition PAGEREF _Toc18681333 \h 17

2.moyens de communication PAGEREF _Toc18681334 \h 17

TITRE 6Liberté de déplacement et de circulation des représentants du personnel PAGEREF _Toc18681335 \h 18

1.Liberté de déplacement au sein des sites de Kantar PAGEREF _Toc18681336 \h 18

2.Frais de déplacement PAGEREF _Toc18681337 \h 19

TITRE 7Les représentants de proximité PAGEREF _Toc18681338 \h 19

1.Nombre de représentants de proximite PAGEREF _Toc18681339 \h 19

2.Désignation des représentants de proximite PAGEREF _Toc18681340 \h 19

3.Modalités de fin de mandat et de remplacement des représentants de proximite PAGEREF _Toc18681341 \h 20

4.Attributions PAGEREF _Toc18681342 \h 20

5.Moyens à disposition des représentants de proximité PAGEREF _Toc18681343 \h 21

TITRE 8Les commissions du CSE PAGEREF _Toc18681344 \h 21

1.Dispositions communes à l’Ensemble des commissions PAGEREF _Toc18681345 \h 21

2.La Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) PAGEREF _Toc18681346 \h 23

3.La commission formation/GEPP PAGEREF _Toc18681347 \h 26

4.La commission égalité professionnelle PAGEREF _Toc18681348 \h 27

5.La commission Economique PAGEREF _Toc18681349 \h 28

TITRE 9La Base de Données Economiques et Sociales (BDES) PAGEREF _Toc18681350 \h 28

PARTIE 3 : L’Exercice du droit SYNDICAL


TITRE 1Bénéficiaires PAGEREF _Toc18681351 \h 29
TITRE 2moyens de fonctionnement des organisations syndicales représentatives PAGEREF _Toc18681352 \h 29

1.les Heures de délégation PAGEREF _Toc18681353 \h 29

2.Le Local et materiel mis a disposition par la societe PAGEREF _Toc18681354 \h 30

3.Budget syndical PAGEREF _Toc18681355 \h 30

4.moyens de communication des sections syndicales PAGEREF _Toc18681356 \h 31

5.Les REUNIONS SYNDICALES PAGEREF _Toc18681357 \h 33

6.Liberté de déplacement et de circulation des représentants du personnel PAGEREF _Toc18681358 \h 34

7.Organisation de la NEGOCIATION COLLECTIVE PAGEREF _Toc18681359 \h 34


PARTIE 4 : Accompagnement et VALOrisation du parcours de carriere des representants du personnel


TITRE 1L’entretien de debut de mandat PAGEREF _Toc18681360 \h 35
TITRE 2La gestion de carriere des salaries en cours de mandat PAGEREF _Toc18681361 \h 36

1.L’entretien de suivi de carrière PAGEREF _Toc18681362 \h 36

2.LA VALORISATION des Acquis de l’Experience syndicale (VAE) PAGEREF _Toc18681363 \h 36

3.Garantie d’évolution de salaire et coefficient PAGEREF _Toc18681364 \h 37


PARTIE 5 : DISPOSITIONS GENERALES


TITRE 1CHAMP d’application de l’accord PAGEREF _Toc18681365 \h 38
TITRE 2Durée de l’accord / DENONCIATION / REVISION PAGEREF _Toc18681366 \h 38
TITRE 3Publicité PAGEREF _Toc18681367 \h 39

Annexe - Tableau récapitulatif des heures de délégation


PREAMBULE


Dans le cadre de la préparation des élections professionnelles de la société, les nouvelles modalités de mise en œuvre des instances représentatives du personnel seront appliquées. Ces nouvelles modalités relèvent des dispositions comprises dans les Ordonnances dites « Ordonnances Macron » : n° 2017–1386 du 22 septembre 2017, n° 2017-1718 dite « ordonnance rectificative » du 20 décembre 2017 et décret n° 2017-1819 du 29 décembre 2017.

Dans ce contexte et dans la perspective des prochaines échéances électorales, la Direction et ses partenaires sociaux ont souhaité définir ensemble les modalités de mise en place de cette nouvelle architecture de représentation des salariés, en cohérence avec les métiers ainsi que l’organisation juridique et économique de l’entreprise.

Compte tenu des évolutions envisagées dans le cadre de cette nouvelle organisation, les parties au présent accord ont par ailleurs souhaité se montrer particulièrement sensibles à l’adaptation nécessaire des modes de fonctionnement des élus eux-mêmes et mettre en place des mesures d’accompagnement spécifiques destinées à faciliter les conditions d’exercice des futurs mandats.

Par ce nouvel accord, l’entreprise confirme son attachement à un dialogue social constructif, pragmatique et responsable, en conformité avec ses valeurs et ses pratiques.

La Société considère par ailleurs que ces représentants constituent des interlocuteurs engagés, qui doivent être dotés des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions.

Les objectifs du présent accord sont ainsi de :
  • fixer un cadre de travail qui permette d’anticiper les moments forts de l’année (calendrier des consultations, rapports à remettre, expertises, réunions, etc.) ;

  • accorder une place de première importance au Dialogue Social sur les thèmes relatifs à la sécurité, la santé et les conditions de travail en attribuant aux instances représentatives du personnel et aux organisations syndicales les moyens de leurs missions (moyens matériels, formation, heures de délégation, etc.) et réaffirmer l’engagement des parties pour un dialogue social ouvert et constructif ;

  • accompagner et valoriser les collaborateurs qui font le choix de s’investir dans des activités syndicales ou représentatives du personnel.

PARTIE 1

l’exercice du dialogue social

Partant du principe qu’un dialogue social de qualité est un élément indispensable au bon fonctionnement de toute entreprise, les parties signataires entendent réaffirmer l’importance du fait syndical comme facteur d’équilibre et de régulation des rapports sociaux.

Aussi, afin de permettre aux représentants du personnel d’exercer leurs missions dans les meilleures conditions, les parties définissent les moyens nécessaires à la réalisation, dans des conditions satisfaisantes, des missions des représentants du personnel.

Cette volonté partagée de faire vivre un dialogue social constructif nécessite que soient mises en place des règles claires et définies d’un commun accord.

C’est dans cette démarche que s’inscrit la présente partie.

rappel des PRINCIPES FONDAMENTAUX

Les parties affirment leur attachement aux droits des Organisations Syndicales et des représentants du personnel.

A cet effet, les mandats de représentation des salariés et des Organisations Syndicales s'exercent librement et dans le respect des droits fondamentaux des personnes.

Les parties s'engagent à respecter les principes fondamentaux d'égalité de traitement et de non-discrimination.

A ce titre, les parties rappellent avec force que :

  • Tout salarié a le droit d'adhérer au syndicat de son choix ;
  • En aucun cas l'exercice d'un mandat de représentation, l'appartenance ou la non appartenance à un syndicat ou l'exercice d'une activité syndicale ne seront pris en considération par les acteurs de la Société agissant en matière d'embauche, de conduite du travail, de formation, de rémunération, d'évolution de carrière, de bénéfice d'avantages sociaux et de discipline ;
  • Le respect mutuel et le respect des personnes doivent demeurer quelles que soient les circonstances ; les parties reconnaissent que les divergences de position ne peuvent en aucun cas justifier des mises en cause personnelles ;
  • L'activité syndicale et la représentation du personnel participent à la vie de la Société et relèvent de son fonctionnement normal ;
  • Le dialogue entre les partenaires sociaux contribue à la prise en compte des intérêts de l'ensemble des salariés de la Société et par là même au développement de la responsabilité sociale de la Société ;
  • La nécessité de débattre afin de s'entendre sur des principes communs qui assurent un dialogue social constructif pour renforcer la politique négociée aux différents niveaux de la Société est réaffirmée.
ESPACE ET CADRE DU DIALOGUE SOCIAL

Le dialogue social se bâtit de manière volontariste, dans une perspective de long terme, à partir de pratiques responsables, sur la base d'une concertation régulière au-delà des espaces traditionnels et/ou légaux sans remettre en cause leurs attributions.

Il doit permettre la construction d'une véritable politique contractuelle, reposant sur la sincérité et la loyauté.

Il est enfin rappelé qu’un engagement de l’ensemble des parties est nécessaire afin de permettre un dialogue social de qualité entre Direction et Représentants du Personnel.

Cet engagement et ce principe de respect s’exprime au travers du :
  • respect réciproque de la loi et des règlements conventionnels ;
  • respect de l’éthique, de l’honnêteté intellectuelle et de l’intégrité personnelle ;
  • sens de l’engagement, de la parole donnée et de l’écoute.

Dans cette perspective, les parties reconnaissent que la concertation et la négociation doivent toujours être privilégiées au conflit.


PARTIE 2

Le CSE

Conformément aux dispositions de l’article L.2313-1 du Code du travail issu de l’ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017, le Comité Social et Economique (CSE) est mis en place au niveau de l’entreprise.

Un seul CSE sera mis en œuvre pour l’ensemble de la société.

Bien que les salariés de Kantar SAS soient répartis sur 3 sites, les sites de Puteaux et de Cesson-Sévigné ne sont pas considérés comme des établissements distincts au regard de la réglementation :
  • Même Responsable des Ressources Humaines ;
  • Pas d’autonomie dans la gestion du personnel (gestion des contrats de travail, des embauches, des départs…) ;
  • Pas d’autonomie financière.

L’entreprise constitue également le périmètre de désignation des Délégués Syndicaux.
La présente partie a pour objet de définir et d’organiser la représentation du personnel au sein de la Société en construisant ensemble un dispositif adapté à la réalité de l’entreprise.

La volonté commune des parties a été :
  • d’adapter les règles applicables à la réalité et aux besoins du dialogue social local afin d’en garantir le bon fonctionnement ;
  • d’assurer une représentation de proximité adaptée ;
  • de fournir les moyens nécessaires aux membres du CSE.
  • Fonctionnement DU CSE

  • COMPOSITION DU CSE


Le nombre de membres titulaires et suppléants du CSE est fixé par voie réglementaire et ce, compte tenu de l’effectif de l’entreprise à date conformément aux dispositions de l’article R. 2314-1 du Code du travail.

Un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes sera désigné, sur chaque site de l’entreprise, par le CSE parmi ses membres, selon les modalités définies à l'article L. 2315-32 du Code du travail.

Ces référents auront également un rôle en matière de Risques Psycho-Sociaux (RPS) et de harcèlement moral.

Chaque organisation syndicale représentative (OSR) peut par ailleurs désigner, en application des dispositions légales et réglementaires, un/des représentants syndical(aux) au CSE dès lors qu’il remplit les conditions légales et réglementaires.

Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant, assisté éventuellement de trois (3) collaborateurs au maximum, qui ont voix consultative conformément aux dispositions de l’article. L. 2315-23 du Code du travail.

L’employeur peut proposer par ailleurs l’intervention de collaborateurs opérationnels supplémentaires, afin de traiter des points mis à l’ordre du jour. Des intervenants d’organismes extérieurs peuvent également être invités aux réunions sur des points spécifiques (Complémentaires santé, prévoyance, épargne salariale, etc.).

Par ailleurs, le CSE désigne, à la majorité des membres titulaires présents et des membres suppléants remplaçant des membres titulaires absents lors de sa première réunion :
-un Secrétaire ;
-un Secrétaire adjoint ;
-un Trésorier ;
-un Trésorier adjoint.

Il est précisé que les membres du bureau doivent nécessairement être désignés parmi les membres titulaires.

Des commissions sont par ailleurs créées au sein du CSE, dont le fonctionnement et la composition seront précisés ci-dessous :
  • une Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail ;
  • une Commission Formation/GEPP ;
  • une Commission Egalité Professionnelle ;
  • une Commission Economique.


  • Membres suppléants et remplacement des membres titulaires


Seuls les membres titulaires siègent lors des réunions du CSE.

Un suppléant n’assiste aux réunions que lorsqu’il remplace un titulaire.

Néanmoins, à titre dérogatoire, il a été convenu que deux membres suppléants pourront assister aux réunions et ce, par roulement.

Tout remplacement doit être signalé à l’employeur au plus tard la veille de la réunion, sauf absence imprévisible (exemple : absence pour cause de maladie).

Les membres suppléants ne bénéficient pas d’un crédit d’heures sous réserve des modalités prévues au Partie 2 - Titre 2 – 1 concernant la possibilité de mutualiser ces heures.

Si un titulaire est amené à cesser ses fonctions de façon définitive, il est remplacé conformément aux dispositions de l’article L. 2314-37 du Code du travail.


  • Périodicite des réunions du CSE

Le CSE se réunit une fois (1) par mois, sur convocation de l’employeur ou de son représentant, en session ordinaire. Une seule réunion sera organisée au titre des mois de juillet et d’août.

Le calendrier annuel indicatif des réunions est communiqué aux membres du CSE en fin d’année pour l’année suivante.

Des réunions extraordinaires peuvent par ailleurs être organisées, en application des textes légaux.


  • Réunions du CSE en matière de santé, securite et conditions de travail


Au moins quatre (4) réunions du CSE portent annuellement en tout ou partie sur les attributions du Comité en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail.

Le CSE est en outre réuni à la suite de tout accident ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves, ainsi qu'en cas d'événement grave lié à l'activité de l'entreprise, ayant porté atteinte ou ayant pu porter atteinte à la santé publique ou à l'environnement, ou à la demande motivée de deux de ses membres représentants du personnel, sur les sujets relevant de la santé, de la sécurité ou des conditions de travail.

Sont informés annuellement du calendrier retenu pour les réunions consacrées à ces sujets :
  • Le(s) médecin(s) du travail compétent(s) ;
  • L’(les) inspection(s) du travail compétente(s) ;
  • La/les Carsat(s) compétente(s).

Les dates de réunion leur sont confirmées, sauf en cas d’urgence ou de circonstances exceptionnelles, au moins quinze (15) jours avant leur tenue et l’ordre du jour leur est envoyé en même temps qu’aux membres du CSE.

Le médecin du travail participe aux réunions du CSE traitant des questions relatives à la santé, la sécurité ou les conditions de travail avec voix consultative.


  • COnvocation et Ordre du Jour du CSE

Les membres du CSE sont informés en fin d’année à l’ensemble des réunions du CSE de l’année suivante, par des invitations Outlook qui précisent la date, l’heure et le lieu des réunions. En fonction de contraintes organisationnelles, ces dates pourront être amenées à être modifiées.

L’ordre du jour de chaque réunion est établi conjointement par le Président et le Secrétaire du CSE.

Il est ensuite communiqué par e-mail aux membres du CSE et aux représentants syndicaux au CSE, au moins trois (3) jours calendaires avant la tenue de la réunion, sauf urgence ou circonstances exceptionnelles.

Bien qu’ils ne siègent pas de droit aux réunions du CSE, les suppléants sont systématiquement destinataires, à titre informatif, de la convocation, de l’ordre du jour et des documents y afférents remis aux titulaires, afin de gérer au mieux leur éventuel remplacement.

L’ordre du jour du CSE sera communiqué, au besoin, dans les mêmes délais :
  • au(x) médecin(s) du travail compétent(s) ;
  • à(ux) l’inspection(s) du travail compétente(s) ;
  • à la/les Carsat(s) compétente(s).


  • recours à la visioconférence/téléconference/reunion telephonique


Les réunions physiques seront privilégiées. Néanmoins, compte tenu de la répartition géographique des sites de la Société, les parties s’accordent sur la possibilité de recourir ponctuellement à la visioconférence/téléconférence/réunion téléphonique lors des réunions du CSE.

Concernant le site de Cesson-Sévigné, compte tenu de l’éloignement géographique, les parties s’accordent sur la possibilité de recourir plus souvent à la visioconférence/téléconférence/réunion téléphonique lors des réunions du CSE.


  • Modalités d’information et de consultation du CSE

Consultations et informations récurrentes du CSE
Le CSE est consulté de manière récurrente sur :
  • Les orientations stratégiques de l’entreprise ;
  • La situation économique et financière de l’entreprise ;
  • La politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi.

Il émet un avis pour chacune de ces consultations.

  • Consultation annuelle sur les orientations stratégiques de l’entreprise

Le CSE est consulté tous les ans sur les orientations stratégiques de l’entreprise et sur leurs conséquences sur l’activité, l’emploi, l’évolution des métiers et des compétences, l’organisation du travail, le recours à la sous-traitance, à l’intérim, à des contrats temporaires et à des stages.

En vue de cette consultation, une note d’information sur les orientations stratégiques de la Société et une note sur les orientations de la formation professionnelle sont remises aux membres du CSE et présentées en réunion.

Elles constituent le support de la consultation.

  • Consultation annuelle sur la situation économique et financière

Le CSE est consulté tous les ans sur la situation économique et financière de l’entreprise.

  • Consultation annuelle sur la politique sociale

Le CSE est consulté tous les ans sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi.

En vue de cette consultation, l’employeur remet au CSE les documents prévus par les dispositions légales.

  • Calendrier indicatif des consultations récurrentes du CSE

Consultation du CSE sur la politique sociale de la Société (tous les ans)

Consultation sur la situation économique et financière de l'entreprise (tous les ans)

Consultation du CSE sur les orientations stratégiques de l'entreprise et sur les orientations de la formation professionnelle (tous les ans)

Transmission des informations

Recueil de l’avis

Transmission des informations

Recueil de l’avis

Transmission des informations

Recueil de l’avis

◦ Remise au CSE de différents

rapports sociaux.◦ Réunion de la commission le cas échéant (Egalité H/F)


◦ Réunion de la

Commission Formation / GEPP le cas échéant

Avis du CSE

◦ Remise au CSE des documents financiers et comptables de l'entreprise

◦ Réunion de la

Commission Economique le cas échéant

Avis du CSE

◦ Remise au CSE des informations sur les

orientations stratégiques de l'entreprise et sur les orientations de la formation professionnelle ◦ Réunion de la Commission Formation / GEPP le cas échéant

Avis du CSE


  • Expertises

Dans le cadre de chacune de ces trois consultations, le CSE peut se faire assister par un expert :

  • dans le cadre de la consultation sur la politique sociale de l’entreprise ;
  • dans le cadre de la consultation sur la situation économique et financière de l’entreprise ;
  • dans le cadre de la consultation sur les orientations stratégiques de l’entreprise.

Les dispositions légales s’appliqueront au CSE en matière d’expertise.

Ainsi, la Société prend notamment en charge 80% des frais d’expertise concernant la consultation du CSE sur les orientations stratégiques de l’entreprise.

Les expertises libres demandées par le CSE seront à sa charge.


Consultations et informations ponctuelles du CSE

Le CSE est par ailleurs informé et consulté de façon ponctuelle, conformément aux dispositions légales.


  • Délibérations du CSE

Membres du CSE disposant d’une voix délibérative

Lors des délibérations, seuls les membres titulaires et les membres suppléants remplaçant les titulaires absents peuvent voter.

Les délibérations du CSE sont prises conformément aux dispositions légales et réglementaires applicables.

Conformément aux dispositions légales, lorsqu'il est procédé à un vote à bulletin secret, le dispositif de vote garantit que l'identité de l'électeur ne peut à aucun moment être mise en relation avec l'expression de son vote. Lorsque ce vote est organisé par voie électronique, le système retenu doit assurer la confidentialité des données transmises ainsi que la sécurité de l'adressage des moyens d'authentification, de l'émargement, de l'enregistrement et du dépouillement des votes.

Absence d’un titulaire

En début de réunion, les membres suppléants du CSE présents à la réunion indiquent au Président le membre titulaire qu’ils remplacent, en application des règles en vigueur.

Délais de consultation

Pour l’ensemble des consultations pour lesquelles la loi n’a pas fixé de délai spécifique, le CSE est réputé avoir été consulté et avoir rendu un avis défavorable à l’issue d’un délai d’un mois, ou de deux mois en cas de recours à un expert.

Ce délai court à compter de la communication des informations nécessaires à la consultation, prévues par le Code du travail ou par le présent accord pour ce qui concerne les trois consultations récurrentes du CSE, ou de la mise à disposition de ces informations dans la BADES.

Les documents d’information peuvent également être communiqués lors d’une première réunion du CSE. Dans ce cas, le délai de consultation court à compter de la première réunion. Une deuxième réunion du CSE est alors organisée pour permettre au CSE de rendre son avis.


  • Procès-verbal du CSE


Le procès-verbal est rédigé dans le respect des règles de confidentialité des données communiquées par la Direction et dans le respect des règles de déontologie relatives à la presse (en particulier s’abstenir de tout propos diffamatoire, discriminatoire ou raciste). Les informations confidentielles peuvent y figurer. Dans ce cas, seul un résumé expurgé de ces informations sera porté à la connaissance des salariés.

Le procès-verbal doit obligatoirement mentionner les avis émis dans le cadre des consultations obligatoires avec le nom des élus ayant participé au vote.

Sauf urgence ou circonstances exceptionnelles, le procès-verbal de la réunion du CSE est rédigé par le secrétaire qui le communique à l’ensemble des membres du CSE, y compris le Président et les suppléants au plus tard 15 jours calendaires après la réunion.

Ce procès-verbal est finalisé avec les observations de chacun, au plus tard 2 jours calendaires avant la réunion suivante pour approbation en séance. En cas de périodes d’absence de nombreux interlocuteurs et/ou en cas de réunions regroupant plusieurs intervenants, le procès-verbal est finalisé avec les observations de chacun, au plus tard 2 jours calendaires avant la réunion du mois M+2 pour approbation en séance.

Il pourra faire l’objet de modifications en séance, avant son approbation.

Pour ce faire, le recours aux enregistrements est autorisé. Cette prestation sera prise en charge sur le budget de fonctionnement du CSE. En cas d’organisation, à l’initiative de la Direction, de réunions extraordinaires du CSE, cette prestation sera prise en charge par la Direction et ce, dans la limite du coût de la prestation défini en cas de réunions ordinaires du CSE. En cas de réunions extraordinaires du CSE, la Direction et le Secrétaire du CSE s’accorderont préalablement sur la nécessité de recourir ou non à l’enregistrement et ce, en fonction des points portés à l’ordre du jour desdites réunions.

Les membres du CSE et le Président peuvent proposer des modifications. Le procès-verbal est approuvé par le CSE lors de la réunion suivante et fera l’objet d’une communication auprès des collaborateurs via le site intranet de la Société.
Les Heures de Délégation des membres du cse
Un point d’étape concerté à fin 2020 sera effectué et ce, afin d’apprécier l’adéquation entre le bon fonctionnement du CSE et le volume d’heures de délégation à sa disposition, ainsi que le suivi général de l’accord.
  • Crédit d’Heures mensuel des membres titulaires du CSE

Afin d’assurer l’exercice de leurs attributions, les membres titulaires du CSE disposent d’un crédit d’heures de délégation par mois, dont le nombre est fixé par le Code du travail en fonction de l’effectif de l’entreprise. Ce nombre d’heures de délégation sera majoré de 10%, arrondi à la demi-heure supérieure.

Les heures qui ne sont pas utilisées sur un mois sont reportées sur le mois suivant et cumulables, dans la limite de l’année civile.

Les membres titulaires du CSE peuvent transférer tout ou partie de leur crédit d’heures mensuel, au mois le mois, à d’autres membres titulaires ou à des membres suppléants. Un membre titulaire du CSE ne peut pas transférer plus que son quota mensuel d’heures sur un mois.

Les heures transférées à un autre membre du CSE sont utilisées dans le mois et ne sont pas cumulables sur l’année civile. En cas d’absence ou de maladie, ces heures seront reportables, à titre exceptionnel, sur le mois suivant.

Enfin, le report d’heures et le transfert d’heures ne peuvent pas conduire un représentant du personnel à utiliser plus d’une fois et demi son crédit d’heures sur un même mois.

Il est précisé que le temps passé en réunions du CSE prévues par l’accord, à l’initiative de l’entreprise, est rémunéré comme du temps de travail effectif. Il ne se déduit pas du crédit d’heures de délégation.


  • Crédits d’Heures spécifiques

2.1 Membres du bureau du CSE

Des crédits d’heures spécifiques sont accordés à hauteur de 16 heures mensuelles de délégation pour chaque membre du bureau du CSE. Ces heures sont mutualisables entre les membres du bureau et reportables d’un mois sur l’autre dans la limite de l’année civile.

2.2 Référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes


Les référents en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes, qui ne sont pas membres titulaires du CSE, bénéficieront de 2 heures mensuelles de délégation.

Ces heures reportables d’un mois sur l’autre dans la limite de l’année civile. Enfin, le report d’heures ne peut pas conduire un référent à utiliser plus de 10 heures son crédit d’heures sur un même mois.


  • utilisation des Heures de Délégation


Les représentants du personnel doivent utiliser leurs heures de délégation conformément à leur objet et pour l’exercice de leur mission.

Les managers sont formés par la Direction des Ressources Humaines sur les règles, les droits et les devoirs des représentants du personnel, et notamment sur leur droit de s’absenter de leur poste pour exercer leurs missions.

A l’inverse, si la Direction constate une utilisation des heures de délégation qui lui paraît non conforme, elle se réserve la possibilité d’engager les démarches correctrices nécessaires et légalement autorisées.

Les représentants du personnel qui souhaitent utiliser des heures de délégation doivent :
  • en informer au préalable, dans la mesure du possible, leur responsable hiérarchique (ou la personne qui le supplée en cas d’absence de celui-ci) par tous moyens et les informer de l’heure de début de l’absence et de la durée prévisible de cette absence.
  • renseigner les heures utilisées dans le tableau mis à disposition sous un fichier prévu à cet effet.

Il est rappelé que cette information préalable n’est pas une demande d’autorisation d’absence du responsable hiérarchique.

Dans la mesure du possible, le membre du CSE informe son supérieur hiérarchique au plus tard huit (8) jours calendaires avant la date prévue de leur utilisation et ce, lorsque l’utilisation est supérieure à une heure :
  • pour les heures faisant l’objet d’un report ;
  • pour la répartition de ses heures.

Cette information pourra être transmise par tous moyens (notamment par le calendrier Outlook).
La Formation des Membres du CSE
  • La Formation Economique

Lorsqu’ils sont élus pour la première fois, les membres titulaires du CSE bénéficient d’un stage de formation économique dans les conditions légales, d’une durée maximale de cinq (5) jours, consécutifs ou non. Elle peut être renouvelée quand les élus ont exercé leur mandat pendant 4 ans, consécutifs ou non.

La durée de la formation est déduite du congé de formation économique, sociale et syndicale.

Le temps consacré à cette formation est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il n’est pas déduit du crédit d’heures mensuel des membres titulaires.

Le financement de la formation économique est pris en charge par le CSE au titre de son budget de fonctionnement.

En cas de remplacement définitif d’un membre titulaire du CSE, le suppléant qui le remplace bénéficie de cette formation selon les mêmes modalités.

Pour la mise en place du CSE, les parties s’accordent sur la nécessité d’une formation économique d’une durée maximale de cinq (5) jours, consécutifs ou non et ce, pour l’ensemble des membres du CSE, titulaires et suppléants.


  • La Formation Santé et Sécurité


Les membres titulaires et suppléants du CSE bénéficient de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail, dans les conditions fixées par le Code du travail.

Cette formation est d’une durée minimale de cinq (5) jours, consécutifs ou non. Elle est déduite du congé de formation économique, sociale et syndicale.

Le temps consacré à cette formation est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il n’est pas déduit du crédit d’heures mensuel des membres titulaires.

Le financement de cette formation est pris en charge par la Société.
Le Budget du Comite Social et Economique
Le budget de fonctionnement du CSE est calculé conformément aux dispositions légales en vigueur.

Le budget des activités sociales et culturelles (ASC) du CSE s’élève à 0,85% de la masse salariale brute de la Société calculée conformément aux dispositions légales applicables (article L. 2312-83 du Code du travail).

Le CSE s’engage à se soumettre au Règlement Général sur la Protection des Données s’il entre dans son champ.

Les comptes du CSE seront présentés et approuvés chaque année par le CSE, dans les conditions prévues par la loi.

Moyens mis a disposition du CSE

  • Local et materiel mis a disposition

Un local est mis à la disposition du CSE sur le site de Chambourcy et de Puteaux.

Ces locaux comprennent un bureau aménagé ainsi que le matériel nécessaire.

Les équipements fournis comprennent :
  • du mobilier de bureau et de rangement ;
  • un ordinateur avec outils bureautiques et accès Internet,
  • un téléphone fixe.

Les membres du CSE ont accès aux imprimantes, photocopieurs et fax de la Société.

La maintenance des équipements est à la charge de l’entreprise.

Les abonnements et les communications téléphoniques (communication en France métropolitaine) et Internet sont à la charge de la Société.

Les autres dépenses de consommables sont imputées sur le budget de fonctionnement du CSE (frais postaux, fournitures de bureau, etc.).


  • moyens de communication

Il est rappelé que conformément aux règles en vigueur dans la Société, les moyens de communication de la Société sont réservés à un usage professionnel.

L’utilisation des outils de communication doit être strictement conforme à la Charte Informatique en vigueur dans la Société.

Il est entendu que l’ensemble des informations émises par les membres du CSE respecteront les dispositions légales en matière de confidentialité, d’interdiction d’actions diffamatoires, de droit au respect de la vie privée et de droit à l’image.
Les logos de la Société ne peuvent pas être utilisés sans l’accord de la Direction.
Affichage
L'affichage des communications du CSE s'effectue librement sur des panneaux réservés à cet usage, distincts de ceux affectés aux communications syndicales.

Messagerie électronique

Une adresse email collective est mise à la disposition des membres du CSE pour que les salariés puissent communiquer avec eux.

L’adresse e-mail électronique rattachée à cette boîte leur permettra, dans le cadre de l’exercice de leur mission, d’envoyer des messages électroniques :

  • aux autres Représentants du Personnel et mandataires syndicaux ;
  • au Responsable des Relations Sociales et aux membres de la Direction ;
  • à des correspondants extérieurs à la Société pour les besoins de fonctionnement du CSE et de gestion des activités sociales et culturelles ;
  • aux salariés, à titre exclusivement individuel, dans le cadre de l’exercice de leurs mandats.

L’envoi collectif d’e-mails n’est pas autorisé via cette adresse électronique, sauf pour les communications liées aux Activités Sociales et Culturelles (en ce compris, les jeux organisés par le CSE) et liées aux procès-verbaux des réunions du CSE via l’envoi d’un lien vers l’intranet.

Le non-respect de cette règle entraînera la suspension immédiate de l’adresse e-mail par la Direction.
Liberté de déplacement et de circulation des représentants du personnel


  • Liberté de déplacement au sein des sites de Kantar


Les représentants du personnel ont le droit, pour l'exercice de leurs fonctions et dans les conditions légales, de se déplacer librement au sein des différents sites de la Société sous réserve de l'observation des règles relatives à la sécurité et du respect des règles internes de fonctionnement de chaque service.

Dans l’exercice de leur mandat, les membres du CSE sont amenés à prendre contact avec les collaborateurs pendant leurs heures de travail.

Pour permettre le libre exercice de leurs fonctions représentatives, mais également par souci de ne pas perturber de manière importante le fonctionnement du service, les parties conviennent que le représentant informe, dans la mesure du possible, le Responsable du service concerné, de son passage, au plus tôt.


  • Frais de déplacement


Les frais de déplacements engagés pour assister aux réunions organisées par la Direction ou à la demande du CSE conformément aux dispositions légales (négociations, commissions, etc.) seront pris en charge par la Direction selon le barème et la procédure interne applicable.
Les représentants de proximité

Si le nouveau cadre légal n’impose pas de maintenir une représentation de proximité, les parties au présent accord sont convaincues qu’elle est essentielle pour garantir la représentation du personnel compte tenu de l’éloignement géographique et du nombre de sites de la Société.

Aussi, elles ont souhaité mettre en place des représentants de proximité tel que l’autorise l’article L. 2313-7 du Code du travail afin d’en faire des acteurs du dialogue social de proximité sur le périmètre de désignation défini.

  • Nombre de représentants de proximite


Deux représentants de proximité pourront être désignés sur chaque site de l’entreprise.


  • Désignation des représentants de proximite


Les représentants de proximité sont désignés, parmi les membres du CSE et, à défaut de candidatures en nombre suffisant, parmi les salariés de l’entreprise justifiant d’à minima un an d’ancienneté, lors de la deuxième réunion du CSE par les membres titulaires du CSE ou par les membres suppléants remplaçant un titulaire.

Les candidatures devront être déposées auprès du Secrétaire du CSE selon les conditions déterminées par le CSE et communiquées par e-mail à l’ensemble des collaborateurs à l’issue de la première réunion du CSE.

La désignation des représentants de proximité se fera à bulletin secret à la majorité des membres titulaires du CSE présents (ou des suppléants lorsqu’ils remplacent un titulaire).

A l’unanimité des membres présents, le vote à bulletin secret pourra être remplacé par un vote à main levée.

Les candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix sont élus. En cas d’égalité des voix, un second tour est réalisé. Si à l’issue du second tour, aucune majorité ne se dégage, le candidat ayant le plus d’ancienneté dans la Société est élu.

Sont exclus du vote :
-le président du CSE ;
-les représentants syndicaux au CSE ;
-les personnalités extérieures invitées.

Une fois la désignation opérée, le nom et les coordonnées des représentants de proximité sont affichés dans chaque périmètre.


  • Modalités de fin de mandat et de remplacement des représentants de proximite

Conformément aux dispositions légales applicables, les représentants de proximité sont désignés pour la durée des mandats des membres élus du CSE. Pour autant, il peut arriver qu’un remplacement soit nécessaire, en cas notamment de :
  • démission du mandat ;
  • rupture du contrat de travail ;
  • mobilité en dehors du périmètre.

Si un représentant de proximité est amené à cesser ses fonctions de façon définitive, il est remplacé selon les mêmes modalités.
  • Attributions

Les représentants de proximité ont pour mission de contribuer à la remontée auprès de la Direction, du CSE et du CSSCT des informations transmises par les collaborateurs dans les domaines suivants :

  • pour toute réclamation individuelle ou collective relative aux salaires, en matière d’application de la réglementation du travail et des autres dispositions légales concernant la protection sociale, la santé et la sécurité, ainsi que des conventions et accords applicables dans l’entreprise ;

  • dans l’exercice de leurs prérogatives en matière de santé, sécurité et conditions de travail, par délégation du CSE, notamment dans le cadre de la mise en place de l’accord Qualité de Vie au Travail.

Afin que les sujets soient traités dans les meilleurs délais, il est convenu que la remontée des sujets relevés par les représentants de proximité se fasse, sans délai, auprès de la RH et ce, lors de réunions informelles.

Il est expressément rappelé que la compétence des représentants de proximité se limite au périmètre géographique au sein duquel ils sont désignés.

Les représentants de proximité ne participent pas aux réunions du CSE, sauf s’ils sont membres titulaires du CSE. Toutefois, un représentant de proximité pourra assister, à la demande du CSE, à une réunion si l’une des problématiques remontées par celui-ci est abordée en réunion CSE et nécessite son intervention.


  • Moyens à disposition des représentants de proximité

Afin de mener leurs missions au quotidien, les représentants de proximité bénéficient chacun d’un crédit de 4 heures par mois.

Ces heures de délégation sont reportables d’un mois sur l’autre et transférable entre représentants de proximité d’un même site géographique selon les mêmes modalités que pour le CSE.

Les représentants de proximité bénéficient d’une formation en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail identique à celle dont bénéficient les membres du CSE.

Elle est déduite du congé de formation économique, sociale et syndicale.

Le temps consacré à cette formation est pris sur le temps de travail et est rémunéré comme tel. Il n’est pas déduit du crédit d’heures mensuel du représentant de proximité.

Le financement de cette formation est pris en charge par la Société.
Les commissions du CSE

  • Dispositions communes à l’Ensemble des commissions


Convocation et ordre du jour
Les membres des commissions sont convoqués aux réunions, par des invitations Outlook qui précisent la date, l’heure et le lieu des réunions.

L’ordre du jour de chaque réunion est établi conjointement par le Président et le Secrétaire de la commission. Il est ensuite communiqué par e-mail aux membres des commissions, 3 jours calendaires au moins avant la tenue de la réunion, sauf urgence ou circonstances exceptionnelles.

Présidence des commissions

  • Chaque commission est présidée par l’employeur ou son représentant. Il peut se faire assister par un ou deux salariés de la Société.

  • L’employeur peut adjoindre, avec voix consultative, des experts et des techniciens appartenant à la Société et choisis en dehors des commissions.

Temps de réunion
Il est précisé que le temps passé en réunions par les membres de la Commission, à l’initiative de l’entreprise, est rémunéré comme du temps de travail effectif. Il ne se déduit pas du crédit d’heures de délégation.
Recours à la visioconférence/téléconférence/réunion téléphonique

Les réunions physiques seront privilégiées. Néanmoins, compte tenu de la répartition géographique des sites de la Société, les parties s’accordent sur la possibilité de recourir ponctuellement à la visioconférence/ téléconférence/ réunion téléphonique lors des réunions du CSE.

Concernant le site de Cesson-Sévigné, compte tenu de l’éloignement géographique, les parties s’accordent sur la possibilité de recourir plus souvent à la visioconférence/ téléconférence/ réunion téléphonique lors des réunions du CSE.

Heures de délégation
A l’exception du Secrétaire de la CSSCT et, le cas échéant, du Secrétaire-adjoint de la CSSCT qui bénéficient de six (6) heures de délégation par mois pour l’exercice de sa mission, le Secrétaire des autres commissions bénéficiera de trois (3) heures de délégation par réunion pour l’exercice de sa mission.
Désignation et modalités de remplacement
Les membres des commissions sont désignés lors de la deuxième réunion du CSE par les membres titulaires du CSE ou par les membres suppléants remplaçant un titulaire.

Les candidatures devront être déposées auprès du Secrétaire du CSE selon les conditions déterminées par le CSE.

La désignation des membres des commissions se fera à bulletin secret à la majorité des membres titulaires du CSE présents (ou des suppléants lorsqu’ils remplacent un titulaire).

A l’unanimité des membres présents, le vote à bulletin secret pourra être remplacé par un vote à main levée.

Les candidats sont élus à la majorité des membres présents. En cas d’égalité des voix, un second tour est réalisé. Si à l’issue du second tour, aucune majorité ne se dégage, le candidat ayant le plus d’ancienneté dans la Société est élu.

Sont exclus du vote :
  • Le président du CSE ;
  • Les représentants syndicaux au CSE ;
  • Les personnalités extérieures invitées.

Les membres des commissions sont désignés pour une durée qui prend fin à l’expiration des mandats des membres du CSE.

En cas de cessation anticipée des fonctions d’un membre d’une commission, le CSE procèdera dans les mêmes conditions à la désignation de son remplaçant.
Frais de déplacement

Les frais de déplacement seront pris en charge par la Direction et ce, conformément aux dispositions de l’article 2, Titre 6, Partie 2.


  • La Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT)


Une Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail est créée au sein du CSE.

Composition de la CSSCT
La CSSCT est composée de :
  • 6 membres :
  • dont le Secrétaire et, le cas échéant, le Secrétaire-adjoint de la CSSCT
  • dont à minima un membre du site de Chambourcy et un membre du site de Puteaux
  • désignés parmi les membres du CSE (titulaires ou suppléants)
  • dont au moins deux représentants du collège Cadre 

  • 1 membre rattaché au site de Cesson-Sévigné désigné parmi les membres du CSE (titulaires ou suppléants)

  • de l’employeur ou de son représentant assisté éventuellement d’une personne de la Société.

Conformément aux dispositions légales, sont par ailleurs invités aux réunions de la CSSCT :
  • le(s) médecin(s) du travail compétent(s) ;
  • l’(les) inspection(s) du travail compétente(s) ;
  • la(les) Carsat(s) compétente(s) ;
  • les référents en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

Attributions de la CSSCT

La CSSCT se voit confier, par délégation du CSE, les attributions du CSE relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail, à l'exception du recours à un expert et des attributions consultatives du CSE.

Les missions de la CSSCT sont notamment :

  • de procéder aux travaux préparatoires en vue de la consultation du CSE sur l’ensemble des sujets relatifs à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail, notamment en cas d’introduction de nouvelles technologies ou de projets importants au sein de la Société ;

  • d’être informée des accidents du travail et maladies professionnelles et réaliser une éventuelle enquête terrain ;

  • d’être les référents pour les salariés en matière de Santé, Sécurité et Conditions de Travail, de Risques Psycho-Sociaux (RPS), harcèlement moral et sexuel et agissements sexistes ;

  • de participer aux travaux relatifs à l’établissement du Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER) et du bilan et programme annuel de prévention des risques professionnels ;

  • de procéder à l’analyse du rapport annuel d’activité de la médecine du travail ;

  • de réaliser des visites d’inspection sur sites ;

  • d’accompagner l’inspecteur du travail en cas de contrôle de ce dernier sur site ;

  • d’être associée à la démarche de prévention des RPS, notamment déterminée dans le cadre de la politique de Qualité de Vie au Travail de la Société.

Périodicité des réunions de la CSSCT
La CSSCT se réunit quatre (4) fois par an, sur convocation de l’employeur.

Des réunions extraordinaires de la CSSCT peuvent également être organisées à la demande de l’employeur ou de la majorité des membres titulaires du CSE.

Ces réunions permettent aux membres de la CSSCT de préparer les sujets relatifs à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail en amont des réunions du CSE où ces points seront abordés, afin que ces questions soient traitées de façon plus synthétique lors des réunions du CSE.

Ces réunions permettent également à la CSSCT de donner au CSE un avis éclairé sur la situation et les actions menées dans le domaine de la santé, de la sécurité et des conditions de travail dans la Société, dans le cadre de la consultation annuelle du CSE sur la politique sociale.

Les réunions de la CSSCT se déroulent au moins quinze (15) jours calendaires avant les réunions trimestrielles du CSE consacrées en tout ou partie à ces sujets, sauf circonstances exceptionnelles.

Désignation d’un Secrétaire et d’un Secrétaire-adjoint

La CSSCT désigne un Secrétaire parmi les membres issus du CSE (titulaires ou suppléants), à la majorité des membres présents du CSE.

La CSSCT désigne un Secrétaire-adjoint parmi les membres issus du CSE (titulaires ou suppléants), à la majorité des membres présents du CSE.

Le Secrétaire et le Secrétaire-adjoint au CSSCT devront nécessairement être rattachés aux deux sites principaux de la Société et ce, sur la durée totale du mandat. En cas de changement de site de rattachement en cours de mandat, la CSSCT devra redésigner un Secrétaire-adjoint et ce, conformément aux règles applicables.

Le Secrétaire ou, le cas échéant, le Secrétaire-adjoint en cas d’absence du Secrétaire sera chargé, avec le représentant de l’employeur :
  • d’établir l’ordre du jour des réunions de la commission ;
  • de rédiger un compte rendu retraçant les échanges tenus lors de ces réunions et remis, lors des réunions du CSE, à chacun de ses membres.

Le Secrétaire et, le cas échéant, le Secrétaire-adjoint sont par ailleurs chargés de transmettre au CSE les préconisations de la CSSCT sur les sujets étudiés.

Si le Secrétaire et/ou le Secrétaire-adjoint de la CSSCT est suppléant au CSE, il(s) pourra(ont) participer de droit aux réunions trimestrielles du CSE consacrées en tout ou partie aux questions liées à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail des salariés, pour les points de l’ordre du jour concernés.

Les comptes-rendus de réunion sont rédigés par le Secrétaire et/ou le Secrétaire-adjoint et transmis au Président de la CSSCT. Ils sont transmis à tous les membres CSE y compris l’employeur, au moins 3 jours calendaires avant la tenue de la réunion lors de laquelle les points sur la santé, la sécurité et les conditions de travail seront abordés, sauf circonstances particulières.

Le Secrétaire de la CSSCT et le Secrétaire-adjoint de la CSSCT bénéficient chacun de six (6) heures de délégation par mois pour l’exercice de sa mission. Ces heures sont reportables d’un mois sur l’autre, dans la limite de l’année civile, et sont transférables, le cas échéant, entre le Secrétaire et le Secrétaire-adjoint.

Le Secrétaire et le Secrétaire-adjoint de la CSSCT seront par ailleurs équipés d’un ordinateur portable et d’un téléphone portable.
Moyens de la CSSCT
Les membres de la CSSCT qui ne sont pas membres titulaires du CSE disposent de quatre (4) heures de délégation par trimestre. Ces heures de délégation sont reportables d’un trimestre sur l’autre, dans la limite de l’année civile.

Enfin, pour l’exercice de leurs missions, les membres de la CSSCT ont accès aux moyens du CSE (accès au local du CSE, diffusion de messages sur la page intranet du CSE, etc.), dans les conditions définies par celui-ci dans son règlement intérieur.
Formation des membres de la CSSCT

Les membres de la CSSCT bénéficient de la formation sur la santé, la sécurité et les conditions de travail, selon les mêmes modalités que les membres du CSE (cf. Partie 2 - Titre 3 §2). Cette formation est prise en charge par l’employeur.

Les membres de la CSSCT sont par ailleurs formés spécifiquement à la prévention des risques psycho-sociaux. Cette formation a pour objectif de permettre aux membres de la CSSCT de mieux appréhender et détecter les risques psychosociaux dans la Société, et de connaître les mesures de prévention adéquates. Elle est renouvelée à chaque mandat.

Enfin, dans le cadre de la loi du 5 septembre 2018, le CSE devra désigner parmi ses membres un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes. Un référent sera désigné sur chaque site. Ces référents auront également un rôle en matière de Risques Psycho-Sociaux (RPS) et de harcèlement moral.

Ce référent devra être, dans la mesure du possible, membre de la CSSCT. Il sera formé spécifiquement à ce sujet, dans des conditions qui seront définies ultérieurement par Décret.


  • La commission formation/GEPP


Une Commission Formation/GEPP est créée au sein du CSE.

Composition de la Commission Formation/GEPP
La Commission Formation/GEPP est composée :

  • de 3 membres désignés parmi les membres du CSE;
  • l’employeur ou son représentant assisté d’une autre personne ;
  • une personne en charge de la formation professionnelle au sein de la Société.

Des personnes d’autres directions pourront être invitées ponctuellement aux réunions de la Commission, afin d’intervenir sur des sujets spécifiques (par exemple, présentation des projets en cours, évolution d’un outil, etc.).
Attributions de la Commission Formation/GEPP
La Commission Formation/GEPP a pour objet de permettre un travail collaboratif et d’échanges entre les représentants du personnel et la Direction sur la Gestion des emplois et des parcours professionnels, en lien avec la note sur les orientations stratégiques ou sa mise à jour partagée chaque année.

Cette Commission est chargée :

  • de préparer les délibérations du CSE prévues aux 1° et 3° de l'article L. 2312-17 du Code du travail dans les domaines qui relèvent de sa compétence ;
  • d'étudier les moyens permettant de favoriser l'expression des salariés en matière de formation et de participer à leur information dans ce domaine ;
  • d'étudier les problèmes spécifiques concernant l'emploi et le travail des jeunes et des travailleurs handicapés.

Ce travail permettra d’apporter un éclairage spécifique au CSE concernant les orientations stratégiques de la Société et la politique sociale.

Périodicité des réunions de la Commission Formation/GEPP
La Commission Formation/GEPP se réunit au minimum une fois par an, sur convocation de la Direction.

Les réunions de la Commission se déroulent au moins quinze (15) jours calendaires avant la réunion du CSE consacrée en tout ou partie à ces sujets, sauf circonstances exceptionnelles.

Désignation d’un Secrétaire
La Commission Formation/GEPP désigne un Secrétaire parmi ses membres, à la majorité des membres présents.

Le Secrétaire participera de droit aux réunions du CSE dans lesquelles sont abordés les points en lien avec la formation et la GEPP, notamment la présentation du Plan de développement des compétences et la présentation de la note sur les orientations et la politique de formation au sein de la Société.

Le compte-rendu est adressé à tous les membres CSE y compris l’employeur au moins trois (3) jours calendaires avant la tenue de la réunion CSE au cours de laquelle les points seront abordés.

Le rapport est soumis à la délibération du CSE et ne fait pas l’objet d’une lecture en réunion CSE.


  • La commission égalité professionnelle


Une Commission sur l’Egalité Professionnelle est créée au sein du CSE.

Composition de la Commission Egalité Professionnelle
La Commission Egalité Professionnelle est composée de :
  • trois (3) membres désignés par le CSE parmi les membres du CSE ;
  • de l’employeur ou de son représentant, qui peut être assisté d’une personne de la Société.

Attributions de la Commission Egalité professionnelle
La Commission Egalité Professionnelle a pour mission de préparer les délibérations du CSE concernant la politique sociale de l’entreprise, et d’étudier plus spécifiquement le Rapport sur l’égalité entre Hommes et Femmes communiqué tous les ans aux membres du CSE.

La Commission Egalité Professionnelle a également pour mission d’être force de proposition sur le sujet de l’égalité Hommes/Femmes dans le cadre de l’obligation de négocier sur le sujet.

Périodicité des réunions de la Commission Egalité Professionnelle
La Commission égalité professionnelle se réunit au minimum une fois par an, sur convocation de la Direction.

Désignation d’un Secrétaire de séance
La Commission désigne un Secrétaire de séance parmi ses membres, à la majorité des membres présents.

Le Secrétaire participera de droit aux réunions du CSE dans lesquelles sont abordés les points en lien avec ce sujet.

Le compte-rendu est adressé à tous les membres CSE y compris à l’employeur au moins trois (3) jours calendaires avant la tenue de la réunion CSE au cours de laquelle les points seront abordés.

Le rapport est soumis à la délibération du CSE et ne fait pas l’objet d’une lecture en réunion CSE.


  • La commission Economique


Une Commission Economique est créée au sein du CSE.

Composition de la Commission Economique
La Commission Economique est composée de :
  • quatre (4) membres désignés par le CSE parmi les membres du CSE (titulaires ou suppléants) dont, au moins un représentant de la catégorie Cadre et au moins un représentant de la catégorie Non Cadre ;
  • l’employeur ou de son représentant, qui peut être assisté d’un salarié de la Société.

Attributions de la Commission Economique
La Commission est chargée notamment d'étudier les documents économiques et financiers recueillis par le CSE et toute question que ce dernier lui soumet.
Périodicité des réunions de la Commission
La Commission Economique se réunit au moins une fois par an, sur convocation de la Direction avant la décision d’approbation des comptes de la Société.

Désignation d’un Secrétaire de séance
La Commission désigne un Secrétaire de séance parmi ses membres, à la majorité des membres présents.

Le Secrétaire participera de droit aux réunions du CSE dans lesquelles sont abordés les points en lien avec ce sujet.

Le compte-rendu est adressé à tous les membres CSE y compris l’employeur au moins trois (3) jours calendaires avant la tenue de la réunion CSE au cours de laquelle les points seront abordés.

Le rapport est soumis à la délibération du CSE et ne fait pas l’objet d’une lecture en réunion CSE.


La Base de Données Economiques et Sociales (BDES)

Les parties sont convaincues que la BADES doit devenir l’outil de communication des informations au bénéfice des instances représentatives.

Le support actuel de la BADES est conservé.

Les modalités d’accès à la BADES et son contenu sont définis par les dispositions légales.

PARTIE 3

L’Exercice du droit SYNDICAL



Les modifications législatives intervenues suite aux Ordonnances Macron du 22 septembre 2017 concernant les institutions représentatives du personnel n’ont pas eu d’impact sur le fonctionnement et les moyens des organisations syndicales, sauf concernant les conditions de désignation des délégués syndicaux.

La Société a toujours eu la volonté de prévoir un cadre conventionnel dédié aux relations qu’elle entretient avec les Organisations Syndicales (OS), lequel est intimement lié à celui existant pour les institutions représentatives du personnel.

En effet, ces deux domaines forment, au sein de la Société, un tout indissociable participant à un dialogue social équilibré.

La présente Partie a pour objet de présenter l’organisation et les moyens négociés au profit des OS, et plus particulièrement des Organisations Syndicales Représentatives (OSR).

Les parties conviennent que les moyens accordés, que ce soit en termes de communication ou de crédit d’heures global, permettent aux OSR d’exercer le droit d’expression tel que prévu aux articles L. 2281-5 et suivants du Code du travail.
  • Bénéficiaires
Sont bénéficiaires de la présente partie les représentants des OS de la Société (représentatives ou non).

Il s’agit :
  • des délégués syndicaux ;
  • des représentants de sections syndicales ;
  • des représentants syndicaux au CSE.
  • moyens de fonctionnement des organisations syndicales représentatives

Les logos de la Société ne peuvent pas être utilisés sans l’accord de la Direction.

  • les Heures de délégation

Conformément aux dispositions légales en vigueur et compte tenu de l’effectif actuel de la Société, les représentants des OS disposent, pour exercer leurs missions, du crédit d’heures mensuel suivant :

  • Délégué syndical : 24 heures
  • Représentant de Section syndicale : 4 heures
  • Représentant syndical au CSE : 16 heures
  • Section syndicale : 18 heures par an (en application de l’article L. 2143-16 du code du travail)

  • Le Local et materiel mis a disposition par la societe


Les parties conviennent qu’un local est mis à la disposition des Organisations syndicales représentatives distinct du CSE.

Ce local comprend un bureau aménagé ainsi que le matériel nécessaire à l’exercice de leurs missions.

Les équipements fournis comprennent :
  • du mobilier de bureau et de rangement ;
  • un ordinateur avec outils bureautiques et accès Internet ;
  • un téléphone fixe.

Les délégués syndicaux ont accès aux imprimantes, photocopieurs et fax de l’entreprise.

La maintenance des équipements est à la charge de l’entreprise.

Chaque organisation syndicale représentative bénéficiera en outre :
  • d’une armoire individuelle fermant à clé ;
  • d’un téléphone fixe ;
  • d’un ordinateur portable individuel équipé des logiciels standards mis à disposition des salariés de la Société.

S’agissant de l’accès internet, il est précisé que les délégués syndicaux auront un accès à l’ensemble des sites selon les standards applicables à l’ensemble des salariés de la Société.

  • Budget syndical


Au-delà des moyens matériels prévus par les dispositions législatives, réglementaires et, le cas échéant, la convention collective, les organisations syndicales représentatives bénéficieront également, à compter du 1er janvier 2020, d’une enveloppe budgétaire annuelle de 3.000 € à se répartir proportionnellement à l’audience obtenue au titre des dernières élections professionnelles.

Il est rappelé que s’agissant de ce budget, il constitue un plafond maximum de dépenses. Il ne saurait constituer une forme de « droit à la dépense » qui pourrait donner lieu à paiement d’un solde en cas de non usage intégral.

Les délégués syndicaux sont responsables du respect du budget annuel de leur section syndicale.

Les frais occasionnés seront remboursés sous forme de remboursement de frais sur présentation de justificatifs selon les règles en vigueur dans la Société et ce, dans la limite précisée ci-dessus.

Les principes de transparence et de contrôle a posteriori par la Direction régissent l’utilisation de ce budget. Ce dernier est ainsi constitué de remboursement de frais, correspondant aux dépenses suivantes :
  • fournitures de bureau et papeterie ;
  • documentation générale ou juridique ;
  • frais de fonctionnement des sections liés à l’organisation de réunions.

Les frais autorisés doivent demeurer justifiés quant à leur nature, fréquence et objet.


  • moyens de communication des sections syndicales

Le contenu des affiches, publications, tracts, pages intranet est librement déterminé par la section syndicale sous réserve, d’une part, qu’il revête un caractère exclusivement syndical et, d’autre part, qu’il ne contienne ni injure, ni diffamation conformément aux dispositions législatives relatives à la presse.

La protection de la vie privée et notamment le droit à l’image, doivent être respectés dans les publications syndicales.

Les logos des sociétés du groupe ne peuvent pas être utilisés sans l’accord de la Direction.

L’utilisation des outils de communication doit être strictement conforme au règlement intérieur et à la Charte Informatique en vigueur dans la Société.

Les Représentants doivent également veiller au respect des obligations de confidentialité pesant légalement sur eux.

D’un commun accord entre les parties et conformément aux usages de la Société, un exemplaire des communications syndicales sera transmis à la Direction des Ressources Humaines et/ou au Responsable des Relations Sociales, simultanément à leur affichage.

Affichage
L'affichage des communications syndicales s'effectue librement sur des panneaux réservés à cet usage, distincts de ceux affectés aux communications du CSE.

Un exemplaire des communications syndicales est transmis à l'employeur, simultanément à l'affichage.

Chaque section syndicale dispose de panneaux d’affichage distincts de ceux réservés aux communications du CSE.

Ces panneaux sont situés sur chacun des sites de la Société.

Intranet
Les organisations syndicales disposent d’un espace sur l’intranet destiné à l’affichage et à la diffusion de l’information syndicale sur l’ensemble des sites et à l’ensemble des salariés de la Société.

Ainsi, sur le site intranet, un onglet dédié aux instances et notamment aux délégués syndicaux permettra de publier les tracts et autres informations relevant du périmètre des délégués syndicaux.

Messagerie électronique

Chaque organisation syndicale présente dans l’entreprise bénéficie d’une adresse mail au nom du syndicat.

Chaque organisation syndicale aura la possibilité d’envoyer six (6) mails à l’ensemble des salariés de la Société.

Afin d’éviter des erreurs d’utilisation, notamment des réponses à l’ensemble des destinataires de la liste de distribution, il est demandé aux organisations syndicales d’adresser leur communication à l’aide de la fonction « Cci » pour intégrer le nom des destinataires.

L’objet du mail devra contenir uniquement l’information suivante « Tract du syndicat XXX ». Le corps du mail contiendra pour sa part uniquement la mention suivante « Nous vous informons qu’un nouveau tract de notre syndicat est disponible à partir du lien suivant » plus une formule de politesse et le nom du syndicat.

Le collaborateur recevant ce mail dans sa boîte sera libre de cliquer sur le lien pour consulter le contenu du tract.

Le contenu des communications devra respecter les dispositions sur le droit de la presse et ne devra à ce titre contenir ni injure ni diffamation. En outre, il devra également respecter l’obligation de discrétion à l’égard des informations de nature confidentielle obtenues par les Représentants du Personnel dans le cadre de leurs fonctions représentatives, ainsi que la dignité des personnes, la vie privée et le droit à l’image.

En outre, les organisations syndicales pourront envoyer des mails à leurs adhérents. A ce titre, les organisations syndicales peuvent établir, sous leur responsabilité, des listes de diffusion avec l’accord préalable et écrit des salariés. Cet accord est présumé pour leurs adhérents. Les salariés figurant sur ces listes de diffusion peuvent demander, à tout moment, à en être radié. Les organisations syndicales sont tenues de faire droit à ces demandes et de confirmer au salarié concerné le retrait de son nom des listes de diffusions.

Les syndicats sont seuls responsables des publications et communication effectuées par le biais des technologies de l’information et de la communication mis à leur disposition dans le cadre du présent accord.

Les communications seront sous l’entière responsabilité de l’Organisation Syndicale concernée.

Les organisations syndicales pourront donc engager leur responsabilité notamment :
- en cas de non-respect de dispositions de nature pénale et notamment celles relatives à l’injure et à la diffamation publiques, à la contrefaçon, aux obligations de la loi informatique et libertés, à la diffusion de fausses nouvelles ou à la provocation ;
- en cas de non-respect du droit à l’image et de la violation de l’obligation de discrétion professionnelle.

La Direction des Ressources Humaines sera destinataire des communications syndicales envoyées aux salariés par voie électronique au plus tard simultanément à leur publication. Elle ne peut s’opposer à une publication ni procéder ou faire procéder à son retrait. Si elle estime que la publication ou son contenu est litigieux, elle pourra saisir les tribunaux compétents à cette fin.

Publications et tracts de nature syndicale
Les publications et tracts syndicaux sont librement distribués à l’entrée de chaque site, aux heures d’entrée et de sorties du travail.

Sous réserve du respect des dispositions légales applicables en matière de presse, le contenu des tracts sera librement déterminé par les organisations syndicales et demeurera sous leur responsabilité.
Confidentialité
La confidentialité des échanges mails intervenant entre les organisations syndicales et les salariés de l’entreprise doit être préservée et garantie tant par les syndicats que par l’entreprise.

L’organisation syndicale est tenue à une obligation de confidentialité quant aux échanges électroniques qu’elle entretient avec les salariés.
Protection des données

Les organisations syndicales s’engagent à se soumettre au Règlement Général sur la Protection des Données si elles entrent dans son champ.
  • Les REUNIONS SYNDICALES


Réunions des sections syndicales

Conformément aux dispositions légales, les délégués syndicaux auront la possibilité d’inviter des personnalités extérieures à la Société à participer à leurs réunions en respectant les procédures d’entrée et d’accompagnement sur site.

Réunions d’information du personnel

Des réunions d’information du personnel pourront être organisées par les sections syndicales, après autorisation de la Direction, pour l'informer de questions professionnelles d'intérêt général.

Ces réunions devront avoir lieu en dehors du temps de travail des salariés participants à l’exception des représentants du personnel qui peuvent se réunir sur leur temps de délégation.

Elles pourront se tenir soit dans le local syndical, soit dans le local du CSE avec l’accord d’un membre du bureau du CSE, soit dans une salle de réunion de la Société.


  • Liberté de déplacement et de circulation des représentants du personnel


Les modalités de déplacement sont identiques à celles prévues au titre 6 de la Partie 2 concernant le CSE.


  • Organisation de la NEGOCIATION COLLECTIVE


En application des dispositions de l’article L.2242-1 du code du travail, la Direction invitera les organisations syndicales représentatives à négocier un accord de méthode précisant le calendrier, la périodicité, les thèmes et les modalités de négociation dans l’entreprise.

A défaut d’accord de méthode, les négociations obligatoires sont organisées autour de 3 grands thèmes (et selon la périodicité fixée par les dispositions légales et réglementaires applicables) :

  • Le temps de travail, la rémunération et le partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise ;
  • L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail ;
  • La gestion des emplois et des parcours professionnels.

Afin d’assurer une meilleure visibilité des OS représentatives sur l’agenda social, il est convenu de définir, chaque année, un calendrier prévisionnel des négociations à venir et un calendrier précis par projet d’accord au cours de la première séance de négociation.

Ce calendrier prévisionnel sera également communiqué aux managers des délégués syndicaux afin de faciliter l’organisation de l’activité.

PARTIE 4

Accompagnement et VALOrisation du parcours de carriere des representants du personnel


Les parties soulignent la nécessité de faciliter aux salariés qui le souhaitent la prise de responsabilités syndicales ou électives en cours de carrière.

Lorsqu’un salarié décide de s’y investir, cet exercice requiert des compétences pouvant recouvrir des domaines divers qui nécessitent à la fois des formations adéquates et une reconnaissance associée.

Ces activités, quelles qu’en soient la teneur ou le temps passé, doivent s’intégrer dans la vie professionnelle normale des salariés. Aussi, un lien avec l’activité professionnelle doit autant que possible être conservé. A défaut, il faut offrir la possibilité aux salariés de s’en tenir régulièrement informé.

Les salariés qui s’investissent dans ces missions doivent également avoir la garantie d’évolutions salariale et de carrière équivalentes à celle des autres salariés non élus comparables.

L’objet du présent chapitre est de prévoir l’accompagnement de tous les salariés ayant un mandat que ce soit en termes de formation que de parcours de carrière.

Les parties rappellent qu’il est interdit à tout employeur de prendre en considération l’appartenance à un syndicat ou l’exercice d’une activité syndicale pour arrêter ses décisions en ce qui concerne notamment l’embauche, la conduite et la répartition du travail, la formation professionnelle, l’avancement, la rémunération et l’octroi d’avantages sociaux, les mesures de discipline et de congédiement.
  • L’entretien de debut de mandat
Conformément à la législation en vigueur, le représentant du personnel titulaire, le délégué syndical ou le titulaire d’un mandat syndical peut demander, en début de mandat, à bénéficier d’un entretien individuel avec l’employeur.

Cet entretien a pour objet de permettre au salarié d’aborder la question de l’articulation entre l’exercice de son mandat et son activité professionnelle et, plus particulièrement de sa charge de travail.

Par ailleurs, dans le 1er mois du mandat, leurs responsables hiérarchiques seront informés par la Direction des Ressources Humaines :
  • des caractéristiques des mandats détenus ;
  • des droits et devoirs de l’élu ;
  • des droits et devoirs des managers ;
  • du fonctionnement des heures de délégation ;
  • du principe de non-discrimination à l’égard des représentants du personnel.

Cette information est obligatoire et doit permettre à la ligne hiérarchique de tenir compte du temps consacré à l'exercice de la fonction de représentation :
  • dans l'organisation du service et l'établissement des plannings ;
  • dans la fixation annuelle des objectifs à atteindre liés à la tenue du poste du salarié concerné.

Cela doit aussi permettre au responsable hiérarchique de sensibiliser le reste du service sur le rôle du titulaire de mandat(s) et de prévenir tout malentendu ou dysfonctionnement dû à la présence d’un Représentant du Personnel au sein de l’équipe.

Par ailleurs, un module consacré à la représentation du personnel sera systématiquement dispensé lors du parcours d’intégration des nouveaux managers de la Société.
  • La gestion de carriere des salaries en cours de mandat
La gestion de carrière des Représentants du Personnel ne saurait prendre en compte leur appartenance syndicale ou la nature de leur mandat.

Dans le respect des principes d'égalité de traitement, les salariés titulaires de mandats bénéficient des mêmes conditions d'évolution de leur rémunération et de leur carrière professionnelle que les autres salariés.

  • L’entretien de suivi de carrière

La Direction en soutien à la hiérarchie porte une attention particulière à la gestion de carrière des salariés concernés tout au long de leur(s) mandat(s).

Pour les salariés cumulant plusieurs mandats, et dont le nombre d’heures de délégation dont ils disposent sur l’année dépasse 25% de la durée du travail fixée dans leur contrat de travail, en complément de l’entretien professionnel, un entretien de suivi de carrière tripartite avec la hiérarchie et les ressources humaines est organisé tous les deux ans afin de faire un point sur :
  • les compétences et aptitudes acquises dans l’exercice du mandat ;
  • le maintien de l’employabilité du Représentant du Personnel.

Une attention particulière sera portée aux délégués syndicaux, aux Secrétaires du CSE et des autres Commissions mandatées/élus depuis une durée de plus de 6 ans.


  • LA VALORISATION des Acquis de l’Experience syndicale (VAE)


Les parties réaffirment que l’exercice de responsabilités syndicales sur une durée significative constitue une expérience importante porteuse de compétences particulières et riches.

Afin de permettre une reconnaissance et une valorisation des compétences ainsi développées, la Société souhaite encourager l’accès aux Représentants du Personnels à la Valorisation des Acquis de l’Expérience.

En lien avec la création d’un dispositif national de valorisation des compétences pour les Représentants du Personnel et l’établissement, par l’Etat, d’une liste de compétences correspondant à l’exercice d’un mandat de représentant du personnel ou d’un mandat syndical, la Société facilitera la mise en œuvre de toute démarche de VAE permettant, le cas échéant, l’obtention d’une certification « syndicale » et / ou l’obtention d’autres certifications professionnelles choisies par le salarié, reconnues dans son entreprise et dans sa branche.

Cet accompagnement passera notamment par :
  • l’aide à la constitution de dossiers dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience ;
  • l’aide et l’aménagement du temps de travail pour le salarié qui s’engage dans une formation diplômante.

A l’issue de l’accomplissement de la VAE et dès lors qu’elle est sanctionnée par une certification, un diplôme ou un titre, la Direction prendra en compte cette certification pour en tirer les conséquences appropriées en termes d’évolution professionnelle.


  • Garantie d’évolution de salaire et coefficient


Un suivi particulier de l’évolution salariale des Représentants du Personnel sera réalisé lors des Comités RH annuels, par la Direction des Ressources Humaines.

L’analyse portera sur le positionnement salarial du Représentant du Personnel par rapport à la médiane du niveau de classification de la Convention Collective Nationale corrélé à son niveau de compétence et de performance et à son ancienneté.

Par ailleurs, les salariés dont le nombre d’heures de délégation sur l’année dépasse 30 % de la durée de travail fixée dans leur contrat de travail bénéficient d’une évolution de rémunération, au sens de l’article L. 3221-3 du Code du travail, au moins égale, sur l’ensemble de la durée de leur mandat, aux augmentations générales et à la moyenne des augmentations individuelles perçues pendant cette période par les salariés relevant de la même catégorie professionnelle et dont l’ancienneté est comparable ou, à défaut de tels salariés, aux augmentations générales et à la moyenne des augmentations individuelles perçues dans l’entreprise (Article L. 2141-5-1 du Code du travail).

PARTIE 5

DISPOSITIONS GENERALES

  • CHAMP d’application de l’accord

Relèvent du présent accord l’ensemble des salariés détenant, au sein de la Société, un mandat de représentation du personnel (titulaires et suppléants) et/ou un mandat de représentation syndicale (délégués syndicaux, représentants syndicaux et représentants de section syndicale) et/ou un mandat au sein de commissions, d’instances fédérales, confédérales, paritaires ou syndicales.
Durée de l’accord / DENONCIATION / REVISION

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

Il entrera en vigueur à l’ouverture du processus électoral (négociation du protocole d’accord préélectoral) et ce, pour les dispositions relatives à ce processus et à l’issue de la proclamation des résultats des prochaines élections professionnelles pour les autres dispositions.

Il met fin à toute disposition et à tout usage antérieur sur les sujets dont il traite.

Il pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre des parties signataires sous réserve du respect d’un préavis de 3 mois.

Toute dénonciation devra être notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à l’autre partie signataire et devra donner lieu à dépôt auprès de la DIRECCTE-Unité Territoriale compétente.

Chaque partie pourra également demander la révision de tout ou partie du présent accord, conformément aux dispositions de l’article L.2261-7 du Code du travail et selon les modalités suivantes :
  • toute demande devra être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception aux autres parties signataires de l’accord ou y ayant ultérieurement adhéré et comporter en outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée et les propositions de remplacement ;

  • à réception d’une telle demande de révision et dans un délai d’un mois, la Direction prendra l’initiative d’inviter à la négociation d’un avenant de révision, l’ensemble des organisations syndicales signataires ou adhérentes ;

  • les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord et seront maintenues dans l’hypothèse où les négociations n’aboutiraient pas.

L’avenant de révision fera l’objet d’un dépôt effectué dans les mêmes conditions que l’accord initial.
Publicité
Conformément à la législation en vigueur, le présent accord fera l’objet d’un dépôt auprès de la DIRECCTE – Unité Territoriale compétente via la plateforme de téléprocédure de dépôt des accords collectifs, sur le site www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr.

Un tel dépôt sera accompagné :

  • d’une version du présent accord signé des parties, sous format PDF,

  • d’une version du texte de laquelle sera supprimée toute mention de nom, prénom, paraphe ou signature de personnes physiques, en vue de la publication du présent accord au sein de la base de données nationale.

Un exemplaire sera également adressé au secrétariat Greffe du Conseil de prud’hommes compétent.

Un exemplaire sera remis aux institutions représentatives du personnel, après que les membres du CE aient été informés et consultés sur le projet du présent accord d’entreprise.

Enfin, une information concernant cet accord sera affichée dans l’entreprise aux emplacements réservés aux communications à l’attention du personnel.



Fait à Chambourcy, le 3 octobre 2019

Pour la société Kantar SAS

Monsieur ___
Directeur des Ressources Humaines.

Pour les organisations syndicales dûment mandatée(s) à cet effet :

CFE-CGC

Monsieur ___




FO

Madame __




Annexe - Tableau récapitulatif des heures de délégation




Nombre d'heures de délégation mensuelles

Nombre de personnes concernées

TOTAL MENSUEL

Report / transfert

CSE
Membre titulaire
24

+10% (arrondi à la ½ heure supérieure)
171


4081

+10% (arrondi à la ½ heure supérieure)
Heures reportables d'un mois sur l'autre dans la limite de l’année civile. Heures transférables à un autre membre du CSE (titulaires et suppléants).

Membre suppléant
0
171
0
 

Secrétaire
16

+ les heures de délégations des membres titulaires
1
16

+ les heures de délégations des membres titulaires
Heures reportables (les 16 heures) d'un mois sur l'autre dans la limite de l’année civile. Heures transférables (les 16 heures) aux autres membres du bureau.

Secrétaire adjoint
16

+ les heures de délégations des membres titulaires
1
16

+ les heures de délégations des membres titulaires
 Heures reportables (les 16 heures) d'un mois sur l'autre dans la limite de l’année civile. Heures transférables (les 16 heures) aux autres membres du bureau.

Trésorier
16

+ les heures de délégations des membres titulaires
1
16

+ les heures de délégations des membres titulaires
Heures reportables (les 16 heures) d'un mois sur l'autre dans la limite de l’année civile. Heures transférables (les 16 heures) aux autres membres du bureau.

Trésorier adjoint
16

+ les heures de délégations des membres titulaires
1
16

+ les heures de délégations des membres titulaires
Heures reportables (les 16 heures) d'un mois sur l'autre dans la limite de l’année civile. Heures transférables (les 16 heures) aux autres membres du bureau. 

Référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes

2 par mois (si non membre titulaire du CSE)


Heures reportables d’un mois à l’autre dans la limite de l’année civile.
CSSCT
Membre CSE
4 par trimestre (si non membre titulaire du CSE)


Heures reportables d’un trimestre à l’autre dans la limite de l’année civile.

Secrétaire
6
1
6
Heures reportables d'un mois sur l'autre dans la limite de l’année civile. Heures transférables avec le Secrétaire-adjoint de la CSSCT.

Secrétaire adjoint
6


1
6


Heures reportables d'un mois sur l'autre dans la limite de l’année civile. Heures transférables avec le Secrétaire de la CSSCT.
Commission (pour chaque commission)
Secrétaire
3 h par réunion
3

Heures non transférables.
Représentants de proximité
Membre du CSE

A défaut, non membre du CSE
4
2 par site
8 par site
Heures reportables d'un mois sur l'autre dans la limite de l’année civile. Heures transférables aux autres représentants de proximité du même site.

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