Accord d'entreprise PAPREC METAL

Accord d'entreprise relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la qualité de vie au travail

Application de l'accord
Début : 18/12/2020
Fin : 17/12/2024

2 accords de la société PAPREC METAL

Le 18/12/2020


Accord d’entreprise relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la qualité de vie au travail



Entre :

La société DESPLAT RECYCLAGE, dont le siège est situé ZI Nord Crissey 32 rue Paul Sabatier 71100 Chalon sur Saône représentée par :


  • XXXX
Et :

Les membres élus au CSE :
  • XXXXX
  • XXXXX
  • XXXXX

Ci-après désignées les parties, il a été décidé et arrêté ce qui suit :

SOMMAIRE
TOC \o "1-3" \h \z \u

Préambule PAGEREF _Toc59133591 \h 2

Article 1 – Champ d’application PAGEREF _Toc59133592 \h 2

Article 2 – Principe de non-discrimination, d’égalité de traitement et Charte de la laïcité et de la diversité PAGEREF _Toc59133593 \h 2

Article 3 – Domaine d’action n°1 : la rémunération effective des femmes et des hommes PAGEREF _Toc59133594 \h 3

Article 4 – domaine d’action n°2 : l’embauche PAGEREF _Toc59133595 \h 4

Article 5 – Domaine d’action n°3 : la promotion professionnelle PAGEREF _Toc59133596 \h 5

Article 6 – Articulation vie personnelle et familiale et vie professionnelle PAGEREF _Toc59133597 \h 5

Article 7 – L’insertion professionnelle et maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés PAGEREF _Toc59133598 \h 5

Article 8 – Modalités de suivi de l’accord PAGEREF _Toc59133599 \h 6

Article 9 – Révision et dénonciation de l’accord PAGEREF _Toc59133600 \h 6

Article 10 – Entrée en vigueur et durée de l’accord PAGEREF _Toc59133601 \h 6

Article 11 – Formalités de dépôt et publicité de l’accord PAGEREF _Toc59133602 \h 7



1/NUMPAGES7

Préambule


Les parties rappellent leur attachement au principe d’égalité de traitement entre les femmes et les hommes tout au long de la vie professionnelle mais également à la lutte contre toutes les discriminations. L’entreprise s’inscrit en ce sens dans le cadre des valeurs portées par le Groupe encourageant notamment la diversité.

Quant à la qualité de vie au travail, elle est un facteur de développement du bien-être individuel et collectif des collaborateurs, au service de la performance globale et durable de l’entreprise et de la satisfaction de sa clientèle.

L’ensemble des valeurs de l’entreprise concourent à améliorer la motivation des collaborateurs ainsi que l’attractivité des métiers.

Le présent accord marque la volonté commune des parties de formaliser une véritable politique d’entreprise en matière d’égalité professionnelle et de qualité de vie au travail, dès l’embauche mais aussi à tous les stades de la vie professionnelle.

Dans ce contexte, les parties se sont réunies le 16/11/2020 et le 18/12/2020 pour :
  • Etudier la situation au moyen d’un diagnostic partagé ;
  • Elaborer une analyse et identifier les écarts à corriger ;
  • Définir les domaines d’actions retenus, les actions à mener et les indicateurs de suivi ;
  • Construire le présent accord.
Les domaines d’action retenus, visant à pérenniser et poursuivre la politique de l’entreprise en matière d’égalité de traitement entre les femmes et les hommes, et de qualité de vie au travail sont :
  • La rémunération ;
  • L’embauche ;
  • Promotion professionnelle
Le présent accord a vocation à reprendre les objectifs définis grâce au diagnostic préalable et mettre en application les moyens pour parvenir à une égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et garantir la qualité de vie au travail des collaborateurs et collaboratrices.


Article 1 – Champ d’application


Le présent accord à vocation à s’appliquer à l’ensemble des salariés titulaires d’un contrat de travail conclu avec la société.


Article 2 – Principe de non-discrimination, d’égalité de traitement et Charte de la laïcité et de la diversité


L’entreprise rappelle son engagement général de lutte contre toutes les discriminations, qu’elles soient relatives au recrutement, à l’emploi et à l’accès à la formation professionnelle.



La société, s’inscrit en ce sens dans le cadre des valeurs portées par le groupe encourageant notamment :
  • La diversité ;
  • Respect des personnes ;
  • Professionnalisme ;
  • Volonté d’excellence ;
  • Esprit d’équipe.

Pour cela, le Groupe a encré ces valeurs dans une Charte la laïcité et de la diversité en 2014.
Egalement, les parties rappellent leur attachement au principe d’égalité de traitement entre les femmes et les hommes tout au long de la vie professionnelle. En application de ce principe, tous les actes relatifs, notamment à l’embauche, la formation professionnelle, aux évolutions de carrière et à la gestion des rémunérations, doivent reposer exclusivement sur des critères objectifs à caractère professionnel.


Article 3 – Domaine d’action n°1 : la rémunération effective des femmes et des hommes


La société affirme sa volonté de tendre vers une égalité de rémunération de base entre les femmes et les hommes, pour une même fonction et/ou même niveau de responsabilité. Toutefois, une différence de traitement peut être légitime dès lors qu’elle est fondée sur des critères objectifs matériellement vérifiables, mais également dans le contexte de reprise de marchés.
A titre d’exemple :
  • Expérience acquise et ancienneté au sein de l’entreprise ;
  • Diplômes, s’ils attestent de connaissances particulièrement utiles à l’exercice de la fonction occupée ;
  • Responsabilités particulières ;
  • Impact des reprises des marchés…

Le diagnostic préalable fait état :
  • D’une absence d’écart de rémunération notable entre les hommes et les femmes sur la population ouvrier/employé ;
  • D’un écart de rémunération sur la population encadrante ;
  • Ces écarts peuvent être justifiés par des critères objectifs matériellement vérifiables (âge, diplôme, formation, expérience, ancienneté etc.). De plus, nous constatons que les hommes et les femmes n’occupent pas la même typologie d’emploi au sein de la société ce qui ne permet pas d’avoir une réelle comparaison.

La société s’engage à tendre vers une diminution des écarts de rémunération durant toute la durée de l’accord.






Objectif

Action(s) retenue(s)

Indicateur(s) chiffré(s)

  • Poursuivre cette tendance d’égalité des rémunérations sur la population OE
  • Diminuer l’écart de rémunération sur la population TAM&Cadre
  • S’assurer de l’égalité des rémunérations à l’embauche 
  • Sensibiliser les décisionnaires avant les augmentations annuelles 
  • Promouvoir une distribution équilibrée des augmentations, primes et avantages individuels 
  • Appliquer la grille des rémunérations des emplois repères
  • Vérifier systématiquement que le principe « à travail égal, salaire égal » est pris en compte.
  • Ecart de rémunération entre les femmes et les hommes en tenant compte des critère matériellement vérifiable (expérience, âge, ancienneté etc.)
  • Nombre de femmes parmi les 10 plus hautes rémunérations



Article 4 – Domaine d’action n°2 : l’embauche


Le diagnostic révèle un écart dans le nombre de recrutement entre les femmes et les hommes, avec un nombre plus important d’hommes embauchés en 2019, ceci s’explique par le fait que nos métiers peinent à se féminiser, notamment chez les ouvriers (Chauffeurs, trieurs etc.). Partant de ce constat, les parties souhaitent travailler sur le sujet pour modifier cette tendance.

Pour ce faire, la société s’engage à promouvoir les candidatures féminines.

Objectifs

Action(s) retenue(s)

Indicateur(s) chiffré(s)

  • Accroitre les candidatures du sexe sous représenté sur les emplois peu ou non mixtes
  • Attirer et fidéliser
  • Vérifier la neutralité de la terminologie des offres d’emploi
  • Mentionner systématiquement « H/F » dans les offres d’emploi
  • Sensibiliser les managers sur ce sujet
  • Assurer l’absence de discrimination durant les sélections
  • Promouvoir les métiers via les partenariats écoles, les forums
  • Présenter au manager au moins une candidature féminine au manager (si au moins une candidature a été reçue) ;
  • Travailler en partenariat avec les agences d’intérim pour promouvoir les candidatures féminines
  • % de femmes et d’hommes recrutés par an en CDI
  • % de femmes dans l’effectif total CDI



Article 5 – Domaine d’action n°3 : la promotion professionnelle


Les parties rappellent que les promotions professionnelles sont attribuées, chaque année, sur la base des compétences, expériences, et souhaits d’évolution des salariés ; sans distinctions fondées sur le sexe. Toutefois, une différence de traitement peut être légitime dès lors qu’elle est fondée sur des critères objectifs matériellement vérifiables, mais également dans le contexte de reprise de marchés.

Le diagnostic préalable fait état d’une absence de promotion pour la population féminine sur l’année 2019.

Objectif

Action(s) retenue(s)

Indicateur(s) chiffré(s)

  • Garantir un accès égal aux promotions entre les hommes et les femmes
  • Sensibiliser les décisionnaires avant les augmentations annuelles ;
  • Promouvoir une distribution équilibrée des augmentations, primes et avantages individuels ;
  • Nombre de promotion par sexe
  • % de promotions par sexe
  • Répartition des promotions par âge, par sexe et par ancienneté


Article 6 – Articulation vie personnelle et familiale et vie professionnelle


Les parties visent à offrir à chaque salarié un bon équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle ; à leur accorder le temps nécessaire pour faire face aux évènements majeurs de la vie et de tenir compte de leurs contraintes personnelles dans l’organisation de leur travail et dans le respect des impératifs de l’entreprise.

Article 7 – L’insertion professionnelle et maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés


L’entreprise marque sa volonté de promouvoir le travail des personnes en situation de handicap et de faciliter leur accès à un emploi.

Les parties au présent accord réaffirment que tous les postes de l’entreprise existants ou à créer, nécessitant ou non des responsabilités, sont ouverts aux personnes en situation de handicap sur les seuls critères de compétence professionnelle, d’expérience professionnelle globale et d’adaptabilité de chaque candidat.

En application du principe de non-discrimination tant négative que positive, l’entreprise rappelle que les candidatures des personnes en situation de handicap sont étudiées selon les mêmes critères que l’ensemble des autres candidatures, dans le respect de la réglementation en vigueur.





Les managers, en lien avec la Direction des Ressources Humaines, s’assurent de la bonne intégration de la personne en situation de handicap. A ce titre, les managers ont pour mission de :
  • Sensibiliser l’équipe accueillante,
  • S’impliquer et participer à la mise en œuvre des aménagements de poste qui pourraient être nécessaires au recrutement ou au maintien dans l’emploi des salariés en situation de handicap ou assimilés (aménagements techniques et/ou organisationnels),
  • Prévenir le RRH de toute difficulté rencontrée et solliciter son propre accompagnement en cas de besoin.
Eu égard à sa mission d’encadrement, le management veille également à rendre les situations de travail accessibles aux personnes en situation de handicap.

Il veille plus particulièrement à ce que les collaborateurs en situation de handicap bénéficient des politiques internes en vigueur au sein de l’entreprise de manière équitable par rapport aux autres membres de l’équipe.


Article 8 – Modalités de suivi de l’accord


Les parties se sont entendues afin que soit effectué un suivi annuel des indicateurs du présent accord, par le biais d’un bilan reprenant le suivi des objectifs, des indicateurs et des actions fixées présentement, et présenté au CSE dans le cadre de la consultation sur la politique sociale de l’entreprise.

Article 9 – Révision et dénonciation de l’accord


Le présent accord pourra être révisé dans les conditions prévues aux articles L. 2261-7 et suivants du Code du travail.

Le présent accord pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre des parties signataires sous réserve du respect d’un préavis de trois (3) mois. La dénonciation est notifiée par courrier recommandé avec accusé de réception par son auteur aux signataires de l’accord.


Article 10 – Entrée en vigueur et durée de l’accord


L’accord entrera en vigueur et sera applicable à la date de signature de l’accord.

Il est conclu pour une durée de 4 ans. Les dispositions cesseront automatiquement et de plein droit 4 ans après sa date d’application.









Article 11 – Formalités de dépôt et publicité de l’accord

Le présent accord fera l’objet, à l’initiative de la Direction, des mesures de dépôt prévues par le Code du travail, auprès du greffe du Conseil de Prud’hommes compétent et sur la plateforme de télé-procédure du ministère du Travail.

Conformément à l’article R. 2262-2 du Code du travail, un exemplaire sera remis aux membres du CSE.

Il sera affiché sur les panneaux réservés à la Direction.


Fait à Crissey le 18/12/2020.

Pour la société :


  • xxxxx




Pour les élus au CSE :


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