Accord d'entreprise QUALI CONTACT

Accord sur le droit d'expression des salariés de la société QUALICONTACT

Application de l'accord
Début : 17/07/2019
Fin : 17/07/2022

20 accords de la société QUALI CONTACT

Le 28/06/2019


ACCORD SUR LE DROIT D’EXPRESSION DES SALARIES DE LA SOCIETE QUALICONTACT

ENTRE

La société QUALICONTACT dont le siège social est situé 38, rue Mozart 92110 CLICHY, représentée par en sa qualité de Président.

ET


L’organisation syndicale UNSA FESSAD représentée par , en sa qualité de déléguée syndicale,

L’organisation syndicale F3C CFDT représentée par , en sa qualité de déléguée syndicale,

L’organisation syndicale SUD Télécom Ile de France représentée par, en sa qualité de délégué syndical,

  • PRÉAMBULE

  • Conformément aux dispositions des articles L. 2281-1 et suivants du code du travail, le présent accord a pour objet de fixer les modalités d’exercice du droit d’expression au sein de la société QUALICONTACT.
  • Il s’applique à l’ensemble des sites de la société QUALICONTACT.
Article 1 – Les principes directeurs du droit d’expression
Article 1.1. Définition et finalité du droit d’expression
Les salariés bénéficient d’un droit à l’expression directe et collective sur le contenu, les conditions et l’organisation de leur travail.

Les questions relatives au contrat de travail, les classifications, les contreparties directes ou indirectes du travail, n'entrent pas dans le cadre du droit d'expression.

La participation aux réunions relatives au droit d’expression est facultative. Le personnel ne souhaitant pas assister aux réunions prévues dans le cadre de cet accord, devra être présent et actif à son poste de travail.

Article 1.2. Les garanties

Il est rappelé qu’à l’exclusion de tout abus de droit, aucune sanction ne pourra être adressée à un salarié en raison des avis, observations ou plus largement pour les propos tenus durant les réunions prévues dans le cadre du droit d’expression.

Demeure interdite toute mise en cause personnelle, toute déclaration inspirée par la malveillance, qui pourrait être assimilée à une diffamation et risquer d’entraîner des conséquences au plan pénal pour son auteur, indépendamment des sanctions disciplinaires.



Article 2 – Les Groupes d’expression

Le droit d’expression s’exerce au sein de groupes d’expression composés de salariés volontaires appartenant à un même service ou ayant des tâches et des intérêts communs.

Pour permettre une expression directe et active de chaque participant ainsi qu’une véritable communication, le nombre de participants à un même groupe est fixé à 15 personnes maximum, ce qui peut conduire à effectuer des découpages au sein d’un même service, de taille importante.

Pour le service Production les groupes se feront par site.

Article 3 - Les modalités d’organisation des réunions

Article 3.1. La fréquence et la durée des réunions


Les réunions d’expression auront lieu semestriellement soit à raison de deux réunions par an et par service. Elles se dérouleront sur le temps de travail et la participation à ces réunions n’entrainera aucune diminution de rémunération.
La durée de chaque réunion semestrielle sera d’1h00 maximum.

Article 3.2. La convocation aux réunions


Les salariés seront informés par affichage, ou par une note remise aux collaborateurs ou par mail au sein de chaque service du jour, de l’heure et du lieu de la réunion au minimum 1 semaine avant la réunion. La date de la réunion sera fixée par la Direction / le responsable du groupe (service).

Article 3.3. Le déroulement des réunions

Les réunions se dérouleront, sauf impossibilité, hors du poste de travail, dans les salles de réunions.

Le personnel d’encadrement exerçant des responsabilités hiérarchiques participe aux groupes d’expression de leur service.
L’animateur de la réunion est un responsable hiérarchique du service. Il doit permettre à chaque participant d’exposer librement son opinion sur chacun des sujets fixés en début de réunion. À ce titre, il est particulièrement vigilant aux règles de bienséance et de respect mutuel entre les participants.

Son rôle d’animation doit également l’inciter à faciliter la parole de tous.
À cette fin, il est admis que l’animateur puisse suspendre la réunion lorsque les règles de bienveillance mutuelle ne seront pas observées.

En début de séance un secrétaire sera désigné par tirage au sort et chargé de l’élaboration du compte rendu de réunion. Ce dernier s’efforcera de restituer les propos tenus et mettra en relief les vœux et avis émis et suggestions exprimés par le groupe ainsi que les réponses qui auront été apportées en séance. Ce compte-rendu sera rédigé par le secrétaire puis validé par le responsable soit :
  • immédiatement à l’issue de chaque réunion, ,
  • soit 8 jours calendaires au plus tard après chaque réunion.
A cet effet, un PC sera mis à disposition du secrétaire de séance.
Le compte rendu est signé conjointement par le secrétaire et le responsable.
Si le secrétaire a déjà été désigné par tirage au sort la réunion précédente, un nouveau tirage au sort est effectué.
Le temps alloué pour la rédaction du compte rendu est d’1h00 maximum.
Un modèle de compte rendu est joint au présent accord (Annexe 1).

Chaque groupe tiendra un registre dans lequel figurera ce compte-rendu. Le service ressources humaines sera destinataire d’une copie des comptes rendus de chaque groupe.

Si le groupe (service) qui est réuni comprend des délégués syndicaux ou des élus du personnel, ils ne pourront se prévaloir de leurs fonctions électives ou syndicales. Ils devront agir en qualité de simple salarié du groupe (service).

Article 4 – Transmission des vœux, avis et suggestions à l’employeur

La transmission à l’employeur des vœux, avis et suggestions du groupe d’expression sera faite par le responsable du groupe/ ou secrétaire.

Article 5 – Transmission des réponses


Les réponses aux vœux, avis et suggestions émis par le groupe et qui n’auront pas fait l’objet d’une réponse immédiate figurant au compte rendu lui seront adressés par écrit (via le secrétaire / responsable de service) dans un délai maximum de deux mois et seront consignées dans le registre de chaque groupe. Les réponses seront élaborées par le responsable ou la direction après consultations des personnes compétentes. Le service ressources humaines sera destinataire d’une copie des réponses.

Article 6 – Droit d’expression du personnel d’encadrement


Le personnel d’encadrement bénéficie, dans les mêmes conditions que les autres salariés, du droit d’expression.

Le ou les groupes ainsi constitué(s) doit(vent) appartenir à un service/ou ayant des tâches et des intérêts communs.

Les cadres de direction bénéficient déjà d’un accès direct à la Direction Générale pour déclencher une réunion relative au droit d’expression.

Article 7 - Information des salariés et des représentants du personnel

L’ensemble des comptes rendus et des réponses différées sera communiqué à chaque salarié du service concerné à l’exclusion des questions/réponses jugées « confidentielles » et qui auront été précisées comme telles lors de la réunion, ces questions réponses « confidentielles » ne seront pas inscrites au compte rendu. Une copie devra être adressée au service Ressources Humaines.

Article 8 - Durée et révision de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée déterminée de trois ans.

Un mois avant la fin de son application, les parties se réuniront pour examiner les résultats de l’accord et décider soit d’en reconduire les dispositions pour une nouvelle période de trois ans, soit de négocier un nouvel accord.

Conformément aux dispositions de l’article L.2261-7 du Code du travail, chaque partie pourra demander la révision de tout ou partie du présent accord.

Toute demande de révision devra être accompagnée d’une proposition de rédaction nouvelle et devra être notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception aux autres parties signataires.

Le plus rapidement possible et au plus tard dans un délai de deux mois, les parties devront se rencontrer en vue de discuter de l’éventuel avenant de révision. Les dispositions qui font l’objet de la demande de révision resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un tel avenant.

Article 9 – Dépôt de l’accord


Le présent accord sera notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives à l’issue de la procédure de signature.

Il fera l’objet d’un dépôt en ligne, par la société QUALICONTACT, sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail (« TéléAccord »). Un exemplaire sera également remis au secrétariat greffe du Conseil de Prud’hommes de son lieu de conclusion.

Mention de cet accord figurera sur le tableau d’affichage de la direction.

Article 10 – Entrée en vigueur


Le présent accord sera applicable à la SAS QUALICONTACT, le jour suivant les modalités de dépôt et sous réserve de sa validation par la DIRECCTE.


Article 11 – Incidence de la mise en place du Conseil Social et Economique (CSE)


Pour l’application des dispositions du présent accord, les termes Comité Social et Economique se substitueront de plein droit et sans formalité aux termes de délégation unique du personnel et Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail.

Fait à Clichy, le


Pour la Société QUALICONTACT

Le Président

Pour les organisations syndicales 



UNSA FESSAD F3C CFDT

La Déléguée SyndicaleLa Délégué Syndical



SUD Télécom Ile de France

Le Délégué Syndical



ANNEXE 1

MODELE DE COMPTE RENDU REUNION DROIT D’EXPRESSION DES SALARIES

Etaient présent(e)s :


Animateur/trice de la réunion :
Rédacteur/trice du compte rendu :
Date de la réunion :
Heures de début :

QUESTIONS :


REPONSES :






Heures de fin :




Signatures

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