Accord d'entreprise SA D'H.L.M. FRANCE LOIRE

Accord sur le dialogue social et la mise en place du CSE

Application de l'accord
Début : 01/01/2999
Fin : 01/01/2999

30 accords de la société SA D'H.L.M. FRANCE LOIRE

Le 09/10/2019


UES France LOIRE

Accord sur le dialogue social et la mise en place du CSE

ENTRE LES SOUSSIGNÉS


Les sociétés de l’UES France Loire, à savoir, la société France Loire, immatriculée au R.C.S. d’ORLEANS, sous le numéro 673 720 744 dont le siège est situé 33, rue du Faubourg de Bourgogne à Orléans et la société La Ruche Habitat immatriculée au RCS d’ORLEANS, sous le numéro 692 018 658 dont le siège est situé 33, rue du Faubourg de Bourgogne à Orléans, représentées par Monsieur Laurent LORRILLARD, dûment habilité pour représenter l’UES aux fins des présentes,

Ci-après dénommée « France Loire »
D'une part,

Et, Madame …………………….., Déléguée Syndicale, désignée par son syndicat, la CFDT,

D'autre part,

Il a été convenu ce qui suit :


Contexte


La négociation d’un accord sur le dialogue social et la mise en place du CSE au sein de l’UES France Loire s’inscrit dans le contexte suivant.

L'ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017, relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise, a créé une instance de représentation unique, le Comité Social et Economique (CSE), qui fusionne les attributions des délégués du personnel, du comité d’entreprise et du CHSCT.

Le mandat des membres élus de la Délégation Unique du Personnel de l’UES France Loire arrivent à échéance le 22 novembre 2019.

La Direction et l’Organisation Syndicale Représentative de l’UES partagent la conviction que la qualité du dialogue social nécessite une représentation du personnel proche des priorités des salariés et partageant les enjeux et les objectifs stratégiques des entreprises de l’UES. Les parties reconnaissent également que le bon fonctionnement des entreprises de l’UES est tributaire d’une cohésion sociale loyale entre partenaires sociaux, et à ce titre s’engagent à respecter les principes généraux du dialogue social établis par le présent accord.

Dans ce contexte, les parties au présent accord ont convenu de dispositions visant à définir le cadre de l’expression du dialogue social.


Chapitre 1 – Préambule
  • Cadre juridique et champ d’application

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés de l’UES France Loire. Il se substitue à l’ensemble des usages et engagements unilatéraux pouvant exister au sein de l’UES sur le même objet.

  • Engagements réciproques au titre d’un dialogue social loyal

Article 2.1 – Engagements de la Direction


La Direction s’engage à :

  • respecter l’exercice du droit syndical ;
  • assurer au personnel détenant un mandat désignatif et/ou électif un traitement comparable à celui de l’ensemble des salariés de l’UES France Loire ;
  • respecter la réglementation en matière de crédits d’heures de délégation et de leur suivi,
  • fournir les informations nécessaires à l’exercice de leur mandat ;
  • garantir un espace d’affichage sur les sites conformément à la réglementation en vigueur.
  • garantir les moyens nécessaires au fonctionnement du CSE

Article 2.2 – Engagements des Organisations Syndicales


Les Organisations Syndicales ainsi que chaque salarié détenteur d’un mandat s’engagent à :

  • respecter les règles d’exercice du droit syndical
  • se conformer à la réglementation relative aux lieux d’affichage et de distribution de tract,
  • utiliser les crédits d’heures conformément à la réglementation en vigueur,
  • conserver la confidentialité des informations présentées comme telles par la Direction,
  • utiliser les bons de délégation, de préférence en version informatique, mis en place afin de permettre aux responsables hiérarchiques d’être prévenus préalablement.
Chapitre 2 – Le Comité Social et Economique
  • Calendrier de mise en place

Les parties au présent accord se sont rencontrées les 19 septembre 2019 et 9 octobre 2019.

Elles ont convenu que la mise en place du CSE sera effective au jour de la proclamation des résultats définitifs des élections professionnelles.

Le calendrier prévisionnel des élections a été fixé du 18 au 22 novembre 2019 pour le premier tour et du 2 au 6 décembre 2019 pour le second tour, le cas échéant.
Ce calendrier prévisionnel sera définitivement arrêté dans le cadre du protocole d’accord préélectoral dont les négociations débuteront le 15 octobre 2019.

Les élections se dérouleront conformément aux dispositions définies dans le protocole d’accord préélectoral, sans que celui-ci ne puisse aller à l’encontre de dispositions prévues dans le présent accord.

  • Périmètre de mise en place

L’Union Economique Sociale France Loire est composée de :
  • la SCIC, La Ruche Habitat
  • la S.A. d’h.l.m. France Loire présente sur 8 sites
La Ruche Habitat et les différents sites de la Société France Loire ne disposant pas d’autonomie de gestion, ne constituent pas des établissements distincts.

Les parties ont donc décidé de procéder à la mise en place d’un CSE unique.

Le périmètre de mise en place du CSE unique correspond ainsi à l’ensemble des entités et sites de l’UES France Loire, à savoir :

  • La SCIC La Ruche Habitat
  • La S.A. d’h.l.m. France Loire avec l’intégralité de ses 8 sites :
  • Orléans-Bourgogne, 33 rue du faubourg de Bourgogne Orléans (45)
  • Orléans Dauphine, 4 rue des roses Orléans (45)
  • Aubigny-sur-Nère, 7 rue du Bourg Coutant Aubigny-sur-Nère (18)
  • Vierzon, 14 rue du Maréchal Joffre Vierzon (18)
  • Bourges- Val d’Auron, 172d rue de Lazenay Bourges (18)
  • Bourges centre, 16-22 Place Juranville Bourges (18)
  • Bourges-Turly, 62 rue de Turly Bourges (18)
  • Saint-Amand-Montrond 2 rue Racine Saint-Amand-Montrond (18)

  • Nombre et durée des mandats

Les membres de la délégation du personnel au CSE sont élus pour une durée de trois ans.
Conformément aux dispositions légales, le nombre de mandats successifs est limité à trois mandats de titulaires.


  • Consultations

Les consultations récurrentes sur les orientations stratégiques, la situation économique et financière ainsi que la politique sociale et les conditions de travail et d’emploi de l’entreprise seront réalisées tous les trois ans.

Les informations sur la situation économique et financière ainsi que la politique sociale et les conditions de travail et d’emploi de l’entreprise seront mises à jour chaque année et feront l’objet d’un point d’information lors d’une réunion.

Les projets de modification des orientations stratégiques et projets intéressant la marche générale de l’entreprise ou de services feront l’objet d’informations et consultations spécifiques.

  • Composition

Le nombre de titulaires et de suppléants est défini en fonction de l’effectif de la Société, selon les dispositions légales en vigueur.

Ainsi, selon ces dispositions, le Comité social et économique unique est composé de la manière suivante :

- le nombre de représentants à élire dans le cadre du CSE sera de 9 titulaires et 9 suppléants.

- le CSE désignera un secrétaire et un trésorier parmi ses membres titulaires ainsi qu’un secrétaire adjoint et un titulaire adjoint parmi les titulaires ou suppléants.
- les listes de candidats sont composées conformément aux dispositions légales en vigueur, notamment celles relatives à la représentativité et à l’alternance hommes/femmes. 

  • Organisation des réunions

Article 8.1 – Périodicité

Le CSE tiendra chaque année 11 réunions ordinaires, organisées mensuellement à l’exception du mois de juillet.

Parmi ces 11 réunions annuelles, quatre réunions porteront en tout ou partie sur les attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail, à raison d’une par trimestre.

Des réunions extraordinaires du CSE pourront se tenir, à l’initiative de la Direction notamment pour une information ou consultation spécifique, ou dans les conditions légales.

Article 8.2 – Participants aux réunions


Les réunions seront présidées par l’employeur ou son représentant accompagné éventuellement de 3 collaborateurs au maximum, pouvant appartenir à l’UES ou au groupe Arcade-VYV. Le CSE sera informé au préalable de chaque changement de collaborateurs présents à la réunion.

Lorsque le CSE se réunira dans le cadre de ses attributions relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail, le médecin du travail, l'agent de contrôle de l'inspection du travail ainsi que les agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale pourront participer aux points de l’ordre du jour qui les intéressent.

Conformément aux dispositions légales, les titulaires, et les représentants syndicaux le cas échéant, participeront de plein droit aux réunions du CSE.

Il est également convenu que les suppléants pourront également y assister dans la limite de 12 participants, titulaires et suppléants.

Pour des sujets exceptionnels et avec l’accord avec la Direction, l’ensemble des titulaires et suppléants pourront assister à la réunion.

Article 8.3 - Convocation


Les titulaires et les représentants syndicaux seront convoqués aux réunions du CSE dans un délai d’au moins 15 jours calendaires avant la réunion. Les suppléants seront également destinataires de la convocation même s’ils n’ont pas vocation à tous assister aux réunions (limite de 12 participants par réunion). Les convocations seront faites par invitation depuis l’agenda électronique, Outlook.

Lorsque le CSE se réunira dans le cadre de ses attributions relatives à la santé, la sécurité et les conditions de travail, le médecin du travail, l’assistant sécurité, l'agent de contrôle de l'inspection du travail ainsi que les agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale seront convoqués dans un délai de 15 jours calendaires précédant la réunion.


Article 8.4 : Ordre du jour


L’ordre du jour sera adressé au moins 3 jours ouvrés avant la réunion à l’ensemble des membres titulaires et suppléants du CSE.

L’ordre du jour sera établi de manière conjointe entre le secrétaire et le président, ou son représentant. En l’absence du secrétaire, l’ordre du jour pourra être établi avec le secrétaire adjoint.
Il est précisé que les consultations obligatoires seront inscrites de plein droit à l’ordre du jour par le président ou le secrétaire.
Il est convenu que l’envoi de la convocation et de l’ordre du jour s’effectuera par voie électronique, de préférence par mail.

Article 8.5 – Réunions préparatoires


Le temps passé en réunions préparatoires hors présence de l’employeur s’imputera sur le crédit d’heures.

Afin de permettre aux élus suppléants du CSE, qui ne bénéficient pas de crédit d’heures, de participer aux réunions préparatoires de cette instance, il sera fait usage par les titulaires des modalités de report et de mutualisation de leurs heures de délégation telles que décrites à l’article 9 du présent accord.

  • Moyens

Article 9.1 – Le crédit d’heures de délégation


Conformément aux dispositions légales, chaque membre titulaire de la délégation du personnel au CSE bénéficiera d’un crédit d’heures mensuel de 21 heures.

Un élu titulaire bénéficiera de la possibilité de reporter le reliquat de son crédit d’heures mensuel qu’il n’a pas consommé, sans pour autant disposer d’un crédit mensuel supérieur à une fois et demie le crédit d’heures mensuel habituel. Ce report est autorisé dans la limite de la durée du mandat.

Le crédit d’heures sera également mutualisable entre titulaires, entre titulaires et suppléants ainsi qu’entre titulaires et représentants de proximité, sans pour autant conduire un représentant du personnel à disposer, dans le mois, de plus d’une fois et demie le crédit mensuel dont bénéficie un membre titulaire.

Les titulaires souhaitant reporter ou mutualiser des heures de délégations devront en informer l’employeur avant l’utilisation des heures cédées ou reporter dans un document écrit dans lequel sont mentionnés notamment le nombre d’heures, les noms des bénéficiaires.

Il est précisé que le crédit d’heures des membres disposant d’une convention de forfait est décompté sur la base de 7 heures pour une journée de délégation et de trois heures trente minutes pour une demi-journée.

Les heures de délégation sont considérées de plein droit comme du temps de travail et payées à échéance normale de paie.

Les représentants du personnel ne doivent subir aucune perte de rémunération du fait de l’exercice de leurs fonctions. Ils doivent percevoir la rémunération qu’ils auraient perçue s’ils avaient continué à travailler.


Article 9.2 – Les budgets


Le CSE bénéficie d’un budget de fonctionnement dont le montant est défini conformément aux dispositions légales.

Le montant affecté aux activités sociales et culturelles (ASC) du CSE est de 13 € par mois par salarié de l’UES France Loire.

La dotation au budget des ASC sera versée par l’employeur en deux fois, une fois en début d’année et une fois au mois de juin. Il sera possible de solliciter des versements intermédiaires en cas de nécessité dans la limite du budget annuel.

Les modalités d’utilisation du budget des ASC seront définies au niveau du règlement intérieur du futur CSE.

En fin d’exercice clos, le CSE peut décider de transférer une partie du reliquat du budget de fonctionnement vers le budget destinée aux activités sociales et culturelles et ce, selon les dispositions légales et règlementaires en vigueur.

De la même manière, 10% du reliquat du budget alloué aux activités sociales et culturelles peut être transféré au budget de fonctionnement ou à des associations humanitaires.
Ces transferts doivent faire l’objet d’une délibération adoptée à la majorité des membres présents du CSE.

Par ailleurs, l’ensemble des biens, droits et obligations, créances et dettes des anciennes instances représentatives du personnel sont transférés de plein droit au CSE.

Il est de la responsabilité des anciens secrétaires et trésoriers de faire le nécessaire auprès des différents organismes, notamment bancaires, pour effecteur les transferts administratifs lors de la mise en place du CSE.


Chapitre 3 – Les représentants de proximité
  • Mise en place

Compte tenu de la localisation et de l’effectif de certains sites, et afin de garantir une représentation équilibrée de l’ensemble du personnel, les parties conviennent de la mise en place des représentants de proximité en application des dispositions de l’article L.2313-7 du code du travail.

Des représentants de proximité pourront donc être mis en place dans chacun des sites définis à l’article 4 du présent accord et selon les dispositions définies ci-après à l’article 11.

  • Désignation

Il est attribué à chaque site 1 mandat de représentants de proximité, sans que le cumul « mandat d’élus titulaire ou suppléant au CSE + mandat de représentant de proximité » ne puisse excéder 1 par site. Pour les sites de Bourges centre et Orléans Bourgogne, cette limite est fixée à 2. Bien entendu cette règle ne s’applique que si les résultats de l’élection ne permettent pas ce minimum de présence par site.

Cela signifie que s’il existe 1 membre du CSE sur site (hors Bourges centre et Orléans Bourgogne), aucun représentant de proximité ne sera désigné.

Les représentants de proximité seront désignés par les membres du CSE à la majorité des membres présents du CSE lors de la première réunion ordinaire suivant son élection.

Les représentants de proximité seront désignés parmi des membres non élus titulaires et suppléants du CSE. Cela signifie qu’un salarié membre de l’UES France Loire pourra être désigné en tant que représentant de proximité.  Ils devront avoir au minimum 18 ans révolus et être titulaires d’un CDI.

Les candidatures seront individuelles et indifférenciées « représentant de proximité », sans considération de collège d’appartenance.

Il sera procédé à un vote pour chacun des sites.

Seuls les membres titulaires du CSE prennent part au vote, les suppléants ne voteraient qu’en l’absence du titulaire selon les règles de remplacement en vigueur.

Chaque votant s’exprimera en faveur d’un, ou 2, candidat(s) en fonction des postes à pourvoir.

En cas d’égalité de voix, conformément aux règles habituelles du droit électoral et sans qu’il soit porté atteinte au principe de non-discrimination en raison de l’âge, la désignation se fera au profit du candidat le plus âgé.

A l’issue de cette désignation, un procès-verbal sera établi.

Dans le cas d’une vacance définitive du représentant de proximité, il sera procédé dans les mêmes conditions à la désignation d’un nouveau représentant de proximité.

Les représentants de proximité seront désignés pour la durée du mandat de la délégation du personnel au CSE.
Ils bénéficieront de la protection attachée aux représentants du personnel.

  • Attributions

Le représentant de proximité exerce les attributions suivantes :

  • transmission d’informations aux titulaires et suppléants du CSE des réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, à l'application du code du travail et des autres dispositions légales concernant notamment la protection sociale, ainsi que des conventions et accords applicables dans l'entreprise ;
  • contribution à la promotion de la santé, de la sécurité et des conditions de travail sur site, sur mandat du CSE ;
  • rend compte de leurs missions auprès des membres du CSE ou des différentes commissions.



  • Moyens

Afin de mener à bien l’exercice de son mandat, il est accordé à chaque représentant de proximité un crédit d’heures mensuel de 4 heures.

Le représentant de proximité bénéficiera de la possibilité de reporter le reliquat de son crédit d’heures mensuel qu’il n’a pas consommé d’un mois sur l’autre, sans pour autant disposer d’un crédit mensuel supérieur à une fois et demie le crédit d’heures mensuel habituel (utilisation maximale de 6 heures sur un mois). Ce report est autorisé dans la limite de la durée du mandat.

Le représentant de proximité souhaitant reporter des heures de délégation devra en informer l’employeur avant l’utilisation des heures reportées, dans un document écrit dans lequel sont mentionnés notamment le nombre d’heures.

Le représentant de proximité pourra également mutualiser ses heures de délégations avec un membre titulaire du CSE dans les conditions fixées à l’article 9.1.

Les membres du CSE pourront décider, par délibération, de consacrer une partie de leur budget de fonctionnement au financement de la formation des représentants de proximité.

Chapitre 5 – Les Commissions
  • La Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT)

Article 14.1 – Mise en place


Par dérogation aux dispositions légales, les parties ont convenu de l’intérêt de la mise en place d’une CSSCT

Article 14.2 – Durée des mandats


Les membres de la CSSCT seront désignés pour une durée alignée sur celle des membres du CSE, à savoir 3 ans.

Article 14.3 – Attributions

La CSSCT exerce, par délégation du CSE, l’ensemble des attributions du CSE relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail à l’exception du recours éventuel à un expert et des attributions consultatives qui restent de la compétence exclusive du CSE.

En particulier, la CSSCT est compétente, en concertation avec les représentants de proximité le cas échéant, pour intervenir à la suite de tout accident ayant entraîné ou ayant pu entraîner des conséquences graves ainsi qu’en cas d’évènement grave lié à l’activité de l’entreprise ayant porté atteinte ou ayant pu porter atteinte à la santé publique ou à l’environnement.

Article 14.4 – Composition


Les membres de la CSSCT seront désignés par le CSE parmi ses membres titulaires ou suppléants. La désignation résulte d’une délibération adoptée à la majorité des membres présents. La commission sera composée au maximum de 6 membres. La CSSCT sera présidée par l’employeur ou son représentant.

Article 14.5 – Organisation des réunions

Article 14.5.1 – Périodicité


La CSSCT se réunira 4 fois par an, indépendamment et en amont des 4 réunions du CSE portant en tout ou partie sur les questions de santé, sécurité et conditions de travail.

Article 14.5.2 – Participants


Les membres désignés par le CSE participeront aux 4 réunions annuelles de la CSSCT.


Article 14.6 – Attribution


Il est convenu que, sur demande du CSE, la CSSCT puisse être saisie pour traiter de certains sujets importants relatifs aux sujets liés à la santé, sécurité et conditions de travail.

Article 14.7. Formation en santé, sécurité et conditions de travail


Les membres de la commission pourront bénéficier, dès leur première désignation, d’une formation en santé, sécurité et conditions de travail, dont la durée sera de 5 jours par mandat.

Les frais de formation seront pris en charge par l’employeur (frais de déplacement, frais de séjour,…).



Chapitre 6 – Dispositions communes à l’ensemble des représentants du personnel élus ou désignés

Article 16.1 – Le temps passé en réunion avec l’employeur


Le temps passé en réunion avec l’employeur n’est pas imputable sur les crédits d’heures. Ces heures de réunion sont considérées comme du temps de travail effectif et rémunérées comme tel.

Les heures passées en réunion doivent respecter les durées légales et règlementaires de temps de travail et de temps de repos journalier et hebdomadaire, au besoin en modifiant le planning habituel de travail pour les salariés concernés.

Par ailleurs, les parties conviennent de la possibilité d’organiser des réunions en visio conférence lorsque cela s’avère nécessaire, pour des raisons de sécurité et afin de limiter les déplacements.

Chapitre 7 – Dispositions finales

Article 25 - Durée et entrée en vigueur de l’accord


Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.
Il entrera en vigueur à compter du 28 octobre 2019.

Article 26 - Clause de revoyure


Les parties signataires s’engagent à se revoir dans un délai de 3 mois à compter de la première demande motivée d’une des parties.

Article 27 - Révision de l’accord


Chacune des parties signataires pourra demander la révision de l’accord, notamment si les dispositions légales, réglementaires ou conventionnelles dans le cadre desquelles elles ont été conclues venaient à être modifiées ou supprimées, remettant en cause l’esprit même et l’équilibre de ces dernières.

Article 28 - Dénonciation de l’accord


En application des articles L.2222-6 et L.2261-9 et suivants du Code du travail, le présent accord pourra être dénoncé par l’une ou l’autre des parties signataires, sous réserve de respecter un préavis de trois mois.

Article 29 - Notification


Conformément à l’article L.2231-5 du code du travail, le texte du présent accord est notifié à l’ensemble des Organisations Syndicales Représentatives dans l’entreprise.

Article 30 - Information du personnel


Modalités d’information collective et individuelle du personnel :

Information collective
Les salariés sont informés de la conclusion du présent accord d’entreprise. Le service ressources humaines veille à diffuser l’information dans les sites concernés. Mention de cet accord doit être faite sur chacun des tableaux d’affichage.

Information individuelle
Un exemplaire du présent accord d’entreprise est mis à la disposition des salariés au service Ressources Humaines.

Article 31 - Formalités de dépôt


Conformément à l’article L.2231-6 du Code du travail, le présent accord fera l’objet d’un dépôt électronique auprès de la DIRECCTE à l’adresse : https://www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr/PortailTeleprocedures/. Un exemplaire original du présent accord sera également déposé auprès du Secrétariat-Greffe du Conseil de prud’hommes compétent.

Fait à Orléans le 9 octobre 2019
En 5 exemplaires Originaux

Pour l’UES Pour le Syndicat CFDT
Laurent LORRILLARD
Directeur GénéralDéléguée Syndicale

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