Accord d'entreprise APPASE

droit à la déconnexion

Application de l'accord
Début : 01/01/2999
Fin : 01/01/2999

Société APPASE

Le 14/12/2017








ACCORD SUR LE DROIT A DECONNEXION

ACCORD SUR LE DROIT A DECONNEXION






SOMMAIRE
TOC \o "1-3" \h \z \u PRESENTATION PAGEREF _Toc501118368 \h 3
ARTICLE PRELIMINAIRE – DECONNEXION – DEFINITIONS PAGEREF _Toc501118369 \h 5
ARTICLE 1 PAGEREF _Toc501118370 \h 5
CHAMP D’APPLICATION PAGEREF _Toc501118371 \h 5
ARTICLE 2 PAGEREF _Toc501118372 \h 5
SENSIBILISATION ET FORMATION A LA DECONNEXION PAGEREF _Toc501118373 \h 5
ARTICLE 3 PAGEREF _Toc501118374 \h 6
LUTTE CONTRE LA SURCHARGE INFORMATIONNELLE LIEE A L’UTILISATION DE LA MESSAGERIE ELECTRONIQUE PROFESSIONNELLE PAGEREF _Toc501118375 \h 6
ARTICLE 4 PAGEREF _Toc501118376 \h 6
LUTTE CONTRE LE STRESS LIE A L’UTILISATION DES OUTILS NUMERIQUES PROFESSIONNELS PAGEREF _Toc501118377 \h 6
ARTICLE 5 PAGEREF _Toc501118378 \h 7
DROIT A LA DECONNEXION EN DEHORS DU TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF PAGEREF _Toc501118379 \h 7
ARTICLE 6 PAGEREF _Toc501118380 \h 7
BILAN ANNUEL SUR L’USAGE DES OUTILS NUMERIQUES PROFESSIONNELS PAGEREF _Toc501118381 \h 7
ARTICLE 7 PAGEREF _Toc501118382 \h 7
PUBLICITE PAGEREF _Toc501118383 \h 7
ARTICLE 8 PAGEREF _Toc501118384 \h 7
DUREE ET ENTREE EN VIGUEUR DE L’ACCORD PAGEREF _Toc501118385 \h 7
ARTICLE 9 PAGEREF _Toc501118386 \h 8
REVISION PAGEREF _Toc501118387 \h 8




PRESENTATION

L’Association

Association régie par la loi 1901

L’Association XXXX

Historique

Etablissements

Entre d’une part,



L’

ASSOCIATION XXXX dont le siège social est situé XXXX

représentée par M. XXXX – Président - et M. XXXXX – Directeur Général –


D’autre part,



L’organisation syndicale CGT

représentée par XXXX – Déléguée Syndicale d’entreprise

L’organisation syndicale CFDT

représentée par XXXX – Déléguée Syndicale d’entreprise

L’organisation syndicale CGC

représentée par XXXX – Déléguée Syndicale d’entreprise

APRES AVOIR RAPPELE QUE :

Les signataires se sont réunis pour définir les modalités d’exercice par les salariés de leur Droit à la Déconnexion en application de l’article L2242-8 7° du Code du Travail tel qu’issu de la loi 2016-1088 du 08 Aout 2016.
Ils réaffirment l’importance d’un bon usage des outils informatiques en vue d’un nécessaire respect des temps de repos et de congé ainsi que de l’équilibre entre vie privée et familiale et vie professionnelle.

Il a été convenu ce qui suit :


ARTICLE PRELIMINAIRE – DECONNEXION – DEFINITIONS
Il y a lieu d’entendre par :
  • Droit à la déconnexion : le droit pour le salarié de ne pas être connecté à ses outils numériques professionnels en dehors de son temps de travail ;


  • Outils numériques professionnels : outils numériques physiques (ordinateurs, tablettes, smartphones, réseaux filaires, …) et dématérialisés (logiciels, connexions sans fil, messagerie électronique, internet/extranet/intranet…) qui permettent d’être joignable à distance ;


  • Temps de travail : Horaire de travail du salarié durant lesquelles il est à la disposition de son employeur et comprenant les heures normales de travail du salarié et les heures supplémentaires, à l’exclusion des temps de repos quotidien et hebdomadaires, des congés payés, des congés exceptionnels, des jours fériés et des jours de repos.

ARTICLE 1

CHAMP D’APPLICATION

Le présent accord s’applique à tous les salariés de l’ASSOCIATION
La direction générale et les directeurs de Pôles s’attacheront à rappeler en toutes circonstances la nécessité de maintenir un lien social autant que possible au détriment des outils numériques.

ARTICLE 2

SENSIBILISATION ET FORMATION A LA DECONNEXION

Les technologies de l’information et de la communication font partie intégrante de l’environnement de travail et sont nécessaires au bon fonctionnement de l’Association.
Porteuses de lien social, facilitant les échanges et l’accès à l’information, elles doivent toutefois être utilisées à bon escient, dans le respect des personnes et de leur vie privée.
Des actions de formation et de sensibilisation seront organisées à destination des managers et de l’ensemble des salariés en vue de les informer sur les risques, les enjeux et les bonnes pratiques liées à l’utilisation des outils numériques.

Dans ce cadre, l’Association s’engage notamment à :

  • Sensibiliser, former si nécessaire chaque salarié à la maîtrise et à l’utilisation raisonnée et équilibrée des outils numériques ;
  • Mettre à la disposition de chaque salarié un accompagnement personnalisé interne ou par un médiateur numérique externe ;
  • Désigner au sein de l’Association des interlocuteurs spécifiquement chargés des questions relatives à l’évolution numérique des postes de travail.
  • Travailler les questions de la déconnexion avec le CHSCT

Ces dispositifs seront régulièrement mis à jour pour être adaptés aux demandes et besoins des salariés et devront faire l’objet d’une concertation annuelle entre l’employeur et les partenaires sociaux.

ARTICLE 3

LUTTE CONTRE LA SURCHARGE INFORMATIONNELLE LIEE A L’UTILISATION DE LA MESSAGERIE ELECTRONIQUE PROFESSIONNELLE

Afin d’éviter la surcharge informationnelle, il est recommandé à tous les salariés de :
  • S’interroger sur la pertinence de l’utilisation de la messagerie électronique professionnelle par rapport aux autres outils de communication disponibles
  • Veillez à ce que l’usage de la messagerie ne puisse se substituer au dialogue et aux échanges physiques ou oraux qui contribuent au lien social dans les équipes et préviennent de l’isolement : réunion, visioconférence, skype…
  • S’interroger sur la pertinence des destinataires du courriel : Utiliser avec modération les fonctions « CC » ou « Cci » ; limiter les destinataires des courriels en respectant la règle de hiérarchie
  • S’interroger sur la pertinence des fichiers à joindre aux courriels ;
  • Eviter l’envoi de fichiers trop volumineux ;
  • Indiquer un objet précis permettant au destinataire d’identifier immédiatement le contenu du courriel.

ARTICLE 4

LUTTE CONTRE LE STRESS LIE A L’UTILISATION DES OUTILS NUMERIQUES PROFESSIONNELS

Afin d’éviter le stress lié à l’utilisation des outils numériques professionnels, il est également recommandé à tous les salariés de :
  • S’interroger sur le moment opportun pour envoyer un courriel/SMS ou appeler un collaborateur sur son téléphone professionnel (pendant les horaires de travail) ;
  • Rester courtois (« bonjour », formule de politesse, rédiger comme pour un courrier postal…)
  • Ne pas solliciter de réponse immédiate si ce n’est pas nécessaire ;
  • Prendre l’habitude de proposer un délai de réponse
  • Définir le « gestionnaire d’absence au bureau » sur la messagerie électronique et indiquer les coordonnées d’une personne à joindre en cas d’urgence ;
  • Privilégier les envois différés lors de la rédaction d’un courriel en dehors des horaires de travail.
  • A l’inverse les salariés absents pour congés ou maladie essaieront autant que possible de notifier leur indisponibilité pour éviter la perte de temps, la relance de messages et un dérangement inutile.
  • Lors de son astreinte un cadre pourra transférer à un binôme momentanément sa ligne de téléphone

ARTICLE 5 

DROIT A LA DECONNEXION EN DEHORS DU TEMPS DE TRAVAIL EFFECTIF

Les périodes de repos, congé et suspension du contrat de travail doivent être respectées par l’ensemble des acteurs de l’Association.

1ère modalité - Déconnexion haute

  • Les managers ne peuvent pas contacter leurs collaborateurs cadres et non cadres, en dehors de leurs horaires de travail telles que définies au contrat de travail ou par l’horaire collectif applicable au sein de l’Association/établissement.
  • Concernant plus particulièrement l’usage de la messagerie électronique professionnelle, il est précisé que le salarié n’est jamais tenu de prendre connaissance des courriels qui lui sont adressés ou d’y répondre en dehors de son temps de travail.
  • Il en est de même des appels ou messages téléphoniques professionnels reçus pendant les temps de repos ou de congé.
2ème modalité - Déconnexion basse
  • Les managers s’abstiennent, dans la mesure du possible et sauf urgence avérée, de contacter leurs collaborateurs cadres et non cadres, en dehors de leurs horaires de travail telles que définies au contrat de travail ou par l’horaire collectif applicable au sein de l’Association.
  • Dans tous les cas, l’usage de la messagerie électronique ou du téléphone professionnel en dehors des horaires de travail doit être justifié par la gravité, l’urgence et/ou l’importance du sujet en cause.
ARTICLE 6 
BILAN ANNUEL SUR L’USAGE DES OUTILS NUMERIQUES PROFESSIONNELS
L’Association s’engage à proposer, sur la base du volontariat, un bilan annuel de l’usage des outils numériques professionnels dans l’Association.
Ce bilan sera élaboré à partir d’un questionnaire personnel et anonyme adressé à chaque salarié en fin d’année.
Il sera communiqué aux services de santé au travail ainsi qu’à l’ensemble des organisations institutions représentatives du personnel dans l’Association.
Dans le cas où ce bilan ferait apparaître des difficultés identifiées, l’Association s’engage à mettre en œuvre toutes les actions de préventions et toutes les mesures, coercitives ou non, pour mettre fin au risque.
ARTICLE 7
PUBLICITE
Conformément aux articles aux articles D 2231-2 et suivants du Code du travail, le présent accord fera l’objet d’un dépôt auprès du secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes et de la DIRECCTE de Digne les Bains.
Mention de cet accord figurera sur le tableau d’affichage de la direction et une copie sera remise aux représentants du personnel.
ARTICLE 8 
DUREE ET ENTREE EN VIGUEUR DE L’ACCORD
Le présent accord est conclu pour une durée de 5 ans.
Il prendra effet au

01/01/2018.

Conformément à l’article L.2222-4 du Code du travail les dispositions cesseront automatiquement et de plein droit, cinq ans après sa date d’application soit au

31/12/2022.


ARTICLE 9
REVISION
Sur proposition d’une ou plusieurs organisations syndicales signataires ou sur proposition de l’Association, une négociation de révision pourra être engagée, à l’issue d’une période d’un an à compter de la date de prise d’effet du présent accord soit du 01/01/2018 au 31/12/2018, dans les conditions prévues par les articles L 2261-7 et L 2261-8 du Code du travail.
En cas de contrôle de conformité effectué par la Direccte conduisant à un avis défavorable ou d’évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai maximum d’un mois après la réception de l’avis ou la publication de ces textes, afin d’adapter lesdites dispositions.
Par ailleurs, dans l’hypothèse où un événement exceptionnel, susceptible de modifier de manière significative la structure de l’Association ou d’impacter l’environnement économique dans lequel l’Association évolue, interviendrait au cours de la durée de vie du présent accord, de nature à modifier la détermination de certains des objectif, les parties conviennent de pouvoir se réunir aux fins d’apprécier, s’il s’avère nécessaire de réviser par voie d’avenant les objectifs relatifs notamment aux engagements en matière de recrutement et/ou de maintien dans l’emploi.


Fait à XXXX le

Pour l’ASSOCIATION

M. XXXX
Président

Pour l’organisation syndicale CGT

Mme XXXX
Déléguée Syndicale




P

our l’organisation syndicale CFDT

Mme XXXX
Déléguée Syndicale




Pour l’organisation syndicale CFE-CGC

Mme XXXX
Déléguée Syndicale


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