Accord d'entreprise BRIOCHE PASQUIER AUBIGNY

Avenant n°1 à l'accord d'entreprise portant mise en place de la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat

Application de l'accord
Début : 28/05/2020
Fin : 31/12/2020

23 accords de la société BRIOCHE PASQUIER AUBIGNY

Le 28/05/2020




AVENANT N°1

A L’ACCORD D’ENTREPRISE

PORTANT MISE EN PLACE DE LA PRIME EXCEPTIONNELLE DE POUVOIR D’ACHAT

LES SOUSSIGNEES

I - DU COTE PATRONAL


La Société BRIOCHE PASQUIER AUBIGNY

SAS au capital de 2 540 000 euros
Dont le siège social est situé à rue Georges Lamiot – BP10
62690 AUBIGNY-EN-ARTOIS

B 434 029 948 au Registre du Commerce et des Sociétés d’Arras
527000000241717711 à l’URSSAF des PAYS DE LA LOIRE

Représentée par Monsieur X,
En sa qualité de Directeur Général

D'UNE PART,


ET


II - DU COTE SALARIAL


Les organisations syndicales représentatives dans l'entreprise,

Mr X
Délégué syndical
Désigné par l’organisation syndicale FO

Mr X
Délégué syndical
Désigné par l’organisation syndicale CFTC

Mr X
Délégué syndical
Désigné par l’organisation syndicale CGT


D'AUTRE PART,



PREAMBULE


Suite à des négociations avec les organisations syndicales représentatives, la Société a octroyé conformément à l’article 7 de la Loi n° 2019-1446 du 24 décembre 2019 de financement de la sécurité sociale pour 2020 une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat dans les conditions telles que définies par cette Loi.

Cette prime a fait l’objet d’un versement avec le salaire du mois de février 2020.

L’Ordonnance du 1er avril 2020 est venue modifier les conditions fixées par l’article de Loi précité afin de permettre aux Entreprises de prendre en considération les conséquences de la crise sanitaire mondiale. Elle a ainsi introduit un nouveau critère lié aux conditions de travail liées à l’épidémie de covid-19.

Les précisions du Ministère du Travail permettent aux Entreprises ayant déjà effectué un premier versement de compléter leur versement initial par un avenant, étant précisé que cet avenant pourra retenir des critères d’attribution de la prime différents pour ce deuxième versement.

Considérant que l’industrie agroalimentaire est un secteur prioritaire pour répondre aux besoins vitaux du pays, notre Société a rapidement déterminé un Plan de Continuité de son Activité. Dans ce cadre, elle a mobilisé l’ensemble des salariés permettant de répondre à cette continuité de l’activité rendue particulièrement nécessaire.

C’est pourquoi, afin de gratifier les salariés mobilisés durant cette période de crise, la Direction a souhaité ouvrir de nouvelles négociations en vue de la conclusion du présent avenant à l’accord signé le 23 janvier 2020 et ceci afin de définir les conditions d’octroi de ce complément.

De leur côté, les organisations syndicales représentatives sont favorables à cette proposition de la Direction.

Les modalités du complément de prime ont été choisies aux termes des discussions intervenues entre les parties.

Cet avenant est conclu selon les modalités prévues à l’article L.3312-5 du Code du travail.

Il A ETE CONVENU LE PRESENT ACCORD :

ARTICLE I - Champ d’application


Le présent avenant s'applique à l’ensemble du personnel de la Société ayant perçu au cours des douze mois précédant son versement une rémunération inférieure à trois fois la valeur annuelle du salaire minimum de croissance et lié par un contrat de travail en cours à la date de versement du complément de prime, fixée au 30 juin 2020.
Les parties rappellent que cette prime ne se substitue à aucun élément de rémunération ou avantage en vigueur au sein de l’Entreprise.


ARTICLE II - Objet


Le présent accord a pour objet de fixer :

  • Le montant et les critères de modulation du complément de prime,

  • La date de versement de la prime.


ARTICLE III– Montant et critères de modulation du complément de prime

Les dispositions réglementaires en vigueur autorisent les entreprises à allouer un complément à la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat et à en moduler le niveau en fonction des conditions de travail liées à l’épidémie de Covid-19. Dès lors, afin de majorer le montant de prime déjà alloué, les parties précisent qu’elles retiennent ce critère pour l’attribution du complément de prime et ceci afin de récompenser la seule présence effective durant l’état d’urgence sanitaire. Les parties rappellent que l’entreprise, dans le respect des recommandations gouvernementales, notamment celles du ministère du travail, a mis en place de nombreuses mesures de protection et de règles sanitaires afin d’être en mesure d’accueillir les salariés en sécurité et d’assurer ainsi son obligation de continuité.
Ces aménagements ont nécessairement modifié l’organisation et les conditions de travail, rendant le travail plus complexe (mesures barrières, procédures supplémentaires, etc…) et dans un contexte général anxiogène. Les salariés présents ont dû faire face à une perte de compétences clés (absences liées aux salariés malades, aux personnes fragilises et aux salariés contraints de garder leurs enfants).
Cette prime est destinée à récompenser les efforts fournis par les salariés venus sur les sites de production durant cette période de confinement qui s’est étalée sur 8 semaines du 16 mars au 10 mai 2020.

Les parties conviennent du versement d’un complément à la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat d’un montant maximum de 500 euros par bénéficiaire pour les salariés en activité qui se sont rendus effectivement au sein de l’entreprise à temps plein durant les 8 semaines complètes de la période de confinement liée au COVID 19, soit du 16 mars 2020 au 10 mai 2020.

Le montant du complément de prime est modulé pour prendre en compte le temps de travail effectif durant lequel le salarié s’est rendu effectivement au sein de l’entreprise sur la période de confinement.

Le montant de la prime est établi comme suit pour un salarié totalement présent sur le site de production sur la période susvisée :

Heures de présence sur le référentiel de 8 semaines complètes (du 16/03/2020 au 10/05/2020)

Total prime

35 heures x 8 semaines, soit 280 heures de présence sur site

500 euros



Si le bénéficiaire ne s’est pas rendu au sein de l’entreprise durant toute la période précitée ou a été absent quelle que soit la nature de l’absence, le montant de la prime est réduit à due proportion du nombre d’heures de travail effectif sur le site de production.

L’application de ces critères de calcul peut permettre le versement d’un montant compris entre 0 et 500 euros.

Exemple 1 : 

Semaine 








Total 
Heures sur site 
40 
40 

32 
32 
40 
40 
32 
256 
Référentiel 8 semaines complètes = 280 h (35x8) 
256/280 * 500

= prime de 457,14 €  

Exemple 2 :  

Semaine 








Total 
Heures sur site 
40 
32 
40 
32 
40 
32 
40 
32 
288 
Référentiel 8 semaines complètes = 280 h (35x8) 
288/280 * 500

= prime plafonnée à 500 € 

 

Exemple 3 :  

Semaine 








Total 
Heures sur site 
40 
40 



16 

16 
112 
Référentiel 8 semaines complètes = 280 h (35x8) 
112/280 * 500

= prime de 200 €

ARTICLE IV – Date de versement de la prime


Ce complément de prime fait l’objet d’un versement avec le salaire du mois de juin 2020, soit le 30 juin 2020.

En tout état de cause, les montants cumulés de la prime initiale et de ce complément de prime ne pourront pas dépasser le montant maximum exonéré par la Loi.


ARTICLE V – Régime social et fiscal


Le versement de ce complément de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat bénéficie des avantages suivants :

-La prime n’aura pas le caractère d'élément du salaire pour l'application de la législation du travail et de la sécurité sociale et sera donc exonérée de cotisations et contributions sociales.
-La prime sera totalement exonérée d’impôt sur le revenu.


ARTICLE VI – Durée de l’accord et révision


Le présent avenant est conclu pour une durée déterminée courant jusqu’au 30 juin 2020. A cette date, il cessera de plein droit. Il ne continuera pas à produire ses effets en tant qu’accord à durée indéterminée.

Conformément aux dispositions du Code du Travail, chacune des parties pourra demander la révision de l’accord.

La partie à l’initiative de la demande de révision adressera sa demande par lettre recommandée avec accusé de réception à l’autre partie.

Tout signataire introduisant une demande de révision doit l’accompagner d’un projet sur les points à réviser.

ARTICLE VII – Suivi de l'accord et clause de rendez-vous

L’application du présent avenant sera suivie par les signataires qui seront chargés :

- De suivre l’état d’avancement de la mise en œuvre du présent avenant.

Les signataires se réuniront afin de dresser un bilan de son application et si nécessaire s'interroger sur l'opportunité d'une éventuelle révision notamment en cas d’évolution légale ou réglementaire impactant l’accord initial ou son avenant.

ARTICLE IX - Interprétation de l'avenant

Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente dans le mois suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d'ordre individuel ou collectif né de l'application du présent avenant ou de son accord initial.

La demande de réunion consigne l'exposé précis du différend. La position retenue en fin de réunion fait l'objet d'un procès-verbal rédigé par la Direction. Le document est remis à chacune des parties signataires.
Si cela est nécessaire, une seconde réunion pourra être organisée dans le mois suivant la première réunion.

Jusqu'à l'expiration de ces délais, les parties contractantes s'engagent à ne susciter aucune forme d'action contentieuse liée au différend faisant l'objet de cette procédure.

ARTICLE X - Notification, prise d’effet, dépôt légal et publication

L'accord s'applique à compter de sa date de prise d'effet.

Un exemplaire de l’accord sera remis à l'ensemble des organisations représentatives à l'issue de la procédure de signature.

Les parties signataires conviennent également que le présent avenant fera l’objet d’une information auprès des Représentants du personnel.

Le personnel sera informé de l'existence du texte du présent avenant à l’accord d'entreprise par affichage sur les panneaux prévus à la communication avec le personnel.

Conformément aux articles D. 2231-2 et suivants du Code du travail, le présent avenant sera déposé en ligne sur la plateforme de téléprocédure « Téléaccords » à l’adresse www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr.

Un exemplaire sera également déposé au greffe du conseil de prud'hommes du lieu de conclusion.

Fait à Aubigny en artois

Le28 mai 2020
En 6 exemplaires

Mr XMr X

Délégué syndical FO Directeur Général




Mr X

Délégué syndical CFTC



Mr X

Délégué syndical CGT
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