Accord d'entreprise DELPHARM LILLE S.A.S

Accord sur le fonctionnement du comité social et économique et sur le droit syndical

Application de l'accord
Début : 31/10/2018
Fin : 01/01/2999

18 accords de la société DELPHARM LILLE S.A.S

Le 31/10/2018


ACCORD SUR LE FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE ET SUR LE DROIT SYNDICAL

Entre les soussignés :

La société DELPHARM LILLE dont le siège est situé zone industrielle de Roubaix-Est, rue de Toufflers, 59452 LYS-LEZ-LANNOY Cedex, immatriculée au RCS de Roubaix-Tourcoing sous le numéro d’identification 485 291 728 représentée par M. … en qualité de Directeur de Site,

D’une part,

et

les organisations syndicales representatives :


  • CGT, Mr …, en qualité de délégué syndical,
  • CFE CGC, M …, en qualité de délégué syndical,
  • FO, Mr …, en qualité de délégué syndical,

D’autre part,

Il a été convenu ce qui suit

L’ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 a profondément modifié l’organisation des instances représentatives du personnel élues dans les entreprises en créant notamment le Conseil Social et Economique (CSE).

Convaincues de l’importance d’organiser la représentation du personnel afin de la rendre plus efficace et en cohérence avec les réalités de l’organisation économique de l’entreprise, la Direction et les Organisations Syndicales représentatives de DELPHARM Lille ont souhaité discuter des modalités de mise en place et de fonctionnement du Comité Social et Economique et de la gestion des carrières des élus.

Elles partagent également la conviction que la qualité du dialogue social nécessite une représentation élue du personnel proche des préoccupations et des priorités des salariés de DELPHARM Lille, partageant les enjeux et les objectifs stratégiques de l’entreprise et dotée des ressources adéquates pour un fonctionnement efficace.

Dans ce contexte, la Direction de DELPHARM Lille et les Organisations Syndicales signataires du présent accord ont convenu de dispositions visant à définir les modalités d’organisation et de fonctionnement du Comité Social et Economique, à déterminer les moyens dont il sera doté, à définir la composition et la mise en place des commissions obligatoires, ainsi qu’à assurer le suivi des carrières des représentants du personnel.

Les parties conviennent par ailleurs que d’autres thématiques pouvant contribuer à la qualité du dialogue social, relatives notamment à la base de données économiques et sociales prévue à l’article L.2312-18 et suivants du code du travail, aux modalités d’information/consultation du Comité Social et Economique ainsi qu’à la valorisation de l’expérience syndicale dans un parcours professionnel seront abordés également dans le présent accord.

ARTICLE 1 : COMPOSITION ET MISSIONS DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

  • La composition du CSE

Le nombre de titulaires et de suppléants du CSE sera déterminé en fonction des dispositions prévues à l’article R.2314-1 du code du travail.

Le CSE est présidé par l’employeur ou son représentant, assisté éventuellement de trois collaborateurs maximum qui ont voix consultative conformément aux dispositions de l’article L.2315-23.

Le CSE désigne au cours de la première réunion suivant son élection, un secrétaire, un secrétaire adjoint, un trésorier et un trésorier adjoint parmi ses membres titulaires.

  • La durée des mandats

Le CSE est constitué pour une durée de 4 ans. L’employeur organisera la discussion du protocole préélectoral 2 mois avant la fin des mandats.

Le nombre de mandats successifs est limité à trois.

  • Le règlement intérieur du CSE


Le CSE se dotera, dans les 6 mois suivants sa mise en place, d’un règlement intérieur permettant d’établir les règles de son fonctionnement.

Le règlement intérieur ne pourra comporter de clauses imposant à l’employeur, sauf avec son accord express, des obligations ne résultant pas de dispositions légales, ni de clauses contraires au présent accord.

  • Les attributions

Le CSE est compétent pour toutes les questions concernant la marche de l’entreprise sur lesquelles il doit être informé et consulté suivant les dispositions légales.

Le CSE sera consulté tous les ans sur les trois sujets prévus à l’article L.2312-17 :

  • Les orientations stratégiques de l'entreprise
  • La situation économique et financière de l'entreprise
  • La politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi

Un agenda annuel est communiqué en début d’année.

Les documents seront remis lors d’une première réunion ordinaire afin que les membres du CSE aient le temps nécessaire à l’étude de ceux-ci. La consultation se fera sur la réunion ordinaire suivante du CSE.

La BDES (Base de Données Economiques et Sociales) est à disposition des représentants du personnel sur le réseau informatique de l’entreprise. Elle reprend les données de l’année en cours et celles sur les deux années précédentes. Elle est mise à jour par le service ressources humaines principalement tous les ans en septembre.

  • La confidentialité

Les membres de la délégation du personnel du CSE sont tenus au secret professionnel pour toutes les questions relatives aux procédés de fabrication. Tout comme les représentants syndicaux, ils sont aussi tenus à une obligation de discrétion à l’égard des informations revêtant un caractère confidentiel et présentées comme telles par l’employeur.

ARTICLE 2 : LES COMMISSIONS ET LES MOYENS DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

  • Les réunions ordinaires du CSE

  • Périodicité


Le CSE se réunira une fois par mois hors juillet ou août, soit 11 réunions minimum organisées sur l’année. Un calendrier annuel sera établi en décembre de chaque année et communiqué aux membres du CSE.

Les titulaires et les suppléants seront convoqués par l’employeur. Néanmoins, seuls les membres titulaires participeront aux réunions du CSE. Le suppléant pourra assister aux réunions du CSE en l’absence du titulaire. Il se signalera dans ce cas au début de la réunion en transmettant à l’employeur un courrier du titulaire donnant délégation pour la séance au suppléant.

Des réunions extraordinaires pourront également se tenir sur convocation du président ou sur demande de la majorité des membres titulaires.

  • Etablissement de l’ordre du jour

L’ordre du jour de la réunion du CSE sera élaboré conjointement entre le secrétaire du CSE et le président du CSE, selon le délai légal.

Il sera transmis à l’ensemble des titulaires et suppléants du CSE via leur adresse mail par le service des ressources humaines au plus tard 3 jours avant la date fixée pour la réunion.

La convocation précisera que les suppléants assisteront à la réunion uniquement en cas de remplacement d’un titulaire. L’ordre du jour leur est transmis pour information.

  • Etablissement du procès-verbal

Pour chaque réunion plénière, un procès-verbal est établi dans un délai de trois semaines à l’issue de la réunion par le secrétaire, assisté par une société externe de sténotypie dont le coût est pris en charge sur le budget de fonctionnement du CSE.

Dans le cas particulier des réunions relatives au cours desquelles le comité est consulté,

le délai pour le rendu de l’avis est au maximum de 8 jours ouvrés.


Le procès-verbal est adressé à la direction pour relecture et observations, puis est soumis à approbation à la majorité des membres présents lors de la réunion plénière suivante.

Un compte rendu du procès-verbal approuvé est mis à disposition des collaborateurs sur le réseau informatique de l’entreprise.
  • Les moyens complémentaires

Le temps passé en réunion de CSE est rémunéré comme temps de travail et n’est pas déduit des heures de délégation, cela sans limitation de durée sur l’année.

En complément, afin d’exercer leur mission dans de bonnes conditions, l’employeur octroie 4 heures de délégation par mois au secrétaire et au trésorier du CSE. Ils utiliseront les bons de délégation mis à disposition. Toutes les heures non utilisées au 31 décembre sont perdues.

  • Les expertises

Le CSE peut désigner un ou des experts dans le respect des dispositions légales.

  • Les heures de délégation

Les membres titulaires du CSE bénéficient d’un crédit d’heures conformément aux dispositions prévues à l’article R.2314-1 du code du travail.

Les membres suppléants ne bénéficient pas d’heure de délégation, sauf s’ils remplacent un titulaire absent. Néanmoins, un membre titulaire pourra transférer tout ou partie de ses heures vers un membre suppléant. Ce transfert ne pourra pas conduire à ce qu’un élu dispose sur un mois de plus d’une fois et demie le crédit d’heure d’un titulaire. Dans ce cas, le membre titulaire devra informer l’employeur au plus tard 8 jours avant la date prévue pour leur utilisation dans un écrit précisant l’identité et le nombre d’heures mutualisé pour chacun d’eux.
Les membres titulaires annualiseront individuellement leur nombre d’heures de délégation. Un suivi sera effectué par le service Ressources Humaines afin que soit respecté le nombre d’heures annuelles, ainsi que le non dépassement d’1,5 mois d’heures de délégation utilisées au cours de chaque mois.

Le décompte des heures de délégation se fera par année civile (au prorata temporis lors d’année électorale). Le compteur sera remis à 0 au 31 décembre de chaque année (aucun report n’est possible).

Concernant le personnel au forfait jour, le décompte des heures de délégation sera de 4 heures pour une demi-journée et de 8 heures pour une journée complète.
  • La commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT)

  • Composition de la commission


La CSSCT est présidée par l’employeur ou son représentant et comprendra 5 membres représentants du personnel.

Le président pourra se faire assister par des collaborateurs appartenant à l’entreprise et choisi en dehors de la commission.

Le médecin du travail (qui peut donner délégation à un membre de l’équipe pluridisciplinaire), le responsable HSE, le directeur technique, le responsable ressources humaines, l’inspection du travail ainsi que l’agent de la CARSAT seront invités aux réunions de la CSCCT.

  • Désignation et mode de fonctionnement

Lors de la première réunion du CSE après les élections, celui-ci désignera les 5 membres représentants du personnel nécessairement parmi ses membres titulaires ou suppléants. La CSSCT comprendra au moins un membre du 3ème collège. Un secrétaire et un secrétaire adjoint de la CSSCT seront également désignés.

La désignation se fera à la majorité des membres présents, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE.

La CSSCT se réunira au minimum quatre fois par an à des dates distinctes de la réunion du CSE. Un planning prévisionnel sera établi chaque année en décembre et communiqué aux membres désignés.

L’employeur informera annuellement l’inspection du travail, le médecin du travail et l’agent de la CARSAT du calendrier retenu pour les réunions CSSCT et leur confirmera par écrit au moins 15 jours à l’avance, la tenue de ces réunions, en leur communiquant l’ordre du jour.

Un ordre du jour de la réunion de la CSSCT sera élaboré conjointement entre le secrétaire de la CSSCT et le président de la CSSCT, 10 jours avant la date fixée pour la réunion.

Il sera transmis à l’ensemble des membres de la CSSCT via leur adresse mail par le service des ressources humaines au plus tard 3 jours avant la date fixée pour la réunion.
La CSST pourra être réuni à titre exceptionnel à la suite de tout accident ayant entrainé ou ayant pu entrainer des conséquences graves, en cas de situation d’urgence. La CSSCT peut également être réunie exceptionnellement à la demande de 2 de ses membres.

Un compte rendu écrit des minutes de la réunion fera partie intégrante du procès-verbal de la réunion ordinaire du CSE suivant la réunion de la commission. Le compte rendu est à la charge du secrétaire de la commission.

  • Attributions

La CSSCT est une émanation du CSE et n’a pas de personnalité morale distincte. Elle prépare les réunions et les délibérations du CSE sur les questions de santé, de sécurité et de conditions de travail.
A ce titre, elle se voit confier par délégation du comité les attributions prévues par le règlement intérieur du CSE.

Cette commission a pour objet de travailler sur ces questions et d’en restituer la synthèse aux membres du CSE. A ce titre elle dispose, par l’intermédiaire des membres du CSE qui la composent, d’un pouvoir d’enquête et du droit d’alerte.
Elle ne se substitue pas au Comité social et économique, notamment en matière de consultation et d’expertise.

Le suivi des statistiques accidents de travail sera fait mensuellement en réunion de CSE afin que la CSSCT puisse se concentrer sur les projets en cours en lien avec ses attributions prévues dans le règlement intérieur du CSE.

  • Moyens complémentaires

Le temps passé en réunion de la CSSCT est rémunéré comme temps de travail et n’est pas déduit des heures de délégation, cela sans limitation de durée sur l’année.

En complément, afin d’exercer sa mission dans de bonnes conditions, l’employeur octroie 8 heures de délégation par mois et par membre de la commission CSSCT. Les membres de la CSSCT utiliseront les bons de délégation mis à disposition. Toutes les heures non utilisées au 31 décembre sont perdues.


  • La commission Formation et GPEC

  • Composition de la commission


La commission Formation et GPEC est présidée par l’un de ses membres et comprendra 4 membres représentants du personnel. Un membre du service Ressources Humaines participera aux débats.

Le service ressources humaines mettra à disposition toutes les données qu’il juge utile à la préparation des délibérations du CSE en matière de formation et de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences.


  • Désignation et mode de fonctionnement

Lors de la première réunion du CSE après les élections, celui-ci désignera les 4 membres représentants du personnel nécessairement parmi ses membres titulaires ou suppléants.

La désignation se fera à la majorité des membres présents, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE.

La commission Formation et GPEC se réunira deux fois par an à des dates distinctes des réunions ordinaires du CSE. Un planning prévisionnel sera établi chaque année en décembre et communiqué aux membres désignés.

Un compte rendu écrit des minutes de la réunion fera partie intégrante du procès-verbal de la réunion ordinaire du CSE suivant la réunion de la commission. Le compte rendu est à la charge du président de la commission.

  • Attributions

La commission Formation et GPEC exerce ses attributions sur les domaines de la formation, du développement des compétences et de l’alternance.

Elle prépare les délibérations du CSE sur les orientations stratégiques et la politique sociale de l’entreprise dans les domaines qui relèvent de sa compétence.

  • Moyens complémentaires

Le temps passé en réunion de la commission Formation et GPEC est rémunéré comme temps de travail et n’est pas déduit des heures de délégation, cela sans limitation de durée sur l’année.

Afin d’exercer sa mission dans de bonnes conditions, l’employeur octroie 15 heures de délégation par an à se répartir entre l’ensemble des membres de la commission Formation et GPEC. Toutes les heures non utilisées au 31 décembre sont perdues.
  • La commission Egalité professionnelle et QVT (Qualité de Vie au Travail)

  • Composition de la commission


La commission Egalité professionnelle et QVT est présidée par l’un de ses membres et comprendra 2 membres représentants du personnel. Un membre du service Ressources Humaines participera aux débats.

  • Désignation et mode de fonctionnement

Lors de la première réunion du CSE après les élections, celui-ci désignera les 2 membres représentants du personnel nécessairement parmi ses membres titulaires ou suppléants.

La désignation se fera à la majorité des membres présents, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE.

La commission Egalité professionnelle et QVT se réunira une fois par an à une date distincte des réunions ordinaires du CSE. Un planning prévisionnel sera établi chaque année en décembre et communiqué aux membres désignés.

Un compte rendu écrit des minutes de la réunion fera partie intégrante du procès-verbal de la réunion ordinaire du CSE suivant la réunion de la commission. Le compte rendu est à la charge du président de la commission.

  • Attributions

La commission Egalite professionnelle et QVT exerce ses attributions sur les domaines de la politique sociale de l’entreprise, des conditions de travail, de l’emploi et de l’égalité professionnelle

et de la qualité de vie au travail.


  • Moyens complémentaires

Le temps passé en réunion de la commission Egalité professionnelle et QVT est rémunéré comme temps de travail et n’est pas déduit des heures de délégation, cela sans limitation de durée sur l’année.

Afin d’exercer sa mission dans de bonnes conditions, l’employeur octroie 5 heures de délégation par an à se répartir entre l’ensemble des membres de la commission Egalité professionnelle et QVT. Toutes les heures non utilisées au 31 décembre sont perdues.

Des moyens complémentaires pourront être discutés lors de la mise en place d’un accord « Égalité homme/femme et QVT ».
  • La commission d’information et d’aide au logement

  • Composition de la commission


La commission d’information et d’aide au logement est présidée par l’un de ses membres et comprendra 3 membres représentants du personnel. Un membre du service Ressources Humaines participera aux débats.

Elle pourra, à cette occasion, recevoir un représentant de l’organisme en charge de la gestion du versement effectué par l’employeur au titre de la participation à l’effort de construction (le 1% logement).

  • Désignation et mode de fonctionnement

Lors de la première réunion du CSE après les élections, celui-ci désignera les 3 membres représentants du personnel nécessairement parmi ses membres titulaires ou suppléants et représentant chaque organisation syndicale.

La désignation se fera à la majorité des membres présents, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE.

La commission d’information et d’aide au logement se réunira une fois par an à une date distincte des réunions ordinaires du CSE. Un planning prévisionnel sera établi chaque année en décembre et communiqué aux membres désignés.

Un compte rendu écrit des minutes de la réunion fera partie intégrante du procès-verbal de la réunion ordinaire du CSE suivant la réunion de la commission. Le compte rendu est à la charge du président de la commission.

  • Attributions

La commission d’information et d’aide au logement facilite le logement et l’accession des salariés à la propriété et à la location de locaux d’habitation. Elle aide les salariés souhaitant acquérir ou louer un logement au titre de la participation des employeurs à l’effort de construction.
  • Moyens complémentaires

Le temps passé en réunion de la commission d’information et d’aide au logement est rémunéré comme temps de travail et n’est pas déduit des heures de délégation, cela sans limitation de durée sur l’année.

  • La commission restaurant

  • Composition de la commission


La commission restaurant est présidée par l’un de ses membres et comprendra 3 membres représentants du personnel. Un membre du service Ressources Humaines participera aux débats.

  • Désignation et mode de fonctionnement

Lors de la première réunion du CSE après les élections, celui-ci désignera les 3 membres représentants du personnel nécessairement parmi ses membres titulaires ou suppléants et représentant chaque organisation syndicale.

La désignation se fera à la majorité des membres présents, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE.

La commission restaurant se réunira deux fois par an à des dates distinctes des réunions ordinaires du CSE. Un planning prévisionnel sera établi chaque année en décembre et communiqué aux membres désignés.

Un compte rendu écrit des minutes de la réunion fera partie intégrante du procès-verbal de la réunion ordinaire du CSE suivant la réunion de la commission. Le compte rendu est à la charge du président de la commission.

  • Attributions

La commission restaurant a pour mission de veiller au bon fonctionnement du restaurant d’entreprise et ainsi de veiller à la qualité du service et des repas, au respect des règles d’hygiène et aux bonnes relations avec le prestataire dans l’intérêt du personnel.

  • Moyens complémentaires

Le temps passé en réunion de la commission Restaurant est rémunéré comme temps de travail et n’est pas déduit des heures de délégation, cela sans limitation de durée sur l’année.
  • Le local CSE


Un local dédié au CSE est mis à disposition par l’entreprise. Ce local est équipé de tables, de chaises, d’armoires fermant à clé et d’une ligne téléphonique intérieure et extérieure (national).

  • L’utilisation des moyens informatiques de l’entreprise


Une adresse mail est mise à disposition de chaque membre titulaire et suppléant du CSE.

L’entreprise mettra à disposition un dossier électronique sur le réseau informatique de l’entreprise en lecture et en écriture. Ce dossier ne sera accessible qu’aux membres élus du CSE titulaires et suppléants.




  • La formation des représentants du personnel

Les représentants du personnel ont accès, dans les mêmes conditions que les autres salariés, aux actions de formation prévues par le plan de formation de l’entreprise. Des mesures d’adaptation spécifiques sont envisagées, le cas échéant, afin de tenir compte de l’exercice des fonctions liées au mandat.

Par ailleurs, dans les 6 mois suivants les élections professionnelles, l’ensemble des membres du CSE bénéficiera de la formation santé sécurité prévue à l’article L.2315-18 et 40 nécessaire à l’exercice de leur mandat. Elle sera organisée et prise en charge par l’entreprise, sur proposition du CSE. Cette formation durera 5 jours.

ARTICLE 3 : LE BUDGET DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

  • Le transfert de l’actif et du passif du CE

Lors de la première réunion du CSE, les membres élus ont validé le transfert de l’actif et du passif du Comité d’Entreprise.

  • La définition de la massa salariale brute servant au calcul des budgets


La masse salariale brute est constituée par l’ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisations de sécurité sociale en application des dispositions de l’article L.242-1 du code de sécurité sociale à l’exception des indemnités versées à l’occasion de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée (Masse salariale DSN).

Les sommes versées au titre d’un accord d’intéressement ou de participation ne sont pas intégrées dans la masse salariale brute.

  • La subvention de fonctionnement

Le montant de la subvention de fonctionnement s’élève à 0.20% de la masse salariale brute définie à l’article 3-2 du présent accord.

  • La contribution pour les activités sociales et culturelles


La contribution annuelle versée par l’employeur au CSE pour financer les activités sociales et culturelles de l’entreprise est fixée à 0.90% de la masse salariale brute définie à l’article 3-2 du présent accord.

Une régularisation annuelle sera faite à la clôture de l’exercice fiscale sur la différence versée au titre des 0.90% de la masse salariale brute par rapport au 0.90% qui aurait été versé sur la base du compte 641.

  • Transferts entre budget des activités sociales et culturelles et budget de fonctionnement

Le CSE a la possibilité, par délibération, d’effectuer des transferts entre les deux comptes : budget de fonctionnement et budget des activités sociales.

En cas de reliquat budgétaire, les membres du CSE peuvent décider par une délibération de transférer une partie de l’excédent annuel dans les conditions fixées par les articles L.2312-84 et L.2315-61 du code du travail.

  • La présentation des comptes

Les comptes annuels du CSE sont approuvés par les membres élus du CSE réunis en séance plénière. Cette réunion dédiée fera l’objet par le secrétaire du CSE d’un procès-verbal spécifique.

Lors de cette réunion d’approbation des comptes, le trésorier devra également présenter :
  • Le rapport annuel d’activité et de gestion
  • Le rapport sur les conventions passées, directement, indirectement ou par personne interposée, entre le CSE et l’un de ses membres.

L’approbation des comptes devra avoir lieu dans les 6 mois suivants la date de fin de l’exercice.

ARTICLE 4 : LE DROIT SYNDICAL

  • L’agenda social


Chaque année, l’entreprise et les organisations syndicales se rencontreront pour établir l’agenda social de l’année suivante.

Seront définis les thèmes de négociation à aborder et le calendrier prévisionnel des discussions.

  • Les réunions de négociation

  • Convocations

L’entreprise invitera les organisations syndicales aux dates déterminées selon l’article 4-1 du présent accord. La convocation se fera par mail dans un délai raisonnable avant la réunion.

  • Compte rendu

A l’issue de la réunion, l’entreprise transmettra la présentation faite au cours de la séance. Cette présentation tiendra lieu de compte-rendu.

  • Le déroulement de carrière des représentants du personnel

La gestion des carrières des salariés titulaires d’un mandat ne saurait prendre en compte leur appartenance syndicale. L’appréciation ne peut prendre en compte que les critères retenus pour tous les salariés, permettant d’apprécier tant la performance dans le poste que les capacités de communication, à se mobiliser pour le service client et d’innovation.

L'accès à la mobilité et aux offres d'emploi est garanti aux représentants du personnel comme à tout autre collaborateur.

Comme pour tout membre du personnel, l'évolution salariale et professionnelle du personnel mandaté est déterminée selon les régies et principes appliqués dans l'entité dont ils relèvent, sur la base de leur activité professionnelle, de l'expérience acquise dans leur métier et de la formation professionnelle mise en œuvre.

Conformément aux dispositions légales, les membres élus au CSE ainsi que les délégués syndicaux et représentants syndicaux au CSE qui disposent d’un nombre d’heures de délégation sur l’année dépassant 30 % de leur temps de travail, bénéficient d’une garantie en matière de rémunération. Ils ont droit, sur l’ensemble de la durée de leur mandat, à une évolution de leur rémunération au moins égale aux augmentations générales et à la moyenne des augmentations individuelles perçues par les salariés de leur catégorie professionnelle et d’ancienneté comparable, ou à défaut de tels salariés, aux augmentations générales et à la moyenne des augmentations individuelles perçues dans l’entreprise.

Un représentant du personnel doit avoir un emploi correspondant à sa qualification lui permettant, en fonction de ses compétences et de ses réalisations professionnelles de progresser dans son métier et sa carrière professionnelle.

  • L’accompagnement post mandat

A l’issue de son mandat, si le représentant du personnel n’a plus aucune fonction syndicale ou représentative du personnel, l’employeur s’engage à réaliser un entretien spécifique d’accompagnement post mandat au sein du site Delpharm Lille. Toutes les pistes de bilan de compétences, de validation des acquis de l’expérience et de formation seront envisagées pour accompagner le collaborateur dans la poursuite de sa carrière.

  • Les moyens complémentaires des organisations syndicales

Afin de mener leurs missions à bien, l’employeur octroie un droit à photocopier pour chaque syndicat représentatif dans l’entreprise de 1 000 pages par an. Un badge par syndicat sera attribué pour utiliser les photocopieurs de l’entreprise et sera géré par le délégué syndical.

Par ailleurs, l’employeur autorise le partage des heures de délégation entre les délégués syndicaux et les représentants syndicaux dans les mêmes conditions qu’entre les représentants élus titulaires et suppléants (article 2-2 du présent accord). Les représentants devront utiliser les bons de délégation mis à disposition et respecter les règles y afférentes.

Il est rappelé que l’usage de la messagerie interne à l’entreprise n’est pas autorisé à des fins de communications syndicales à destination du personnel.
Toutefois, elle pourra être utilisée à la bonne marche des relations des instances : envoi des convocations, envoi des comptes rendus…

ARTICLE 5 : MODALITES DE SUIVI DE L’APPLICATION DE L’ACCORD

Il est convenu que les organisations syndicales représentatives dans l’entreprise et la direction se réuniront une fois par an. Cette réunion aura pour objet de dresser le bilan du dispositif prévu au présent accord et d’envisager son éventuelle révision.

ARTICLE 5 – REGLEMENT DES LITIGES

Tout différend pouvant survenir à l’occasion de l’application du présent accord se réglera si possible à l’amiable, après entente des parties.

A défaut les parties concernées pourront saisir la juridiction compétente.

ARTICLE 6 – REVISION DE L’ACCORD ET DENONCIATION

Le présent accord pourra être révisé pendant sa période d’application au cas où ses modalités de mise en œuvre n’apparaitraient plus conformes aux principes ayant servi à son élaboration, ou, plus généralement, pour adapter le dispositif aux nouvelles données de l’entreprise. La demande de révision, qui peut intervenir à tout moment à l’initiative de l’une des parties signataires, doit être notifiée par lettre recommandée avec avis de réception ou par lettre remise en mains propres contre signature aux autres signataires. L’ensemble des partenaires sociaux se réunira alors dans un délai de 3 mois à compter de la réception de cette demande afin d’envisager l’éventuelle conclusion d’un avenant de révision.

Dans ce cas, un avenant sera conclu entre les parties, qui se substituera de plein droit aux dispositions du présent accord qu’il modifiera, et sera déposé dans les mêmes conditions que l’accord initial.

Le présent accord pourra être dénoncé, en totalité ou partiellement, à tout moment par l’une ou l’autre des parties signataires conformément aux dispositions légales et moyennant le respect d’un délai de préavis de trois mois. Elle doit être notifiée par son auteur aux autres signataires par lettre recommandée avec accusé de réception et être déposée dans les mêmes conditions que l’accord initial.
L’ensemble des partenaires sociaux se réunit alors dans un délai de 6 mois à compter de la réception de la notification afin d’envisager l’éventuelle conclusion d’un accord de substitution à l’issue du délai de préavis de trois mois.
L’accord dénoncé continue donc à produire effet jusqu’à l’entrée en vigueur du nouvel accord qui lui est substitué ou, à défaut, pendant une durée d’un an à compter de l’expiration du préavis de trois mois.

ARTICLE 7 – DUREE ET RENOUVELLEMENT DE L’ACCORD

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée et prendra effet à compter de sa signature.
Il se substitue à toutes les dispositions résultant d’accords collectifs, d’accords atypiques, de décisions unilatérales de nature collective, d’usages ou de toutes autres pratiques en vigueur dans l’entreprise ayant le même objet

ARTICLE 8 – FORMALITES DE PUBLICITE ET DEPOT DE L’ACCORD

Après signature, le présent accord sera notifié aux organisations syndicales représentatives par la Direction par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en mains propres contre signature.

Conformément à l’article L 2231- 6 du code du travail, le présent accord sera déposé en version électronique à l’Unité Territoriale du Nord de la DIRECCTE Hauts de France par le biais de la plateforme de télé-procédure TéléAccords (www.téléaccords.travail-emploi.gouv.fr), ainsi qu’en un exemplaire en version papier au Greffe du conseil des Prud’hommes de Lannoy, par lettre recommandée avec accusé de réception à l’initiative de la direction.

Un exemplaire original de l’accord sera remis à chacun des signataires.

Un exemplaire sera également remis au comité social et économique et sera mis à disposition des salariés par voie électronique sur le réseau informatique de l’entreprise
Fait à Lille, le 31 Octobre 2018.

Pour la Société DELPHARM Lille :


… Directeur de Site


Pour les organisations syndicales :
Pour la C.F.E C.G.C.



Pour la C.G.T.





Pour F.O.


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