Accord d'entreprise FRAMATOME

Accord portant sur la mise en place d'équipes Week-End et dispositifs annexes (2020-21)

Application de l'accord
Début : 01/01/2020
Fin : 31/12/2021

7 accords de la société FRAMATOME

Le 28/11/2019






ACCORD PORTANT SUR LA MISE EN PLACE D’EQUIPES WEEK-END ET DISPOSITIFS ANNEXES (2020-21)




Entre

La société Framatome SAS, établissement de Paimboeuf, sis route de Nantes - 44560 PAIMBOEUF, ci-après dénommé « l’établissement », représenté par agissant en qualité de Directeur d’établissement.

D’une part

Et

Les organisations syndicales soussignées, représentatives dans l’établissement, représentées par :

Pour la CFDT,

Pour la CFE-CGC,


,

D’autre part,

Il est convenu et arrêté ce qui suit :


SOMMAIRE

TOC \o "1-3" \h \z \u Préambule PAGEREF _Toc25750016 \h 3

PARTIE 1: EQUIPES DE SUPPLEANCE WEEK-END PAGEREF _Toc25750017 \h 3

Article 1 : Champ d’application des régimes PAGEREF _Toc25750018 \h 3
Article 2 : Travail en 1 équipe PAGEREF _Toc25750019 \h 4
2.1.Horaires de travail PAGEREF _Toc25750020 \h 4
2.2.Rémunération PAGEREF _Toc25750021 \h 4
2.3.« Jour en or » et « Week-end en or » PAGEREF _Toc25750022 \h 5
2.4.Absences PAGEREF _Toc25750023 \h 5
Article 3 : Travail en 2 équipes PAGEREF _Toc25750024 \h 7
3.1.Horaires de travail PAGEREF _Toc25750027 \h 7
3.2.Rémunération PAGEREF _Toc25750028 \h 8
3.3.« Jour en or » et « Week-end en or » PAGEREF _Toc25750029 \h 8
3.4.Absences PAGEREF _Toc25750030 \h 9
Article 4 : Travail en équipes journée Support week-end PAGEREF _Toc25750031 \h 11
4.1.Horaires de travail PAGEREF _Toc25750033 \h 11
4.2.Rémunération PAGEREF _Toc25750034 \h 11
4.3.« Jour en or » et « Week-end en or » PAGEREF _Toc25750035 \h 12
4.4.Absences PAGEREF _Toc25750036 \h 12
Article 5 : Dispositions communes aux équipes week-end PAGEREF _Toc25750037 \h 14
5.1.Mise en œuvre et suspension des rythmes de travail de week-end PAGEREF _Toc25750039 \h 14
5.2.Modalités d’accès aux équipes week-end PAGEREF _Toc25750040 \h 14
5.3.Modalités de retour en semaine PAGEREF _Toc25750041 \h 14
5.4.Calendrier d’entrée et sortie des équipes week-end PAGEREF _Toc25750042 \h 15
5.5.Accès à la formation PAGEREF _Toc25750043 \h 15
5.6.Autres configurations de retour en semaine PAGEREF _Toc25750044 \h 16

PARTIE 2 : DISPOSITIFS ANNEXES PAGEREF _Toc25750045 \h 17

Article 6 : Support production PAGEREF _Toc25750046 \h 17
Article 7 : Sollicitation ponctuelle le samedi PAGEREF _Toc25750047 \h 17
Article 8 : Astreintes PAGEREF _Toc25750048 \h 17
8.1.Permanence Direction PAGEREF _Toc25750052 \h 17
8.2.Astreinte instrumentiste PAGEREF _Toc25750053 \h 17
8.3.Astreinte technique PAGEREF _Toc25750054 \h 17

PARTIE 3 : DISPOSITIONS FINALES PAGEREF _Toc25750055 \h 19

Article 9 : Durée de l’accord PAGEREF _Toc25750056 \h 19
Article 10 : Révision de l’accord PAGEREF _Toc25750057 \h 19
Article 11 : Publicité PAGEREF _Toc25750058 \h 19






Préambule

Afin de répondre à un niveau élevé de production en 2020-21, pérennisant les activités du site de Paimboeuf, et développant l’emploi, les parties au présent accord conviennent de mettre en place des modalités d’organisation du travail complémentaires à celles définies par l’Accord sur l’Organisation et l’Aménagement du temps de travail (2 juillet 2014).
Ce présent accord s’inscrit dans le sillage d’un premier accord (2017-19), mis en œuvre dans le cadre l’accroissement important d’activité pour le site.

Ces dispositions s’inscrivent dans une volonté de la Direction de Framatome, portée à l’agenda de son Plan d’Action Stratégique, de charger en priorité les usines françaises du Groupe, se traduisant dans le même temps, par la volonté d’augmenter la capacité de l’appareil productif au moyen de la poursuite de projets d’amélioration continue et du lancement d’investissements significatifs, pour le site de Paimboeuf.

Les dispositions du présent accord permettent, en fonction de la charge réelle de l’usine, d’adapter au mieux les ressources à la charge de travail et de mettre en place un régime 1 équipe week-end ou un régime 2 équipes week-end, selon un principe d’optimisation du fonctionnement semaine, garantissant par ailleurs la mise en place de moyens additionnels (renforcement des processus, documentation technique, ressources terrain…) pour supporter la production du week-end.

PARTIE 1: EQUIPES DE SUPPLEANCE WEEK-END

Le présent accord définit trois régimes de travail en équipe week-end (ou équipes de suppléance week-end) :

  • Le travail en 1 équipe,
  • Le travail en 2 équipes,
  • Le travail en équipes journée Support week-end.

Article 1 : Champ d’application des régimes

Sont concernés, les salariés volontaires (CDI, CDD, personnel embauché pour le week-end, et par extension intérimaires) au sein de l’établissement Framatome de Paimboeuf.
Cet acte de volontariat est matérialisé par la signature d’un avenant au contrat de travail des salariés concernés.

Article 2 : Travail en 1 équipe
Dans ce cadre, l’établissement est ouvert du dimanche 17 heures 10 au samedi minuit.
  • Horaires de travail
Une seule équipe travaille en 2 postes de 12 heures :
- du samedi 12h00 au samedi minuit,
- du dimanche 17h10 au lundi 5h10,
- avec 2 pauses casse-croûte de 30 minutes

L’horaire de présence est de 24 heures par semaine.
Le repos hebdomadaire se prend en semaine.
Ce rythme de travail ne donne pas lieu à l’acquisition de JRTT.

  • Rémunération
Pour une durée hebdomadaire de 24 heures, les salariés percevront un salaire de base habituel ramené à 24 heures et majoré de 50%, soit 36 heures – L’horaire hebdomadaire moyen étant de 34,65 heures, ils percevront en sus un complément égal à 1,35h de base.

Au regard du mode de rémunération spécifique de l’intérim, les conditions sont adaptées et figurent en annexe 1 du présent accord.

Ils percevront également :
  • L’indemnité de jour férié lorsqu’un jour férié se localise sur un week-end (majoration de 100% du taux horaire pour la durée effectuée sur le jour férié),
  • La majoration de 30% pour les postes de nuit (21h – 5h10, pour au moins 6 heures effectivement travaillées de nuit),
  • Chaque poste entraînera l’attribution d’un panier de jour et d’un panier de nuit pour chacun des postes,
  • La prime de transport habituelle pour chaque poste de travail effectif,
  • Une prime spécifique de travail week-end, par cycle de quatre semaines, effectivement travaillé en totalité (sont notamment assimilés à du travail effectif, les congés payés et évènements familiaux). En cas d’absence pour autre motif (à titre d’exemple, arrêt maladie), le montant de la prime est diminué du prorata des jours d’absence dans le cycle. Les modalités seront traitées dans une note d’établissement,

  • « Jour en or » et « Week-end en or »

Compte-tenu du rythme de travail visé, et dans le souci de tenir compte des contraintes personnelles associées, l’entreprise accorde au salarié concerné :
  • un jour offert au salarié pour 6 mois d’engagement dans une équipe week-end.
  • un week-end offert au salarié pour un an d’engagement dans une équipe de week-end.
Le salarié positionne ce jour ou ce week-end à son initiative, après validation du responsable hiérarchique, prioritairement dans le cadre des processus de gestion des absences internes et dans la limite du bon fonctionnement des opérations.

Un « week-end en or » équivaut à une sixième semaine de congés payés dans le cadre de cette organisation du travail.

Le « jour en or » ou le « week-end en or » pourront être repris, sous forme de décompte de congé payé, acquis ou en cours d’acquisition, en cas de non-respect de la durée d’engagement, par le salarié.

Les modalités seront traitées dans une note d’établissement.

  • Absences
Compte tenu du caractère particulier de ce type d’horaires impliquant une organisation et une anticipation spécifique, les autorisations d’absence devront faire l’objet d’une demande respectant un délai de prévenance de 2 semaines, sauf évènement exceptionnel.

Pour les mêmes raisons, en cas d’absences répétées et indépendamment des motifs de ces absences, la Direction se réserve le droit de réintégrer le salarié concerné en horaire de semaine, sans préjudice de l’application de la règlementation en vigueur, avec un délai de prévenance d’un mois.


  • Congés payés


Les droits à congés payées sont attribués sur les mêmes bases que les autres salariés de l’établissement. Un jour d’absence en congé entraîne une imputation de 2,5 jours ouvrés de congé sur les droits acquis (un week-end complet = 5 jours).
Ces droits seront pris par journée complète (à titre d’exemple, journée de 12h) à l’initiative du salarié ou collectivement à l’initiative de l’employeur (à titre d’exemple : période d’arrêt) en fonction des nécessités de service.




  • Autres congés


Un état récapitulatif des droits à congé résultant de l’application des dispositions conventionnelles applicables au sein de l’établissement (pour tous les salariés : congé d’ancienneté, journée sécurité, jour du pont de l’Ascension, congé supplémentaire pour les salariés postés ; pour les salariés « groupe fermé » : congé de fractionnement, jour médaille du travail) sera établi pour chaque salarié en début de période.
Ces droits seront traduits en heures de manière à être pris par journée complète de 12 heures.
Ces jours seront pris à l’initiative du salarié ou collectivement à l’initiative de l’employeur en fonction des nécessités de service, conformément aux règles de prise de congés de l’établissement.

Le solde, inférieur à une journée entière (à titre d’exemple, journée de 12h), sera payé, à l’issue de la période de prise des congés (1er juin-31 mai de chaque année) sur la paie de juin, ou placé dans le Compte Epargne Temps.

  • Absences pour évènements familiaux


Les dispositions conventionnelles et d’entreprise relatives aux congés pour évènements familiaux sont applicables dans la mesure où elles ont été établies sous forme d’absences autorisées et payées pour que le salarié puisse participer à l’évènement qui le touche.

Si l’évènement intervient pendant le week-end ou à proximité du week-end (justifié par les procédures habituelles), la hiérarchie accordera l’autorisation d’absence, le(s) jour(s) visé(s), pour que le salarié puisse participer à cet évènement.

Si l’évènement intervient en semaine, sans qu’il y ait d’incidence sur le travail de week-end, le salarié peut y participer sans que cela ne justifie aucune information particulière sauf évènement ayant un impact sur la situation administrative du salarié.

  • Jours fériés chômés


Si le jour férié chômé tombe un jour de semaine, les postes de fin de semaine sont aménagés de façon à respecter les principes suivants :
- maintien du rythme 1 équipe
- les postes de fin de semaines sont accolés au dernier et/ou au premier poste de semaine

A titre d’exemple :
- dans le cas où le jour férié chômé tombe sur un jour compris entre le mardi et le jeudi, il n’y a aucune incidence particulière (hors configuration d’un pont accolé à ces jours),
- dans le cas où le jour férié chômé tombe un lundi, le 2e poste du week-end pourra être reporté du dimanche 17h10 au lundi 17h10,

Si le jour férié tombant un jour de week-end n’est pas travaillé, il n’y a pas d’abattement sur le forfait en heures majorées.

Les jours fériés non travaillés dans le cadre de l’organisation week-end sont les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

Article 3 : Travail en 2 équipes
Un régime 2 équipes est mis en place de manière à permettre une ouverture complète de la production de l’établissement. Seuls les jours fériés définis comme non travaillés et arrêts programmés à l’initiative de la Direction entraineront la fermeture de l’établissement.
Les modalités de ce régime sont définies ci-après :
  • Horaires de travail
Deux équipes travaillent alternativement (jour / nuit), chaque week-end, en 2 postes :

- une équipe de « jour » :
- le samedi de 12h00 à 17h40
- le dimanche de 05h20 à 17h20
- une équipe de « nuit » :
- le samedi de 17h30 au dimanche 5h30
- le dimanche de 17h10 au lundi 5h10

- des remontes complémentaires en semaine en horaire posté (8,17 h par poste), en fonction du nombre d’heures travaillées annuelles et du calendrier de l’année - 10 remontes pour une année pleine, avec possibilité d’effectuer 5 remontes supplémentaires dans l’année, à la demande de la hiérarchie et sur volontariat.


- avec 2 pauses casse-croûte de 30 minutes au cours des postes de 12 heures.

  • un temps additionnel de passation de consignes de 20 minutes est autorisé pour le personnel de maintenance et l’encadrement des équipes postées, rémunéré en « heures complémentaires »

L’horaire de présence est de 24 heures et 10 centièmes par semaine, en moyenne pour une année entièrement travaillée en 2 équipes.

Le repos hebdomadaire se prend en semaine.
Ce rythme de travail ne donne pas lieu à l’acquisition de JRTT.


  • Rémunération
Pour une durée hebdomadaire de 24 heures et 10 centièmes, les salariés percevront un salaire de base déterminé dans les conditions suivantes :
  • Sur la base d’une référence hebdomadaire de 20 heures 83 centièmes,
  • Majoré de 50% le samedi et le dimanche,
  • Complété de la rémunération au taux normal associée aux remontes complémentaires semaine, en horaire posté, fonction du nombre d’heures travaillées annuelles et du calendrier de l’année
  • Le principe de rémunération est celui d’une base équivalent temps plein.

  • Au regard du mode de rémunération spécifique de l’intérim, les conditions sont adaptées et figurent en annexe 1 du présent accord.

Les salariés concernés percevront également :
  • L’indemnité de jour férié lorsqu’un jour férié tombe sur un week-end (majoration de 100% du taux horaire pour la durée effectuée sur le jour férié),
  • La majoration de 30% pour les postes de nuit (21h – 5h10, pour au moins 6 heures effectivement travaillées de nuit),
  • Chaque poste de 12h entraînera l’attribution d’un panier de jour et, d’un panier de nuit pour chacun des postes,
  • La prime de transport habituelle pour chaque poste de travail effectif.
  • Une prime spécifique de travail week-end, par cycle de quatre semaines, effectivement travaillé en totalité (sont notamment assimilés à du travail effectif, les congés payés et évènements familiaux). En cas d’absence pour autre motif (à titre d’exemple, arrêt maladie), le montant de la prime est diminué du prorata des jours d’absence dans le cycle. Les modalités seront traitées dans une note d’établissement,

  • « Jour en or » et « Week-end en or »

Compte-tenu du rythme de travail visé, et dans le souci de tenir compte des contraintes personnelles associées, l’entreprise accorde au salarié concerné :
  • un jour offert au salarié pour 6 mois d’engagement dans une équipe week-end.
  • un week-end offert au salarié pour un an d’engagement dans une équipe de week-end.
Le salarié positionne ce jour ou ce week-end à son initiative, après validation du responsable hiérarchique, prioritairement dans le cadre des processus de gestion des absences internes et dans la limite du bon fonctionnement des opérations.

Un « week-end en or » équivaut à une sixième semaine de congés payés dans le cadre de cette organisation du travail.

Le « jour en or » ou le « week-end en or » pourront être repris, sous forme de décompte de congé payé, acquis ou en cours d’acquisition, en cas de non-respect de la durée d’engagement, par le salarié.

Les modalités seront traitées dans une note d’établissement.

  • Absences
Compte tenu du caractère particulier de ce type d’horaires impliquant une organisation et une anticipation spécifique, les autorisations d’absence devront faire l’objet d’une demande respectant un délai de prévenance de 2 semaines, sauf évènement exceptionnel.

Pour les mêmes raisons, en cas d’absences répétées et indépendamment des motifs de ces absences, la Direction se réserve le droit de réintégrer le salarié concerné en horaire de semaine, sans préjudice de l’application de la règlementation en vigueur, avec un délai de prévenance d’un mois.

  • Congés payés


Les droits à congés payés sont attribués sur les mêmes bases que les autres salariés de l’établissement.

Un jour d’absence en congé entraîne une imputation de 2,5 jours ouvrés de congé sur les droits acquis et un crédit d’heure.
Le calcul du crédit d’heure figure comme suit : (nombre de remontes x 8,17)/nombre de week-end travaillés.
A titre indicatif, pour 2018, le crédit d’heure est d’1h et 20 centièmes (un week-end complet = 5 jours et un crédit d’heures de 2h et 40 centièmes).

Un congé pris sur un jour de remonte entraîne le décompte d’un jour de congé.

Ces droits seront pris par journée complète individuellement à l’initiative du salarié ou collectivement à l’initiative de l’employeur (à titre d’exemple : période d’arrêt) en fonction des nécessités de service.


  • Autres congés


Un état récapitulatif des droits à congé résultant de l’application des dispositions conventionnelles applicables au sein de l’établissement (pour tous les salariés : congé d’ancienneté, journée sécurité, jour du pont de l’Ascension, congé supplémentaire pour les salariés postés ; pour les salariés « groupe fermé » : congé de fractionnement, jour médaille du travail) sera établi pour chaque salarié en début de période.
Ces droits seront traduits en heures de manière à être pris par journée complète.

S’ajoutera à ces heures, le crédit d’heure additionnel par jour de week-end pris en congé payé.

Ces jours seront pris à l’initiative du salarié ou collectivement à l’initiative de l’employeur en fonction des nécessités de service, conformément aux règles de prise de congés de l’établissement.

Le solde, inférieur à une journée entière (8h10), sera payé, à l’issue de la période de prise des congés (1er juin-31 mai de chaque année) sur la paie de juin, ou placé dans le Compte Epargne Temps.

  • Absences pour évènements familiaux


Les dispositions conventionnelles et d’entreprise relatives aux congés pour évènements familiaux sont applicables dans la mesure où elles ont été établies sous forme d’absences autorisées et payées pour que le salarié puisse participer à l’évènement qui le touche.

Si l’évènement intervient pendant le week-end ou à proximité du week-end (justifié par les procédures habituelles), la hiérarchie accordera l’autorisation d’absence le(s) jour(s) visé(s), pour que le salarié puisse participer à cet évènement.

Si l’évènement intervient en semaine, sans qu’il y ait d’incidence sur le travail de week-end, le salarié peut y participer sans que cela ne justifie aucune information particulière sauf évènement ayant un impact sur la situation administrative du salarié.

Si l’évènement intervient sur une remonte préalablement posée en semaine, la hiérarchie accordera l’autorisation d’absence le jour visé, pour que le salarié puisse participer à cet évènement.

  • Jours fériés


Si le jour férié chômé tombe un jour de semaine, les postes de fin de semaine sont aménagés de façon à respecter les principes suivants :
- maintien du rythme 2 équipes
- les postes de fin de semaine sont accolés au dernier et/ou au premier poste de semaine

A titre d’exemple :
- dans le cas où le jour férié chômé tombe sur un jour compris entre le mardi et le jeudi, il n’y a aucune incidence particulière (hors configuration d’un pont accolé à ces jours),
- dans le cas où le jour férié chômé tombe un lundi, le dernier poste du week-end pourra être reporté du dimanche 17h10 au lundi 17h10,
- dans le cas où le jour férié chômé tombe un vendredi, le 1er poste du week-end pourra être avancé du samedi 12h au vendredi 5h00.

Si le jour férié tombant un jour de week-end n’est pas travaillé, il n’y a pas d’abattement sur le forfait en heures majorées.

Les jours fériés non travaillés dans le cadre de l’organisation week-end sont les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

Les modalités de remontes semaine, placées sur des jours fériés semaine sont inchangées.

Article 4 : Travail en équipes journée Support week-end
Un régime journée Support week-end est mis en place afin de contribuer à la maîtrise et l’encadrement des activités le week-end et assurer le lien opérationnel entre la semaine et le week-end.
Ce régime est lié à la mise en place du régime 2 équipes en production au sein de l’établissement.
  • Horaires de travail
Afin d’assurer le lien opérationnel entre la semaine et le week-end, les salariés concernés travaillent en journée les vendredis, samedis et dimanches, ou les samedis, dimanches et lundis, sur les plages d’ouvertures habituelles de journée de l’établissement.

Les salariés concernés doivent respecter un temps de présence journalier moyen de 8h et 83 centièmes pour les OETAM.

L’horaire de présence est de 26 heures et 49 centièmes par semaine pour les OETAM.
Il correspond à 3 jours travaillés pour les Ingénieurs et Cadres.

Le repos hebdomadaire se prend en semaine.
Ce rythme de travail ne donne pas lieu à l’acquisition de JRTT.

  • Rémunération
Pour une durée hebdomadaire de 26 heures et 49 centièmes (OETAM) ou 3 jours travaillés (IC), les salariés percevront un salaire de base ramené à 26 heures et 49 centièmes (OETAM) et majoré de 50% le samedi et le dimanche, ou une rémunération équivalente à un « forfait jour » – base temps plein (IC).

Ils percevront également :
  • L’indemnité de jour férié lorsqu’un jour férié se localise sur un week-end (majoration de 100% du taux horaire pour la durée effectuée sur le jour férié),
  • La prime de transport habituelle pour chaque poste de travail effectif,
  • Les tickets restaurant au titre des jours effectivement travaillés,
  • Une prime spécifique de travail week-end, par cycle de quatre semaines, effectivement travaillé en totalité (sont notamment assimilés à du travail effectif, les congés payés et évènements familiaux). En cas d’absence pour autre motif (à titre d’exemple, arrêt maladie), le montant de la prime est diminué du prorata des jours d’absence dans le cycle. Les modalités seront traitées dans une note d’établissement,

  • « Jour en or » et « Week-end en or »

Compte-tenu du rythme de travail visé, et dans le souci de tenir compte des contraintes personnelles associées, l’entreprise accorde au salarié concerné :
  • un jour offert au salarié pour 6 mois d’engagement dans une équipe week-end.
  • un week-end offert au salarié pour un an d’engagement dans une équipe de week-end.
Le salarié positionne ce jour ou ce week-end à son initiative, après validation du responsable hiérarchique, prioritairement dans le cadre des processus de gestion des absences internes et dans la limite du bon fonctionnement des opérations.

Un « week-end en or » équivaut à une sixième semaine de congés payés dans le cadre de cette organisation du travail.

Le « jour en or » ou le « week-end en or » pourront être repris, sous forme de décompte de congé payé, acquis ou en cours d’acquisition, en cas de non-respect de la durée d’engagement, par le salarié.

Les modalités seront traitées dans une note d’établissement.

  • Absences
Compte tenu du caractère particulier de ce type d’horaires impliquant une organisation et une anticipation spécifique, les autorisations d’absence devront faire l’objet d’une demande respectant un délai de prévenance de 2 semaines, sauf évènement exceptionnel.

Pour les mêmes raisons, en cas d’absences répétées et indépendamment des motifs de ces absences, la Direction se réserve le droit de réintégrer le salarié concerné en horaire de semaine, sans préjudice de l’application de la règlementation en vigueur, avec un délai de prévenance d’un mois.


  • Congés payés


Les droits à congés payés sont attribués sur les mêmes bases que les autres salariés de l’établissement. Un jour de congé entraîne une imputation arrondie de 1,67 jour ouvré de congé sur les droits acquis. A titre d’exemple, la prise de 3 jours de congés entraine une imputation de 5 jours de congés sur les droits acquis.

Ces droits seront pris par journée complète individuellement à l’initiative du salarié ou collectivement à l’initiative de l’employeur en fonction des nécessités de service.


  • Autres congés


Un état récapitulatif des droits à congé résultant de l’application des dispositions conventionnelles applicables au sein de l’établissement (pour tous les salariés : congé d’ancienneté, journée sécurité, jour du pont de l’Ascension, congé supplémentaire pour les salariés postés ; pour les salariés « groupe fermé » : congé de fractionnement, jour médaille du travail) sera établi pour chaque salarié en début de période.
Ces droits seront traduits en heures de manière à être pris par journée complète.

Ces jours seront pris à l’initiative du salarié ou collectivement à l’initiative de l’employeur en fonction des nécessités de service, conformément aux règles de prise de congés de l’établissement.

Le solde, inférieur à une journée entière (8h50), sera payé, à l’issue de la période de prise des congés (1er juin-31 mai de chaque année) sur la paie de juin, ou placé dans le Compte Epargne Temps.


  • Absences pour évènements familiaux


Les dispositions conventionnelles et d’entreprise relatives aux congés pour évènements familiaux sont applicables dans la mesure où elles ont été établies sous forme d’absences autorisées et payées pour que le salarié puisse participer à l’évènement qui le touche.
Si l’évènement intervient pendant la période de travail, ou à proximité justifié par les procédures habituelles), la hiérarchie accordera l’autorisation d’absence pour que le salarié puisse participer à cet évènement.

Si l’évènement intervient en semaine, sans qu’il y ait d’incidence sur le travail de week-end, le salarié peut y participer sans que cela ne justifie aucune information particulière sauf évènement ayant un impact sur la situation administrative du salarié.



  • Jours fériés


Si le jour férié chômé tombe un jour de semaine, et pour assurer le lien semaine/week-end :
- le premier jour de travail sera le dernier jour de travail des équipes semaine, précédent le jour férié non travaillé ou le pont,
- le dernier jour de travail sera le premier jour de travail des équipes semaine, suivant le jour férié non travaillé ou le pont.

Si le jour férié tombant un jour de week-end n’est pas travaillé, il n’y a pas d’abattement sur le forfait en heures majorées.

Les jours fériés non travaillés dans le cadre de l’organisation week-end sont les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

Article 5 : Dispositions communes aux équipes week-end

5.1.Mise en œuvre et suspension des rythmes de travail de week-end
Le passage du régime posté « semaine 4x8 », vers un régime « semaine 4x8 + 1 équipe week-end », ou vers un régime « semaine 4x8 + 2 équipes week-end », et vice-versa, fera préalablement l’objet d’un point d’information spécifique à l’ordre du jour du CSE.
  • Modalités d’accès aux équipes week-end
L’accès aux équipes week-end se fait sur la base d’une candidature lors d’une campagne ad hoc de volontariat, et d’une durée d’engagement, quel que soit le rythme de travail visé.
La sélection des volontaires s’appuie sur la meilleure adéquation entre les compétences et expériences des candidats et celles visées par l’organisation.

En vue de satisfaire l’ensemble des exigences des postes visés, les volontaires peuvent être accompagnés par des actions de formation.

En dehors des campagnes de volontariat, des demandes pourront être émises auprès de la hiérarchie – une réponse sera apportée en fonction des postes restant disponibles et des compétences recherchées.

  • Modalités de retour en semaine

Le retour en semaine normale peut être réalisé :

- soit, du fait de l’entreprise, en fonction des besoins : dans ce cas, l’entreprise préviendra les salariés concernés au moins 2 mois à l’avance,

- soit, à la demande du salarié, en respectant un préavis de 2 mois, par une demande écrite et motivée au service Ressources Humaines. Les situations exceptionnelles seront étudiées avec attention.
Dans ce cas, la prime de volontariat n’est définitivement acquise qu’en fin de période d’engagement et pourra être reprise au prorata de la durée d’engagement non effectuée.

En cas de retour en semaine, l’entreprise s’efforcera de proposer au salarié, en concertation avec ce dernier, un poste de même niveau à celui occupé précédemment, fonction de ses souhaits d’évolution (secteur, poste…), de ses compétences, de son expérience et des postes disponibles.
En cas de dégréement d’une équipe entière, chaque salarié bénéficiera d’un entretien avec son manager et le Responsable Ressources Humaines, 4 mois avant son retour en semaine.
Un point spécifique sera partagé avec les Organisations Syndicales dans cette configuration de repositionnement collectif. Des cas individuels spécifiques pourront être évoqués si nécessaire.

  • Calendrier d’entrée et sortie des équipes week-end
De manière générale :

Pour l’entrée en équipe week-end, le dernier jour de travail en horaire de semaine sera, au plus tard, le mercredi précédant l’entrée dans le régime week-end. Lors du changement de mode horaire, les jeudis et vendredis précédant sont ainsi non travaillés, sans incidence sur la rémunération.

Pour la sortie d’une équipe week-end, les salariés qui travaillent en équipe week-end reprendront une activité en horaire de semaine, au plus tôt, à partir du jeudi suivant immédiatement la fin de l’équipe week-end. Lors du changement de mode horaire, les lundis, mardis et mercredis, suivant sont ainsi non travaillés, sans incidence sur la rémunération.

  • Accès à la formation
Les salariés volontaires à un poste de week-end bénéficient des mêmes accès à la formation que les autres salariés et sont soumis aux mêmes exigences de formations obligatoires.

Avant d’intégrer une équipe week-end, et ultérieurement si besoin, les salariés se formeront en semaine (sauf circonstance exceptionnelle).

Après avoir intégré une équipe de week-end, le temps de formation est rémunéré dans les conditions applicables au régime de travail suivi le jour de la formation, en heures complémentaires ou remontes, selon les cas, dans la limite d’une durée de deux jours maximum de formation en semaine afin de respecter le repos hebdomadaire.
  • Autres configurations de retour en semaine
Pour des besoins

ponctuels de retour semaine, non liés à l’exercice de son poste ou à la formation (à titre d’exemple : exercice d’un mandat), le salarié est rémunéré dans les conditions applicables au régime de travail suivi le jour de sa présence, en heures complémentaires ou remontes, selon les cas, dans la limite d’une durée de deux jours maximum en semaine afin de respecter le repos hebdomadaire.


PARTIE 2 : DISPOSITIFS ANNEXES
Article 6 : Support production
Pour des activités de journée en semaine, en lien étroit avec les volumes de production croissants à réaliser (à titre d’exemple : outillage), des modes de fonctionnement en horaires de journée ont été définis, dans le cadre de groupes de travail avec les salariés concernés.

Article 7 : Sollicitation ponctuelle le samedi

Cette modalité exceptionnelle peut être activée sur la base du volontariat, dans un délai de prévenance de 48h.

Pour rappel, cette modalité est encadrée par les dispositifs déjà existants :

- Accord sur l’Organisation et l’Aménagement du temps de travail (2 juillet 2014) – articles 5.4.3 et 5.9.1
- Accord relatif à Diverses mesures sociales (2 juillet 2014) – article 6 – Indemnité de rappel
- Note d’établissement REM009 – Travail du samedi (1er juillet 2014)

Article 8 : Astreintes

L’inscription dans un régime d’astreinte s’effectue sur la base du volontariat.
Un suivi du nombre d’astreintes sera effectué par la Direction, de façon à garantir le meilleur équilibre vie professionnelle / vie personnelle pour les salariés.

  • Permanence Direction
Les modalités de la Permanence Direction sont définies dans la note Etablissement DRT-006.
  • Astreinte instrumentiste
Les modalités de l’Astreinte instrumentiste sont définies dans la note Etablissement DRT-005.
  • Astreinte technique

Pour le support technique de l’usine, il est convenu la possibilité de mettre en œuvre une astreinte technique ponctuelle.

Si ce mode de fonctionnement n’était pas suffisant au regard des sollicitations techniques de l’usine, les parties conviennent d’engager une négociation sur la mise en place d’une astreinte permanente.

Les modalités de l’Astreinte technique sont définies dans la note Etablissement DRT-007.

PARTIE 3 : DISPOSITIONS FINALES

Article 9 : Durée de l’accord
Le présent accord entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2020 et est conclu pour une durée déterminée jusqu’au 31 décembre 2021.

Une évaluation du présent accord sera réalisée par la tenue d’une commission ad hoc de suivi à la demande des Délégués Syndicaux d’une des Organisations Syndicales signataires ou de la Direction, avant son terme afin de procéder à un retour d’expérience.

D’ores et déjà, les parties conviennent de se revoir quant aux modalités d’organisation en équipes week-end, en septembre 2020, au regard de l’évolution de la charge de l’usine et de l’organisation associée.

Article 10 : Révision de l’accord

Tout accord portant révision sera conclu conformément aux dispositions des articles L 2261-7 et suivants du Code du Travail.
Article 11 : Publicité
Le présent accord fera l’objet des formalités de dépôt, conformément aux dispositions légales.

Fait à Paimboeuf, le 28 Novembre 2019 en 6 exemplaires,


Pour l’établissement : Pour les Organisations Syndicales :


CFDT



CFE-CGC






ANNEXE 1 :

Spécificité de la rémunération intérimaire dans le cadre de la mise en place de 2 équipes week-end


Au regard du mode de rémunération horaire, associé au travail intérimaire, une compensation spécifique est assurée par une majoration du prime week-end.

A titre indicatif, le mécanisme associé à cette majoration, figure comme suit :

 
INTERIM
FRAMATOME
Semaine
Heures travaillées
Heures payées
Mensualisés
S1
24
36
34,65
S2
17,67
26,505
34,65
S3
24
36
34,65
S4
17,67
26,505
34,65
S5
6,36
9,54
12,474
 
 
 
 
Remonte
8,17
8,17
 

Total

97,87

142,72

150,15

Ecart mensuel nbre heures
7,43
Nbre de mois travaillés
11
Total
81,73
Taux horaire
12,12
13ème mois
1,01
Compensation annuelle
1073,1149
Compensation mensuelle
89,4262417
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