Accord d'entreprise GENPLUS

Accord collectif relatif aux congés payés annuels et aux congés supplémentaires pour ancienneté

Application de l'accord
Début : 01/01/2019
Fin : 01/01/2999

3 accords de la société GENPLUS

Le 21/12/2018


ACCORD COLLECTIF RELATIF

AUX CONGES PAYES ANNUELS

ET AUX CONGES SUPPLEMENTAIRES POUR ANCIENNETE



ENTRE

Le groupement GENPLUS, Groupement d’intérêt économique immatriculé au RCS d’Antibes (06600) sous le numéro 828 445 049, et dont le siège social est situé 280, Rue de Goa – Z.I. Les Trois Moulins à Antibes (06600), représenté par XX agissant en qualité de Président(e) du groupement, dûment mandaté(e) et habilité(e) aux fins du présent,

Ci-après dénommé « Le Groupement ou l’Entreprise »,

D’UNE PART

ET

XX, Délégué(e) du personnel titulaire

D’AUTRE PART

Le groupement GENPLUS et XX sont ci-après dénommés « les parties »,

IL A ETE CONVENU DE CE QUI SUIT :

PREAMBULE

Le Groupement GENPLUS a pour activité la réalisation de prestations de services dans les métiers supports auprès de ses sociétés adhérentes. Il se doit par conséquent d’être disponible et réactif afin de fournir une prestation de qualité.
Les dispositions légales n’étant pas adaptées à la gestion des congés payés des salariés du Groupement, les parties sont convenues de conclure un accord collectif prenant en considération les spécificités de l’activité de GENPLUS.
Le présent accord a été négocié et conclu conformément aux dispositions de l’article L. 2232-23-1 du Code du travail et de l'article 9, V, alinéa 2 de l'Ordonnance 2017-1386 du 22 septembre 2017.
Le présent accord s’inscrit dans le cadre de la loi 2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels.
En application de l’article L. 2253-3 du Code du travail, les dispositions du présent accord prévalent sur celles de la Convention collective nationale des bureaux d'études techniques, des cabinets d'ingénieurs-conseils et des sociétés de conseils dont relève le Groupement, portant sur le même objet.
En outre, le présent accord se substitue aux dispositions supplétives prévues par les articles L. 3141-11, L. 3141-16 et L. 3141-23 du Code du travail.

Article 1 – OBJET

Le présent accord a pour objet de :
  • définir son champ d’application,
  • fixer la période de référence d’acquisition des congés payés annuels,
  • fixer la période annuelle de prise des congés payés et des congés supplémentaires pour ancienneté,
  • prévoir les modalités de sa mise en œuvre lors de sa première année d’application,
  • fixer sa durée, ses modalités de suivi, de révision et de dénonciation,
  • fixer les modalités d’information des salariés.

Article 2 – CHAMP D’APPLICATION

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés du Groupement, qu’ils soient employés à temps plein comme à temps partiel, disposant d’un contrat de travail à durée indéterminée ou déterminée.




Article 3 – PERIODE DE REFERENCE D’ACQUISITION DES CONGES PAYES ANNUELS

La période de référence d’acquisition des congés payés permet d’apprécier, sur une durée de douze mois consécutifs, le nombre de jours de congés payés acquis par le salarié.
Elle s’étend du 1er janvier au 31 décembre de chaque année.
Le point de départ de la période prise en compte pour l’appréciation du droit aux congés payés est donc désormais fixé au 1er janvier de chaque année.
Pour les salariés embauchés en cours d’année, la période de référence débute à la date de leur embauche et se termine, qu’elle qu’en soit la durée, au 31 décembre de chaque année
Pour rappel, les congés payés annuels s’acquièrent par fraction chaque mois de travail effectif au cours de la période de référence.
Le salarié acquiert ainsi 2,08 ouvrés de congés payés par mois de travail effectif sans pouvoir excéder 25 jours ouvrés (soit quatre semaines dites « congé principal » et une semaine dite « cinquième semaine »).
A ces congés payés annuels s’ajoutent les jours de congés supplémentaires pour ancienneté qui s’acquièrent en fonction de l'ancienneté à raison de un jour ouvré par tranche de 5 ans d'ancienneté avec un maximum de 4 jours après 20 ans.
Le salarié qui travaille moins d’un mois a droit à un congé payé calculé au prorata du temps de travail accompli.
Lorsque le nombre de jours ouvrables ou ouvrés obtenu, en fin de période d’acquisition ou en cas de départ de l’entreprise, n’est pas un nombre entier, il est arrondi au nombre supérieur.

Article 4 – PERIODE ANNUELLE DE PRISE DES CONGES PAYES

Les congés payés annuels et les congés supplémentaires pour ancienneté doivent être obligatoirement pris au cours de la période de référence fixée du 1er janvier au 31 décembre de l’année suivant celle de leur acquisition.
Les congés acquis l’année N, et non pris au 31 décembre de l’année N+1, seront perdus sous réserve des droits à report des salariés absents en raison d’un congé pour maternité ou d’un congé d’adoption et des salariés absents pour raisons de santé avant leur départ en congé programmé.
Le congé payé annuel principal de quatre semaines peut être pris en plusieurs fois avec l’accord du salarié. Au moins 10 jours de congés payés doivent être pris de façon continue.
Les salariés entrés en cours d’année peuvent demander à prendre des congés payés dès leur acquisition, sans attendre l’année suivante.
La Direction pourra modifier l’ordre et les dates de départ en congés au plus tard un mois avant la date prévue pour le départ.


Article 5 – PERIODE TRANSITOIRE

En raison de la modification des périodes de référence pour l’acquisition et pour la prise des congés payés et pour la première année d’application dudit accord, il a été convenu que les congés payés acquis sur la période courant :
  • du 1er juin 2017 au 31 mai 2018 et du 1er juin 2018 au 31 décembre 2018 seront à prendre avant le 31 décembre 2019 ;
  • du 01er janvier 2019 au 31 décembre 2019 seront à prendre du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020.
A défaut d’être pris aux dates indiquées ci-dessus, les droits à congés payés seront perdus, sous réserve des droits à report des salariés absents en raison d’un congé pour maternité ou d’un congé d’adoption et des salariés absents pour raisons de santé avant leur départ en congé programmé.

ARTICLE 6 – DISPOSITIONS FINALES

Article 6.1 – Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée. Il entrera en vigueur le 1er janvier 2019.

Article 6.2 - Adhésion

Conformément à l'article L. 2261-3 du Code du travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans l'entreprise, qui n'est pas signataire du présent accord, pourra y adhérer ultérieurement.
L'adhésion produira effet à partir du jour qui suivra celui de son dépôt au secrétariat du greffe du Conseil de prud'hommes compétent et à la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE).
Notification devra également en être faite, dans le délai de huit jours, par lettre recommandée, aux parties signataires.

Article 6.3 - Suivi de l'accord

Pour la bonne application du présent accord, la Direction et les délégués du personnel (le cas échéant, et les membres du Comité Social et Economique) se réuniront une fois par an.
A cette occasion seront évoquées les éventuelles difficultés d’application du présent accord ainsi que, le cas échéant, les mesures d’ajustement à y apporter.

Article 6.4 - Interprétation de l'accord

La Direction et les délégués du personnel (le cas échéant, et les membres du Comité Social et Economique) se réuniront pour étudier et tenter de régler tout différend d'ordre individuel ou collectif né d’une difficulté d’interprétation du présent accord.
La position retenue en fin de réunion fera l'objet d'un procès-verbal rédigé par la Direction. Le document sera remis à chacune des parties signataires.

Article 6.5 – Substitution aux accords de branche, accords collectifs, usages et décisions unilatérales

Le présent accord se substitue de plein droit aux accords de branche, accords collectifs, usages et décisions unilatérales ayant le même objet.

Article 6.6 - Révision de l'accord

Le présent accord pourra être révisé à tout moment selon les mêmes modalités que sa conclusion telles que prévues par l’article L. 2232-23-1 du Code du travail, ou le cas échéant selon les modalités prévues aux articles L. 2261-7-1 à L. 2261-8 du Code du travail.
Toute demande de révision à l’initiative de l’une des parties susvisées devra être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception aux autres parties ou par tout autre moyen permettant de conférer date certaine à la demande et comporter l’indication des dispositions dont il est demandé la révision.
Les parties devront s’efforcer d’entamer les négociations dans un délai de trois mois suivant la réception de la demande de révision.
L’avenant éventuel de révision devra être déposé dans les conditions prévues par les textes en vigueur.

Article 6.7 – Rendez-vous

Les parties conviennent de se revoir en cas de modifications légales ou réglementaires des règles impactant significativement les termes du présent accord.

Article 6.8 - Dénonciation de l'accord

Le présent accord, conclu sans limitation de durée, pourra être dénoncé à tout moment selon les modalités mentionnées par les dispositions prévues par les articles L. 2261-9 et suivants du Code du travail.
Cette dénonciation, sous réserve de respecter un préavis de trois mois, devra être notifiée par son auteur aux autres parties par lettre recommandée avec accusé de réception.
La dénonciation devra être déposée dans les conditions prévues par les textes en vigueur.

Article 6.9 – Formalités de dépôt et de publicité

En application du décret n° 2018-362 du 15 mai 2018 relatif à la procédure de dépôt des accords collectifs, les formalités de dépôt seront effectuées par la Direction.
Cette dernière déposera l’accord collectif sur la plateforme nationale "TéléAccords" à l’adresse suivante : www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr.
Le déposant adressera un exemplaire de l’Accord au secrétariat greffe du conseil de prud'hommes de GRASSE.
Le dépôt de l’accord sera accompagné des pièces énoncées à l’article D. 2231-7 du code du travail.
Un exemplaire du présent accord sera remis par la Direction aux délégués du personnel.
Les salariés seront informés de la signature de cet accord par sa mise à disposition dans l’Intranet de l’entreprise.

Fait à Antibes, le 21/12/2018
En autant d’exemplaires que nécessaire.




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