Accord d'entreprise STEF TRANSPORT CLERMONT-FERRAND

ACCORD PORTANT SUR LE DIALOGUE SOCIAL

Application de l'accord
Début : 08/10/2018
Fin : 01/01/2999

12 accords de la société STEF TRANSPORT CLERMONT-FERRAND

Le 08/10/2018



ACCORD SUR LE DIALOGUE SOCIAL

STEF TRANSPORT CLERMONT FERRAND

SOMMAIRE


TOC \o "1-3" \h \z \u Préambule3
Article 1 : Champ d’application3
Article 2 : Portée de l’accord3
Article 3 : La mise en place3
Article 4 : Composition du CSE4
4.1 : Membres du CSE4
4.2  : Bureau du CSE5
Article 5. Fonctionnement du CSE6
5.1 : Ordre du jour des réunions6
5.2 : Nombre de réunions7
5.3 : Temps de réunion7
5.4 :

Convocations, ordre du jour et informations8

5.5 : Confidentialité et discrétion des membres du CSE8
Article 6 : Les moyens du CSE et le statut des représentants du personnel9
6.1: Heures de délégation9
6.2 : Les temps et frais de déplacement10
6.3 : Budget de fonctionnement10
6.4 : Budget des activités sociales et culturelles 10
6.5 : La formation des membres du CSE :11
Article 7 : Délai de consultation du CSE11
Article 8 : Périodicité et modalités des consultations récurrentes du CSE 11
8.1 : La préparation des réunions11
8.2 : La consultation sur les orientations stratégiques12
8.3 : La consultation sur la situation économique et financière12
8.4 : La consultation sur la politique sociale12
8.5 : Cadencement des 3 grandes réunions d’information consultation du CSE :12
8.6 : Les expertises menées par le CSE dans le cadre de ces informations consultations récurrentes :13
Article 9 : Les négociations obligatoires13
9.1 : La négociation obligatoire sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée14
9.2 : La négociation portant sur l'égalité́ professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité́ de vie au travail14
9.3 : Les modalités de négociations annuelles14
Article 10 : Déroulement de carrières des représentants du CSE15
10.1 : Non-discrimination15
10.2 : Entretien de fin de mandat15
Article 11 : Durée de l’accord15
Article 12 : Révision de l’accord15
Article 13: Dénonciation de l’accord15
Article 14 : Dépôt légal16
Annexe 1 : Bon de délégation17
Annexe 2 : Demande de report d’heures de délégation / demande de mutualisation des heures de délégation18

































  • Préambule

L’ordonnance du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social impose aux entreprises la mise en place d’un CSE (Comité social et économique).
Les dispositions prévues dans le cadre de ce nouveau dispositif sont divisées en 3 parties :
  • Les dispositions d’ordre public ;
  • Les dispositions ouvertes à la négociation collective ;
  • Les dispositions supplétives, applicables à défaut d’accord.

Le Code du travail laisse donc aux entreprises et aux organisations syndicales la possibilité de convenir, sous réserve des dispositions d’ordre public, des règles régissant notamment le fonctionnement et les attributions du CSE.

Convaincues de l’importance d’adapter cette instance aux besoins de l’entreprise et des représentants du personnel, les parties ont convenu, à la suite des réunions des 13 septembre 2018, 24 septembre 2018 et 1er octobre 2018 de préciser les modalités de mise en place, la composition et les moyens du CSE et d’aménager les consultations et expertises du CSE.


  • Article 1 : Champ d’application

Le présent accord définit les règles devant s’appliquer au sein de l’entreprise

STEF TRANSPORT CLERMONT FERRAND.



  • Article 2 : Portée de l’accord

Le présent accord se substitue aux règles et accords antérieurement applicables (accord d’entreprise, accord de branche, règlement intérieur) aux anciennes instances représentatives du personnel (DP, CE, CHSCT).

Pour rappel, en l’absence de dispositions spécifiques prévues dans les domaines ouverts légalement à la négociation, les règles supplétives prévues par le Code du travail relatives au CSE auront vocation à s’appliquer.


  • Article 3 : La mise en place
Un CSE est créé au sein de l’entreprise STEF TRANSPORT CLERMONT FD par le présent accord à l’issue des élections prévues en janvier 2019.

Le CSE est doté de la personnalité morale et gère son patrimoine.

Le nombre de représentants du personnel au CSE sera défini dans le Protocole d’accord préélectoral.

La mise en place du CSE interviendra à compter des prochaines élections professionnelles prévues en janvier 2019.

Il est convenu que la durée des mandats des membres du CSE est fixée à 2 ans.


  • Article 4 : Composition du CSE

4.1 : Membres du CSE

  • Délégation patronale

L’employeur ou son représentant préside le CSE.

Conformément aux dispositions légales, le Président peut lors de chaque réunion du CSE, être accompagné d’une délégation formée

de trois personnes au maximum.


Dans ce cadre, les parties conviennent que compte tenu de leurs compétences, peuvent assister le Président :
  • le DRH Groupe ;
  • le DRH réseau ;
  • Le DRH Région/ le RRH DA ;
  • Le RRH ;
  • L’animateur préventeur région ;
  • Le Directeur d’activité/ le directeur d’enseigne ;
  • Le Directeur de filiale adjoint /Directeur de site ;
  • Le directeur régional ;
  • Le référent sécurité de la filiale.

Cette liste n’est pas exhaustive.

Les assistants ayant voix consultative, ils peuvent s’exprimer et donner leur point de vue lors des réunions. Ils ne prennent cependant pas part aux votes.
Conformément aux dispositions légales, la direction peut inviter un ou plusieurs collaborateur(s) ayant la connaissance du sujet abordé lors de la réunion afin de permettre aux élus d’avoir une meilleure compréhension du projet ou du sujet traité.

  • Délégation du personnel

Le nombre de membres composant la délégation du personnel est fixé dans le protocole d’accord préélectoral. La délégation du personnel comporte autant de titulaires que de suppléants.

  • Membres de droit

Lors des réunions portant sur les questions relatives à l’hygiène et à la sécurité, sont membres de droit du CSE :
  • L’Inspecteur du travail ;
  • Le médecin du travail ;
  • Le représentant de la CRAM ;
  • Le responsable du service de sécurité et des conditions de travail ou, à défaut, l'agent chargé de la sécurité et des conditions de travail

Ces membres n’ont vocation à être présents que durant le temps où les questions relatives à l’hygiène et à la sécurité sont abordées.

Ces membres n’ont qu’une voix consultative, ils ne prennent pas part aux votes.

  • Représentant syndical

Chaque organisation syndicale représentative est représentée au sein du CSE par un représentant syndical. Le représentant syndical n’a qu’une voix consultative, il ne prend pas part aux votes.

Dans les entreprises de moins de 300 salariés, le délégué syndical est de droit représentant syndical. Il en résulte que seuls les syndicats autorisés à désigner un délégué syndical peuvent être représentés au sein du CSE.

En outre, un même salarié ne pourra siéger simultanément au CSE en qualité de membre élu et de représentant syndical, les pouvoirs attribués à l'un et l'autre étant exclusifs. Si cette incompatibilité est constatée, l'intéressé devra alors opter pour l'un de ces deux mandats.

4.2  : Bureau du CSE

Au cours de la première réunion qui suit son élection, le CSE élira son bureau. Il est composé du secrétaire, du trésorier, du secrétaire adjoint et du trésorier adjoint.

Leurs attributions et les modalités afférentes à leur élection seront précisées dans le règlement intérieur.

Pour le bon fonctionnement du CSE, la présence d’un secrétaire/trésorier est impérative. En l’absence de candidature pour occuper ces fonctions, les parties conviennent que le Président pourra procéder à un tirage au sort parmi les membres du CSE. La personne ainsi élue sera nommée pour une durée de 12 mois.

A l’issue, si cette dernière ne désire plus occuper cette fonction et faute d’autres candidats titulaires, le Président pourra, une nouvelle fois, avoir recours à un tirage au sort conformément aux dispositions ci-avant.

Aussi, les parties ont souhaité préciser dans le cadre de cet accord, les obligations afférentes au trésorier et au secrétaire ;

Obligations du secrétaire et du trésorier

  • Obligations du secrétaire :

Le secrétaire a pour fonction d’arrêter l’ordre du jour conjointement avec le Président du CSE et d’établir le procès-verbal des réunions du CSE, qui rend compte fidèlement des échanges tenus en réunion.
Le secrétaire établit le Procès-verbal de la réunion. A sa demande, la direction pourra rédiger un avant-projet.

Dans ce cadre, les parties rappellent que le PV de la réunion devra être communiqué à tous les membres du CSE, y compris le Président, 8 jours avant la réunion plénière suivante, pour approbation, après d’éventuelles modifications en début de séance.

Si le Président venait à constater qu’un procès-verbal approuvé par le CSE était non conforme à la réalité des échanges tenus en réunion, une annexe à ce procès-verbal rectificative pourra être réalisée par le Président et communiquée aux salariés.

  • Obligations du trésorier ;

Le trésorier gère les comptes du CSE, sur délégation de ce dernier.

Les parties insistent sur le fait que le CSE est responsable de la bonne utilisation de ses ressources.

Les parties rappellent que le trésorier est tenu de rendre compte régulièrement aux membres du CSE et au Président de l'utilisation des fonds dont le CSE dispose.
Dans ce cadre, outre les obligations de transparence des comptes encadrées par la loi et rappelées dans le règlement intérieur du CSE, les parties conviennent que tous les ans, le trésorier présentera un état des comptes du CSE (dépenses, recettes …).

En outre, le trésorier est investi d’une autonomie de gestion pour toute opération, notamment la signature des chèques, virements et ordres de retrait de fonds. Cependant, les parties conviennent qu’au-delà de 500 euros une délibération des membres du CSE devra obligatoirement être recueillie en réunion.

Les parties rappellent qu’en tant qu’exécutant des décisions collectives du CSE , le trésorier ne peut en principe, être déclaré responsable sur ses biens propres en cas de pertes financières ou de sommes manquantes. Toutefois, la responsabilité personnelle de ce dernier se trouve engagée par la commission d’infraction pénale, telle que le vol, l’escroquerie, ou le détournement de fonds, sans que cette liste soit limitative.


  • Article 5. Fonctionnement du CSE

  • : Ordre du jour des réunions 

Le CSE entrainant la fusion des Instances représentatives du personnel, les parties conviennent :
  • qu’un seul ordre du jour sera établi pour l’ensemble des point évoqués en réunion du CSE
  • que les réclamations (anciennement de la compétence des Délégués du personnel) seront inscrites également directement dans l’ordre du jour des réunions du CSE.

Les parties conviennent dès lors que l’ordre du jour des réunions sera réalisé de la manière suivante :
  • une partie portera sur les questions portant sur la marche générale de l’entreprise (ancienne compétence du CE) ;
  • une partie portera sur les réclamations (anciennement de la compétence des DP) ;
  • Pour 4 réunions annuelles par an minimum, une partie portera sur les questions relatives à la santé et la sécurité au travail.
L’ordre du jour sera établi conjointement par le Président et le Secrétaire du CSE. Néanmoins, lorsque sont en cause des consultations rendues obligatoires par une disposition législative, règlementaire, ou par un accord collectif du travail, elles peuvent être inscrites par l’un ou l’autre, unilatéralement.

5.2 : Nombre de réunions

Le CSE se réunit en principe une fois par mois pour les réunions ordinaires sur convocation du Président.

Quatre des réunions annuelles porteront sur les missions relatives à l’hygiène et la sécurité.

Ces réunions se tiendront par principe les mois suivants :
Janvier - Février - Mars - Avril - Mai - Juin – Septembre – Octobre – Novembre

Les parties conviennent qu’en raison de la période estivale et de celle des fêtes de fin d’année, aucune réunion ne se tiendra aux mois de juillet/août et décembre.

Les réunions de Mars – Juin – Septembre - Novembre auront notamment trait à l’hygiène et la sécurité.

Le secrétaire et le président du CSE ne pourront imposer un point relatif à l’hygiène et la sécurité en dehors de ces 4 réunions prévues.

Cependant, lorsque la loi impose une étude, dans un délai rapproché, d’un point concernant l’hygiène et la sécurité au travail, il pourra être abordé, en fonction de l’urgence :

  • soit lors d’une des autres réunions du CSE programmées ;

  • soit lors d’une réunion extraordinaire.

Le Président établira un calendrier prévisionnel annuel des réunions ayant trait à l’hygiène et la sécurité.

5.3 : Temps de réunion

Les parties rappellent que l’inscription « points divers » à l’ordre du jour ne permet pas d’aborder, en cours de réunion, des questions nécessitant un examen de la part de la Direction.
En outre, les parties rappellent que les réunions du CSE ne doivent pas conduire à un dépassement des durées maximales du travail ou au non-respect des durées minimales de repos.
Le Président pourra, compte tenu de cet impératif, suspendre la réunion du CSE et reporter l’étude des points restants à l’ordre du jour. Dans ce cadre, le temps s’écoulant durant la suspension de séance ne constitue pas du temps de travail effectif.

Les représentants du personnel doivent revenir à leur poste de travail au terme des temps de réunions. En cas d’anomalie, il incombe aux chefs de service de demander immédiatement l’édition d’un nouveau bon de délégation rectifié.





5.4 : Présence des suppléants en réunion

Conformément à la loi, les suppléants n’assisteront pas aux réunions du CSE, sauf absence d’un titulaire. Cependant, la direction entend leur transmettre, lorsqu’une information consultation est mise à l’ordre du jour d’une réunion, l’ensemble des documents y afférents.

Les suppléants élus seront, également, convoqués à la réunion de manière préventive. De sorte, que si un titulaire était absent lors d’une réunion, avec un point nécessitant une information consultation des membres du CSE, les membres suppléants seront en capacité de suppléer au pied levé le titulaire absent.

Il ne saurait être dans ce cadre, reproché à la Direction, l’absence du suppléant à la réunion et le cas échéant les consultations mises à l’ordre du jour de la réunion, seront sur ce motif purgées de tout vice.

Pour les réunions où aucune information consultation n’est prévue, les titulaires devront informer au plus tôt la Direction de leur absence. Si cette information intervient moins de 4 jours ouvrables avant la réunion, la Direction ne pourra se voir reprocher un quelconque manquement, notamment au regard de la remise tardive de la convocation et de l’ordre du jour.

Le suppléant sera choisi parmi les personnes élues.

5.5 :

Convocations, ordre du jour et informations

L’ordre du jour de la réunion et les informations y afférentes seront transmis, aux élus titulaires et suppléant sauf circonstance exceptionnelle, 3 jours avant la tenue de la réunion.

La communication de l’ordre du jour au suppléant, vaut convocation à la réunion, en l’absence d’un membre titulaire, dans le cadre des dispositions prévues à l’article précédent.

Les parties conviennent que la Direction pourra transmettre les éléments liés à la réunion de 4 manières différentes :
  • par lettre recommandée avec accusé de réception
  • par lettre suivie
  • par remise en mains propres contre décharge
  • ou via la Base de données économiques et sociales.

5.6 : Confidentialité et discrétion des membres du CSE

Dans l'exercice de leur mandat et après sa cessation, les membres CSE, sont tenus à une obligation de confidentialité relativement :
  • aux renseignements qu'ils obtiennent et relatifs aux procédés de fabrication de l'entreprise ;
  • aux informations de toutes natures données et signalées comme confidentielles par l'entreprise.



  • Article 6 : Les moyens du CSE et le statut des représentants du personnel
6.1: Heures et bons de délégation

Le protocole préélectoral fixe le volume des heures individuelles de délégation.

Les parties rappellent que la prise d’heures de délégation doit se faire durant le temps de travail.

Les élus ont cependant, la possibilité de positionner des heures de délégation hors du temps de travail mais uniquement en cas de nécessité et lorsque leur mandat l’exige.

Par ailleurs, cette pratique exceptionnelle, ne saurait entrainer le dépassement des durées maximales légales de travail ou le non-respect du temps de repos journalier/hebdomadaire.

Un membre titulaire du CSE peut cumuler ses crédits mensuels d’heures de délégation sur une période d’un an maximum. À condition, cependant, que cela ne porte pas son crédit d’heures mensuel à plus d’une fois et demi le crédit d’heures auquel il a normalement droit.

Par ailleurs, le salarié souhaitant reporter des heures de délégation non utilisées un mois donné devra informer la Direction de cette volonté, 8 jours ouvrés avant la fin du mois considéré. En l’absence d’information ou d’information tardive, les heures de délégation non utilisées ne seront pas reportées.

De plus, les membres titulaires du CSE peuvent, chaque mois, répartir les heures de délégation entre eux. Là encore, cela ne doit pas conduire à augmenter de plus d’une fois et demi le crédit d’heures individuel dont dispose chaque membre.

Pour bénéficier d’heures de délégation cumulées ou mutualisées, les membres du CSE doivent impérativement en informer la direction au moins 8 jours avant leur utilisation.
Aucune anticipation de report d’heures ou de mutualisation n’est possible.

La Direction rappelle donc que si les représentants du personnel font une utilisation non conforme de leurs heures de délégation, ils peuvent notamment :
  • être obligés de rembourser les heures payées par l'employeur ;
  • perdre le bénéfice de la protection contre les accidents du travail dont ils bénéficient dans l'accomplissement de leur mission

Enfin, la Direction rappelle qu’au terme des heures de délégation prises, les représentants du personnel doivent impérativement se présenter auprès de leur Chef de service et à leur poste de travail.

A défaut, l’absence du salarié à son poste est considérée comme une absence injustifiée et expose notamment à une retenue sur salaire.

Afin de coordonner au mieux la prise des heures de délégation et la bonne gestion de la société, il est donc défini les modalités de bonne utilisation des bons de délégation.
L’utilisation des bons de délégation :

Des bons de délégation sont à la disposition des représentants du personnel auprès du service RH.

Ces bons permettent l’information préalable de la société afin d’éviter une désorganisation de son activité. Ils n’ont évidemment pas vocation à autoriser ou refuser la prise des heures de délégation.

Les renseignements portés sur ces bons de délégation permettent à la société de connaître précisément le créneau horaire correspondant à la prise des heures de délégation, le nombre d’heures prises et le mandat concerné.

Un délai de prévenance d’au moins 3 jours entre la remise du bon de délégation et la prise des heures de délégation doit être respecté autant que possible. Sauf urgence, le dépôt d’un bon de délégation est donc préalable à la prise des heures de délégation.

Chaque bon de délégation devra être visé et contresigné par le Chef de service qui en assurera le dépôt au service RH. Le Chef de service peut donc demander au représentant du personnel la réédition du bon de délégation si celui-ci est incomplet ou mal renseigné. Une nouvelle fois, il est reprécisé que ce contrôle formel ne saurait en aucun cas être assimilé à une procédure de validation ou de refus des prises d’heures de délégation.

Avant la pose de délégation, en concertation avec les membres du CSE, il est convenu que les élus remplissent des bons de délégation dont le nouveau format est mis en annexe du présent accord).

6.2 : Les temps et frais de déplacement

Les frais de déplacement et temps de déplacement seront pris en charge par la Direction dans la condition limitative suivante : les déplacements effectués pour assister aux réunions

Tout autre déplacement devra être pris en charge par le CSE dans le cadre de son budget de fonctionnement.

6.3 : Budget de fonctionnement

Le CSE perçoit une subvention de fonctionnement d’un montant annuel équivalant à 0,2 % de la masse salariale brute, sous déduction des frais déjà pris en charge par l’entreprise.

Pour procéder à cette subvention, un versement par virement chaque début de trimestre sera effectué pour le trimestre précédent.

6.4 : Budget des activités sociales et culturelles

Le CSE dispose pour le financement des activités sociales et culturelles qu’il gère, à la gestion desquelles il participe ou dont il contrôle la gestion, d’une subvention annuelle de 0,4% de la masse salariale brute.

Si toutefois, des dotations exceptionnelles devaient être accordées ou prises en charge par l’entreprise, les parties conviennent que le montant des frais engagés à ce titre, ne sera pas pris en compte au titre du calcul du budget des œuvres sociales de l’année suivante.

Le montant des œuvres sociales étant fixé, les membres du CSE ne sauraient se prévaloir des dispositions supplétives afférentes au calcul du budget des œuvres sociales.

Pour procéder au dit financement, un versement par virement chaque début de trimestre sera effectué pour le trimestre précédent.

6.5 : La formation des membres du CSE :

Les membres du CSE bénéficieront des formations prévues par la loi.

Les parties conviennent que la Direction pourra proposer aux membres du CSE, l’organisme de formation.
  • Article 7 : Délai de consultation du CSE

Le CSE émet des avis et des vœux dans l'exercice de ses attributions consultatives.

Après remise par l’employeur des informations afférentes à la consultation, le CSE dispose d'un délai d’1 mois pour émettre un avis.

A l’issue de ce délai, le CSE sera réputé avoir rendu un avis négatif.

En cas de recours à l’expertise, ce délai d’1 mois, sera porté à 2 mois.

  • Article 8 : Périodicité et modalités des consultations récurrentes du CSE

Dans le cadre des dispositions de l’article L.2312-19 du Code du travail les parties entendent définir le contenu, la périodicité et les modalités des consultations obligatoires récurrentes du CSE.

Il a donc pour finalité d’organiser trois consultations récurrentes portant sur :

  • 1° les orientations stratégiques et ses conséquences ;

  • 2° la situation économique et financière de l’entreprise ;

  • 3° la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi.

8.1 : La préparation des réunions

Pour les besoins des consultations récurrentes du CSE rappelées ci-avant, les membres du CSE reçoivent de la Direction, les informations nécessaires à la formulation d’un avis ou de plusieurs avis motivés. Cette information se fera via la BDES, contenant l’ensemble des documents nécessaires à chacune des réunions d’information attachées aux réunions de consultation obligatoires.

Les informations sont communiquées, via la BDES, au CSE au plus tard 7 jours avant chaque réunion auxquelles elles se rapportent. Si des documents complémentaires devaient être fournis, ils le seraient au plus tard 7 jours calendaires avant la tenue des réunions d’information.

8.2 : La consultation sur les orientations stratégiques

Conformément aux dispositions légales, la consultation du CSE sur les orientations stratégiques de l'entreprise porte sur les orientations stratégiques définies par l'organe chargé de l'administration ou de la surveillance de l'entreprise et les conséquences de ces orientations au sein de l’entreprise.

Cette consultation aura lieu tous les 2 ans, au cours du 1er semestre .

  • : La consultation sur la situation économique et financière

La consultation annuelle du CSE sur la situation économique et financière de l'entreprise porte sur:
  • la situation économique et financière de l'entreprise,
  • la politique de recherche et de développement technologique,
  • l'utilisation du crédit d'impôt pour les dépenses de recherche,
  • et jusqu’à sa disparition, l'utilisation du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi.

Cette consultation aura lieu tous les ans, au cours du 1er semestre.
  • : La consultation sur la politique sociale

La consultation annuelle du CSE sur la politique sociale de l'entreprise, les conditions de travail et l'emploi porte sur :
  • l'évolution de l'emploi ;
  • les qualifications ;
  • le programme pluriannuel de formation ;
  • les actions de prévention et de formation envisagées par l'employeur ;
  • l'apprentissage ;
  • les conditions d'accueil en stage ;

  • les conditions de travail,

  • les congés et l'aménagement du temps de travail ;

  • la durée du travail ;

  • l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ;

  • et les modalités d'exercice du droit d'expression des salariés dans les entreprises non couvertes par un accord sur l'égalité professionnelle et la qualité de vie au travail contenant des dispositions sur ce droit.

Le comité se prononcera par un avis unique portant sur l'ensemble des thèmes énoncés.

Cette consultation aura lieu tous les ans.

8.5 : Cadencement des 3 grandes réunions d’information consultation du CSE :

L’ensemble de ces consultations se fera de la manière suivante :

  • Présentation par la Direction des éléments transmis en amont au CSE, avec des précisions éventuelles

  • Echanges avec les membres du CSE sur ces éléments

  • A la fin de la réunion, le CSE émet un avis et le processus d’information consultation prend fin.

8.6 : Les expertises menées par le CSE dans le cadre de ces informations consultations récurrentes :

Le présent article a pour objet d’encadrer l’expertise-comptable à l’occasion des trois consultations récurrentes du CSE définies au présent accord.
Les parties rappellent en effet, que le CSE dispose d’un droit à l’expertise dans le cadre des 3 informations consultations prévues ci-avant.

Les parties rappellent que le vote de l’expertise ne pourra avoir lieu qu’après :
  • Que la Direction de l’entreprise dispose des éléments nécessaires en vue de la réalisation de l’information consultation,
  • Que la Direction et le secrétaire du CSE aient mis l’information consultation à l’ordre du jour
  • Et en toute état de cause, qu’après que le CSE ait délibéré à la majorité sur la tenue de cette expertise et le cabinet en charge de cette expertise.

A l’issue du vote de l’expertise, le CSE devra rédiger un cahier des charges.

Le cas échéant, l’expert-comptable établit son rapport et le transmets aux membres du CSE au moins quinze jours avant l’expiration des délais de consultations de l’instance.

Dans le cadre des expertises, l’ensemble des documents nécessaires lui seront communiqués.

Cependant il ne pourra pas être demandé à la Direction de la société :

-Des éléments concernant une autre société du Groupe

-Des éléments non établis au sein de la filiale et demandant un travail de retraitement.

Afin de communiquer les éléments nécessaires à l’expert, les parties conviennent de laisser à la Direction un délai de 15 jours après que l’expert ait demandé les éléments à la Direction.

En cas de désaccord sur les informations à produire ou le calendrier le Président du CSE, le Secrétaire et l’expert désigné échangeront afin de trouver une solution amiable ensemble et d’éviter la voie contentieuse. Les parties pourront se mettre d’accord notamment, en prorogeant le délai de production des documents ou le délai du CSE pour rendre un avis. Cette procédure suspendra la procédure d’expertise.

En cas de désaccord persistant, les parties se réservent le droit de saisir les juridictions compétentes.

  • Article 9 : Les négociations obligatoires
Le présent article vise à régir les règles afférentes aux différentes négociations obligatoires.

Les parties rappellent que la négociation triennale sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences n’est effective que dans les entreprises de plus de 300 salariés. L’entreprise STEF TRANSPORT CLERMONT n’est donc pas assujettie à cette négociation.
9.1 : La négociation obligatoire sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée

La négociation annuelle obligatoire sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée porte sur :

  • Les salaires effectifs ;

  • La durée effective et l'organisation du temps de travail, notamment la mise en place du travail à temps partiel. ;

  • L'intéressement, la participation et l'épargne salariale

  • Le suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et les différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes.

Cette négociation est engagée tous les ans.

9.2 : La négociation portant sur l'égalité́ professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité́ de vie au travail

La négociation obligatoire sur la qualité vie au travail et l’égalité femme homme porte notamment sur les thèmes légalement prévus.

A défaut d’Accord Groupe couvrant cette thématique de négociation, cette négociation serait engagée tous les 4 ans.

9.3 : Les modalités de négociations annuelles

Les modalités des négociations annuelles obligatoires définies au présent accord sont les suivantes.

Chaque délégation syndicale est composée du délégué syndical et d’un autre membre de la section syndicale s’il le souhaite.

La négociation est organisée sur rythme d’au moins une réunion tous les 8 jours, à raison d’un total de 2 réunions au minimum et de 4 réunions au maximum.

Chaque délégation syndicale est convoquée à la première réunion, adressé au délégué syndical au moins 15 jours avant ladite réunion. Le calendrier des réunions suivantes est arrêté d’un commun accord au cours de cette première réunion.

Lors de la première réunion, ces délégations syndicales représentatives présentent leurs revendications et reçoivent des réponses motivées de la direction à chacune de leurs propositions.

Si, au terme de la négociation, aucun accord n'a été́ conclu, il est établi un procès-verbal de désaccord dans lequel sont consignées, en leur dernier état, les propositions respectives des parties et les mesures que l'employeur entend appliquer unilatéralement. Ce procès-verbal signé par l’employeur et les organisations syndicales représentatives, donne lieu aux formalités légales de dépôt par l’entreprise.
  • Article 10 : Déroulement de carrières des représentants du CSE
10.1 : Non-discrimination

Aucun salarié ne peut faire l’objet d’une mesure discriminatoire au regard de l’exercice d’un mandat de représentation du personnel ou de l’appartenance vrai ou supposée à une organisation syndicale.

10.2 : Entretien de fin de mandat

L’entretien de fin de mandat est réalisé à l’issue d’un mandat de représentant du personnel titulaire ou d’un mandat syndical.

Il a pour objet de procéder au recensement des compétences acquises au cours du mandat et de préciser les modalités de valorisation de l’expérience acquise.

Il est organisé au profit des titulaires de mandat disposant d’heures de délégation sur l’année représentant au moins 30 % de leur durée du travail.

  • Article 11 : Durée de l’accord

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

Il pourra être dénoncé dans les conditions prévues à l’article 13.

Les parties conviennent qu’elles se rencontreront tous les ans pour discuter de l’application de l’accord.


  • Article 12 : Révision de l’accord

La révision de cet accord sera faite dans le cadre des dispositions légales.


  • Article 13 : Dénonciation de l’accord

Le présent accord, conclu sans limitation de durée, pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre des parties signataires sous réserve de respecter un préavis de 3 mois.

Dans ce cas, la direction et les organisations syndicales représentatives se réuniront pendant la durée du préavis pour discuter les possibilités d’un nouvel accord.


  • Article 14 : Dépôt légal

Le présent accord sera déposé auprès de la Direccte de CLERMONT-FERRAND et du secrétariat-greffe du conseil de prud’hommes de CLERMONT-FERRAND.


  • A Cébazat, le ………………………….en 6 exemplaires originaux, remis à chaque interlocuteur désigné.

Pour la société STEF TRANSPORT CLERMONT

*****

Pour l’Organisation Syndicale C.F.T.C.

*****

Pour l’Organisation Syndicale C.G.T.

*****

Annexe 1 : Bon de délégation

BON DE DÉLÉGATION

Nom : ..... 
Prénom : ..... 
Affectation (service) : ..... 
Mandat exercé : ..... 
Crédit d’heures de délégation utilisé dans le cadre d’un report d’heures de délégation (uniquement pour le CSE)  :
  • OUI :
  • NON :
Crédit d’heures de délégation utilisé dans le cadre d’une mutualisation des heures de délégation (uniquement pour le CSE) :
  • OUI :
  • NON :
Date du départ : ..... 
Heure de départ : ..... 
Durée présumée de l'absence : ..... 
Nombre total d’heures de délégation utilisé : ……..

Signature de l’intéressé : ……..

Visa du chef de service : .....
  • Annexe 2 : Demande de report d’heures de délégation / demande de mutualisation des heures de délégation 


REPORT/ MUTUALISATION DES HEURES DE DELEGATION

CSE

Ce document est à remplir par l’élu qui souhaite reporter ou mutualiser des heures de délégation.

Nom : ..... 
Prénom : ..... 
Affectation (service) : ..... 
Mandat exercé : ..... 
Nombre d’heures de délégation en qualité de membre du CSE reportées : …….
Nombre d’heures de délégation en qualité de membre du CSE cédées :……… à ……….

Signature de l’intéressé :

Visa du chef de service : ..... (à compléter)

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