Accord d'entreprise TRANSDEV GROUP
Accord cadre relatif au dialogue social
Application de l'accord
Début : 20/02/2019
Fin : 01/01/2999
Début : 20/02/2019
Fin : 01/01/2999
50 accords de la société TRANSDEV GROUP
Le 20/02/2019
ACCORD CADRE RELATIF AU DIALOGUE SOCIAL
ACCORD CADRE RELATIF AU DIALOGUE SOCIAL
Entre :
Les sociétés du Groupe Transdev, dont la liste figure en annexe, représentées par Monsieur, en sa qualité de Directeur des Ressources Humaines Groupe, dûment mandaté par chacune afin de négocier et conclure le présent Accord,
Ci-après désignées « le Groupe Transdev »
D’une part
Et
Les Organisations syndicales représentatives au niveau du Groupe Transdev,
- La
CFDT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT-Force Ouvrière, représenté par, Délégué Syndical National
- L’
UNSA, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CFE-CGC, représentée, Délégué Syndical National
Ci-après désignées « les Organisations syndicales »
D’autre part
Ci-après ensemble désignées « les Parties »
SOMMAIRE
TOC \o "1-3" \h \z \u SOMMAIRE PAGEREF _Toc529551034 \h 2
Accord cadre relatif au dialogue social PAGEREF _Toc529551035 \h 4
Article 1 : Conditions d’application de l’accord cadre PAGEREF _Toc529551036 \h 5
Article 2 : Dispositions générales de l’accord cadre PAGEREF _Toc529551037 \h 6
2.1Entrée en vigueur et durée de l’accord cadre PAGEREF _Toc529551039 \h 62.2Révision de l’accord cadre PAGEREF _Toc529551040 \h 6
2.3Adhésion à l’accord cadre PAGEREF _Toc529551041 \h 6
2.4Interprétation de l’accord cadre PAGEREF _Toc529551042 \h 6
2.5Dépôt légal et publicité de l’accord cadre PAGEREF _Toc529551043 \h 7
Annexe – Liste des sociétés du Groupe Transdev parties au présent accord PAGEREF _Toc529551045 \h 7
Avenant à l’accord relatif à « l’exercice du droit syndical et au dialogue social dans le Groupe Transdev en France » du 24 juin 2015 PAGEREF _Toc529551046 \h 8
A / Se doter d’un agenda social PAGEREF _Toc529551047 \h 9
Article 1 : Création d’un Comité National de suivi du dialogue social PAGEREF _Toc529551048 \h 9
Article 2 : La gestion de la BDES PAGEREF _Toc529551049 \h 9
B / Les moyens syndicaux PAGEREF _Toc529551050 \h 10
Article 1 : Subventions de fonctionnement des organisations syndicales représentatives à l’échelle de la France pour le Groupe Transdev PAGEREF _Toc529551051 \h 10
Article 2. Crédit d’heures annuel alloué aux organisations syndicales représentatives à l’échelle de la France pour le Groupe Transdev PAGEREF _Toc529551052 \h 11
Article 3. La formation des acteurs du dialogue social PAGEREF _Toc529551053 \h 11
Article 4. Accompagnement des représentants du personnel et parcours syndicaux PAGEREF _Toc529551054 \h 12
4.1 L’entretien de début de mandat PAGEREF _Toc529551055 \h 124.2 L’entretien annuel PAGEREF _Toc529551056 \h 13
4.3 L’évolution salariale PAGEREF _Toc529551057 \h 14
4.4 L’entretien de fin de mandat PAGEREF _Toc529551058 \h 14
Article 5. Réunions annuelles PAGEREF _Toc529551059 \h 15
Article 6 : Dispositions générales de l’accord PAGEREF _Toc529551060 \h 15
6.1Entrée en vigueur et durée de l’accord PAGEREF _Toc529551065 \h 156.2Révision de l’accord PAGEREF _Toc529551066 \h 15
6.3Adhésion à l’accord PAGEREF _Toc529551067 \h 16
6.4Interprétation de l’accord PAGEREF _Toc529551068 \h 16
6.5Dépôt légal et publicité de l’accord PAGEREF _Toc529551069 \h 16
Accord relatif à la mise en place du comité social et économique dans les sociétés du Groupe Transdev PAGEREF _Toc529551071 \h 18
Article 1 : Les modalités de négociation de l’accord CSE et du protocole d’accord préélectoral PAGEREF _Toc529551072 \h 19
Article 2 : Représentation équilibrée de femmes et d’hommes PAGEREF _Toc529551073 \h 19
Article 3 : Le recours au vote électronique PAGEREF _Toc529551074 \h 20
Article 4 : Comité social et économique central : composition, fonctionnement, moyens PAGEREF _Toc529551075 \h 20
4.1 Composition PAGEREF _Toc529551076 \h 204.2 Nombre de réunions et fonctionnement PAGEREF _Toc529551077 \h 21
4.3 Crédit d’heures PAGEREF _Toc529551078 \h 21
Article 5 : Le fonctionnement et les moyens des membres du Comité social et économique PAGEREF _Toc529551079 \h 21
5.1 Nombre de titulaires et de suppléants PAGEREF _Toc529551080 \h 215.2 Durée de mandat PAGEREF _Toc529551081 \h 21
5.3 Nombre de mandats successifs PAGEREF _Toc529551082 \h 22
5.4 Périodicité des réunions PAGEREF _Toc529551083 \h 22
5.5 Rôle des membres suppléants PAGEREF _Toc529551084 \h 22
5.7 Moyens pour le secrétaire et le trésorier PAGEREF _Toc529551085 \h 23
5.8 Formation des élus titulaires et suppléants PAGEREF _Toc529551086 \h 23
5.9 Les budgets de fonctionnement et des ASC du Comité social et économique PAGEREF _Toc529551087 \h 23
Article 6 : Mise en place de La commission santé, sécurité et conditions de travail PAGEREF _Toc529551088 \h 23
A/ Entreprise dont l’effectif est d’au moins 300 salariés PAGEREF _Toc529551089 \h 24
B/ Entreprise dont l’effectif est compris entre 200 et 299 salariés PAGEREF _Toc529551090 \h 25
C/ Entreprise dont l’effectif est compris entre 100 et 199 salariés PAGEREF _Toc529551091 \h 25
D/ Entreprise dont l’effectif est inférieur à 100 salariés PAGEREF _Toc529551092 \h 25
Article 7 : Le rôle et les attributions des autres commissions PAGEREF _Toc529551093 \h 25
Article 8 : Le représentant de proximité PAGEREF _Toc529551095 \h 26
8.1Modalités de désignation PAGEREF _Toc529551097 \h 268.2Nombre et moyens PAGEREF _Toc529551098 \h 27
8.3Attributions et périodicité des réunions PAGEREF _Toc529551099 \h 27
Article 9 : Dispositions générales PAGEREF _Toc529551100 \h 27
9.1Entrée en vigueur et durée de l’accord PAGEREF _Toc529551102 \h 279.2Révision de l’accord PAGEREF _Toc529551103 \h 27
9.3Adhésion à l’accord PAGEREF _Toc529551104 \h 28
9.4Interprétation de l’accord PAGEREF _Toc529551105 \h 28
9.5Dépôt légal et publicité de l’accord PAGEREF _Toc529551106 \h 28
ACCORD CADRE RELATIF AU DIALOGUE SOCIAL
ACCORD CADRE RELATIF AU DIALOGUE SOCIAL
- Préambule
À l’occasion de la mise en place du Comité social et économique dans les différentes sociétés du Groupe Transdev, la Direction du Groupe a souhaité réunir les organisations syndicales représentatives afin de poser les bases communes d’un dialogue social conforme aux enjeux économiques et sociaux auxquels le Groupe est confronté.
Renouvellement important des appels d’offres et mise en concurrence
Compétitivité face à une concurrence très diverse
Développement à venir des activités de transports ferroviaires
Impact du numérique et évolution des conditions de travail dans leur ensemble
Renfort du sentiment d’appartenance au groupe des salariés.
Face à ces enjeux, la Direction du Groupe a la volonté à la fois de :
Adapter l’organisation du dialogue social à l’évolution de l’organisation managériale de Transdev en France.
Garantir des principes communs, à l’ensemble des sociétés de Transdev tout en permettant la prise en compte des spécificités liées aux activités, à la dimension des pôles.
Garantir la représentation du personnel et la poursuite de la prise en compte des problématiques de santé, sécurité et des conditions de travail à tous les niveaux de l’entreprise.
La mise en place du comité social et économique dans les différentes sociétés du Groupe Transdev est l’occasion de mettre en place une architecture commune et cohérente. Les négociations d’entreprise à venir se dérouleront selon les orientations et les principes développés au sein de cet accord de Groupe.
Par cette négociation, la Direction du Groupe entend réaffirmer le rôle prépondérant des organisations syndicales dans la construction du dialogue social et particulièrement dans l’accompagnement et la formation des salariés qui font le choix de s’engager dans la représentation du personnel. Ce rôle est d’autant plus important à l’occasion de changements majeurs comme celui de la mise en place du comité social et économique. A cet égard, la Direction s’engage à ce que les sociétés ne proposent pas la mise en place d’un conseil d’entreprise regroupant le CSE et les attributions des délégués syndicaux conformément à l’article L. 2321-1 du Code du travail.
L’accord cadre relatif au dialogue social est composé de deux accords :
Le premier est un avenant à l’accord sur l'exercice du droit syndical et le dialogue social dans le Groupe Transdev datant du 24 juin 2015.
Le deuxième est un accord relatif à « La mise en place du CSE dans les sociétés du Groupe Transdev ».
Article 1 : Conditions d’application de l’accord cadre
Le présent accord cadre s’applique à la société Transdev Groupe et aux sociétés contrôlées majoritairement par elle en France, dont la liste figure en annexe du présent accord.
Lorsqu’une société entre dans le groupe Transdev (prise de contrôle majoritaire par la société Transdev Groupe), la Direction du groupe se rapproche de cette dernière afin qu’elle adhère au présent accord et l’applique dès ses prochaines élections.
Cet accord fixe le cadre et les principes selon lesquels se déroulent, au niveau des entreprises du Groupe, les négociations relatives au dialogue social.
Certaines dispositions sont impératives et ne peuvent faire l’objet de dérogations par accord d’entreprise. Ce caractère impératif est précisé dans les articles où figurent ces dispositions.
S'agissant de la mise en place du CSE dans les entreprises du groupe, ont notamment un caractère impératif les dispositions relatives :
- au vote électronique ;
- au nombre de titulaires et de suppléants du CSE, sous réserve d’un abaissement de ce nombre en application de l’article L. 2314-7 du Code du travail ;
- à la durée du mandat des élus du CSE ;
- aux heures de délégation des élus titulaires du CSE ;
- à la mise en place et aux moyens de la commission santé sécurité et conditions de travail ;
- à la possibilité de mettre en place un représentant de proximité ;
- à la présence aux réunions plénières des seuls titulaires et rapporteurs d’une commission dans les conditions prévues à l’article 7 de l’accord relatif à « la mise en place du Comité Social et économique dans les sociétés du groupe Transdev ».
- Article 2 : Dispositions générales de l’accord cadre
Le présent accord cadre entrera en vigueur au lendemain des formalités de dépôt.
Il est conclu concernant :
- l’avenant à l’exercice du droit syndical et au dialogue social dans le Groupe Transdev en France du 24 juin 2015 », pour la durée précisée dans son article 6.1 ;
- l’accord relatif à « la mise en place du Comité Social et économique dans les sociétés du groupe Transdev », pour la durée précisée dans son article 9.1.
La révision du présent accord cadre sera subordonnée à une négociation menée après convocation par la Direction de toutes les organisations syndicales représentatives au regard du cycle électoral en cours.
Elle pourra être engagée à l’initiative de l’une quelconque des Parties signataires ou adhérentes du présent accord, sur demande motivée adressée à tous les signataires ou adhérents au présent accord. La demande de révision devra comporter l’indication des dispositions dont la révision est demandée et les propositions de remplacement. Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à conclusion d’un nouvel accord.
Adhésion à l’accord cadre
Conformément à l’article L. 2261-3 du Code du travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans les entreprises couvertes par le champ de l’accord pourra y adhérer après sa signature. L’adhésion produit ses effets à partir du jour qui suivra celle de son dépôt auprès de la Direccte et du greffe du conseil de prud’hommes compétents. L’adhésion devra être notifiée, dans le délai de huit jours, par lettre recommandée, aux Parties signataires du présent accord cadre.
Interprétation de l’accord cadre
Les représentants de chacune des Parties signataires et adhérentes conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 15 jours suivant la demande d’interprétation de l’accord cadre, pour étudier et tenter de régler tout différend né de l’application du présent accord cadre. Jusqu’à l’expiration de la négociation d’interprétation, les Parties contractantes s’engagent à ne susciter aucune forme d’action contentieuse liée au différend faisant l’objet de cette procédure.
Dépôt légal et publicité de l’accord cadre
Le présent accord sera, conformément aux dispositions des articles L.2231-6 et D.2231-2 du Code du travail, établi en un nombre suffisant d’exemplaires pour remise à chacune des Parties contractantes et pour dépôt auprès de la DIRECCTE et du secrétariat du Conseil de Prud’hommes compétents.
Un exemplaire sera également remis à chaque Organisation Syndicale Représentative non signataire.
Cet envoi sera complété de l’envoi d’un exemplaire sur support électronique.
- Signature de l’accord
Pour les sociétés du Groupe Transdev
Directeur des Ressources Humaines GroupePour les Organisations syndicales représentatives
- La
CFDT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT-Force Ouvrière, représentée par, Délégué Syndical National
- L’
UNSA, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CFE-CGC, représentée par, Délégué Syndical National
Avenant à l’accord relatif à « l’exercice du droit syndical et au dialogue social dans le Groupe Transdev en France » du 24 juin 2015
Entre :
Les sociétés du Groupe Transdev, dont la liste figure en annexe, représentées par Monsieur Clément de VILLEPIN, en sa qualité de Directeur des Ressources Humaines Groupe, dûment mandaté par chacune afin de négocier et conclure le présent Accord,
Ci-après désignées « le Groupe Transdev »
D’une part
Et
Les Organisations syndicales représentatives au niveau du Groupe Transdev,
- La
CFDT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT-Force Ouvrière, représentée par, Délégué Syndical National
- L’
UNSA, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CFE-CGC, représentée par, Délégué Syndical National
Ci-après désignées « les Organisations syndicales »
D’autre part
Ci-après ensemble désignées « les Parties »
Au-delà de la mise en place du CSE, les parties souhaitent par le présent accord, apporter un renouveau à l’accord relatif à « l’exercice du droit syndical et au dialogue social dans le Groupe Transdev en France » du 24 juin 2015.
Cet accord constitue un avenant à l’accord du 24 juin 2015 relatif à « l’exercice du droit syndical et au dialogue social dans le Groupe Transdev en France ». Les dispositions de l’accord du 24 juin 2015 restent donc applicables sous réserve des modifications apportées par le présent avenant.
Convaincues que la rénovation du dialogue social chez Transdev passe par le développement du dialogue social au niveau central, il est convenu d’en renforcer les moyens.
Il est ainsi créé un Comité National de suivi du dialogue social dans le cadre duquel les délégués syndicaux Nationaux peuvent, en lien avec la Direction, se doter d’un Agenda social.
Par ailleurs, il est tenu compte de l’évolution de la représentativité des organisations syndicales au niveau du Groupe dans la définition des moyens qui leurs sont accordés.
Enfin, les parties engagent les démarches nécessaires afin d'optimiser le fonctionnement de la BDES et de faciliter son utilisation dans la démarche du Dialogue social.
- A / Se doter d’un agenda social
- Article 1 : Création d’un Comité National de suivi du dialogue social
Il est composé du délégué syndical national (DSN) ainsi que de deux délégués syndicaux centraux nationaux (DSCN) par organisation syndicale représentative.
L’activité de ce Comité a pour objectif de donner une meilleure visibilité et lisibilité de l’activité en matière de dialogue social, aux acteurs sociaux des différentes sociétés.
Ce Comité se réunit deux fois par an au cours du premier et du troisième trimestre. Lors de la première réunion de l’année, il a pour objectif de définir le rythme, le périmètre et le calendrier des négociations engagées dans l’année. Le Comité assure également lors de ses réunions le suivi des accords collectifs centraux. Si l’actualité externe l’exige, une réunion supplémentaire pourra être organisée.
- Article 2 : La gestion de la BDES
Il est convenu qu’un référent « BDES » sera nommé au sein de la Direction des Ressources Humaines France. La direction fixera une date de mise à jour des documents actuels de la BDES.
L’objectif est d’optimiser le fonctionnement de la BDES et de faciliter son utilisation dans la démarche du dialogue social.
Au sein du groupe Transdev, la BDES doit également permettre d’alimenter les travaux des commissions du CSE.
B / Les moyens syndicaux
Divers moyens sont accordés aux organisations syndicales représentatives au niveau du Groupe pour leur permettre d’exercer leurs missions et d'assurer un dialogue social de qualité.
L'accord procède à un réajustement de ces moyens afin de tenir compte des évolutions de la représentativité des organisations syndicales, au niveau du Groupe, à l’issue des élections.
- Article 1 : Subventions de fonctionnement des organisations syndicales représentatives à l’échelle de la France pour le Groupe Transdev
A cette fin, le montant global de cette subvention annuelle est augmenté par rapport au montant prévu par l’accord relatif « à l’exercice du droit syndical et au dialogue social dans le Groupe Transdev en France du 24 juin 2015 ». Ce montant est ainsi porté de 25 PMSS à 31 PMSS (plafond mensuel de la sécurité sociale).
Cette subvention est répartie entre les organisations syndicales représentatives en fonction de leur audience électorale (tous collège confondus) obtenue au sein de TRANSDEV en France au moment de la mesure de leur représentativité. La prochaine mesure de la représentativité aura lieu au 31 décembre 2019 puis sera effectuée tous les quatre ans.
Cette dotation financière fait l’objet d’un versement au plus tard au mois de mars de chaque année. Un acompte est versé dès le mois de janvier.
Cette subvention a notamment pour objet la prise en charge :
- Des dépenses spécifiques des délégués syndicaux nationaux et délégués syndicaux coordinateurs nationaux (déplacements, achat de fournitures, frais postaux, abonnement documentation sociale, etc…).
- Des moyens matériels des organisations syndicales représentatives au sein du Groupe : documentations, bureautique, informatique (autres que ceux du local syndical), frais de secrétariat.
- Des actions de formation auprès d’organismes agréés.
- Article 2. Crédit d’heures annuel alloué aux organisations syndicales représentatives à l’échelle de la France pour le Groupe Transdev
- Un crédit total de 7400 heures par an est réparti entre les organisations syndicales représentatives du personnel au sein de TRANSDEV en France. Il est distribué aux organisations en fonction de l’audience électorale (tous collèges confondus) obtenue au sein de TRANSDEV en France au moment de la mesure de la représentativité des organisations syndicales.
- Ce crédit d’heures total annuel intègre le crédit d’heures supplémentaires de 1000 heures par an prévu par le dispositif de l’accord du 24 juin 2015 relatif à l’exercice du droit syndical et du dialogue social dans le Groupe Transdev en France. Cette mesure est applicable à compter de l’année 2018 et pour toute la durée du présent accord.
Cette convention est signée par la fédération syndicale, la Direction des relations sociales de TRANSDEV et le salarié concerné. Il n’y a aucun report de crédit d’heures d’une année sur l’autre.
Conformément aux dispositions de l’accord du 24 juin 2015 sur l’exercice du droit syndical et le dialogue social, les délégués syndicaux nationaux ont la possibilité d’être détachés à temps plein
Si ce détachement à temps plein n’est pas utilisé par le DSN, les heures correspondantes, soit 1607 h par an, peuvent être réaffectées à la demande du DSN à un autre membre de l’organisation syndicale dans les conditions définies dans le paragraphe précédent.
La rémunération du salarié détaché, dans le cadre de ces crédits d’heures annuels, n'est pas refacturée aux organisations syndicales.
Les Fédérations syndicales s’engagent à informer la direction des relations sociales de toute modification survenant en cours d’année dans les désignations (fin de mandat). Faute de quoi, les heures prises indûment sont décomptées de la délégation concernée l’année suivante.
- Article 3. La formation des acteurs du dialogue social
Il pourra s'agir :
- D’un crédit d’heures alloué pour construire les formations conjointes ;
- De co-animation et de journées de formation conjointes rémunérées comme du temps de travail effectif.
En outre, les nouveaux acteurs du dialogue social, élus ou mandatés, pourront bénéficier d’un séminaire d’intégration dont les modalités seront fixées d’un commun accord avec la DRH France.
- Article 4. Accompagnement des représentants du personnel et parcours syndicaux
- Accompagner les représentants du personnel dans la prise de leur mandat, en lien avec les nouvelles attributions. Les compétences et les carrières des responsables syndicaux sont gérées comme des filières professionnelles métier à part entière.
- Accompagner les représentants du personnel dans leur repositionnement professionnel.
Ainsi, tout salarié détenteur d’un mandat doit conserver un lien avec la personne en charge du dialogue social sur son périmètre et pouvoir échanger à tout moment. Ce faisant, il est important, au-delà de rencontres informelles, de prévoir des entretiens lors de moments importants de la vie professionnelle du salarié.
Les dispositions de cet article sont adaptées et développées par les accords d’entreprise afin de tenir compte au mieux des spécificités de chacune d’entre elles.
- 4.1 L’entretien de début de mandat
Cette possibilité d’échanges s’adresse à tous les salariés quelle que soit la proportion de temps consacrée aux mandats.
Cet entretien a pour objet :
- De rechercher, si besoin est, les modalités d’organisation du travail permettant la meilleure compatibilité entre l’activité professionnelle et l’exercice de la mission (ou des missions) de représentation ;
- De permettre une adaptation du poste de travail qui ne réduise pas l’intérêt du travail, qui permet aussi le maintien des compétences et les possibilités d’évolution professionnelle ;
- De fixer les objectifs attendus et de déterminer et adapter la charge de travail ;
- D’informer le salarié du panel de comparaison sur lequel son évolution de carrière sera vérifiée ;
- 4.2 L’entretien annuel
Durant l’entretien d’évaluation, un temps consacré à l’exercice du mandat peut être organisé avec l’accord préalable du salarié. Il aura pour objet :
- D’évoquer la conciliation de la vie professionnelle et l’exercice de la mission de représentation du salarié ;
- D’examiner les aspirations, contraintes éventuelles, souhaits de mobilité, orientations éventuelles à envisager et besoin de développement des compétences. Par ailleurs, en fonction des compétences reconnues et/ou des appétences, la Direction des RH s’engagera à accompagner ces représentants dans leur démarche d’évolution professionnelle en leur proposant le cas échéant un bilan de compétences qui pourra conduire à une formation en relation avec un nouveau projet professionnel.
- - D’étudier avec la Direction RH et la hiérarchie concernée l’évolution de la carrière et de la rémunération des intéressés, comme déjà prévu dans l’accord sur l’exercice du droit syndical et le dialogue social dans le Groupe Transdev en France du 24 juin 2015.
- 4.3 L’évolution salariale
En ce qui concerne les salariés exerçant plusieurs mandats ou les permanents syndicaux, la question de leur rémunération est de la responsabilité de la Direction des Ressources Humaines de TRANSDEV, au niveau auquel ils exercent leur mandat et en relation avec la filière professionnelle métier.
Les salariés élus ou mandatés bénéficient d’une évolution de salaire comparable à celle des autres salariés de l’établissement, ayant des fonctions professionnelles similaires, en prenant en compte la carrière qu’ils avaient au moment de la prise de mandat.
Elle est déterminée, comme pour tout autre salarié, en fonction des caractéristiques de l’emploi, de la nature des tâches accomplies et des aptitudes professionnelles de l’intéressé. Le temps consacré à l’exercice des mandats et de représentation du personnel ne doit pas pénaliser le salarié dans l’évolution de sa rémunération et dans son déroulement de carrière. Concernant l’évolution de sa rémunération, une comparaison avec un panel de salariés exerçant la même activité, ayant la même ancienneté et la même qualification au sein de la même entreprise ou établissement est réalisée, à chaque mi-mandat à partir du premier mandat. Concernant son déroulement de carrière, cette comparaison est faite à l’issue de chaque mandat à partir du premier mandat.
S’agissant des salariés qui bénéficient d’une rémunération variable sur objectifs, la part collective (si elle existe) est équivalente à la moyenne de celle des autres salariés relevant de la même activité et la part individuelle sera basée sur la performance professionnelle.
Toutefois, la charge de travail et les objectifs à atteindre sont fixés en tenant compte du temps consacré aux différents mandats.
Conformément à la réglementation, les éléments variables annuels de la rémunération versés au salarié élu ou mandaté ne peuvent être inférieurs à ceux de l’année précédente, réévalués des augmentations de l’année.
- 4.4 L’entretien de fin de mandat
- D’un entretien individuel permettant d’effectuer un bilan sur les acquis en matière de compétences et d’expériences liées au(x) mandat(s), ainsi que les acquis professionnels. Lors de cet entretien les modalités de retour à un poste « temps plein » seront évoquées.
- D’une formation de 5 jours, adaptée à la spécificité de leur profil, si nécessaire, et à leur demande, de nature à faciliter leur évolution professionnelle. En cas de nécessité de formation plus lourde, la direction s’engage à faciliter l’accès de ses salariés aux dispositifs légaux de formation.
Cette possibilité s’adresse à tous les salariés quelle que soit la proportion de temps consacrée aux mandats.
- Article 5. Réunions annuelles
Une salle sera réservée à cet effet dès lors que sa réservation a été effectuée un mois à l’avance.
La réunion se tiendra sur 2 jours au maximum, la Direction prendra en charge la nuit d’hôtel, le déplacement ainsi que dîner et déjeuner(s).
Les heures prises dans le cadre des réunions annuelles ne seront pas déduites des crédits d’heures annuels des organisations syndicales représentatives. La prise en charge financière des défraiements est soumise aux dispositions du Titre VII de l’accord relatif à l’exercice du droit syndical et du dialogue social dans le Groupe Transdev en France du 24 juin 2015.
- Article 6 : Dispositions générales de l’accord
Le présent accord entrera en vigueur au lendemain des formalités de dépôt.
Il est conclu pour une durée de 3 ans, étant précisé que son renouvellement se fera ensuite pour 4 ans.
Révision de l’accord
La révision du présent accord cadre sera subordonnée à une négociation menée après convocation par la Direction de toutes les organisations syndicales représentatives au regard du cycle électoral en cours.
Elle pourra être engagée à l’initiative de l’une quelconque des Parties signataires ou adhérentes du présent accord, sur demande motivée adressée à tous les signataires ou adhérents au présent accord. La demande de révision devra comporter l’indication des dispositions dont la révision est demandée et les propositions de remplacement. Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à conclusion d’un nouvel accord.
Adhésion à l’accord
Conformément à l’article L. 2261-3 du Code du travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans les entreprises couvertes par le champ de l’accord pourra y adhérer après sa signature. L’adhésion produit ses effets à partir du jour qui suivra celle de son dépôt auprès de la Direccte et du greffe du conseil de prud’hommes compétents. L’adhésion devra être notifiée, dans le délai de huit jours, par lettre recommandée, aux Parties signataires du présent accord cadre.
Interprétation de l’accord
Les représentants de chacune des Parties signataires et adhérentes conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 15 jours suivant la demande d’interprétation de l’accord cadre, pour étudier et tenter de régler tout différend né de l’application du présent accord cadre. Jusqu’à l’expiration de la négociation d’interprétation, les Parties contractantes s’engagent à ne susciter aucune forme d’action contentieuse liée au différend faisant l’objet de cette procédure.
Dépôt légal et publicité de l’accord
Le présent accord sera, conformément aux dispositions des articles L.2231-6 et D.2231-2 du Code du travail, établi en un nombre suffisant d’exemplaires pour remise à chacune des Parties contractantes et pour dépôt auprès de la DIRECCTE et du secrétariat du Conseil de Prud’hommes compétents.
Un exemplaire sera également remis à chaque Organisation Syndicale Représentative non signataire.
Cet envoi sera complété de l’envoi d’un exemplaire sur support électronique.
- Signature de l’accord
Pour les sociétés du Groupe Transdev
Directeur des Ressources Humaines Groupe
Pour les Organisations syndicales représentatives
- La
CFDT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT-Force Ouvrière, représentée par, Délégué Syndical National
- L’
UNSA, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CFE-CGC, représentée par, Délégué Syndical National
Accord relatif à la mise en place du comité social et économique dans les sociétés du Groupe Transdev
Les sociétés du Groupe Transdev, dont la liste figure en annexe, représentées par Monsieur Clément de VILLEPIN, en sa qualité de Directeur des Ressources Humaines Groupe, dûment mandaté par chacune afin de négocier et conclure le présent Accord,
Ci-après désignées « le Groupe Transdev »
D’une part
Et
Les Organisations syndicales représentatives au niveau du Groupe Transdev,
- La
CFDT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT-Force Ouvrière, représentée par, Délégué Syndical National
- L’
UNSA, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CFE-CGC, représentée par, Délégué Syndical National
Ci-après désignées « les Organisations syndicales »
D’autre part
Ci-après ensemble désignées « les Parties »
L’ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise impose aux entreprises la mise en place d’ici le 1er janvier 2020 d’un comité économique et social (CSE) en remplacement des institutions représentatives actuelles (comité d’entreprise, délégués du personnel, CHSCT, DUP). La Direction du Groupe Transdev et les organisations syndicales représentatives au niveau du Groupe ont convenu des dispositions suivantes.
- Article 1 : Les modalités de négociation de l’accord CSE et du protocole d’accord préélectoral
- Article 2 : Représentation équilibrée de femmes et d’hommes
Ces dispositions s’appliquent à la liste des titulaires et à celles des suppléants.
Si le calcul de la part de femmes et d’hommes par rapport à leur proportion sur la liste électorale n’aboutit pas à un nombre entier de candidats à désigner pour chacun des deux sexes, il est procédé à l’arrondi arithmétique suivant :
1° arrondi à l’entier supérieur en cas de décimale supérieure ou égale à 5 ;
2° arrondi à l’entier inférieur en cas de décimale strictement inférieure à 5.
En cas de nombre impair de sièges à pourvoir et de stricte égalité entre les femmes et les hommes inscrits sur les listes électorales, la liste comprend indifféremment un homme ou une femme supplémentaire.
Lorsque l'application de ces règles conduit à exclure totalement la représentation de l'un ou l'autre sexe, les listes de candidats pourront comporter un candidat du sexe qui, à défaut ne serait pas représenté. Ce candidat ne peut être en première position sur la liste.
Le présent article s'applique à la liste des membres titulaires du comité social et économique et à la liste de ses membres suppléants.
- Article 3 : Le recours au vote électronique
Afin notamment de simplifier l’organisation, le dépouillement, le calcul d’attribution des sièges et de garantir la confidentialité ainsi que la sécurité des votes, il est convenu que les filiales (structures françaises) du Groupe Transdev organisent les élections professionnelles par voie électronique (vote par internet).
A ce titre, le Groupe Transdev a conclu un contrat de service avec NEOVOTE, société spécialisée dans l’organisation et la réalisation de votes par voie électronique. La relation avec le prestataire fait l’objet d’une coordination nationale avec un référent dédié au sein de la DRH France.
Les filiales du Groupe Transdev prendront contact avec la société NEOVOTE pour l’organisation des élections professionnelles y compris pour celles des membres du conseil de discipline (réseaux urbains).
Elles bénéficieront des conditions tarifaires fixées dans le contrat de service conclu avec NEOVOTE.
Afin de tenir compte des contraintes professionnelles pouvant impacter les disponibilités des salariés et leur permettre de bénéficier du temps nécessaire pour effectuer sereinement leur choix, le vote électronique se déroulera sur une période adaptée aux spécificités de l’entreprise. Cette disposition s’applique au premier tour et le cas échéant, au second tour.
- Article 4 : Comité social et économique central : composition, fonctionnement, moyens
- 4.1 Composition
- de l'employeur ou de son représentant ;
- d'un nombre égal de délégués titulaires et de suppléants, élus, pour chaque établissement, par le comité social et économique d'établissement parmi ses membres.
Chaque Comité social et économique d’établissement désigne ainsi un délégué titulaire et un délégué suppléant pour siéger au Comité social et économique central.
Dans les entreprises comportant un ou plusieurs établissements de 300 salariés et plus, l’accord d’entreprise peut prévoir la désignation de deux délégués titulaires et deux délégués suppléants pour chacun des établissements de 300 salariés et plus.
Le(s) suppléant(s) ne siégera(ont) qu’en l’absence du titulaire.
La durée du mandat des membres du CSE central est fixée à 4 ans
sans possibilité de dérogation par accord d’entreprise ou d’établissement ou par protocole d'accord préélectoral.
- 4.2 Nombre de réunions et fonctionnement
Les dispositions concernant la CSSCT du CSE central figurent à l’article 6 du présent accord.
- 4.3 Crédit d’heures
- Article 5 : Le fonctionnement et les moyens des membres du Comité social et économique
- 5.1 Nombre de titulaires et de suppléants
Toutefois, il pourra être envisagé dans le protocole d’accord préélectoral, conformément aux dispositions légales, un nombre d’élus inférieur à celui fixé à l’article R. 2314-1 du code du travail. Cette réduction est possible à trois conditions :
- le volume global des heures de délégation, au sein de chaque collège, doit être strictement égal à celui résultant des dispositions légales relatives à l’effectif de l’entreprise ;
- la réduction du nombre d’élu ne peut avoir pour effet de réduire de 50 % le nombre total d’élus ;
- la réduction proportionnelle ne peut pas conduire à la suppression d’un collège.
- 5.2 Durée de mandat
Il ne peut être dérogé à cette durée ni par accord d’entreprise ni par protocole d'accord préélectoral.
Ces dispositions sont applicables aux CSE, CSE d’établissements et CSE Central. Cette disposition est également applicable aux urbains, aux membres du conseil de discipline CNTU, sous réserve d’un accord de branche prévoyant des dispositions différentes.- 5.3 Nombre de mandats successifs
1° Pour les entreprises de moins de cinquante salariés ;
2° Pour les entreprises dont l'effectif est compris entre cinquante et trois cents salariés.
Pour ces entreprises, le nombre de mandats successifs est fixé par accord d'entreprise.
- 5.4 Périodicité des réunions
entreprises d’au moins 300 salariés, le Comité social et économique se réunit entre dix et douze fois par an, sans possibilité de dérogation.
Dans les entreprises dont l'effectif est compris
entre 50 à 299 salariés, le nombre de réunions annuelles du CSE est fixé par accord d’entreprise, sans pouvoir être inférieur à six conformément aux dispositions légales.
Dans les
entreprises de moins de 50 salariés, conformément à la loi, les membres de la délégation du personnel du CSE sont reçus collectivement par l'employeur ou son représentant au moins une fois par mois.
- 5.5 Rôle des membres suppléants
- Conformément aux dispositions légales seuls les membres titulaires du CSE assistent aux réunions plénières.
Il ne peut être dérogé à cette disposition par accord d’entreprise.
- Lorsque le rapporteur d’une commission est un membre suppléant du CSE, il est invité à participer aux réunions du CSE qui se rapportent aux travaux de cette Commission.
- Afin d’associer au mieux les suppléants au CSE, de leurs permettre de jouer pleinement leurs rôles et d'anticiper le renouvellement des élus, les suppléants bénéficient des mêmes formations que les membres titulaires du CSE. Ils sont également destinataires des mêmes documents (ordre du jour, note de consultation, PV et compte-rendu, etc.) que les titulaires.
Pour des raisons de continuité et de formation, ce représentant invité sera désigné pour une durée minimale d’un an.
- 5.6 Moyens pour le secrétaire et le trésorier
- 5.7 Formation des élus titulaires et suppléants
Par ailleurs, lors de chaque élection, une journée de formation conjointe avec la Direction est organisée et prise en charge par la Société.
- 5.9 Les budgets de fonctionnement et des ASC du Comité social et économique
Les parties conviennent que les dispositions plus favorables relatives au budget de fonctionnement, existantes au niveau de l’entreprise et/ou de l’établissement, sont maintenues dans le cadre de la mise en place du CSE. Les moyens matériels et humains mis à disposition du CSE par l’entreprise feront l’objet d’une convention entre ces deux parties.
Ce montant s’ajoute à la subvention destinée aux activités sociales et culturelles, sauf si l’employeur fait déjà bénéficier le comité d’une somme ou de moyens en personnel équivalents à 0,22% de la masse salariale brute.
Le rapport entre le budget des ASC actuel du comité d’entreprise à et la masse salariale brute de chaque CE est conservé dans le cadre de la première mise en place du CSE.
- Article 6 : Mise en place de La commission santé, sécurité et conditions de travail
Dans cet objectif, l’accord de groupe améliore les règles légales de mise en place de la CSSCT. L'ensemble de ces dispositions s'appliquent aux accords d'entreprises
sans possibilité de dérogation.
A/ Entreprise dont l’effectif est d’au moins 300 salariés
- La mise en place d’une CSSCT est une obligation, en application du code du travail. Le nombre de membres de la CSSCT et les crédits d’heures, dont bénéficient les membres de la CSSCT, sont fixées selon les modalités suivantes.
1° Entreprise mono-établissement :
- Effectif 300 à 499 salariés : 3 membres du CSE dont un membre du 2ème ou, le cas échéant, du 3ème collège, crédit de 10 heures par membre/mois ; 4 réunions par an d’une durée maximale équivalente à une journée de travail habituelle.
- 500 à 799 : 4 membres du CSE dont un membre du 2ème ou, le cas échéant, du 3ème collège, crédit de 11 heures par membre/mois ; 4 réunions par an d’une durée maximale équivalente à une journée de travail habituelle.
- 800 à 1200 : 5 membres du CSE dont au moins un membre du 2ème ou, le cas échéant, du 3ème collège, crédit de 13 heures par membre/mois ; possibilité d’un membre supplémentaire en fonction de la complexité du réseau (haut niveau de sécurité et/ou activités variées) ; 4 réunions par an d’une durée maximale équivalente à une journée de travail habituelle.
- Supérieur à 1200 : 6 membres du CSE dont au moins un membre du 2ème ou, le cas échéant, du 3ème collège, crédit de 15 heures par membre/mois, possibilité d’un membre en fonction de la complexité du réseau (haut niveau de sécurité et/ou activités variées) ; 4 réunions par an d’une durée maximale équivalente à une journée de travail habituelle.
2° Entreprise multi-établissements :
- 1°Pour la CSSCT du CSE d’établissement, le nombre de membres et les crédits d’heures sont identiques à ceux prévues pour une entreprise mono-établissement. Elle se réunit au moins deux fois par an au même titre que le CSE Central.
- 2° Pour la CSSCT du CSE central, qui n’est pas un organe de coordination et a vocation à préparer les travaux du CSE central, les modalités de mise en place sont les suivantes :
- Effectif 300 à 499 salariés : 3 membres du CSE dont un membre du 2ème ou, le cas échéant, du 3ème collège ; 2 réunions par an,
- 500 à 799 : 4 membres du CSE dont un membre du 2ème ou, le cas échéant, du 3ème collège ; 2 réunions par an,
- 800 à 1200 : 5 membres du CSE dont au moins un membre du 2ème ou, le cas échéant, du 3ème collège, 2 réunions par an.
- Supérieur à 1200 : 6 membres du CSE dont au moins un membre du 2ème ou, le cas échéant, du 3ème collège, 2 réunions par an.
Le temps de réunion ne s’impute pas sur le crédit d’heures de la CSSCT.
B/ Entreprise dont l’effectif est compris entre 200 et 299 salariés
doit respecter les dispositions suivantes :
- La CSSCT est composée de 3 membres, dont un membre du 2ème ou, le cas échéant, du 3ème collège ; 4 réunions par an.
- Chaque membre bénéficie pour chaque réunion d’une demi-journée, appréciée selon l’organisation du temps de travail défini localement. Elle est prise par tranche de demi-journée. Les membres de la CSSCT auront la possibilité de mutualiser entre eux les demi-journées, dans les limites fixées par l’accord d’entreprise.
C/ Entreprise dont l’effectif est compris entre 100 et 199 salariés
doit respecter les dispositions suivantes :
- La CSSCT est composée de trois membres et se réunit quatre fois par an.
- Chaque membre bénéficie pour chaque réunion d’une demi-journée, appréciée selon l’organisation du temps de travail défini localement. Elle est prise par tranche de demi-journée. Les membres de la CSSCT auront la possibilité de mutualiser entre eux les demi-journées, dans les limites fixées par l’accord d’entreprise.
D/ Entreprise dont l’effectif est inférieur à 100 salariés
Le temps de réunion ne s’impute pas sur le crédit d’heures de la CSSCT.
- Article 7 : Le rôle et les attributions des autres commissions
Les commissions existantes à ce jour qui facilitent la continuité du service ou/et qui permettent la résolution de difficultés opérationnelles n’ont pas vocation à être remises en cause.
Conformément aux dispositions du Code du travail, le temps passé par les membres du CSE aux réunions des commissions est payé comme du temps de travail effectif, dans la limite d’une durée globale fixée par accord d’entreprise ou, à défaut, à :
- 30h pour les entreprises de 300 salariés à 999 salariés,
- 60h pour les entreprises d’au moins 1000 salariés.
- Chaque commission nomme un rapporteur chargé d’établir les liens avec le CSE selon des modalités prévues par accord d’entreprise. Tout rapporteur de la commission est invité à la réunion du CSE lorsqu’un sujet de sa commission est abordé.
- Article 8 : Les représentants de proximité
Si le choix de mettre en place des représentants de proximité revient à chaque entreprise ou établissement en fonction de ses caractéristiques et de ses besoins, les parties signataires insistent sur le caractère très utile que peut avoir cette mise en place, notamment en cas de site déporté.
Un bilan de fonctionnement, au sein de la société, après 8 à 12 mois, est réalisé afin de décider si le dispositif est maintenu ou non.
Les représentants de proximité peuvent être désignés parmi les membres titulaires et suppléants du Comité Social et Economique ou parmi des salariés non élus. Dans ce cas, seul un salarié ayant au moins un an d'ancienneté dans l'entreprise peut être désigné.
Nombre et moyens
L’accord d’entreprise fixe le nombre de représentants de proximité et les moyens dont ils disposent pour accomplir leur mission en fonction des besoins locaux.
Lorsque le représentant de proximité est un suppléant du CSE, ou un salarié non élu, son crédit d’heures est égal à 50 % des heures de délégation allouées au titulaire du CSE.
Lorsque le représentant de proximité est un titulaire du CSE, il exerce sa mission dans le cadre de ses heures de délégation.
Attributions et modalités de fonctionnement
- Conformément aux dispositions légales, les représentants de proximité exercent les attributions suivantes :
- Présentation à l’employeur des réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, à l’application du code du travail et des autres dispositions légales concernant notamment la protection sociale, ainsi que les conventions et accords applicables dans l’entreprise.
- Informer le CSE des éventuels cas d’atteinte injustifiée aux droits du personnel, à leur santé ou aux libertés individuelles.
- Article 9 : Dispositions générales
Le présent accord cadre entrera en vigueur au lendemain des formalités de dépôt.
Il est conclu pour une durée déterminée de 4 ans.
Révision de l’accord
La révision du présent accord cadre sera subordonnée à une négociation menée après convocation par la Direction de toutes les organisations syndicales représentatives au regard du cycle électoral en cours.
Elle pourra être engagée à l’initiative de l’une quelconque des Parties signataires ou adhérentes du présent accord, sur demande motivée adressée à tous les signataires ou adhérents au présent accord. La demande de révision devra comporter l’indication des dispositions dont la révision est demandée et les propositions de remplacement. Les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à conclusion d’un nouvel accord.
Adhésion à l’accord
Conformément à l’article L. 2261-3 du Code du travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans les entreprises couvertes par le champ de l’accord pourra y adhérer après sa signature. L’adhésion produit ses effets à partir du jour qui suivra celle de son dépôt auprès de la Direccte et du greffe du conseil de prud’hommes compétents. L’adhésion devra être notifiée, dans le délai de huit jours, par lettre recommandée, aux Parties signataires du présent accord cadre.
Interprétation de l’accord
Les représentants de chacune des Parties signataires et adhérentes conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 15 jours suivant la demande d’interprétation de l’accord cadre, pour étudier et tenter de régler tout différend né de l’application du présent accord cadre. Jusqu’à l’expiration de la négociation d’interprétation, les Parties contractantes s’engagent à ne susciter aucune forme d’action contentieuse liée au différend faisant l’objet de cette procédure.
Dépôt légal et publicité de l’accord
Le présent accord sera, conformément aux dispositions des articles L.2231-6 et D.2231-2 du Code du travail, établi en un nombre suffisant d’exemplaires pour remise à chacune des Parties contractantes et pour dépôt auprès de la DIRECCTE et du secrétariat du Conseil de Prud’hommes compétents.
Un exemplaire sera également remis à chaque Organisation Syndicale Représentative non signataire.
Cet envoi sera complété de l’envoi d’un exemplaire sur support électronique.
- Signature de l’accord
Pour les sociétés du Groupe Transdev
Directeur des Ressources Humaines Groupe
Pour les Organisations syndicales représentatives
- La
CFDT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CGT-Force Ouvrière, représentée par, Délégué Syndical National
- L’
UNSA, représentée par, Délégué Syndical National
- La
CFE-CGC, représentée par, Délégué Syndical National
Mise à jour : 2019-05-27
Source : DILA
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/
Mise à jour : 2019-05-27
Source : DILA
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/
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