Accord d'entreprise FONDATION DIACONESSES DE REUILLY

Accord d'UES relatif aux modalités de fonctionnement du Comité Social et Economique Central et des Comités Sociaux et Economiques d'Etablissements et à la mise en place des représentants de proximité - UES Fondation Diaconesses de Reuilly

Application de l'accord
Début : 09/09/2019
Fin : 31/12/2023

24 accords de la société FONDATION DIACONESSES DE REUILLY

Le 09/09/2019



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U.E.S. Fondation Diaconesses de Reuilly



Accord d’UES relatif aux modalités de fonctionnement du Comité social et économique central et des comités sociaux et économiques d’établissements et à la mise en place des représentants de proximité

UES Fondation Diaconesses de Reuilly


Entre :

L’Unité Economique et Sociale reconnue par l’accord du 29 juin 2016 composée de :
  • La Fondation dénommée « Diaconesses de Reuilly », dont le siège social est situé 14 rue Porte de Buc - 78000 VERSAILLES, identifiée à l’INSEE sous le numéro SIREN 521 504 969, reconnue d’utilité publique par décret en Conseil d’Etat du 24 novembre 2009 (JO du 26 novembre 2009),
  • L’Association les Mûriers, dont le siège social est situé La Chemina, 275 Rue Saint-Etienne de Serres 07190 SAINT SAUVEUR DE MONTAGUT, identifiée sous le numéro SIREN 522 603 984, loi 1901

Représentée par XXXXX agissant en qualité de Directeur Général et ayant tout pouvoir à la négociation et à la conclusion du présent accord, et ayant donné délégation à Madame XXXXX, Directrice des Ressources Humaines

Ci-après dénommée « L’UES Fondation Diaconesses de Reuilly »

ET :


Les organisations syndicales représentatives au sein de l’UES :

L'organisation syndicale CFE-CGC, représentée par sa déléguée syndicale centrale, Madame XXXXX
L'organisation syndicale CFTC, représentée par son délégué syndical central, Monsieur XXXXX
L'organisation syndicale CGT, représentée par sa déléguée syndicale centrale, Madame XXXXX
L'organisation syndicale CFDT, représentée par son délégué syndical central, Monsieur XXXXX
Il a été convenu ce qui suit :

PREAMBULE


En vue des prochaines élections professionnelles, les parties ont fixé par accord du 31 juillet 2019 la liste des établissements distincts dans lesquels les Comités sociaux et économiques (CSE) d’établissement seront mis en place.

Les parties se sont également réunies pour définir par voie d’accord :
  • Les règles de fonctionnement et moyens spécifiques communs à l’ensemble des CSE d’établissement
  • Les règles de fonctionnement du CSE central
  • Le périmètre de mise en place des représentants de proximité ainsi que les moyens qui leurs sont alloués.

La négociation repose ainsi sur :

  • L'ordonnance n°2017-1386 du 22 septembre 2017, relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise, qui a rénové le dialogue social notamment en fusionnant les missions des instances représentatives du personnel préexistantes au sein d'un comité social et économique (CSE) ;
  • La caducité, au 1er tour des élections professionnelles de mise en place des CSE, de l’ensemble des dispositions conventionnelles relatives au fonctionnement des anciennes institutions représentatives du personnel ;
  • La nécessité d’organiser les élections professionnelles au sein de l’UES pour une mise en place des nouvelles instances au 1er janvier 2020.

A la lumière de ce qui précède, la Direction et les organisations syndicales ont acté leur objectif de faciliter l'application des nouvelles dispositions législatives et réglementaires, tout en les adaptant au contexte et au fonctionnement de l’UES.

Ainsi, elles s’attachent à la mise en place du nouveau schéma de représentation du personnel au sein de l'UES fondé sur, un Comité économique et social central, des Comités sociaux et économiques d'établissement, des commissions qui leurs sont rattachées, et des représentants de proximité.

En outre, les parties conviennent également de la nécessité de clarifier les contours, les rôles et les missions de chaque instance représentative du personnel, pour éviter toute confusion et pour faire comprendre et partager la nature différente mais complémentaire desdites instances. Elles ont ainsi souhaité clarifier les niveaux et l'ordre d'information et de consultation des instances.

Dans un souci d'harmonisation des pratiques d'établissement et d'équité entre les titulaires de mandats électifs ou désignatifs au sein des établissements, les parties conviennent que les dispositions négociées dans le cadre du présent accord s'imposent à l'ensemble des établissements de l'UES et ne pourront être remises en cause par d'autres dispositions locales, sauf exceptions prévues expressément par le présent accord.

Ainsi, les dispositions du présent accord se substituent en intégralité à l’ensemble des accords collectifs, accords atypiques, pratiques, usages ou engagements unilatéraux antérieurs à sa conclusion applicables au sein des établissements composant l’UES et ayant trait aux thèmes traités dans le présent accord.

Cela étant exposé, il est convenu et arrêté ce qui suit.

SOMMAIRE


ARTICLE 1 – Mise en place et fonctionnement des CSE d’établissement

  • Modalités de passation entre les anciennes et les nouvelles instances représentatives du personnel

  • Composition des CSE d’Etablissement

  • Le Président du CSE d’établissement
  • La délégation du personnel
  • Les représentants syndicaux au CSE d’établissement

  • Réunions du CSE

  • Nombre de réunions
  • Ordre du jour des réunions

  • Heures de délégation des membres du CSE

  • Report et mutualisation des heures de délégation
  • Utilisation des bons de délégation

  • Locaux

  • Budgets des CSE

  • Budget des activités sociales et culturelles des CSE
  • Budget de fonctionnement des CSE
  • Transfert de l’excédent annuel d’un budget à l’autre

ARTICLE 2 – Mise en place et fonctionnement des Commissions des CSE d’établissement


  • Périmètre de mise en place des commissions SSCT

  • Composition des commissions SSCT
  • Désignation d’un référent harcèlement sexuel et agissements sexistes
  • Attributions
  • Fonctionnement
  • Moyens
  • Heures de délégations
  • Autres moyens

  • Mise en place et fonctionnement de la commission Formation professionnelle


ARTICLE 3 – Mise en place et fonctionnement du CSE Central

  • Composition du CSE Central

  • Fonctionnement du CSE Central

  • Ordre du jour du CSE Central
  • Convocation des membres du CSE Central
  • Nombre de réunions ordinaires par an du CSE Central
  • Réunion préparatoire aux réunions du CSE Central
  • Procès-verbaux des réunions du CSE Central

ARTICLE 4 – Mise en place et fonctionnement des Commissions du CSE Central

  • Mise en place et fonctionnement de la Commissions SSCT instituée au niveau du CSE Central (CSSCTC)

  • Attributions de la CSSCTC
  • Composition de la CSSCTC
  • Périodicité et nombre de réunions
  • Temps passé en réunion
  • Mise en place et fonctionnement des autres Commissions instituées au niveau du CSE Central

  • Commission Economique
  • Commission des contrats collectifs Prévoyance et Frais de santé
  • Commission Egalité professionnelle entre les Femmes et les Hommes
  • Commission d’Information et d’Aide au logement
  • Volume d’heures attribué aux commissions du CSE Central

ARTICLE 5 – Attributions des CSE D’établissement et du CSE Central

ARTICLE 6 – Mise en place et fonctionnement des Représentants de proximité

  • Attributions

  • Fonctionnement

  • Déroulement des réunions
  • Thèmes pouvant être abordés lors des réunions avec les RP

  • Nombre de représentants de proximité et périmètre d’affectation

  • Modalités de désignation des RP

  • Modalités de candidature des RP
  • Procédure de désignation
  • Affichage de la liste des représentants de proximité

  • Durée et fin des mandats

  • Temps de délégation et liberté de circulation

ARTICLE 7 – Dispositions finales

  • Durée de l’accord

  • Agrément

  • Formalités

ANNEXE : Tableau recapitulatif des heures de delegation


ARTICLE 1 – Mise en place et fonctionnement des CSE d’établissement


  • Modalités de passation entre les anciennes et les nouvelles instances représentatives du personnel

Afin de faciliter la transmission des informations et le suivi des travaux en cours, il est convenu que :
  • Le Comité central d’entreprise transmettra l’ensemble des procès-verbaux aux Comité social et économique Central
  • Les Comités d’établissement transmettront l’ensemble des procès-verbaux aux CSE d’établissement ainsi que tous les documents comptables archivés.
  • Les CHSCT transmettront l’ensemble des procès-verbaux, comptes rendus d’audits/Enquêtes ou leurs copies aux commissions Santé, Sécurité et Conditions de travail
Il est rappelé que les informations pouvant être mentionnées dans ces divers documents sont confidentielles et transmises uniquement dans le cadre des mandats respectifs.

A cet effet, l’ancien secrétaire et l’ancien trésorier de chacune des instances seront invités aux premières réunions des nouvelles instances en fonction du périmètre afférent.
  • Composition des CSE d’Etablissement


  • Le Président du CSE d’Etablissement

Le CSE d’Etablissement est présidé par l’employeur, représenté par le Directeur Régional Délégué, ou tout représentant qui aura reçu délégation expresse écrite du Directeur Régional ou du Directeur Général notamment en cas d’empêchement.

Lors des réunions du CSE, le Président du CSE peut être assisté de 3 assistants ayant voix consultatives.

En cas d’invitation de tiers à une réunion, tant à l’initiative du Président que celle des élus, il sera fait application des dispositions légales en la matière (un vote à la majorité des membres élus).

  • La délégation du personnel

La délégation élue du personnel comporte un nombre égal de titulaires et de suppléants élus pour une durée de 4 ans.

Le nombre de membres de la délégation élue du personnel est fixé dans le Protocole d’accord Pré-électoral, compte tenu de l’effectif de chaque établissement distinct, dans le cadre des dispositions légales et règlementaires en vigueur.


Le nombre de mandats successifs des membres de la délégation du personnel du CSE est limité à trois, conformément aux dispositions légales en vigueur. Cette limitation prendra effet à l’occasion des premières élections mettant en place les CSE.


  • Les représentants syndicaux au CSE d’Etablissement

Dans les établissements de l’UES, quel qu’en soit l’effectif, chaque Organisation Syndicale Représentative au sein de l’établissement pourra désigner un Représentant Syndical au CSE, possiblement autre que le Délégué Syndical, choisi parmi les membres du personnel de l’entreprise et remplissant les conditions d’éligibilité au Comité Social et Economique fixées à l’article L. 2314-19 du Code du Travail.

Ils assistent aux réunions du CSE, avec voix consultative.

  • Réunions du CSE

  • Nombre de réunions

Les parties au présent accord conviennent de fixer à 11 le nombre de réunions ordinaires du CSE par an, à raison d’une réunion ordinaire par mois (dont 1 seule réunion pour la période d’été (juillet-aout).

Des réunions extraordinaires, peuvent également se tenir, dans les cas limitatifs suivants :
- réunions à l’initiative de l’employeur
- réunions demandées par écrit et signées par la majorité des membres titulaires du CSE
- réunions à la demande de deux membres titulaires du CSE dans le domaine de la santé, sécurité et conditions de travail
- réunions suite à un accident grave ou en cas d’atteinte à l’environnement ou à la santé publique

Pour l’organisation et le positionnement des réunions du CSE, il sera tenu compte, dans la mesure du possible, de l’organisation du travail de l’établissement et notamment du travail en horaires décalés de certains membres du CSE, le cas échéant.

* Conformément aux dispositions légales, quatre des réunions ordinaires annuelles du CSE sont consacrées en tout ou partie aux attributions du CSE en matière de santé, sécurité et conditions de travail.

Le Président du CSE informe annuellement l’inspecteur du travail, le médecin du travail et l’agent des services de prévention des organismes de sécurité sociale du calendrier retenu pour les réunions du CSE consacrées aux sujets de la santé, de la sécurité et des conditions de travail. Il leur confirme la tenue de ces réunions, par écrit, au moins 15 jours avant la tenue de la réunion.

Pour ces réunions du CSE en lien avec la santé, la sécurité et les conditions de travail, sont convoqués et assistent de droit à la réunion avec voix consultative :
-le médecin du travail (ou un membre de l’équipe pluridisciplinaire du service de santé au travail à qui le médecin aura donné délégation),
-l’agent de contrôle de l’inspection du travail,
-les agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale

Et le cas échéant :
  • Le responsable sécurité et des conditions de travail du site ou à défaut l’agent chargé de la sécurité et des conditions de travail
  • L’infirmier(e) de l’établissement

  • Ordre du jour des réunions

L’ordre du jour des réunions du CSE est fixé conjointement entre le président ou son représentant et le secrétaire du CSE, ou le secrétaire adjoint en l’absence de ce dernier.

L’ordre du jour est communiqué aux membres du CSE au moins 5 jours calendaires avant la réunion.

Concernant la première réunion du CSE, il est rappelé que conformément aux dispositions légales, l’ordre du jour de la première réunion du CSE qui suit les élections est fixé unilatéralement par le Président.

Afin de faciliter l’organisation des réunions et permettre une meilleure planification, les parties conviennent que les convocations aux réunions accompagnées de l’ordre du jour pourront être adressées par tout moyen, notamment par remise en main propre contre décharge, ou par e-mail (sur la base des adresses mails communiquées par les élus à la Direction ou d’une adresse mail générique « CSE » créée au sein de l’établissement).


  • Heures de délégation des membres des CSE


Les membres titulaires du CSE bénéficient, pour l’exercice de leurs fonctions, d’un crédit d’heures mensuel, qui varie en fonction de l’effectif de l’établissement. Ce crédit d’heures est fixé dans le Protocole d’accord pré-électoral.


  • Report et mutualisation des heures de délégation
Les membres du CSE ont la possibilité de répartir leur crédit d’heures entre les titulaires et les suppléants au CSE et de reporter leur crédit d’heures d’un mois sur l’autre dans la limite de 12 mois, sur l’année civile.

Il est rappelé qu’en vertu des dispositions légales, le temps de travail mensuel d’un salarié à temps partiel ne peut être réduit de plus d’un tiers, par l’utilisation du crédit d’heures auquel il peut prétendre pour l’exercice des mandats qu’il détient dans l’entreprise.

Dans le cadre de

la mutualisation des heures de délégation, les membres titulaires de la délégation du personnel du comité social et économique concernés informent l'employeur du nombre d'heures réparties au titre de chaque mois au plus tard huit (8) jours calendaires avant la date prévue pour leur utilisation.


Conformément aux dispositions règlementaires, la mise en œuvre de ces règles ne pourra pas conduire un membre du CSE à bénéficier, dans le mois, de plus d’une fois et demie le crédit d’heures mensuel d’un titulaire.

Les membres du CSE devront fournir à l’employeur, au plus tard chaque fin de mois, un récapitulatif du nombre d’heures de délégation utilisées dans le mois par chaque membre du CSE, et de leur éventuel report ou éventuelle mutualisation.


Ce suivi sera effectué sur la base d’un document écrit précisant l’identité de chaque membre du CSE.
La trame de ce support fourni par l’employeur permettant ce suivi individuel mensuel est transmise au Secrétaire du CSE d’établissement.

Huit (8) jours calendaires avant le dernier jour de chaque mois, les membres titulaires du CSE qui souhaitent reporter leurs heures de délégation au mois suivant, en informent le Responsable hiérarchique et le Responsable de site.

  • Utilisation des bons de délégation
Pour la prise de délégation, un bon sera à remplir par le représentant du personnel, à remettre à l’employeur dans la mesure du possible, et sauf cas d’urgence, en respectant un délai de prévenance de 48 heures avant la prise des heures de délégation.

En cas d’urgence (cas de force majeure, nécessité d’intervention immédiate…), le représentant du personnel devra s’assurer dans la mesure du possible que son employeur est bien informé de son absence par tout moyen avant de partir en délégation. Au retour de ses heures de délégation, le représentant du personnel devra remplir le bon de délégation correspondant à cette absence.

Il est rappelé que l’utilisation de ces bons de délégation a exclusivement pour objectif de permettre à l’employeur, chargé d’assurer la bonne marche des établissements, d’être informé avant que le représentant du personnel n’utilise son crédit d’heures et de comptabiliser les heures de délégation effectivement prises au cours du mois.
De tels bons ne constituent en aucun cas un système d’autorisation préalable ou un contrôle à priori sur l’utilisation du crédit d’heures par le représentant du personnel.

Pour les Cadres en forfait en jours, il est convenu que les heures de délégation seront calculées en heures et non en jours selon le principe suivant :
-1 jour = 8 heures
-une demi-journée = 4 heures,
Étant précisé que ces heures sont fractionnables et peuvent en conséquence être prises sur plusieurs jours.

Il est rappelé que le temps passé en réunion à l’initiative de l’employeur ou consacré à des échanges sollicités par l’employeur, n’est pas pris sur les heures de délégation.

Il en est de même pour le temps de déplacement pour se rendre aux réunions à la demande de l’employeur, pour la fraction excédant le temps de trajet habituel domicile-lieu de travail. Ce temps de trajet ne sera pas assimilé à du temps de travail effectif, pour l’application des règles relatives à la durée du travail, mais donnera lieu à un maintien de la rémunération.

  • Locaux


Chaque CSE dispose d’un local aménagé fermant à clé accessible par chaque membre et comprenant :
- Un poste téléphonique ;
- Un ordinateur et une connexion internet ;
- Une imprimante ou une connexion à une imprimante en réseau ;
- Une armoire fermée à clefs ;
- Du mobilier de bureau

Tous les frais inhérents aux missions administratives du Comité (affranchissement des courriers, ramette de papiers…) seront pris en charge par le Comité sur son budget de fonctionnement.

Le bon état, l’entretien et le nettoyage des locaux et du matériel sont pris en charge par l’entreprise.
  • Budgets des CSE

L’article 9 de l’ordonnance du 22 septembre 2017 prévoit que : « l’ensemble des biens, droits et obligations, créances et dettes des Comités d’Entreprise sont transférés de plein droit et en pleine propriété aux CSE. Ce transfert s’effectue à titre gratuit lors de la mise en place des CSE »
Par conséquent il est convenu que l’ensemble des Comités d’établissement de l’UES Fondation Diaconesses de Reuilly, lors de la clôture de leur compte, lors de la dernière réunion de l’instance, transfèreront l’intégralité des droits et obligations ainsi que les créances, les dettes et les éventuels reliquats des œuvres sociales aux CSE nouvellement constitués.

Concernant les biens des comités d’établissement, ces derniers seront transférés aux CSE nouvellement constitués, après délibération expresse, lors de la dernière réunion des Comités d’Etablissement.
Lors de la première réunion de chaque CSE, et après avoir procédé à l’élection de chaque trésorier aux CSE d’Etablissement, les anciens trésoriers des comités d’établissement devront présenter en réunion, l’état des comptes, établi conformément aux règles comptables, applicables à chaque CSE, et remettre tous les documents concernant l’administration et l’activité du Comité d’Etablissement sur les

quatre (4) derniers exercices comptables aux nouveaux trésoriers de chaque CSE d’établissement qui leur donneront quitus après vérification des comptes.

Ces comptes devront être annexés au procès-verbal de la dernière réunion des comités d’établissement ainsi qu’à celui de la première réunion du CSE d’établissement.

Chaque CSE dispose de deux budgets bien séparés :

  • Un budget au titre des Activités Sociales et Culturelles
  • Un budget au titre du Fonctionnement du CSE

Conformément à la loi, l’employeur s’attachera à verser les contributions dues aux CSE d’établissement de manière à ne pas perturber le fonctionnement normal des CSE.

Ainsi, lors de sa première réunion, chaque CSE d’établissement définira avec le Président la fréquence des versements (mensuels, trimestriels, semestriels ou annuel). La décision sera consignée dans le règlement intérieur du CSE.

Les contributions patronales seront versées sur la base de la masse salariale de l’année précédente, avec régularisation lorsque la masse des salaires de l’année en cours sera connue.

  • Budget des Activités Sociales et Culturelles des CSE

La contribution patronale annuelle destinée au financement des activités sociales et culturelles, calculée au niveau de l’UES est fixée à 1,25% de la masse salariale brute.

  • Budget de fonctionnement des CSE

Le budget de fonctionnement du CSE est déterminé conformément aux dispositions légales
  • 0.20% de la masse salariale brute pour les entreprises de 50 à 2000 salariés
  • 0.22 % de la masse salariale brute pour les entreprises de plus de 2000 salariés.

Les parties conviennent de consacrer une partie de ce budget au fonctionnement du CSE central à raison de 10% du budget de chaque CSE d’établissement.


Pour le calcul de ces deux subventions, conformément aux dispositions de l’article L. 2312-83 du Code du travail, la masse salariale brute prise en compte est constituée par l’ensemble des gains et rémunérations soumis à cotisations de sécurité sociale en application des dispositions de l’article L.242-1 du Code de la sécurité sociale, à l’exception des indemnités versées à l’occasion de la rupture du contrat de travail à durée indéterminée.


  • Transfert de l’excédent annuel d’un budget à l’autre

Sous réserve d’une délibération du CSE et de l’inscription dans la comptabilité qu’il est tenu de tenir, le CSE peut décider de transférer :
-une partie du montant de l’excédent annuel du budget de fonctionnement vers le budget des activités sociales et culturelles, dans la limite de 10 % de cet excédent ;
-tout ou partie du montant de l’excédent annuel du budget des activités sociales et culturelles vers le budget de fonctionnement ou à des associations, dans la limite de 10 % de cet excédent.



ARTICLE 2 – Mise en place et fonctionnement des Commissions des CSE d’établissement



  • Périmètre de mise en place des Commissions SSCT

Compte tenu des enjeux prioritaires liés à la préservation et à la sécurité de l’ensemble du personnel au sein de tous les établissements de l’UES Fondation et à l’objectif de l’amélioration permanente des conditions de travail, les parties signataires du présent accord conviennent de mettre en place, à titre plus favorable, une Commission SSCT auprès de chaque CSE d’établissement même au sein des instances ne représentant pas un effectif d’au moins 300 salariés.
  • Composition des commissions SSCT
Les Commissions SSCT sont présidées par l’employeur ou son représentant.
Chaque Commission sera composée :

  • Dans tous les établissements de moins de 400 salariés : de

    3 membres dont un représentant appartenant à la catégorie des cadres ou agents de maîtrise 

  • Dans tous les établissements d’au moins 400 salariés : de

    4 membres dont un représentant appartenant à la catégorie des cadres ou agents de maîtrise 


Les membres de la commission seront désignés par chaque Comité Social et Economique, de préférence parmi ses membres élus titulaires, lors de la première réunion suivant les élections. L’élection des membres de la Commission s’effectuera par une résolution adoptée à la majorité des membres titulaires présents.

Le CSE peut désigner, parmi ses membres élus titulaires ou suppléants, un remplaçant pendant la durée de l’absence d’un membre de la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail

Si les membres de la Commission SSCT sont totalement ou partiellement des membres suppléants du CSE, ils seront invités aux réunions du CSE portant sur les sujets relatifs à la Santé, la Sécurité et les Conditions de travail.

En cas de carence dans les collèges 2 et 3 lors des élections professionnelles, le siège réservé au collège Agent de maitrise/cadre pourra être pourvu par un membre du CSE issu du 1er collège.


  • Désignation d’un référent harcèlement sexuel et agissements sexistes

Dans le cadre du présent accord, il est convenu, en application des dispositions légales sur la désignation d’un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes, que ce référent sera un membre de la commission SSCT.
Le référent sera désigné sous la forme d’une résolution adoptée à la majorité des membres titulaires présents du CSE pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE.

  • Attributions

Dans le cadre du présent accord, il est convenu que les CSE d’établissement confient, par délégation, aux membres des Commissions SSCT, l’ensemble de leurs attributions relatives à la santé, à la sécurité et aux conditions de travail et d’hygiène, à l’exception du recours à un expert et de leurs attributions consultatives.

Les travaux des membres de la Commission SSCT sont portés à la connaissance de tous les membres du Comité Social et Economique par voie de compte-rendu au moins une semaine, sauf circonstances exceptionnelles, avant chaque réunion du CSE portant sur la sécurité, la santé et les conditions de travail.

  • Fonctionnement
Afin d’assurer un bon fonctionnement de la commission, les parties conviennent de la désignation d’un secrétaire et d’un secrétaire adjoint, parmi les membres de la commission.
La désignation se fera lors de la 1ère réunion de la commission, à la majorité des membres présents.
Le secrétaire ou le secrétaire adjoint lorsqu’il remplace le secrétaire seront chargés de la rédaction du compte rendu des réunions.
L’ordre du jour des réunions de la CSSCT sera établi conjointement entre le Président et le Secrétaire et sera transmis dans un délai raisonnable avec les convocations.
Participent aux réunions des Commissions SSCT :

  • Les membres désignés par les CSE,
  • Le représentant de la Direction qui pourra se faire assister, selon les sujets, par des salariés de l’entreprise appartenant ou non au CSE. Toutefois ces membres invités ne pourront pas être en nombre supérieur aux membres désignés par le CSE


Sont également invités aux réunions des Commissions SSCT :

  • Le médecin du travail qui peut donner délégation à un membre de l'équipe pluridisciplinaire du service de santé au travail ayant compétence en matière de santé au travail ou de conditions de travail ;
  • L’agent de contrôle de l’inspection du travail
  • Les agents de service de prévention des organismes de sécurité sociale

Et le cas échéant :
  • Le Préventeur TMS lorsque celui-ci est désigné pour l’Etablissement distinct
  • Le responsable sécurité et des conditions de travail du site ou à défaut l’agent chargé de la sécurité et des conditions de travail
  • L’infirmier(e) de l’établissement

Nota : compte tenu de la configuration de la Fondation (multi-sites), seront invités à la réunion de la CSSCT le ou les médecins chargés de la surveillance médicale de tous les salariés du
périmètre de l’Etablissement distinct. Il en est de même pour les agents de contrôle de l’Inspection du travail.

La Commission se réunira au minimum 4 fois par an, en amont de la réunion du CSE d’établissement portant sur la santé, la sécurité et les conditions de travail.
Le calendrier des réunions sera arrêté lors de la 1ère réunion du CSE.

La Commission pourra également se réunir :
  • A la suite de tout accident ayant entrainé ou ayant pu entrainer des conséquences graves pour la santé ou la sécurité des salariés.
  • A la demande motivée d’au moins deux membres de la Commission.

Les membres de la Commission sont soumis au secret professionnel et à une obligation de discrétion.

  • Moyens
  • Heures de délégation
Les membres des Commissions SSCT bénéficient d’un crédit d’heures de délégation de 8 heures par mois.
Ces heures de délégation seront mutualisables entre les membres de la commission mais non reportables.
En cas de mutualisation des heures de délégation, les membres de la commission SSCT informent l'employeur du nombre d'heures réparties au titre de chaque mois au plus tard huit (8) jours calendaires avant la date prévue pour leur utilisation

.


La mise en œuvre de ces règles ne pourra pas conduire un membre de la commission à bénéficier, dans le mois, de plus d’une fois et demi son crédit d’heures mensuel, soit 12 heures par mois.

Les membres de la commission devront fournir à l’employeur, au plus tard chaque fin de mois, un récapitulatif du nombre d’heures de délégation utilisées dans le mois par chaque membre, et de leur éventuel mutualisation.


Ce suivi sera effectué sur la base d’un document écrit précisant l’identité de chaque membre.

La trame de ce support fourni par l’employeur permettant ce suivi individuel mensuel est transmise au Secrétaire et au Président du CSE d’établissement.

Le temps passé en réunion par les membres des commissions SSCT n’est pas pris sur les heures de délégation.

Il en est de même pour le temps de déplacement pour se rendre aux réunions à la demande de l’employeur, pour la fraction excédant le temps de trajet habituel domicile-lieu de travail. Ce temps de trajet ne sera pas assimilé à du temps de travail effectif, pour l’application des règles relatives à la durée du travail, mais donnera lieu à un maintien de la rémunération.

Les frais engagés pour se rendre aux réunions de la commission SSCT à la demande de l’employeur seront pris en charge par l’employeur sur justificatifs.

  • Autres moyens

Pour conduire leur mission, les Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail disposent du local et des moyens mis à disposition par ailleurs auprès des membres du CSE.

Par ailleurs, en application des dispositions légales, les membres de la CSSCT bénéficient de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions. Le financement est pris en charge par l’employeur.
  • Mise en place et fonctionnement de la commission Formation Professionnelle


Afin de préparer les délibérations du CSE Central lors des consultations annuelles obligatoires notamment sur le volet social, et sans pour autant qu’il soit possible au CSE d’établissement d’exercer son droit de désignation d’un expert, droit qui revient au CSE Central, il est expressément convenu entre les parties de la mise en place au sein de chaque CSE d’établissement d’une Commission Formation professionnelle du CSE

La commission Formation professionnelle a pour mission pour son périmètre de :
  • Préparer les délibérations du CSE Central dans le cadre des consultations sur les orientations stratégiques de la formation et sur la politique sociale de l’entreprise, les conditions de travail et l’emploi sur les bilans et sur le plan de formation des salariés ;
  • D’étudier les moyens permettant de favoriser l’expression des salariés en matière de formation et de participer à leur information dans ce domaine ;
  • D’étudier les problèmes spécifiques concernant l’emploi et le travail des jeunes et des travailleurs reconnus en situation de handicap.

La commission est composée de 3 membres élus du CSE d’établissement et présidée par l’un d’entre eux.

Les membres de la commission seront désignés par chaque Comité Social et Economique, de préférence parmi ses membres élus titulaires, lors de la première réunion suivant les élections. La désignation des membres de la Commission et de son Président s’effectuera en séance plénière par une résolution adoptée à la majorité des membres titulaires présents.

Pourra participer aux réunions de la commission, sur invitation des membres de la commission, le Président du CSE ou un représentant désigné par lui.

Le temps passé en réunion, à raison de 2 réunions d’une ½ journée par an, par les membres aux réunions de la commission de la formation ainsi que le temps de trajet excédant le temps normal de déplacement entre le domicile et le lieu de travail est rémunéré comme temps de travail.
Ce temps n’est pas déduit des heures de délégation prévues pour les membres titulaires.
Les modalités d’organisation de ces réunions (convocations …) seront définies dans le règlement intérieur du CSE.




ARTICLE 3 – Mise en place et fonctionnement Du CSE Central


  • Composition du CSE Central


Conformément à l’article L. 2316-8 du Code du travail, la composition du CSE Central (répartition des sièges entre les établissements et les différents collèges) fera l’objet d’un protocole distinct. 

Le comité central est présidé par l'employeur, ou par la personne qu'il aura désignée pour le représenter, compétente et dotée des moyens et de l'autorité suffisants pour accomplir cette mission.
Le président du CSEC peut être assisté de deux collaborateurs (faisant partie du personnel de l'entreprise) qui ont voix consultative.

Le CSE Central compose un bureau lors de sa première réunion suivant son élection. Le bureau du CSE Central est composé des membres suivants, nécessairement pris parmi les membres titulaires de la délégation élue au CSE Central :
  • d’un secrétaire,
  • d’un secrétaire adjoint, en charge des questions de santé et de sécurité
  • d’un trésorier en charge de la gestion du budget de fonctionnement
  • d’un trésorier adjoint

  • Fonctionnement du CSE Central

  • Ordre du jour du CSE Central

L’ordre du jour des réunions du CSE Central est fixé conjointement entre le président ou son représentant, et le secrétaire du CSE Central (ou le secrétaire adjoint en cas d’absence du secrétaire), dans les conditions fixées par la loi (article L.2316-17 du Code du travail), étant précisé que les consultations rendues obligatoires par une disposition législative ou réglementaire, ou par un accord collectif de travail sont inscrites de plein droit par le président ou le secrétaire.

Toutefois, conformément aux dispositions légales, l’ordre du jour de la première réunion du CSE Central qui suit les élections est fixé unilatéralement par le président. Cette réunion extraordinaire aura pour objet la désignation des membres du bureau du CSE Central. Elle sera convoquée dans les meilleurs délais et au plus tard avant la fin du 1er quadrimestre à la suite des élections professionnelles des CSE d’Etablissement, et une fois que la première réunion des CSE d’Etablissement ayant pour ordre du jour la désignation des membres du CSE d’Etablissement siégeant au CSE Central se sera tenue.
Seuls les élus titulaires seront convoqués à cette première réunion.

L’ordre du jour est communiqué aux membres du CSE Central et aux Représentants Syndicaux au CSE Central au moins 8 jours calendaires avant la date prévue pour la réunion.

  • Convocation des membres du CSE Central

A titre dérogatoire, tous les membres désignés titulaires et suppléants siègent aux réunions du CSE Central. Y participent également les Représentants syndicaux au CSE Central.

La convocation aux réunions du CSE ainsi que les documents s’y rapportant sont communiqués aux membres titulaires ainsi qu’aux membres suppléants du CSE Central et aux Représentants Syndicaux au CSE Central, dans les mêmes conditions.

Afin de faciliter l’organisation des réunions et permettre une meilleure planification, les parties conviennent que les convocations ainsi que l’ordre du jour aux réunions pourront être adressées par tout moyen, notamment par remise en main propre contre décharge, ou par e-mail (sur la base des adresses mails communiquées par les élus à la Direction ou d’une adresse mail générique « CSE-Central » créée à cet effet).

Chaque membre s’engage à répondre au mail de convocation en portant à la connaissance de l’ensemble des membres sa présence ou son absence.

En cas d’absence temporaire, d’un élu titulaire au CSE Central, il pourra à sa demande être remplacé par un élu suppléant du même établissement, en indiquant la durée du remplacement.
Dans ce cas, le CSE de l’établissement concerné procèdera à une nouvelle désignation de suppléant pour la période de remplacement

En cas d’absence définitive d’un élu titulaire au CSE Central, il sera remplacé par un élu suppléant du même établissement. Le CSE d’établissement procédera à la désignation d’un nouvel élu suppléant pour la durée du mandat restant à courir.

  • Nombre de réunions ordinaires par an du CSE Central

Le CSE Central tient deux réunions ordinaires par an, présidées par l’employeur ou son représentant, positionnées si possible courant juin et courant décembre.
Il est rappelé que des réunions extraordinaires peuvent également se tenir sur convocation du Président ou sur demande de la majorité des membres titulaires du CSE Central.

Le calendrier prévisionnel des réunions du CSE Central est établi par le Président ou son représentant après échange avec le Secrétaire.

Lorsque les réunions portent sur la santé, la sécurité et les conditions de travail participent également aux réunions, à titre consultatif (et doivent donc être dûment convoquées), le médecin du travail, l’agent de contrôle de l’inspection du travail mentionné à l’article L8112-1, l’agent des services de prévention de l’organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics et le responsable du service de sécurité et des conditions de travail ou à défaut, l’agent chargé de la sécurité et des conditions de travail. Ces personnes sont celles de l’établissement du siège de l’entreprise.
  • Réunion préparatoire aux réunions du CSE Central

Chaque réunion du CSE Central est précédée d’une réunion préparatoire d’une journée

Participent à cette réunion préparatoire du CSE Central :
  • Les membres titulaires et suppléants du CSE Central
  • Les Représentants Syndicaux au CSE Central (RSC).

Le temps passé aux réunions préparatoires du CSE Central par les membres du CSE Central est rémunéré comme du temps de travail effectif et ne s’impute pas sur le contingent d’heures de délégation
Le temps de déplacement pour se rendre aux réunions à la demande de l’employeur, pour la fraction excédant le temps de trajet habituel domicile-lieu de travail ne sera pas assimilé à du temps de travail effectif, pour l’application des règles relatives à la durée du travail, mais donnera lieu à un maintien de la rémunération.
Les frais de déplacement et d’hébergement sont pris en charge par l’employeur.

  • Procès-verbaux des réunions du CSE Central

Les délibérations du CSE central sont consignées dans un procès-verbal établi par le secrétaire du comité dans les 30 jours calendaires suivant la réunion et transmis dans les mêmes délais à l’ensemble des membres du CSE central et au Président.

Chaque participant dispose alors d’un délai de 15 jours calendaires pour faire part au secrétaire de ses observations. Passé ce délai, les demandes de modifications ou d’observations ne pourront être faites qu’au cours de la réunion suivante du CSE central.

Après avoir pris en compte les demandes de modification, d’ajout ou de retrait, le secrétaire du comité finalise le projet de procès-verbal et l’adresse dans les meilleurs délais aux membres du CSE et au président.

Le PV de la réunion est adopté par le comité lors de la réunion suivante.

Le procès-verbal est signé par le secrétaire qui se charge de le diffuser par tout moyen et de le faire afficher sur les tableaux d’affichage des CSE d’établissement et d’en assurer l’archivage.
Par ailleurs, le secrétaire rédige dans les 48 heures maximum à l’issue de la réunion, un extrait de procès-verbal sur les délibérations du CSE Central lorsque sa production est rendue nécessaire par des dispositions légales.

Les parties conviennent que compte tenu de l’absence de crédit d’heures spécifique aux membres du CSE central et de l’importance du travail de rédaction au sein de cette instance centrale, le secrétaire bénéficie d’un crédit d’heures de 7 heures par réunion du CSE central.

Le Secrétaire peut décider de mutualiser tout ou partie de ces 7 heures avec le Secrétaire adjoint ou le trésorier.

En cas de circonstances exceptionnelles (réunion extraordinaire…), il pourra être accordé au Secrétaire du CSE Central un crédit d’heures supplémentaires pouvant aller jusqu’à 4 heures par réunion.



ARTICLE 4 – Mise en place et fonctionnement des Commissions du CSE central

  • Mise en place et fonctionnement de la Commission SSCT instituée au niveau du CSE Central

Il est constitué au sein du CSE Central une Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail Centrale (Commission SSCT Centrale), conformément aux dispositions légales

  • Attributions de la CSSCTC
La Commission SSCT Centrale exerce par délégation du CSE Central l’ensemble de ses attributions relatives à la Santé, à la Sécurité et aux Conditions de travail, à l’exception du
recours éventuel à un expert et des attributions consultatives qui restent de la compétence exclusive du CSE.

Ainsi la Commission SSCT Centrale constitue une commission de travail permettant d’éclairer les membres du CSE central sur les avis que ces derniers sont amenés à rendre sur notamment :

  • Contribuer à l’analyse des documents relatifs à la démarche Risques professionnels auxquels peuvent être exposés les salariés, notamment les femmes enceintes, ainsi que les effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels.
  • Procède à l’analyse des documents soumis à consultation du CSE Central
  • Procède au suivi de la mise en œuvre des accords notamment ceux relatifs à la Qualité de vie et de Santé au Travail, au Handicap, à l’Egalité professionnelle entre les Hommes et les Femmes
  • Procède au suivi de développement de projets qui ont un impact sur les conditions de travail
  • Contribue à l’analyse du bilan consolidé des accidents de travail et des maladies professionnelles survenus durant l’année et les plans d’actions visant à améliorer leur prévention, et de l’absentéisme des salariés.
  • Participe à la réalisation de trames d’outils pour les Commissions locales (à titre d’exemple sur le document unique)

Les modalités de transmission entre les CSCCT d’Etablissement et la CSSCT Centrale seront arrêtées dans les règlements intérieurs des CSE d’Etablissement et du CSE Central.

  • Composition de la CSSCTC

La commission est présidée par l’employeur ou son représentant. L’employeur peut se faire assister par des collaborateurs appartenant à l’entreprise et choisis en dehors du comité. Ensemble, ils ne peuvent pas être en nombre supérieur à celui des représentants du personnel titulaires.

La commission est composée de 3 membres maximum dont un siège réservé à une personne du 2ème ou 3ème collège pour une durée qui prend fin avec celle du mandat de ses membres.

Les membres de la CSSCT centrale sont désignés par le CSE Central parmi ses membres titulaires ou suppléants, par une résolution adoptée à la majorité des membres présents, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du comité.

Afin d’assurer un bon fonctionnement de la commission, les parties conviennent de la désignation d’un secrétaire et d’un secrétaire adjoint, parmi les membres de la commission.
La désignation se fera lors de la 1ère réunion de la commission, à la majorité des membres présents.
Le secrétaire ou le secrétaire adjoint lorsqu’il remplace le secrétaire seront chargés de la rédaction du compte rendu des réunions.
L’ordre du jour des réunions de la CSSCT sera établi conjointement entre le Président et le Secrétaire et sera transmis dans un délai raisonnable avec les convocations.


  • Périodicité et nombre de réunions

Elle se réunit sur la même périodicité que les réunions ordinaires du CSE Central.
Toutefois, à défaut de points à l’ordre du jour de cette commission, il sera constaté une carence.
La CSSCTC se réunira de préférence en amont de la réunion du CSE Central afin de préparer les préconisations portant sur les points de l’ordre du jour du CSE Central relatifs à la Santé, la Sécurité et les conditions de travail.

Conformément aux dispositions légales en vigueur, la CSSCT Centrale ayant une partie des attributions du CSE central en matière de Santé, de Sécurité et des conditions de travail, les personnes mentionnées à l’article 4.1.-Fonctionnement- du siège de la Fondation devront être convoquées à cette réunion.

  • Temps passé en réunion
Le temps passé en réunion par les membres de la commission SSCT Centrale est rémunéré comme du temps de travail effectif.

Le temps de déplacement pour se rendre aux réunions à la demande de l’employeur, pour la fraction excédant le temps de trajet habituel domicile-lieu de travail ne sera pas assimilé à du temps de travail effectif, pour l’application des règles relatives à la durée du travail, mais donnera lieu à un maintien de la rémunération.
Ces temps ne s’imputeront pas sur le crédit d’heures de délégation.
Les frais de déplacement et d’hébergement sont pris en charge par l’employeur.

Il est rappelé que les crédits d’heures octroyés aux membres du CSE Central au titre de leurs mandats au sein des CSE d’établissement, et le cas échéant au sein des CSSCT d’établissement pourront être utilisés, pour les travaux de la CSSCT Centrale.

Le secrétaire de la CSSCT Centrale devra rédiger un relevé rendant compte des préconisations émises par les membres à la fin de chaque réunion. Ce relevé devra être transmis ou présenté en réunion du CSE Central par le Secrétaire de la CSSCT Centrale et le Président.
Le compte rendu des préconisations de la CSSCT Centrale sera annexé au procès-verbal du CSE Central.
  • Mise en place et fonctionnement des autres Commissions instituées au niveau du CSE Central


  • Commission Economique

Il est constitué une commission économique au niveau du comité central.

La présidence de la Commission économique Centrale est assurée par le Président du CSE Central, ou tout autre salarié à qui ce dernier aura donné pouvoir qui se chargera d’établir les convocations et l’ordre du jour. Le président peut être assisté de deux personnes au maximum.

La Commission est composée de 5 membres élus du CSE Central dont au moins un membre du 3ème collège (Cadres).
La désignation des membres se fait en séance plénière lors de la 1ère réunion du CSE central à la majorité des membres présents.

Le Président réunit au moins 2 fois par an la commission. Les heures de réunions plénières sont assimilées à du temps de travail effectif.

La commission est en charge de l’étude des documents économiques et financiers recueillis par le comité et toute question que celui-ci lui soumet. Elle peut demander à entendre toute personne de l’entreprise susceptible d’apporter des explications. Elle peut également être assistée de l’expert- comptable du CSE Central désigné dans les conditions prévues aux articles L 2315-78 et suivants.


  • Commission des contrats collectifs Prévoyance et frais de santé

Il est constitué au sein du CSE Central une commission des contrats collectifs Prévoyance et Frais de santé ayant pour mission d’assurer un suivi des contrats collectifs en termes de résultats et d’évolution des garanties.

La présidence de la Commission est assurée par le Président du CSE Central, ou tout autre salarié à qui ce dernier aura donné pouvoir. Le président peut être assisté de 2 personnes au maximum.
La Commission est composée d’un membre élu du CSE Central par établissement distinct (6 membres au total) choisis parmi les titulaires ou suppléants.
Seront également invités à cette commission, un membre représentant d’établissements avec lesquels la Fondation a signé un mandat de gestion ou d’assistance et couverts par les contrats Prévoyance et Frais de santé de la Fondation.

Le Président réunit au moins 1 fois par an la commission. Les heures de réunions plénières sont assimilées à du temps de travail effectif.

  • Commission égalité professionnelle entre les femmes et les hommes

La commission égalité professionnelle a pour mission de préparer les délibérations du CSE Central sur les bilans et actions relatifs à l’égalité professionnelle dans le cadre de la consultation sur la politique sociale de la Fondation, les conditions de travail et l’emploi.

La commission est composée de 3 membres élus du CSE Central (titulaires ou suppléants) et présidée par l’un d’entre eux. La désignation du président se fait en séance plénière du CSE Central à la majorité des membres présents.

Pourra participer aux réunions de la commission, sur invitation des membres de la commission, le Président du CSE ou un représentant désigné par lui.

Elle se réunira au moins 1 fois par an en amont de la réunion portant sur la consultation sur le volet social.

  • Commission d’information et d’aide au logement,

Cette commission a pour mission de préparer les délibérations du CSE Central prévues dans le cadre de la consultation sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi pour les sujets la concernant. Elle est également chargée de suivre l’accession des salariés à la propriété et à la location des locaux d’habitation.

La commission est composée de 3 membres élus du CSE titulaires ou suppléants et présidée par l’un d’entre eux. La désignation du président se fait en séance plénière du CSE à la majorité des membres présents

Pourra participer aux réunions de la commission, sur invitation des membres de la commission, le Président du CSE ou un représentant désigné par lui.

Elle se réunira au moins 1 fois par an en amont de la réunion portant sur la consultation sur le volet social.




  • Volume d’heures attribué aux commissions du CSE Central

Les temps de préparation y compris les déplacements aux réunions des commissions ainsi que le temps passé aux commissions portant sur l’Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes et à la commission d’information et d’aide au logement ne donnent pas lieu à un crédit d’heures spécifique pour les membres des commissions et ne sont pas rémunérées par l’employeur.

En revanche, un volume global de 60 h par an sera alloué aux membres du CSE central, à répartir entre les membres des différentes commissions.


ARTICLE 5 – Attributions des CSE d’établissement et du CSE Central


Les CSE d’Etablissement ont pour mission d’assurer une expression collective des salariés en permettant la prise en compte permanente de leurs intérêts dans les décisions relatives à la gestion et à l’évolution économique et financière de l’établissement, à l’organisation du travail, à la formation professionnelle et aux techniques de production.

Conformément aux dispositions légales, le CSE est informé et consulté sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche générale de l’Etablissement.
Il exerce également une mission en matière de santé, sécurité et conditions de travail et contribue à la protection de la santé et de la sécurité des salariés, et à l’amélioration de leurs conditions de travail au sein de l’établissement.

Le CSE central exerce les attributions qui concernent la marche générale de l'entreprise et qui excèdent les limites des pouvoirs des chefs d'établissement (article L.2316-1 du Code du travail).

Il est seul consulté sur :
-Les projets décidés au niveau de l'entreprise qui ne comportent pas de mesures d'adaptation spécifiques à un ou plusieurs établissements ;
-Les projets et consultations récurrentes décidés au niveau de l'entreprise lorsque leurs éventuelles mesures de mise en œuvre, qui feront ultérieurement l'objet d'une consultation spécifique au niveau approprié, ne sont pas encore définies ;
-Les mesures d'adaptation communes à plusieurs établissements des projets relatifs à l'introduction de nouvelles technologies, tout aménagement important modifiant les conditions de santé et de sécurité ou les conditions de travail.

Compte tenu de la configuration de l’UES Fondation Diaconesses de Reuilly, et en application de l’article L.2312-19 3°, les consultations prévues aux articles L. 2312-17 du Code du travail seront menées exclusivement au sein du Comité Social et Economique Central, et non au niveau des CSE d’établissements.

Par exception, les sujets relevant de la seule compétence des chefs d’établissement, feront l’objet d’une consultation au niveau de chaque CSE. Sont concernés exclusivement les sujets suivants :
  • Document unique d’évaluation des risques professionnels ;
  • Point relatif aux congés et aménagement du temps de travail.
  • Le bilan social (dans les établissements d’au moins 300 salariés)
  • Le suivi de la formation professionnelle

Les points relevant de la consultation du CSE Central font l’objet d’une information aux CSE d’établissement, suite au recueil d’avis du CSE Central.

L’ensemble des informations soumises aux trois consultations annuelles est intégré à la BDES.



ARTICLE 6 – Mise en place et fonctionnement des Représentants de proximité


Afin de maintenir un dialogue social de proximité permettant le traitement rapide de problématiques locales ne nécessitant pas de consultation du CSE d’Etablissement, et compte tenu de la configuration de l’UES qui intègrent de nombreux sites, éloignés géographiquement, les parties ont décidé de la mise en place de représentants de proximité, en application de l’article L. 2313-7 du Code du travail.


  • Attributions


Les représentants de proximité sont reconnus par les membres des CSE d’établissement, par la Direction, par les Directeurs d’Etablissement et Responsables de sites et par le personnel, comme interlocuteurs privilégiés sur un périmètre géographique défini ci-après.

  • Les représentants de proximité ont pour mission de porter à la connaissance de la Direction toutes les réclamations individuelles ou collectives en matière d’application de la règlementation du travail et des accords collectifs applicables au sein de l’UES, pour en échanger avec le Responsable de Site.

  • Sur sollicitation de la Commission SSCT, le représentant de proximité pourra, sur son périmètre de rattachement géographique, participer :
  • aux enquêtes en matière d’accident du travail et de maladie professionnelle grave ;
  • aux inspections obligatoires ;
  • aux diverses actions engendrées par les évènements graves (inscription aux registres).
Il pourra dans ce cadre, exercer un droit d’alerte tant auprès de l’employeur que du CSE d’établissement.

  • Le représentant de proximité contribuera à la promotion de la santé, de la sécurité et des conditions de travail au sein de son périmètre géographique, notamment sur :
  • La prévention des situations de harcèlement
  • Les actions relatives à la qualité de vie au travail
  • La communication interne des actions du CSE en matière de santé, de sécurité et des conditions de travail…

  • Le représentant de proximité sera le relais du CSE d’établissement notamment lors des consultations sur des projets concernant son périmètre géographique.

  • Le RP est invité au CSE en cas de consultation sur tout projet qui concerne son site.

  • Le représentant de proximité pourra être occasionnellement le relais du CSE d’Etablissement pour les œuvres sociales (communication, information, distribution de chèques vacances etc.) notamment en cas d’éloignement géographique.


  • Fonctionnement

  • Déroulement des réunions

A l’issue de la désignation des représentants de proximité, chaque responsable de site organisera une première réunion dans le mois qui suit la désignation. Les modalités de fonctionnement (fréquence des réunions, procédure de convocation) seront déterminées avec le responsable de site lors de cette première réunion. Les modalités définies et arrêtées seront formalisées dans un compte rendu de réunion signé par les parties qui sera transmis au Président et au Secrétaire du CSE d’établissement du périmètre, par les représentants de proximité.
A défaut d’aboutir à un consensus sur les modalités de fonctionnement entre les représentants de proximité et le responsable de site, les modalités suivantes s’appliqueront :

  • Une réunion obligatoire tous les 2 mois devra être organisée à l’initiative de l’employeur. Pour autant, ponctuellement à la demande du représentant de proximité ou du responsable de site, sans qu’il soit possible de déroger à la demande, des réunions intermédiaires pourront être organisées avec un maximum de 1 réunion par mois. Les réunions exceptionnelles à la demande des deux parties devront être organisées dans un délai raisonnable et au plus tard dans les 15 jours suivant la demande.

  • Les réclamations et questions seront exprimées par tout moyen (écrit, mail…) et adressées au responsable de site dans un délai de 3 jours calendaires avant la réunion afin que les réponses qui seront apportées puissent être partagées dans les meilleures conditions.

  • A défaut d’avoir été traitées en séance et portées au compte rendu, les réponses aux questions des représentants de proximité devront être transmises au plus tard dans les 6 jours calendaires suivant la réunion.

  • Les comptes rendus de réunion signés par les deux parties (représentant de proximité et Responsable de site) seront affichés sur le site (panneau d’affichage) et/ou postés sur l’intranet de l’établissement lorsque le système le permet. Une copie sera conservée par le responsable de site en cas de demande de l’Inspection du Travail.

  • Le formalisme pour la tenue des réunions sera le suivant :
  • La fixation d’un calendrier prévisionnel des réunions qui ne nécessitera pas l’envoi de convocations.
  • Les demandes de réunion exceptionnelle ou de modifications de planning de réunion pourront être faites par mail ou par tout autre moyen permettant de s’assurer que l’information a bien été reçue par les participants.


  • Thèmes pouvant être abordés lors des réunions avec les RP

Afin de faciliter le dialogue social, les thèmes des réunions ne seront pas limités mais devront concerner le périmètre géographique du représentant de proximité. (Exemple : situation économique de l’établissement, question portant sur les conditions de travail de l’établissement etc.).



  • Nombre de Représentants de proximité et périmètre d’affectation

Le nombre de représentants de proximité est défini comme suit :
  • Les représentants de proximité sont mis en place

    sans qu’il soit fait de distinction entre titulaire et suppléant, dans tous les sites comptant plus de 11 salariés. Les sites comptant jusqu’à 11 salariés seront rattachés au site exerçant la même activité, et le plus proche géographiquement, dans le périmètre de l’Etablissement distinct du CSE.


Pour les sites dotés de représentants de proximité, le nombre de représentants est déterminé en fonction du nombre de salariés de chaque site :

  • Sites comptant jusqu’à 40 salariés: 1 représentant de proximité, et sans distinction de catégorie (Non cadres/Cadres/Agents de maîtrise).

  • Sites comptant entre 41 et 100 salariés: 2 représentants de proximité, et sans distinction de catégorie (Non cadres/Cadres/Agents de maîtrise).

  • Sites comptant plus de 100 salariés: 3 représentants de proximité, et sans distinction de catégorie (Non cadres/Cadres/Agents de maîtrise).


En application des dispositions ci-dessus et à la date de signature du présent accord, les périmètres des représentants de proximité seraient les suivants :

  • Pour le périmètre de l’Etablissement distinct Pôle Soins Palliatifs 

  • Maison médicale Jean XXIII (Lomme – 59)
Seront rattachés à ce périmètre les salariés du Réseau de soins palliatifs Haute Picardie (RSPHP)
  • Maison de santé Claire Demeure (Versailles – 78)
  • Maison médicale Notre Dame du Lac (Rueil Malmaison – 92)

  • Pour le périmètre de l’Etablissement distinct EHPAD Ile de France

  • Maison de Retraite protestante La Muette (Paris – 75)
  • Ehpad Les Chenets (Courbevoie – 92)
  • Ehpad Les Chênes Verts (Gif Sur Yvette – 91)
  • Résidence Mosaïque (Villemoisson Sur Orge – 91)
  • Résidence Les Acacias (Mitry-Mory – 77)
  • Ehpad Le Chatelet (Meudon – 92) intégrant les salariés de la direction régionale du Pôle Ehpad IDF

  • Pour le périmètre de l’Etablissement distinct « Abej Coquerel » :

  • Direction régionale Abej Coquerel (Grigny-91) 
  • SAED (Ris Orangis – 91)
Seront rattachés à ce périmètre les salariés du SCV (Service de Chambres en ville) (Ris-Orangis 91)
  • SAJE (La Ferté Alais – 91)
  • SAI (Crosnes – 91)
  • ASD (Pierrefonds – 60)
  • La Clairière (Pierrefonds – 60)
  • IPF (Egly – 91)
  • Centre Henry Vincent (Villers Cotterets –02)
Seront rattachés à ce périmètre, les salariés des Studios de la Tourelle (Appartements de coordination thérapeutique) (Paris 75)
  • Maison Pommery (Etreillers – 02)
  • Centre Esther Carpentier (Compiègne 60)
Seront rattachés à ce périmètre les salariés du Chemin (Beauvais 60)

  • Pour le périmètre de l’Etablissement distinct « Sud-Ouest »

  • Le Manoir Emilie (Arvert – 17)
Seront rattachés à ce périmètre les sites suivants :
  • Site : Manoir Emilie (Arvert-17)
  • Site : Moulin de CASSOT (Arvert-17)
  • Site : Antenne de Saintes (Saintes-17)

  • Gaia 17 (Arvert – 17)
Seront rattachés à ce périmètre les sites suivants :
  • Site de LA ROCHELLE SAVS / SAMSAH / DIAMS (LA ROCHELLE-17)
  • Site de Rochefort SAVS / SAMSAH / DIAMS (ROCHEFORT-17)
  • Site des FOYERS (17 530 ARVERT)
  • Site de l’ESAT (17 ARVERT et ETAULES)
  • Site du GEM LA ROCHELLE (17 000 LA ROCHELLE)
  • Site du GEM de SAINTES (17 100 SAINTES)
  • Site du GEM d’Ile d’Oleron (17 310 SAINT PIERRE D’OLERON)
  • La Granderie-Accueil des réfugiés (Etaules – 17)
  • Plateforme gérontologique de Darcy Brun (Etaules – 17)
Seront rattachés à ce périmètre les salariés du
  • SSIAD Darcy Brun
  • SAAD Darcy Brun

  • Pour le périmètre de l’Etablissement « Sud-Est »

  • Ehpad Château de Labahou (Anduze – 30)
  • SSR Les Cadières (Saint Privat Des Vieux -30)
Seront rattachés à ce périmètre les salariés de la Direction Régionale Sud Est d’Alès (Gard-30).
  • EHPAD Les Cistes (Saint Quentin la poterie – 30)
  • Centre Alzheimer de Montvaillant (Boisset et Gaujac – 30)
  • Maison Cauzid (Livron Sur Drôme – 26)
  • Ehpad Les chênes (Porte Les Valence – 26)
  • Ehpad Les Mûriers (Saint Sauveur de Montagut – 07)
Seront rattachés à ce périmètre les salariés du SSIAD Les Mûriers (Saint Sauveur de Montagut – 07)

  • Pour le périmètre de l’Etablissement « Services Transversaux et Formation »,

  • Direction générale (Versailles – 78)
Seront rattachés à ce périmètre les salariés Communauté – Artisanat-Aumônerie (Versailles – 78)
  • Institut de formation Caroline MALVESIN (IFSI-Résidence étudiants) (Paris-75)

Les sites qui, à la date du 1er tour des élections professionnelles des CSE, verraient leur effectif redescendre en dessous du seuil permettant la mise en place de représentants de proximité, seront rattachés automatiquement au site exerçant la même activité, et le plus proche géographiquement, dans le périmètre de l’Etablissement distinct du CSE.



  • Modalités de désignation

Les représentants de proximité sont par priorité désignés parmi les membres du CSE d’Etablissement. Dans l’hypothèse où le nombre d’élus au CSE sur les sites concernés serait supérieur au nombre de sièges de représentants de proximité à pourvoir, les désignations se feront en réunion de CSE.
L’appel à candidature ne concernera que les sièges de représentants de proximité non pourvus.
  • Modalités de candidature

Après la 1ère réunion des CSE suivant l’organisation des élections professionnelles, réunion au cours de laquelle le calendrier de la désignation sera défini, le Président du CSE procédera, le cas échéant, pour les sièges non pourvus par les membres du CSE, à un appel à candidatures, sous forme d’un affichage au sein des sites.

Les candidats à la fonction de représentant de proximité non élus au CSE devront remplir les conditions cumulatives suivantes :

  • Avoir au moins 1 an d’ancienneté au sein de l’UES

  • Être électeur et éligible aux élections de CSE
  • Etre affecté au site pour lequel la désignation a lieu

Les candidats doivent se faire connaitre dans un délai de 8 jours, auprès du Responsable du site ou du CSE, par tout moyen, à compter de l’appel à candidature.

Les représentants de proximité peuvent cumuler leur mandat avec un mandat d’élu au CSE ou un mandat syndical.

  • Procédure de désignation

Lors de la réunion ordinaire suivante du CSE d’établissement, la Direction présente aux élus l’ensemble des candidatures reçues.

Les élus désignent ensuite les représentants de proximité de leur périmètre, dans le cadre d’un scrutin uninominal à un tour à la majorité des voix des titulaires présents du CSE. Le Président du CSE ne participe pas au vote.

  • Affichage de la liste des représentants de proximité

Le procès-verbal de désignation des représentants de proximité sera affiché dans chacun des sites concernés dans les 8 jours suivant la désignation.
La liste des représentants de proximité sera également communiquée par mail aux Délégués Syndicaux Centraux par la Direction des Ressources Humaines.

  • Durée et fin de mandat


La durée du mandat de représentant de proximité prend fin en même temps que le mandat du CSE.
Par ailleurs, le mandat prend fin de manière anticipée en cas de :
  • Perte des conditions de désignation
  • Démission du mandat
  • Départ de la Fondation (toutes causes)

Suite à la fin de mandat d’un représentant de proximité, il conviendra de procéder à son remplacement selon la procédure visée ci-dessus.


  • Temps de délégation et liberté de circulation


Pour mener à bien sa mission, le représentant de proximité est libre de se déplacer, pendant son temps de délégation, au sein de son périmètre d’affectation tel que défini ci-dessus. Il peut prendre tous contacts nécessaires, sous réserve de ne pas apporter de gêne au bon accomplissement du service.

Chaque représentant de proximité bénéficie d’un crédit d’heures mensuel de 7 heures pour accomplir ses missions.
Ce temps de délégation peut être pris, dans un délai de 48 heures après information de son responsable hiérarchique, sauf urgence (par exemple action menée dans le cadre d’un accident grave, etc.). Ce temps est mutualisable entre les représentants de proximité appartenant au même site et non reportable.

En cas de mutualisation des heures de délégation, les représentants de proximité informent l'employeur du nombre d'heures réparties au titre de chaque mois au plus tard 8 jours calendaires avant la date prévue pour leur utilisation.

Par ailleurs, le temps passé en réunion à la demande de la Direction, selon les cas, ne s’impute pas sur le temps de délégation.

Les représentants de proximité sont tenus à une obligation de discrétion tant sur les informations confidentielles transmises par la direction et indiquées comme telles par elle que des informations relatives aux salariés à titre individuel.



ARTICLE 7 – Dispositions finales


  • Durée de l’accord


Le présent accord est à durée déterminée. Il sera applicable pour les prochaines élections professionnelles de 2019.

Cet accord est conclu pour la durée des mandats de 4 ans, et cessera donc automatiquement de produire ses effets, à la fin des mandats. Le présent accord ne pourra être reconduit automatiquement, par tacite reconduction.

Pendant la durée d’application de l’accord, ce dernier pourra être révisé.

Chaque partie signataire ou adhérente pourra demander la révision de tout ou partie du présent accord. Conformément à l’article L. 2261-7-1 du Code du travail, à l’issue du cycle électoral en cours, toute organisation syndicale représentative au sein de l’entreprise, qu’elle soit signataire, adhérente ou non, pourra demander une révision de l’accord.

Toute demande de révision devra être adressée pour tout moyen (lettre recommandée avec accusé de réception, remise en main propre ou courrier électronique) à chacune des autres parties signataires ou adhérentes et comporter, outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement.

Les dispositions de l’accord, dont la révision est demandée, resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord ou à défaut seront maintenues.

Les dispositions de l’avenant portant révision, se substitueront de plein droit à celles de l’accord qu’elles modifient, soit à la date expressément prévue, soit à défaut, à partir du jour qui suivra son dépôt auprès du service compétent.

  • Agrément


Il est expressément convenu que l’entrée en vigueur du présent texte est suspendue à l’obtention de son agrément ministériel conformément aux dispositions prévues par l’article L.314-6 du Code de l’Action Sociale et des Familles.

  • Formalités


En application de l’article L. 2231-5 du Code du travail, le présent accord sera notifié, après signature de la Direction et d’une ou plusieurs organisations syndicales représentatives, par la Direction aux organisations syndicales représentatives.

Puis, conformément aux articles L. 2231-6 et D. 2231-2 du Code du travail, il sera déposé par les soins de la Direction sur la plateforme « Télé Accords » mise en ligne par le Ministère du travail, et en un exemplaire sera adressé auprès du secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes de Versailles.

Son existence figurera aux emplacements réservés à la communication avec le personnel.



Fait à Versailles, le 9 septembre 2019
En 8 exemplaires

Pour l’UES Fondation Diaconesses de Reuilly
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Pour l’organisation syndicale CFE-CGC
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Pour l’organisation syndicale CFTC
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Pour l’organisation syndicale CGT
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