Accord d'entreprise LE 19 AVENUE KLEBER
NEGOCIATION ANNUELLE SUR LES SALAIRES, EFFECTIFS, LA DUREE ET L'ORGANISATION DU TEMPS DE TRAVAIL 2017 - PROCES VERBAL D'ACCORD
Application de l'accord
Début : 01/04/2017
Fin : 01/01/2999
Début : 01/04/2017
Fin : 01/01/2999
13 accords de la société LE 19 AVENUE KLEBER
Le 20/03/2018
- Couverture complémentaire santé - maladie
- Evolution des salaires (augmentation, gel, diminution)
- Autre, précisez
- Système de prime (autre qu'évolution)
NEGOCIATION ANNUELLE SUR
les salaires, effectifs, la durée et l'organisation du temps de travail,
2017
PROCES VERBAL D’ACCORD
PREAMBULE
Conformément à l’article L. 2242-1 du code du travail, les représentants de la direction et des organisations syndicales se sont réunies aux dates suivantes :Jeudi 14 décembre 2017Arrêté du calendrier des réunions et des informations requises
Mercredi 17 janvier 2018Présentation et discussion sur les données remises à savoir :
- Données économiques publiées par l’INSEE
- Information sur les résultats de l’entreprise
Mardi 31 janvier 2018Négociation
Lundi 5 février 2018Négociation
Mercredi 14 février 2018Négociation
Jeudi 15 mars 2018Négociation
En préambule des négociations, la Direction a rappelé le contexte actuel, notamment sur le contexte économique du secteur de l’hôtellerie-restauration toujours incertain. La Direction a insisté sur son souhait d’avoir une politique salariale 2018 réaliste, mais néanmoins avec la volonté constante d’être un employeur de choix.
Lors des différentes réunions, la direction a recueilli les observations et les revendications des organisations syndicales, celles-ci ayant donné lieu à divers échanges entre les parties.
A l’issue des réunions de négociations, et après avoir échangé sur les différentes propositions des organisations syndicales, la Direction propose les dispositions suivantes :
Augmentation générale
Ne sont pas concernés par les augmentations, les stagiaires et les salariés dont la rémunération est fixée par l’état sur la base du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) ou du salaire conventionnel.
Ancienneté
- 200€ pour les personnes fêtant leur 3 ans d’ancienneté
- 500€ pour les personnes fêtant leur 5 ans d’ancienneté.
Seuls les salariés présents à la date de versement pourront prétendre au paiement de cette prime. Sont également exclus de ce versement les salariés démissionnaires ou faisant l’objet d’une procédure de licenciement.
Par exception sur 2018, les personnes ayant eu 3 ans en 2017, toujours présents et ni démissionnaires ni en procédure de licenciement, toucheront également une prime de 200€ sur la paie de juillet.
Pour exemple :
- Un salarié ayant 3 ans d’ancienneté au 1er août 2018, touchera sa prime d’ancienneté sur la paie de juillet 2018, dès lors qu’il n’est ni démissionnaire ni en procédure de licenciement ;
- Un salarié ayant 3 ans d’ancienneté au 1er octobre 2018, touchera sa prime d’ancienneté sur la paie de juillet 2019, dès lors qu’il est toujours présent et n’est ni démissionnaire ni en procédure de licenciement ;
Mise en place de la subrogation
Dans un souci de soulager les salariés soumis aux aléas de traitement de leur dossier par la CPAM, la Direction a souhaité mettre en place la subrogation.
La subrogation de l’employeur est le fait, qu’en cas d’absence d’un salarié pour maladie, maternité ou accident du travail, l’employeur va faire l’avance des indemnités journalières (IJSS) et seulement celles-ci au salarié et percevoir ensuite le montant par la CPAM.
L’accord du salarié est obligatoire pour mettre en place cette subrogation.
L’employeur se réserve le droit de mettre fin à la subrogation des indemnités journalières si un salarié ne joue pas le jeu, tarde à faire les démarches demandées, notamment celle de signer l’attestation de salaire autorisant l’employeur à faire la subrogation, malgré des relances faites par l’employeur.
Maintien du salaire en cas de maladie
Si le salarié a moins d'1 an d'ancienneté, il n'est pas indemnisé par son employeur.
Par contre, s'il a plus d'1 an d'ancienneté, son employeur doit lui verser à partir du 8e jour d'absence (délai de carence de 7 jours), un complément de salaire pour compléter les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale. Le montant de ce complément de salaire est un pourcentage du salaire brut que le salarié aurait perçu s'il avait continué à travailler. Le montant et la durée de cette indemnisation vont dépendre à la fois de l'ancienneté du salarié et la durée de son absence.
Dans ce contexte, il a été convenu qu’une fois par an, pour les salariés ayant plus d’un an d’ancienneté, l’employeur maintiendra le salaire sur la base de 90% de leur rémunération brute du 4ème au 7ème jour d’absence.
Budget œuvres sociales du CE
Mise en place d’un contrat VTC
Frais de santé
Jours enfant malade
Prime de nuit
Ce dispositif ne s’applique donc pas aux salariés travaillant occasionnellement de nuit.
DISPOSITIONS GENERALES
Le présent accord est remis à chaque organisation syndicale.Il sera déposé par le représentant de l’entreprise auprès de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE) ainsi qu’au secrétariat greffe des prud’hommes.
Fait à Paris le 20 mars 2018 (En 4 exemplaires)
Le Délégué syndical Pour la Direction
Mise à jour : 2018-09-03
Source : DILA
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/
Mise à jour : 2018-09-03
Source : DILA
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/acco-accords-dentreprise/
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