Accord d'entreprise SOCIETE COOPERATIVE AGRICOLE UNEAL

Accord collectif relatif au périmètre de mise en place du Comité Social et Economique et à son fonctionnement au sein de l'UES Métiers de Base

Application de l'accord
Début : 01/10/2018
Fin : 01/01/2999

21 accords de la société SOCIETE COOPERATIVE AGRICOLE UNEAL

Le 18/09/2018



ACCORD COLLECTIF RELATIF AU PERIMETRE DE MISE EN PLACE DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE ET A SON FONCTIONNEMENT AU SEIN DE L’UNITE ECONOMIQUE ET SOCIALE METIERS DE BASE


  • ENTRE LES SOUSSIGNÉS

D’une part
  • La Coopérative UNEAL, RCS Arras N° 385.110.234

Dont le siège social est situé : 1, Rue Marcel Leblanc, 62223 SAINT LAURENT BLANGY

  • Le GIE ADVITAM PERFORMANCE, RCS Arras N° 480.111.509

Dont le siège social est situé : 1, Rue Marcel Leblanc, 62223 SAINT LAURENT BLANGY

  • La société PROSTOCK, RCS Arras N° 352.827.422

Dont le siège social est situé : 1, Rue Marcel Leblanc, 62223 SAINT LAURENT BLANGY

  • Le GIE de Fins, RCS Péronne N° 382.648.707

Dont le siège social est situé : 3, Rue du Pavé, 80360 FINS

  • L’URAP, RCS Amiens N° 303.040.604

Dont le siège social est situé : 1, Rue Marcel Leblanc, 62223 SAINT LAURENT BLANGY

  • Le Comité d’entreprise, RCS Arras N° 424.076.222

Dont le siège social est situé : 1, Rue Marcel Leblanc, 62223 SAINT LAURENT BLANGY


Composant l’UES METIERS DE BASE



Et

D’autre part,

Les Organisations Syndicales représentatives suivantes, représentatives au niveau de l’UES METIERS DE BASE :


C.F.D.T.

CFTC

FO

CFE -CGC

UNSA2A

PREAMBULE

L’Ordonnance n° 2017-1386 du 22 septembre 2017 relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l'entreprise et favorisant l'exercice et la valorisation des responsabilités syndicales a créé une nouvelle instance unique de représentation du personnel élue, dénommée Comité Social et Economique (CSE), fusionnant les actuelles instances de représentations du personnel.

Le Code du travail laisse aux entreprises et aux organisations syndicales la possibilité de convenir, sous réserve des dispositions d’ordre public, les règles régissant notamment le cadre de mise en place du CSE et de son fonctionnement.

Convaincues de l’importance d’adapter cette nouvelle instance aux besoins de l’UES METIERS DE BASE et des salariés, afin d’assurer le bon fonctionnement des institutions représentatives du personnel, et de continuer à favoriser un dialogue social de qualité, des discussions se sont engagées entre la Direction et les organisations syndicales.

Les échanges ont permis de convenir des modalités de mise en place et de fonctionnement du CSE en tenant compte des particularités de l’organisation de l’UES METIERS DE BASE, en prenant appui sur les dispositifs actuels qui donnent satisfaction et en intégrant les changements apportés par la loi.

Ces discussions ont abouti au présent accord par lequel les parties conviennent ce qui suit :

Il est expressément convenu que les dispositions du présent accord se substituent et remplacent l’ensemble des dispositions issues d’accords collectifs, d’usages, de décisions unilatérales ou d’accords atypiques applicables antérieurement au sein de l’UES METIERS DE BASE et ayant le même objet.




Article 1 – Champ d’application

Le présent accord définit les règles devant s’appliquer à l’ensemble des entreprises et des structures de l’UES METIERS DE BASE.

Article 2 – DEFINITION DU PERIMETRE DE MISE EN PLACE DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE


L’accord instituant l’UES METIERS DE BASE prévoit que les élections des représentants du personnel, (délégués du personnel et Comité d’entreprise) sont effectuées au niveau de l’UES.

Il en est de même des protocoles préélectoraux qui ont été conclus depuis.

Les parties ont toujours été tout à fait d’accord pour considérer que l’UES METIERS DE BASE n’a pas à être divisée en établissements distincts.

Enfin, l’UES METIERS DE BASE n’est de fait pas constituée en établissements distincts puisqu’il n’existe pas de responsables d’établissements disposant d’une autonomie de gestion, notamment en matière de gestion du personnel, cette fonction étant centralisée au niveau de la personne présidant actuellement les réunions de représentants du personnel.

Les parties s’accordent donc sur le fait que l’UES METIERS DE BASE ne peut être divisée en établissements distincts et qu’il convient de mettre en place un seul Comité Social et Economique au niveau de l’UES.

L’élection des représentants du Comité Social et Economique se déroulera ainsi dans le cadre d’un seul et même établissement, pour l’ensemble du personnel des structures composant l’UES METIERS DE BASE.

Article 3 – ELECTIONS

Afin d’assurer une représentation effective de chaque structure composant l’UES METIERS DE BASE, il est convenu de réserver un siège titulaire et suppléant aux structures juridiques composant l’UES ayant au moins 11 salariés.

Effectifs au 18 septembre 2018

UNEAL : 383 salariés
PROSTOCK : 125 salariés
ADVITAM PERFORMANCE : 74 salariés
COMITE D’ENTREPRISE : 1 salarié
GIE DE FINS : 1 salarié
URAP : 2 salariés

TOTAL : 586 salariés.



Nombre de sièges titulaires : 13 minimum selon le code du travail.
Le nombre sera négocié dans le cadre du protocole d’accord préélectoral


Nombre de sièges réservés : 1 par structure ayant au moins 11 salariés, répartis comme suit :

UNEAL : 1 siège
PROSTOCK : 1 siège
ADVITAM PERFORMANCE : 1 siège.

En cas d’évènement exceptionnel de nature à modifier la qualité du dialogue social comme la démission de plus de 30% des membres titulaires, les parties s’engagent à se réunir pour trouver une solution pour un retour à un dialogue de qualité dans les plus brefs délais

Article 4 – DUREE DES MANDATS ET MANDATS SUCCESSIFS



La durée des mandats des institutions représentatives du personnel de l’UES METIERS DE BASE est fixée à quatre ans.

Conformément à la loi, le nombre de mandats successifs est limité à trois. Les mandats électifs exercés avant la mise en place du CSE ainsi que les mandats de Délégué Syndical ne sont pas concernés par cette limitation.

Article 5 – FONCTIONNEMENT DU CSE


Article 5-1 Organisation et Périodicité des réunions

Le CSE désigne au cours de la première réunion suivant son élection un Secrétaire parmi ses membres titulaires, un Secrétaire-adjoint, un trésorier et un trésorier adjoint.

Les membres élus du CSE bénéficieront d’une formation nécessaire à l’exercice de leur fonction.

Le CSE se réunit une fois tous les mois, sauf en juillet et août, soit au moins dix réunions annuelles, sur convocation du Président. L’ordre du jour de quatre de ces réunions doit notamment porter sur la santé, la sécurité et les conditions de travail.

Des réunions extraordinaires peuvent en outre être organisées à la demande du Président ou de la majorité des membres titulaires du CSE, y compris en juillet et août en cas d’urgence.

Article 5-2 Participants aux réunions

Seuls les représentants titulaires, les Représentants Syndicaux et les suppléants remplaçant un titulaire absent participent à la réunion.
Toutefois, à l’occasion des informations ou consultations stratégiques (3 blocs de consultation) ou à tout moment qui pourrait être jugé opportun et sur aval du Président du CSE, il pourra être décidé d’inviter les suppléants sur « tout ou partie » de la réunion du CSE.

Article 5-3 Réunions préparatoires

Les membres titulaires et suppléants du Comité Social et Economique et les représentants syndicaux peuvent tenir, entre l’envoi de la convocation et de l’ordre du jour et le jour même de la réunion du comité, une réunion préparatoire. La réunion préparatoire est considérée comme du temps de travail effectif pour les titulaires et les suppléants avec un maximum de 4 heures par réunion.

Article 5-4 Convocation, ordre du jour et transmission des documents afférents à l’information et la consultation



L’ordre du jour est élaboré conjointement entre le Président du CSE, ou la personne mandatée à cet effet et le Secrétaire, ou le Secrétaire-adjoint en cas d’absence de ce dernier ou le Secrétaire de séance. Il doit être communiqué aux membres du CSE titulaires et suppléants ainsi qu’aux représentants syndicaux au moins trois jours calendaires avant la réunion, sauf circonstances exceptionnelles.

Lorsque sont en cause des consultations rendues obligatoires par une disposition légale, réglementaire ou conventionnelle, elles y sont inscrites de plein droit par le Président du CSE ou par le Secrétaire et, en son absence par le Secrétaire-adjoint ou le Secrétaire de séance.

Les documents servant de support aux informations et consultations sont transmis avec l’ordre du jour aux membres titulaires et suppléants du CSE ainsi qu’aux représentants syndicaux dans la mesure du possible 7 jours calendaires et au moins trois jours calendaires avant la réunion .

L’envoi de la convocation se fait par messagerie électronique ou par courrier. La messagerie électronique sera privilégiée. Chaque membre du CSE devra choisir le mode de communication qu’il désire, soit par messagerie électronique, soit par courrier. Le calendrier des réunions sera inscrit dans les agendas des élus ayant outlook .


Article 5-5 Procès-verbal



Lors de chaque réunion, un procès-verbal est établi dans un délai de 15 jours à l’issue de la réunion par le Secrétaire ou, en son absence, le Secrétaire adjoint ou le Secrétaire de séance.

Par exception, le procès-verbal est établi dans un délai de 3 jours dans les cas de consultations nécessitant une urgence, notamment :

  • Inaptitude d’un collaborateur,
  • Circonstances exceptionnelles,
  • Projet de réorganisation.
Le procès-verbal est adressé au Président du CSE par le Secrétaire ou, en son absence, le Secrétaire-adjoint ou le Secrétaire de séance.


Il est ensuite transmis au plus tard avec la convocation à la réunion suivante des membres du CSE par messagerie électronique ou courrier selon le mode de communication que chacun aura choisi.
Il est soumis aux membres CSE pour approbation lors de la réunion suivante.
Les membres du CSE pourront remonter leur avis, remarques éventuelles par messagerie électronique ou autres moyens de communication. Dans ce cas, l’approbation du procès-verbal est confirmée lors de la réunion suivante. Les modalités d’approbation des procès-verbaux sont inscrites dans le règlement intérieur du CSE.
Seuls les procès-verbaux approuvés sont diffusés.

La direction publiera à l’ensemble des salariés de l’UES et à l’issue de chaque CSE une synthèse des sujets abordés dans un délai de 48heures. Cette synthèse ne se substitue en aucun cas au procès-verbal

Article 5-6 Forme de réunions



La forme privilégiée des réunions du CSE sera celle de la présence physique.

Toutefois, des réunions sous forme de visioconférence ou par conférence téléphonique peuvent être organisées en cas d’éloignement géographique des élus ou de circonstances particulières le justifiant.

Il est expressément convenu que pour les cas de consultation du CSE suite à l’inaptitude déclarée d’un collaborateur, la consultation des membres du CSE pourra se faire par messagerie électronique ou conférence téléphonique.


Article 6 – COMMISSIONS DU CSE



Article 6-1 Mise en place de la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail

Ainsi que prévu par la loi, il est mis en place une Commission Santé, Sécurité et Conditions de travail.

Lors de la première réunion suivant son élection, le CSE concerné désigne, par une résolution adoptée à la majorité des membres présents, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE, 14 représentants à la CSSCT dont un appartenant au collège Cadres. Le CSE veillera à une représentativité tant des métiers que des entités dans la mesure du possible au sein de la CSSCT

Les représentants à la CSSCT sont prioritairement choisis parmi les membres du CSE (titulaires ou suppléants) puis, en cas de sièges restants vacants, parmi des personnes non membre du CSE.

Les membres de la CSSCT bénéficient en début de mandat de la formation d’une durée de 5 jours prévue par le Code du travail.

La CSSCT est présidée par le Président du CSE ou son représentant.

La CSSCT désigne au cours de la première réunion suivant sa désignation un Secrétaire parmi ses membres et éventuellement un Secrétaire-adjoint.

La CSSCT se réunit au moins quatre fois par an sur convocation du Président. Des réunions extraordinaires de la CSSCT peuvent en outre être organisées à la demande du Président du CSE ou de la majorité des membres titulaires du CSE.
Le Président convoque, par messagerie électronique, toutes les personnes qui assistent de droit aux séances de la CSSCT.

Les missions déléguées à la CSSCT par le CSE sont toutes les attributions relatives à la santé, sécurité et aux conditions de travail, à l’exception des missions que la législation ne rend pas délégables (recours à expertise et attributions consultatives).

Par conséquent, sont notamment déléguées à la CSSCT par le CSE les missions suivantes :

  • Contribuer à promouvoir la santé, la sécurité et les conditions de travail,
  • Susciter toute initiative qu’elle estime utile et proposer des actions de prévention relatives au harcèlement moral, sexuel et agissements sexistes,
  • Analyser les risques professionnels auxquels peuvent être exposés les salariés,
  • Contribuer notamment à faciliter l’accès des femmes à tous les emplois, à la résolution des problèmes liés à la maternité, l’adaptation et l’aménagement des postes de travail afin de faciliter l’accès et le maintien des personnes handicapées à tous les emplois au cours de leur vie professionnelle,
  • Formuler à son initiative et examiner à la demande de l’employeur toute proposition de nature à améliorer les conditions de travail, d’emploi et de formation professionnelle des salariés,
  • Procéder à des inspections à intervalles réguliers (au moins 4 par an) en matière de santé, sécurité et conditions de travail,
  • Réaliser des enquêtes en cas d’accident du travail ou de maladie professionnelle ou à caractère professionnel,
  • Réaliser des travaux pour des projets d’entreprise ou d’établissement concernant la santé, la sécurité et les conditions de travail…
Afin de rendre plus efficaces les orientations prises, et avec aval préalable du Président, des sous-commissions ou groupes de travail spécifiques pourront être mis en place au sein de la CSSCT.

L’ordre du jour est élaboré conjointement entre le Président et le Secrétaire de la CSSCT, ou en leur absence, le Secrétaire-adjoint de la Commission et est communiqué au moins 7 jours calendaires avant la réunion, sauf circonstances exceptionnelles.

Les réunions de la CSSCT se tiennent en principe de la manière suivante : réunion plénière avec visite éventuelle du site d’accueil de la réunion le matin.

Compte tenu du nombre de sites et de particularités de l’UES et des contraintes géographiques, les membres de la CSSCT procéderont, sur leurs heures de délégations, à des audits complémentaires sur les sites de la zone l’après-midi. Ces visites complémentaires feront l’objet d’une synthèse lors de la commission suivante de la CSSCT.

Cette Commission peut également rendre des rapports pour tout sujet choisi par elle qui sont soumis ensuite à la délibération du CSE. Elle pourra faire appel à des ressources techniques en fonction des sujets abordés si nécessaire sur accord du Président.

Dans le cas particulier d’une procédure d’information / consultation du CSE, un rapport est obligatoirement établi dans un délai de 15 jours au maximum par la CSSCT. Ce rapport est transmis en vue de la réunion plénière du CSE prévoyant d’aborder le sujet.
Afin de permettre la réalisation des inspections localisées et des enquêtes spécifiques, il est prévu qu’outre le crédit d’heures de délégation légal au titre de leur éventuel mandat au CSE, les membres désignés à la CSSCT disposeront chacun d’un crédit d’heures supplémentaire spécifique de 20 heures par an.

Article 6-2 Mise en place de la Commission économique



La Commission économique est chargée notamment d'étudier les documents économiques et financiers recueillis par le CSE et toute question qui lui est soumise. Les représentants syndicaux participent à cette commission de plein droit

Elle est présidée par l’employeur et composée de 6 membres représentants du personnel. Les membres sont choisis parmi les élus titulaires ou suppléants du CSE.

Parmi les 6 membres de la Commission, il sera désigné un membre rapporteur auprès du CSE chargé de transmettre les rapports établis de la Commission.

Pourront également participer aux réunions de la Commission, les personnes dont le métier attrait au domaine concerné, notamment : Directeur Administratif et Financier, Contrôleur de gestion...

La Commission économique se réunit au moins deux fois par an, sur convocation de l’employeur. Sur demande motivée, le CSE pourra déclencher une réunion supplémentaire de la commission.
Il n’est pas prévu de crédit d’heures supplémentaire spécifique pour les membres de la commission économique, les heures de réunions seront considérées comme du temps de travail effectif.

Article 6-3 Mise en place de la Commission œuvres sociales et qualité de vie


La Commission œuvres sociales et qualité de vie est chargée notamment de réaliser des études relatives aux œuvres sociales envisagées ou déjà mises en place par le CSE et d’apporter des idées relatives à l’amélioration de l’épanouissement et de la qualité de vie du personnel.

Elle est composée de 6 membres représentants du personnel. Les membres sont choisis parmi les élus titulaires ou suppléants du CSE.
Parmi les 6 membres de la Commission, il sera désigné un membre rapporteur auprès du CSE chargé de transmettre les études et rapports réalisés par la Commission.

La Commission œuvres sociales et qualité de vie se réunit au moins deux fois par an, sur convocation de son Président.
Il n’est pas prévu de crédit d’heures supplémentaire spécifique pour les membres de la commission œuvres sociales et qualité de vie, les heures de réunions seront considérées comme du temps de travail effectif.

Article 6-4 Autres Commissions :


D’autres commissions peuvent être mises en place au sein du CSE, avec accord de la majorité des membres titulaires du CSE et du Président ou évolution réglementaire.


Dans ce cas, les membres de ces commissions sont choisis par le CSE par une résolution adoptée à la majorité des membres présents, pour une durée qui prend fin avec celle du mandat des membres élus du CSE, parmi ses membres (titulaires ou suppléants).


Article 7 : Base de Données Economiques et Sociales (BDES)

La Base de Données Economiques et Sociales, mise en place dans l’UES METIERS DE BASE, a pour objectif de rassembler l’ensemble des documents et données économiques et sociales que l’employeur met à disposition du CSE.

L’architecture de la BDES rassemblera les dossiers suivants :

L’investissement social, l’investissement matériel et immatériel, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l’UES, les fonds propres, l’endettement, l’ensemble des rémunérations des salariés et dirigeants, les activités sociales et culturelles, la rémunération des financeurs, les flux financiers à destination de l’UES.

Les informations inscrites dans la BDES portent sur l’année en cours, les deux années précédentes et, telles qu’elles peuvent être envisagées, sur les trois années suivantes. Ces dernières, qui n’ont qu’un caractère prévisionnel, peuvent être présentées sous forme de données chiffrées ou sous formes de grandes tendances dont la lecture serait cohérente.

Les utilisateurs de la BDES sont tenus à la même obligation de discrétion et de confidentialité concernant les documents et informations contenus dans la base que celle inhérente à leur mandat d’élu.

Les codes d’accès sont personnels et incessibles.

Article 8 – Entrée en vigueur – durée – Révision - Dénonciation

ENTREE EN VIGUEUR



Le présent accord prend effet au 1er octobre 2018.


DUREE

Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

RÉVISION

Chaque partie signataire ou adhérente peut demander la révision de tout ou partie du présent accord, selon les modalités suivantes :

•toute demande de révision devra être adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires ou adhérentes et comporter outre l’indication des dispositions dont la révision est demandée, des propositions de remplacement ;


•le plus rapidement possible et au plus tard dans un délai de trois mois suivant la réception de cette lettre, les parties sus-indiquées devront ouvrir une négociation en vue de la rédaction d’un nouveau texte ;

•les dispositions de l’accord dont la révision est demandée resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord ou à défaut, seront maintenues ;

•les dispositions de l’avenant portant révision, se substitueront de plein droit à celles de l’accord, qu’elles modifient, soit à la date qui devra être expressément prévue soit, à défaut, à partir du jour qui suivra son dépôt auprès du service compétent.


DÉNONCIATION

Le présent accord pourra être dénoncé par l’une ou l’autre des parties signataires ou adhérentes, et selon les modalités suivantes :

•la dénonciation sera notifiée par lettre recommandée avec AR à chacune des autres parties signataires ou adhérentes et déposée auprès de la DIRECCTE et au Secrétariat-greffe du Conseil de Prud’hommes ;

•une nouvelle négociation devra être engagée, à la demande de l’une des parties le plus rapidement possible et au plus tard, dans un délai de trois mois suivant la réception de la lettre de dénonciation ;

•durant les négociations, l’accord restera applicable sans aucun changement ;

•à l’issue de ces dernières, il sera établi un nouvel accord constatant l’accord intervenu, ou un procès-verbal de clôture constatant le désaccord.

Ces documents signés, selon le cas, par les parties en présence, feront l’objet de formalités de dépôt dans les conditions prévues ci-dessous.

Les dispositions du nouvel accord se substitueront intégralement à celles de l’accord dénoncé, avec pour prise d’effet, soit la date qui en aura été expressément convenue, soit à défaut, à partir du jour qui suivra son dépôt auprès de la DIRECCTE.

En cas de procès-verbal de clôture des négociations constatant le défaut d’accord, l’accord ainsi dénoncé restera applicable sans changement pendant une année, qui commencera à courir à l’expiration du délai de préavis de trois mois.

Passé ce délai, le texte de l’accord cessera de produire ses effets sous réserve des dispositions légales.


Article 9 – SUIVI DE L’APPLICATION DE L’ACCORD – RENDEZ-VOUS :


Pour la mise en œuvre du présent accord, il est créé une commission paritaire de suivi, composée d’un représentant de chacune des organisations syndicales représentatives et signataires (ou adhérentes) de l'accord et de deux représentants de la direction. Elle a pour objet de vérifier les conditions de l'application du présent accord. Elle se réunit une fois par an en fin d'année civile pendant la durée de l'accord.

Par ailleurs, en cas d'évolution législative ou conventionnelle susceptible de remettre en cause tout ou partie des dispositions du présent accord, les parties signataires conviennent de se réunir à nouveau, dans un délai de trois mois après la publication de ces textes, afin d'adapter lesdites dispositions, le cas échéant.


ARTICLE 10 : PUBLICITE - DEPOT DE L’ACCORD

Le présent accord sera notifié, par remise en main propre contre décharge ou par lettre recommandée avec A.R. auprès du délégué syndical, à l'ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’UES.

Le présent accord sera déposé par la Société en deux exemplaires (une version sur support électronique au format PDF et une version anonymisée sur support électronique au format DOCX, sur la plateforme de téléprocédure du ministère du travail www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr) pour la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi du Pas de Calais, accompagné de la liste des établissements dans lesquels l’accord est applicable.

Un exemplaire sera adressé au Conseil de prud’hommes d’Arras.

Mention de cet accord figurera sur le tableau d’affichage de la direction et une copie sera remise aux représentants du personnel.


Fait à SAINT LAURENT BLANGY, le 18 septembre 2018



Pour la Coopérative UNEAL

Pour les sociétés ADVITAM PERFORMANCE, PROSTOCK, URAP, GIE DE FINS et COMITE ENTREPRISE

Pour la C.F.D.T.

Pour la CFTC

Pour la CFE -CGC

Pour FO

Pour l’UNSA 2A

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