Accord d'entreprise ASS POUR LA CREATION ET LA COORDINATIO

Accord NAO 2019

Application de l'accord
Début : 06/04/2019
Fin : 01/01/2999

10 accords de la société ASS POUR LA CREATION ET LA COORDINATIO

Le 04/04/2019




accord relatif AUX NEGOCIATIONS ANNUELLES OBLIGATOIRES 2019


ENTRE

L’Association ACCES dont le siège social est situé à l’Abbaye des Guillemins – 59127 Walincourt-Selvigny, représentée par XXXX en sa qualité de président

ET

La Délégation Syndicale :, Madame XXX Déléguée Syndicale CFTC, Madame XXX Déléguée du Personnel et Madame XXX Salariée désignée.

  • PRÉAMBULE

L’ACCES a ouvert les négociations annuelles obligatoires en vue de la conclusion d’un accord portant sur les thèmes mentionnés par la loi, conformément aux articles 2242-5 et suivants du code du travail. Les parties se sont rencontrées à plusieurs reprises : le 24/01/2019 et le 07/03/2019. Elles constatent qu’au terme des négociations, elles ont pu aboutir à un accord sur les sujets ayant donné lieu à négociation et conviennent donc de conclure, par le présent document, un accord d’entreprise.
Les parties déclarent avoir traité les thèmes obligatoires prévus par la loi, à savoir, les mesures permettant de favoriser l'articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour les salariés, l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, la lutte contre toute discrimination en matière de recrutement, d'emploi et d'accès à la formation professionnelle, l'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés, la prévoyance, l'exercice du droit d'expression directe et collective des salariés ainsi que le droit à la déconnexion et les dispositifs de régulation de l'utilisation des outils numériques.
A cette fin, il a été convenu ce qui suit ;

Article 1. Champ d’application territorial et professionnel

Le présent accord s’applique à l’ensemble des salariés d’ACCES, sauf dispositions particulières précisées dans l’accord.

Article 2. Mesures prises dans le cadre des négociations annuelles obligatoires

Article 2.1. Les salaires

  • Prise en charge du déplacement à hauteur de 0.35€/km pour les salariés rappelés en renfort après avoir effectué leur poste complet de travail (traitée directement en paie)
  • Augmentation du remboursement annuel des frais de chaussures de travail : passage de 66 à 67€


Article 2.2 Conditions de travail – Congés

  • Pour rappel, les salariés bénéficient de 4 jours d’autorisation d’absence rémunérés par an pour un enfant malade, et ce, jusqu’aux 13 ans de l’enfant. Dans le cas où, ces jours ne seraient pas consommés aux 13 ans de l’enfant, la Direction autorise l’absence non rémunérée du (de la) salarié(e) jusqu’aux 14 ans de l’enfant.

  • Les salariés bénéficient d’une journée rémunérée en cas de déménagement s’ils justifient d’une ancienneté continue de 6 mois. S’ils le souhaitent, les salariés pourront prendre une journée d’absence supplémentaire non rémunérée.

Article 2.3 Qualité de vie au travail

  • Elargissement de la démarche de prévention des risques professionnels à l’ensembles des établissements et services
  • Partenariat avec la médecine du travail concernant la prévention des risques psycho-sociaux
  • Partenariat avec Apreva en vue de la mise en place d’ateliers relatifs au bien-être sur chaque site
  • Rédaction d’un flash santé-sécurité
  • Rédaction d’une actu santé-sécurité spécifique à chaque établissement
  • Réflexion sur la mise en place d’un concept de team building

Article 2.4 Egalité professionnelle

  • La Direction s’engage à sensibiliser les responsables hiérarchiques sur le principe de l’égalité femmes-hommes.

  • La Direction s’engage à respecter l’égalité de traitement et de conditions de travail pour tout niveau de poste entre les salarié(e)s femmes ou hommes
  • Maintien d’un entretien annuel pour tous les salarié(e)s : moment d’échange entre le responsable et le (ou la) salarié(e), qui permet d’évoquer l’activité professionnelle : perspectives d’évolution professionnelle, formation nécessaire, en prenant en compte les demandes individuelles du salarié(e) et les besoins du service auquel il (ou elle) appartient).

Article 2.5 Articulation vie privée/vie professionnelle

  • Fixer des horaires de réunions permettant de concilier les impératifs personnels des collaborateurs et les besoins du service
  • Planifier les dates de réunions bien en amont afin de permettre aux salariés de s’organiser en conséquence
  • Rendre compatibles les formations avec les contraintes familiales : communiquer les horaires et les dates de formation au moins 10 jours avant le début de la formation
  • Organiser un maximum de formation dans les locaux du groupe afin de limiter les déplacements

Article 2.6 Lutte contre toute discrimination en matière de recrutement, d’emploi et d’accès à la formation

  • Sensibilisation des responsables d’établissements et de services

Article 2.7 Droit d’expression directe et collective des salariés


  • Pérennisation de l’octroi de 5 heures pour chaque réunion préparatoire NAO jusqu’en 2020

  • Réunions régulières du personnel
  • Comités d’établissements relatifs à la démarche de prévention des risques professionnels

Article 2.8 Droit à la déconnexion

  • Afin de favoriser la régulation du bon usage des outils numériques
  • Veiller à choisir le moyen de communication adapté au contexte, en favorisant les échanges directs (face à face, téléphone...).
  • Lors de l'utilisation de la messagerie électronique, veiller :
  • à la pertinence des destinataires du courriel et à l'utilisation modérée des fonctions « Répondre à tous » et « Copie à »
  • à la précision de l'objet du courrier, cet objet devant permettre au destinataire d'identifier immédiatement le contenu du courriel
  • à la clarté, la neutralité et la concision de son courriel
  • au respect des règles élémentaires de politesse lors de l'envoi du courriel
  • à la pertinence des fichiers joints au courriel
  • Chaque salarié peut alerter son supérieur hiérarchique lorsqu'il rencontre des difficultés dans l'utilisation des outils numériques ou lorsqu'il est confronté à des situations d'usage anormal des outils numériques.

Article 2.9 Organisation du travail

  • Possibilité de déroger à la règle conventionnelle des jours de repos tout en respectant celle du code du travail pour le salarié volontaire souhaitant effectuer des heures complémentaires

Article 3. Durée - Date d’effet

Le présent accord entrera en vigueur à compter du jour suivant son dépôt, sauf dispositions particulières précisées dans l’accord. Il est conclu pour une durée indéterminée, à l’exception des dispositions spécifiques prévues dans l’article L2242-1 du code du travail, à savoir l’égalité professionnelle ainsi que la qualité de vie au travail (dispositions valides pour une durée déterminée de 4 ans).

Article 4. Interprétation

Le présent accord fait loi entre les parties qui l'ont signé ou qui y auront par la suite adhéré sans réserve et en totalité.
Toutefois, s'il s'avérait que l'une des clauses du présent accord pose une difficulté d'interprétation, les parties conviennent de soumettre ladite clause à interprétation.
A cet effet, sous réserve que la difficulté porte sur un litige d'ordre collectif, l'Association convoquera, dans un délai maximum d'un mois suivant la date à laquelle elle aura connaissance du différend, une commission composée d'un Délégué syndical par organisation signataire et d'autant de membres désignés par l'Association.
L'interprétation sera donnée sous forme d'une note explicative adoptée par toutes les parties signataires du présent accord.

Article 5. Dénonciation – Révision

Le présent accord pourra être dénoncé par l’une ou l’autre des parties signataires. Cette dénonciation sera adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à l’ensemble des parties à l’accord.
Dans ce cas, le présent accord continuera à s’appliquer jusqu’à ce qu’un nouvel accord lui soit substitué et au plus tard pendant un an à compter de l’expiration d’un délai de préavis de 3 mois.
Le courrier de dénonciation donnera lieu également au dépôt auprès de l’unité territoriale Nord-Valenciennes de la DIRECCTE. Conformément aux dispositions de l’article L.2261-10 du code du travail une nouvelle négociation s’engagera à la demande de l’une des parties intéressées dans les 3 mois suivant la date de ce dépôt.
Par partie au sens du présent article, il y a lieu d’entendre d’une part, l’Association et d’autre part, l’ensemble des organisations syndicales représentatives signataires du présent accord ou y ayant adhéré ultérieurement en totalité et sans réserve. Si une seule organisation syndicale dénonce le présent accord, celui-ci continuera à lier, s’ils existent, les autres signataires et donc à produire effet dans les relations de travail au sein de l’Association.
Dans des conditions identiques à la dénonciation, l’employeur comme les organisations syndicales de salariés signataires du présent accord ou y ayant adhéré ultérieurement sans réserve et en totalité, peuvent également demander à tout moment la révision de certaines clauses conformément aux dispositions des articles L.2261-7 et L.2261-8 du code du travail. Toute demande de révision, obligatoirement accompagnée d’une proposition de rédaction nouvelle, sera notifiée par lettre recommandée avec accusé de réception à chacune des autres parties signataires. Le plus rapidement possible et, au plus tard, dans un délai de deux mois à partir de l’envoi de cette lettre, les parties devront s’être rencontrées en vue de la conclusion éventuelle d’un avenant de révision. Les dispositions, objet de la demande de révision, resteront en vigueur jusqu’à la conclusion d’un tel avenant.

Article 6. Validité de l’accord

Les dispositions prévues de l’article L2232-12 du code du travail s’appliquent :
Le présent accord est soumis à l’approbation de l’ensemble des organisations syndicales représentatives. Pour être valable, l’accord devra être signé par une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des dernières élections des titulaires des élections professionnelles, quel que soit le nombre de votants.
Si cette condition n'est pas remplie et si l'accord a été signé à la fois par l'employeur et par des organisations syndicales représentatives ayant recueilli plus de 30 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des élections mentionnées au premier alinéa, quel que soit le nombre de votants, une ou plusieurs de ces organisations ayant recueilli plus de 30 % des suffrages disposent d'un délai d'un mois à compter de la signature de l'accord pour indiquer qu'elles souhaitent une consultation des salariés visant à valider l'accord. Au terme de ce délai, l'employeur peut demander l'organisation de cette consultation, en l'absence d'opposition de l'ensemble de ces organisations.
Si, à l'issue d'un délai de huit jours à compter de cette demande ou de l'initiative de l'employeur, les éventuelles signatures d'autres organisations syndicales représentatives n'ont pas permis d'atteindre le taux de 50 % mentionné au premier alinéa et si les conditions mentionnées au deuxième alinéa sont toujours remplies, cette consultation est organisée dans un délai de deux mois.
La consultation des salariés, qui peut être organisée par voie électronique, se déroule dans le respect des principes généraux du droit électoral et selon les modalités prévues par un protocole spécifique conclu entre l'employeur et une ou plusieurs organisations syndicales représentatives ayant recueilli plus de 30 % des suffrages exprimés en faveur d'organisations représentatives au premier tour des élections mentionnées au premier alinéa, quel que soit le nombre de votants.
Participent à la consultation les salariés des établissements couverts par l'accord et électeurs au sens des articles L. 2314-15 et L. 2314-17 à L. 2314-18-1. L'accord est valide s'il est approuvé par les salariés à la majorité des suffrages exprimés. Faute d'approbation, l'accord est réputé non écrit.

Article 7. Dépôt et publicité de l’accord

Le présent accord sera notifié aux organisations syndicales représentatives. Ces dernières disposent de 8 jours à compter de la notification pour exercer leur droit d'opposition.


L'accord sera également déposé sur la plateforme « TéléAccords ». Ce dépôt sur cette plateforme vaut dépôt auprès de la DIRECCTE. Deux versions de l'accord seront déposées :

- une au format PDF intégrale, signée par les parties ; - une au format docx (sans nom, prénom, paraphe ou signature d'une personne physique)
Un exemplaire sera adressé au greffe du Conseil des Prud’hommes de Cambrai. L’accord sera publié dans la base de données nationale.
Pour terminer, cet accord figurera sur le tableau d’affichage de la direction et une copie sera remise aux représentants du personnel.

Le 04/04/2019
Signatures :

Pour l’Association

XXX

Pour la Délégation Syndicale

XXXX

XXXX

XXXX



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