Accord d'entreprise RIO TINTO FRANCE S.A.S

Protocole d'accord concernant la politique salariale 2018 et divers aménagements à l'accord d'entreprise du 7.12.1984

Application de l'accord
Début : 01/01/2999
Fin : 01/01/2999

7 accords de la société RIO TINTO FRANCE S.A.S

Le 20/12/2017


  • Courbevoie, le 20 décembre 2018


  • REUNIONS PARITAIRES

Des 6 et 20 décembre 2018

Protocole d’accord concernant la politique salariale 2018 et divers aménagements à l’accord d’entreprise du 7.12.1984

M. , Directeur, représentant la société X et Mme , Déléguée syndicale représentant l’organisation syndicale W, se sont rencontrées à deux reprises, dans le cadre de la négociation sur les salaires et sur l’aménagement de l’accord d’entreprise du 7 décembre 1984.

A l’issue de ces réunions de négociation, le présent accord a été élaboré entre :

  • la Direction de la société X d’une part,

  • et l’organisation syndicale W d’autre part.


Article I : Evolution des rémunérations en 2018

La politique de rémunération est constituée d’un ensemble d’éléments qui déterminent les frais de personnel : augmentations collectives et individuelles, prime d’ancienneté, bonus, intéressement, charges patronales, avantages sociaux, etc…

En ce qui concerne les évolutions de rémunérations pour 2018, les parties sont d’accord sur les éléments suivants :


Article 1.1 :

Le pourcentage de glissement global relatif aux augmentations collectives et aux mesures individuelles sera identique pour toutes les catégories socioprofessionnelles de la Société.

La répartition de ce pourcentage entre augmentations collectives et mesures individuelles sera différente entre les catégories professionnelles pour prendre en compte la part plus importante, pour certaines d’entre elles, de la performance individuelle dans l’obtention des résultats en raison de l'autonomie dont disposent les salariés.


Article 1.2 : budget global

1/ Pour le personnel présent à l’effectif au 31 décembre 2017 dont le salaire est inférieur ou égal à 2,70 SMIC soit 4 000 euros de salaire de base brute, il est alloué un budget global qui se répartit de la manière suivante en 2018 :



- Mesures collectives :


Celles-ci sont de deux natures :
  • celles liées à l’évolution automatique pour le personnel ETAM de la prime d’ancienneté par augmentation de la valeur du point, par l’augmentation de leur ancienneté et par les promotions : le montant alloué à cette évolution, compte tenu de la pyramide d’ancienneté et des modifications de la structure de qualification, est de 0,30% ;
  • celles liées à l’évolution collective des salaires de base : il est alloué une augmentation de 0,6%. Cette mesure sera faite en une fois, au 1er mars 2018 pour le personnel ETAM.
  • La mesure collective ci-dessus s’appliquera au 1er mars 2018 pour le personnel relevant de l’avenant III (ingénieurs et cadres) de la Convention collective des industries chimiques, sauf entrée et promotion récente.

- Mesures individuelles :


A partir du 1er mars 2018, il est alloué un budget de 1,4% pour les mesures promotionnelles prenant en compte plus particulièrement l’élargissement des responsabilités ou du champ d’exercice des compétences et se traduisant par une augmentation de qualification, et 0,2% permettant de reconnaître les performances exceptionnelles en 2017 et les inégalités femmes / hommes.

2/ Pour le personnel présent à l’effectif au 31 décembre 2017 dont le salaire est supérieur à 2,70 SMIC soit 4 000 euros de salaire de base brute, il est alloué un budget global d’augmentation de 2% de la masse des appointements de base correspondants, et 0,2% permettant de reconnaître les performances exceptionnelles en 2017 et les inégalités femmes / hommes.

Article 1.3 :

Afin de garantir un équivalent de traitement entre les hommes et les femmes, la Direction rappellera aux managers au moment de l’évaluation salariale que l’évolution de la rémunération des salariés doit être basée sur les compétences, l’expérience professionnelle, le niveau de responsabilité, les résultats et l’expertise dans la fonction occupée. Les parties signataires réaffirment que l’égalité salariale entre les hommes et les femmes constitue l’un des fondements essentiels de l’égalité professionnelle. Comme actuellement, l’entreprise conservera des salaires d’embauche strictement égaux entre les hommes et les femmes. Par ailleurs, elle s’assurera que des écarts ne se créent pas dans le temps en fonction d’évènements ou de circonstances personnels. A cet égard, les parties signataires rappellent que le congé maternité, paternité et adoption doit être sans incidence sur le déroulement de carrière des salariés (Cf accord d’entreprise sur l’égalité entre les femmes et les hommes signé le 17 décembre 2014).

  • Article 1.4 – Droit à la déconnexion et la gestion du télétravail :

La Direction poursuivra les réflexions en 2018 sur ce sujet, concernant la déconnexion qui doit porter sur les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion, de l’utilisation des outils numériques, en vue d’assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale.
Cette réflexion pourrait intervenir dans le cadre d’une réflexion beaucoup plus large concernant la qualité de vie au travail.
En effet, la Direction est convaincue que la performance de l’organisation se construit en partie sur la Qualité de vie au travail et qu’améliorer cette qualité de vie va participer à améliorer le bien-être des individus, la performance économique de l’entreprise et à la développer.

Article 1.5 – Accord sur le télétravail :

La Direction s’engage à revoir l’accord sur le télétravail en vigueur et de l’adapter au télétravail occasionnel.

Article 1.6 – Dons de jours de congés :

La Direction s’engage à regarder la possibilité des faire des dons de congés entre salariés en cas d’enfant malade.

Article 1.7 :

Les parties signataires tiennent à rappeler que l’exercice d’un mandat syndical ou de représentation du personnel doit être sans incidence négative, sur l’évolution de carrière et de rémunération des intéressés.

Article 1.8 :

Les parties conviennent que pour la revalorisation des articles de l’accord d’entreprise ou d’autres éléments de rémunération indexés sur les augmentations collectives de salaires le pourcentage retenu est de 0,6%.

Article 1.9 : Autres dispositions :


  • Les parties valident le préfinancement par l’employeur de Chèques Emploi-Service Universels (CESU) pour une durée d’un an à compter de la date de signature d’un accord sur le sujet, préfinancement n’entrant pas dans le cadre des activités sociales et culturelles de l’Entreprise et ne constituant pas une dépense sociale au sens de l’article L 2323-86 du code du travail.
Les modalités de préfinancement feront l’objet d’un accord spécifique proposé aux parties signataires du présent accord.

  • La Direction s’assurera que l’ensemble du personnel a pu bénéficier d’un entretien individuel dans le processus de gestion « Mes Outils » en vigueur dans le Groupe.
L’ensemble du personnel peut ainsi bénéficier d’un support d’entretien individuel, pour lequel la traçabilité et le suivi en termes de plan de formation et de développement sont ensuite ainsi mieux assurés.

  • De même, la Direction rappellera aux managers qu’il appartient à chacun d’établir ou de mettre à jour avec ses collaborateurs les descriptions des postes occupés, des compétences et des connaissances acquises (Cf annexe : description de fonction).

  • La Direction effectuera une analyse de l’utilisation des formations par les catégories de personnel pour lesquelles les statistiques montrent une diminution de l’effort de formation en 2017. Après analyse, la Direction organisera des rencontres entre le Service des Ressources Humaines et les salariés qui n’ont pas bénéficié d’actions de formation.


Article II : Modifications de l’accord d’entreprise du 7 décembre 1984 :

L’article 19 est modifié comme suit :

Pour 2018, l'indemnité de réinstallation prévue par l'article 19 de l'Accord en cas de mutation d'un agent nécessitant un déménagement, est augmentée dans les conditions suivantes :

Célibatairede 2 057 € à 2 069 €
Marié ou pacsé sans enfant de 2 772 € à 2 789 €
  • Complément par enfant à chargede 369 € à 371 €

Le versement est effectué par la Société contre remise des pièces justificatives pouvant être présentées à l'occasion d'un contrôle de l'U.R.S.S.A.F.
En l’absence de pièces justificatives le montant versé est repris sur le bulletin de paye pour être déclaré et soumis à cotisations.


  • Article III : Formalités de dépôt

Le présent accord s’appliquera dès signature et concerne l’année 2018.

Il est établi en nombre d’exemplaires suffisant pour remise à chacune des parties signataires.
Il sera déposé par l’entreprise auprès de DIRECCTE et un exemplaire sera adressé au Greffe du Conseil des Prud’hommes.

Une mention de cet accord figurera sur le tableau d’affichage de la Direction et le texte pourra être consulté à tout moment sur la base RH e-room, après remise d’une copie aux membres de la Délégation Unique du Personnel.



Pour l’organisation syndicale W
La Déléguée Syndicale,


Pour la société X
Le Directeur













L












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