Accord d'entreprise SCOPELEC AQUITAINE

FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

Application de l'accord
Début : 13/09/2019
Fin : 01/01/2999

8 accords de la société SCOPELEC AQUITAINE

Le 13/09/2019






ACCORD COLLECTIF DU 13 SEPTEMBRE 2019

PORTANT SUR LE FONCTIONNEMENT DU COMITE SOCIAL ET ECONOMIQUE

Entre


SCOPELEC Aquitaine, société par actions simplifiée immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Pau sous le numéro B 310 004 809. Dont le siège social est situé Zone industrielle de Montardon - 5 rue Louis Lumière, CS 60112 – 64121 MONTARDON.
Représentée par , en qualité de Directeur Général de la Société.

d'une part,

et


L’Organisation Syndicale Représentative au sein de la Société :
- CGT, représentée par M. , Délégué Syndical

d'autre part,

il est convenu ce qui suit:



Préambule :


  • A la suite de l’ordonnance n°2017-1386 du 22 Septembre 2017, « relative à la nouvelle organisation du dialogue social et économique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilités syndicales » ayant rendu obligatoire la fusion des trois instances représentatives du personnel qu’étaient le Comité d’entreprise, le CHSCT et les délégués du personnel au sein d’un même Comité Social et Économique (CSE), la Direction de la société SCOPELEC AQUITAINE a organisé la mise en place du Comité social et économique.

  • C’est dans ce contexte que les membres actuellement titulaires du Comité Social et Economique ont été élus à l’issue de deux tours de scrutin des 25 février et 18 mars 2019.

  • La Direction de la société SCOPELEC AQUITAINE et les membres du CSE ont souhaité ouvrir des négociations sur le fonctionnement de l’instance, particulièrement concernant le nombre de ses réunions annuelles, la mise en place, les modalités de fonctionnement et les attributions de la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail ainsi que différentes adaptations que les parties ont souhaité appliquer.




  • Le présent accord collectif d’entreprise a donc pour objet de définir :

  • le nombre de réunions annuelles de l’instance, dans les conditions visées à l’article L.2312-19 du Code du travail,

  • la mise en en place, les modalités de mise en place et de fonctionnement de la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT) au sein du CSE, en application de l’article L.2315-43 du Code du travail,

  • les adaptations que les parties ont souhaité apporter


Article 1 : Nombre de réunions annuelles du CSE


La délégation du personnel au CSE sera convoquée 11 fois par an.

Cette périodicité correspond à l’organisation d’une réunion mensuelle, à l’exception de l’échéance d’Août.

Parmi ces réunions, 4 réunions au moins porteront sur les attributions dévolues au CSE en matière de santé et de sécurité. A compter de 2020, ces réunions seront planifiées trimestriellement.

3 réunions porteront sur les 3 consultations récurrentes (orientations stratégiques, situation économique et financière et politique sociale). Les membres du CSE disposeront d’un accès à la BDES et la Direction de SCOP AQUITAINE leur transmettra les informations nécessaires et complémentaires.

La date de chaque réunion sera fixée par l’employeur par une convocation adressée à toutes les personnes assistant de droit aux séances du CSE avec voix délibérative et consultative :

  • les membres élus titulaires du CSE,

  • les membres élus suppléants du CSE en l’absence des titulaires qu’ils remplacent,

  • le Délégué Syndical,

  • les personnes mentionnées à l’article L.2316-4 du Code du travail lorsque les réunions du CSE portent sur la santé, la sécurité et les conditions de travail.

Chaque réunion du CSE pourra être précédée, la veille, d’une réunion préparatoire des membres participant à la réunion plénière du CSE. Le temps passé en réunion préparatoire s’imputera sur le crédit d’heures de délégation des membres du CSE.

Article 2 : Mise en place de la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail (CSSCT)


En application des dispositions de l’article L.2315-41 du Code du travail, le présent accord a pour objet de fixer les modalités de mise en place et de fonctionnement de la CSSCT en définissant :

  • le nombre total de membres de la commission,

  • les missions déléguées à la commission par le Comité Social et Economique et leurs modalités d'exercice,

  • les modalités de fonctionnement de la Commission Santé, Sécurité et Conditions de Travail et notamment le nombre d’heures de délégation dont bénéficient ses membres pour l’exercice de leurs missions,

  • les modalités de leur formation conformément aux articles L.2315-16 à L.2315-18 du Code du travail,

  • les moyens alloués aux membres de la CSSCT.

2-1 – Mise en place de la CSSCT

2-1-1 – Modalités de mise en place de la CSSCT

Désireuses de placer les enjeux en matière de santé et de sécurité au cœur de leurs préoccupations, les parties signataires ont mettre en place une commission Santé Sécurité et Conditions de travail (CSSCT) et porter le nombre de ses membres à 4 membres.

La désignation des membres à la CSSCT se fera par un vote organisé lors de la première réunion du CSE suivant les élections, à la majorité des membres titulaires présents, pour une durée prenant fin avec celle du mandat des membres élus du Comité.

Une telle désignation se fera au sein du CSE parmi ses membres titulaires ou suppléants ; l’employeur ou son représentant ne participera pas à cette désignation.

2-1-2 – Nombre de membres de la CSSCT

La CSSCT sera présidée par l’employeur ou son représentant qui pourra notamment se faire assister par des collaborateurs appartenant à l’entreprise et choisis en dehors du CSE. Ensemble, ils ne pourront pas être en nombre supérieur à celui des représentants du personnel à la CSSCT.

La commission comprendra au total 4 membres représentants du personnel.

Il est convenu que la répartition des membres de la CSSCT ne se fera pas par collège. Ainsi 4 membres de la CSSCT, représentants du personnel au CSE appartenant à l’un ou l’autre des collèges, seront désignés.
Lors de la désignation des membres de la CSSCT, le CSE veillera en outre à permettre à la commission d’exercer de façon aussi utile et pertinente que possible ses attributions en fonction de la nature des conditions de santé et de sécurité, ainsi que des conditions de travail spécifiques à chacune des activités de l’entreprise et veillera à ce que les membres de la CSSCT représentent chacun des établissements de l’entreprise.

En cas de cessation du mandat de l’un des membres de la CSSCT, quelle qu’en soit la cause, il sera procédé à son remplacement par une nouvelle désignation d’un membre par les élus titulaires du CSE.

Une telle désignation de remplacement interviendra lors de la réunion du CSE suivant une telle cessation de mandat et mention en sera portée à l’ordre du jour de cette réunion.

2-2 – Missions déléguées par le CSE à la CSSCT

La vocation de la CSSCT sera donc ainsi d’assurer une information réciproque et une réflexion commune au niveau du CSE sur les questions concernant la santé, la sécurité et les conditions de travail.

La CSSCT participera au déploiement des actions de prévention et de la politique Santé Sécurité menée au sein de la société SCOPELEC AQUITAINE.

Le CSE conservera toutefois la totalité de ses prorogatives concernant le recours à un expert et ses attributions consultatives.

Parmi ses attributions générales dans le domaine de l’analyse et de la prévention des risques professionnels, le CSE délèguera à la CSSCT :

  • celles de procéder à une synthèse périodique annuelle de l’analyse des risques professionnels auxquels peuvent être exposés les salariés de l’entreprise, ainsi que des effets de l’exposition aux facteurs de risques professionnels mentionnés à l’article L.4161.1 du Code du travail,

  • celles de susciter toute initiative qu’elle estimera utile dans les domaines de la santé, de la sécurité et des conditions de travail et de proposer notamment des actions de prévention du harcèlement moral, du harcèlement sexuel ainsi que des agissements sexistes définis à l’article L.1162-2-1 du Code du travail,

  • celles de procéder à intervalles réguliers à des inspections en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail des différents sites, agences et chantiers du périmètre de désignation ; la fréquence de ces inspections devant être au moins égale à celle des réunions de la CSSCT,

  • celles de réaliser des enquêtes en matière d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à caractère professionnel,

  • réaliser des enquêtes après un accident du travail grave ou des incidents répétés ayant révélé un risque grave ou une maladie professionnelle ou à caractère professionnel grave,

  • constater par eux-mêmes ou par l’intermédiaire d’un salarié ayant exercé son droit de retrait l’existence d’une cause de danger grave et imminent afin d’en aviser immédiatement le représentant de l’employeur et de consigner cet avis sur un registre spécial,

  • procéder alors immédiatement avec le représentant de l’employeur à une enquête afin que ce dernier précise les dispositions nécessaires pour y remédier,

  • réunir d’urgence les membres de la CSSCT, dans un délai n’excédant pas 24 heures, en cas de divergence entre le représentant de l’employeur et les membres de la commission sur la réalité du danger ou la façon de la faire cesser,

  • adresser au CSE un rapport ou compte rendu concernant l’exercice d’un tel droit d’alerte délégué en cas de constat d’un tel danger grave et imminent.

Ces enquêtes sont réalisées en présence d’un représentant de l’employeur.

La vocation de la CSSCT sera donc ainsi d’assurer une information réciproque et une réflexion commune au niveau du CSE sur les questions concernant la santé, la sécurité et les conditions de travail.

La CSSCT participera au déploiement des actions de prévention et de la politique Santé Sécurité menée au sein de la société SCOPELEC AQUITAINE.

Le CSE conservera toutefois la totalité de ses prérogatives concernant le recours à un expert et ses attributions consultatives.

2-3 – Modalités de fonctionnement de la CSSCT

Un rapporteur de la commission sera désigné lors de la 1ère réunion de la CSSCT.

Le rapporteur élaborera conjointement avec le Président de la Commission l’ordre du jour de chaque réunion, lequel sera communiqué aux membres 8 jours au moins avant la date de chaque réunion.

Seront informés et invités aux réunions de la commission :

  • le Médecin du travail,

  • l’Agent de contrôle de l’Inspection du travail,

  • ainsi que les Agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale.


La commission se réunira à périodicité trimestrielle et donc au moins quatre fois par période annuelle à l’initiative de la Direction ou de la majorité de ses membres.

Le Responsable HSE co-animera la commission avec le représentant de l’employeur.

Les membres de la commission, qui seraient membres suppléants du CSE, disposeront chacun d’un crédit d’heures mensuel de 10 heures.

Le cumul des heures est possible dans la limite de 1.5 fois le crédit d’heures mensuel et ce, sur une période de 12 mois. En cas de mutualisation ou d'annualisation, le membre de la CSSCT doit informer par écrit l'employeur au plus tard 8 jours avant la date prévue pour l'utilisation des heures ainsi cumulées. L'information se fait par un document écrit précisant l'identité des élus concernés ainsi que le nombre d'heures cumulées pour chaque élu.

À l’issue de chaque réunion de la commission, son rapporteur rédigera un compte rendu des travaux de la commission, dans un délai maximum de 15 jours suivant la réunion, lequel sera partagé avec le Président, le Responsable HSE et les membres de la CSSCT et validé avant d’être transmis à l’ensemble des membres titulaires et suppléants du CSE.

2-4 – Modalités de la formation des membres du CSSCT

Les membres de la CSSCT bénéficieront de la formation nécessaire à l’exercice de leurs missions à hauteur de 5 jours et dans les conditions prévues par le Code du travail.

2-5 – Moyens alloués aux membres de la CSSCT

Au-delà du budget propre que pourrait lui allouer le CSE sur son budget de fonctionnement, la commission disposera pour chacun des membres désignés et pour l’exercice de son mandat :

  • d’un téléphone portable (s’il n’en n’est pas déjà équipé à titre professionnel)

  • d’un accès à la BDES

Article 3 : Base de données économiques et sociales


3-1 – Périodicité des informations mises à disposition

En application de l’article L.2312-21 du Code du travail, les parties signataires conviennent que les informations figurant dans la base de données économiques et sociales porteront sur l’année en cours ainsi que sur les deux années précédentes.

Article 4 : Durée du présent accord


Le présent accord est conclu pour une durée indéterminée.

Il pourra être dénoncé à tout moment par l’une ou l’autre des parties signataires sous réserve du respect d’un préavis de trois mois.

Toute dénonciation devra être notifiée par lettre recommandée avec accusé réception aux autres parties signataires et devra donner lieu à dépôt auprès de la DIRECCTE, unité territoriale de la Haute-Garonne, dans les conditions prévues aux articles L.2261-9 et suivants du Code du travail.

Il pourra également être révisé conformément aux dispositions de l’article L.2261-7 du Code du travail, ceci à tout moment et sur demande motivée comportant mention des propositions de révision des dispositions concernées, adressée par lettre recommandée avec accusé réception aux autres parties signataires ou ayant ultérieurement adhéré à l’accord.

A réception d’une telle demande de révision et dans un délai d’un mois, la Direction de la société SCOPELEC AQUITAINE prendra l’initiative d’inviter à la négociation d’un avenant de révision l’ensemble des parties habilitées à procéder à la signature de cet avenant de révision.


Article 5 : Clause de suivi et de rendez-vous


Conformément aux dispositions de l’article L2222-5-1 du Code du travail, une commission de suivi de l’accord composée de représentants de la Direction et de deux représentants du Comité social et économique se réunira à l’échéance de la première année du présent accord afin de faire le point sur sa mise en œuvre.


Article 6 : Formalités de dépôt et de publicité


Conformément à l’Article L.2231-5 du Code du Travail, le présent accord est notifié à l’Organisation Syndicale représentative au sein de la Société.

En outre, le présent accord fera l’objet d’un dépôt auprès de la DIRECCTE – Unité Territoriale des Pyrénées Atlantique via la plateforme de téléprocédure de dépôt des accords collectifs, sur le site www.teleaccords.travail-emploi.gouv.fr.


Un tel dépôt sera accompagné :

  • d’une version du présent accord signé des parties, sous format PDF,

  • d’une version du texte de laquelle sera supprimée toute mention de nom, prénom, paraphe ou signature de personnes physiques, en vue de la publication du présent accord au sein de la base de données nationale.

Un exemplaire sera également adressé au secrétariat Greffe du Conseil de prud’hommes de Pau.

Une information concernant cet accord sera affichée dans la Société sur les emplacements réservés aux communications destinées au personnel

Une copie du présent accord sera également remise aux membres du Comité Social et Economique.


Le présent accord s’exerce sans préjudice des dispositions supplétives du code du travail, sauf si elles sont expressément contraires au dite accord.

Fait à Montardon, le 13 septembre 2019

En 4 exemplaires originaux


Pour la SociétéPour les organisations syndicales représentatives


M.Pour CGT : M.
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