Accord d'entreprise SOC DE VIRIS

ACCORD NAO 2019

Application de l'accord
Début : 01/01/2019
Fin : 31/12/2019

4 accords de la société SOC DE VIRIS

Le 28/05/2019


ACCORD D’ENTREPRISE

PORTANT SUR LA NEGOCIATION ANNUELLE OBLIGALOIRE

RELATIVE A LA REMUNERATION, LE TEMPS DE TRAVAIL, ET LE PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE





Le présent accord collectif d’entreprise est conclu entre la société DE VIRIS, sise 1 rue du Docteur ZAMENHOF, 13016 Marseille, représentée par, elle-même représentée par agissant en qualité de Directrice Générale ayant tous pouvoirs à l’effet des présentes,

D’une part,

Et

Et, les Délégués Syndicaux des Organisations syndicales représentatives dans l’entreprise, M pour la FO, M pour la CFTC

D’autre part,

Ci-après ensemble dénommées les « parties signataires »

A l’issue des négociations qui ont été engagées entre la Société et ses délégués syndicaux lors de plusieurs réunions qui se sont déroulées respectivement les : 23 avril 2019, le 10 mai et 24 mai 2019, dans le cadre des dispositions des articles L. 2242-5 du Code du Travail, les Parties signataires se sont rapprochées pour conclure le présent accord.



ARTICLE 1 – CHAMPS D’APPLICATION


Le présent accord s’applique à tout le personnel salarié.

Le présent acte aborde les thèmes prévus par la loi lors des négociations annuelles sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée dans l’entreprise.




ARTICLE 2 – DONNEES CHIFFREES


Le document préparatoire remis lors de la première réunion a servi de base documentaire pour la présente Négociation Annuelle Obligatoire.

Sur les 2 dernières années, il n’y a pas eu d’augmentation collective mais des mesures salariales individuelles.

En 2017, les salariés ont bénéficié d’une mesure salariale :
  • 2.4 % en moyenne pour les salaires de base inférieurs ou égaux à 3 000 euros brut (base mensuel temps complet) à compter du 1er février 2017,
  • 1.4 % en moyenne pour les salaires de base supérieurs à 3 000 euros brut (base mensuel temps complet) à compter du 1er février 2017.

En 2018, les salariés ont bénéficié d’une mesure salariale :
  • 2.91 % d’augmentation en moyenne pour les salaires de base inférieurs ou égaux à 3 000 euros brut (base mensuel temps complet) à compter du 1er février 2018,
  • 2.4 % d’augmentation en moyenne pour les salaires de base supérieurs à 3 000 euros brut (base mensuel temps complet) à compter du 1er février 2018.


Changements de niveau :
  • En 2017 : 18 salariés (6 F / 12 H)
  • En 2018 : 18 salariés (1 F / 17 H)



ARTICLE 3 – THEMES DE NEGOCIATION OBLIGATOIRE

3.1 - Rémunérations effectives et accessoires au salaire

3.1.1 – Rémunérations effectives

Il n’y a pas d’augmentation collective, mais individuelle à hauteur de 2.2 %, ainsi que des primes versées liées au travail individuel fourni.

Pour l’année 2019 :
Le pourcentage d’augmentation minimum est de 0.65% et le maximum de 16.69%.
173 salariés éligibles aux augmentations ont été augmentés et/ou reçu une prime.

  • 2.25 % en moyenne pour les salaires de base inférieurs ou égaux à 3 000 euros brut (base mensuel temps complet) à compter du 1er février 2019
  • 2.15 % en moyenne pour les salaires de base supérieurs à 3 000 euros brut (base mensuel temps complet) à compter du 1er février 2019.

Changements de niveau :
  • En 2019 : 5 salariés (1 F / 4 H)


Cette politique permet de rétribuer les personnes méritantes : le salaire est basé sur les taux horaires définis par la convention collective, complété par une prime individuelle dont le montant est défini en fonction des compétences, autonomie et responsabilités mises en œuvre sur certains postes ou lors de missions.



3.1.2 – Accessoires au salaire


A compter du 1er juin 2019, le montant des tickets restaurant sera porté à 9 € en conservant la répartition 40/60. La nouvelle tarification entrera en vigueur dès le 1er juin, et les premiers carnets reçus à ce tarif, le seront dès fin juin avec les bulletins de salaire du mois de juin 2019.

3.2 – Durée effective et organisation du temps de travail, travail à temps partiel et réduction du temps de travail

La durée de travail hebdomadaire de référence dans l’entreprise est de 37 heures hebdomadaire, à laquelle vient s’ajouter 12 jours de RTT. L’organisation du temps de travail donnant satisfaction, il n’y a pas de nouvelle mesure prévue par le présent accord.

Concernant le personnel en temps-partiel, 4 personnes sont en temps-partiel choisi, exclusivement des femmes.

La société affirme sa volonté d’étudier avec attention chaque demande volontaire de passage à temps-partiel et de faciliter l’accès à ce rythme de travail dans le but d’améliorer l’équilibre vie privée et vie professionnelle, selon les possibilités de l’activité, en particulier pour les Séniors et les personnes dont l’état de santé justifierait un temps partiel temporaire ou définitif.

3.3 – Partage de la valeur ajoutée

La société dispose d’un accord d’Intéressement revu pour l’année 2019 à travers un avenant.

3.4 – Suivi de la mise en œuvre des mesures visant à supprimer les écarts de rémunération et différences de déroulement de carrière entre les femmes et les hommes.


Malgré la promotion de nos métiers auprès des femmes, la situation demeure inchangée sur la répartition Hommes-Femmes, voir est en légère baisse.
Le personnel demeure majoritairement « masculin», les métiers de « chantiers » et/ou les métiers de l’Oil&Gas sont marqués par une absence de mixité. Les femmes ne représentent que 17 % de la population de l’entreprise.

3.4.1 – Rémunération
En ce qui concerne la comparaison des rémunérations entre les hommes et les femmes :
  • Pour les cadres : il y a un écart de 285 € bruts mensuels entre les salaires moyens des hommes cadres et des femmes cadres. Soit un gap de 8.28 %.
  • Pour les non cadres : il y a un écart de 359 € bruts mensuels entre les salaires moyens des hommes non cadres et des femmes non cadres. Soit un gap de 14.06 %.

Cet écart s’explique en partie à la différence d’âge entre les hommes et les femmes, car en moyenne pour les cadres, les femmes ont 5.6 ans de moins que les hommes, et 4.6 ans de moins que les hommes pour les non-cadres.

3.4.2 – Recrutement
Les parties signataires affirment leur volonté de mettre en place toute mesure favorisant la mixité dans les différents métiers. Cette mixité concernant tant les femmes dans les métiers dits de « chantiers » que les hommes dans les métiers dits « administratifs ».
La Direction s’engage à faire la promotion de nos métiers techniques auprès des femmes dans les salons et forums réalisés aussi bien auprès des élèves d’écoles ou formations techniques, qu’auprès des participantes aux salons et forums emploi. Et ce, notamment en participant en décembre 2019 au forum SYNERGIE 100% dédié aux femmes.


3.4.3 – Formation et évolution de carrière
Les parties signataires affirment leur volonté de mettre en place toute mesure de formation et d’évolution de carrière favorisant la mixité dans les différentes équipes.

Les femmes ont reçu 20.2 heures de formation en moyenne durant l’année passée, contre 21.9h pour les hommes.
En février 2019, il y a eu 5 évolutions de carrière. Parmi celles-ci, une concerne une femme. Cela représente 20% des évolutions de carrière. Sachant que les femmes représentent 17% de l’effectif, cela représente un bon ratio.

ARTICLE 4. AUTRES THEMES DE LA NEGOCIATION

4.1 – Journée d’enfant malade
La Société, conformément à la loi, permet l’attribution de 3 à 5 jours sans solde par enfant de moins de 16 ans et par salarié, avec justificatif.

Dans le détail :
  • Par enfant malade, les salariés ont droit à 3 jours sans solde avec justificatif.
  • Pour les enfants de moins d’un an, 5 jours sans solde sont autorisés avec justificatif.
  • Si le salarié a au moins 3 enfants à charge de moins de 16 ans, la durée légale du congé est fixée à 5 jours par an.

ARTICLE 5 – DIALOGUE SOCIAL


En 2018, La société a :
  • mis en place les élections du CSE,
  • actualisé les annexes au règlement intérieur, en annexant une charte de « bonne conduite routière »,
  • actualisé les annexes au règlement intérieur, en annexant une charte informatique,
En 2019, La société a:
  • actualisé les annexes au règlement intérieur, en annexant une charte de « bonne utilisation des véhicules de société »,

ARTICLE 6 – DUREE ET PORTEE DE L’ACCORD, VIE DE L’ACCORD, PUBLICITE ET DEPOT


6.1 – Durée et portée de l’accord

Le présent accord entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2019, à l’exception des articles prévoyant une entrée en vigueur à une date différente, et est conclu pour une période d’un an.

Le présent accord est conclu dans le cadre des articles L. 2232-11 et suivants du Code du travail.

Si des dispositions légales réglementaires ou conventionnelles actuelles ou futures devaient être plus avantageuses, elles seraient appliquées à la place du présent accord. Si ces dispositions étaient moins avantageuses, les dispositions du présent accord continueraient d'être appliquées dans les conditions qu'il prévoit. Seuls subsistent les avantages individuels attribués par un contrat de travail qui ne relèveraient pas du statut collectif et qui ne seraient pas en contradiction avec celui-ci.

Interprétation de l'accord :

Les représentants de chacune des parties signataires conviennent de se rencontrer à la requête de la partie la plus diligente, dans les 15 jours suivant la demande pour étudier et tenter de régler tout différend d'ordre individuel ou collectif né de l'application du présent accord. La demande de réunion consigne l'exposé précis du différend. La position retenue en fin de réunion fait l'objet d'un procès-verbal rédigé par la Direction. Le document est remis à chacune des parties signataires. Jusqu'à l'expiration de ces délais, les parties contractantes s'engagent à ne susciter aucune forme d'action contentieuse liée au différend faisant l'objet de cette procédure.

6.2 – Publicité et dépôt de l’accord
Le présent accord et ses annexes seront affichés sur les lieux de communication habituels réservés à la Direction. Il est également disponible sur simple demande auprès du service administratif.
Le présent accord et ses annexes seront déposés auprès de la DIRECCTE des Bouches du Rhône et du Secrétariat du Greffe du Conseil des prud’hommes d’Aix en Provence, accompagnée du procès-verbal d’ouverture de négociations sur l’égalité professionnelle et de rémunération entre les hommes et les femmes annexé au présent accord.
Fait à Marseille, le 28 mai 2019
En 5 exemplaires originaux, dont 1 pour chacune des parties.
Pour la société,
Gérant
Pour la FO,
Délégué Syndical
Pour la CFTC ,
Délégué Syndical
Signature




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