Accord d'entreprise GALVA ATLANTIQUE

Négociation Annuelle des Salaires 2019

Application de l'accord
Début : 01/01/2999
Fin : 01/01/2999

9 accords de la société GALVA ATLANTIQUE

Le 22/01/2019



GAS 19.004
NEGOCIATION ANNUELLE DES SALAIRES
DU 22 JANVIER 2019

Début de la réunion : 15h00 Fin de la réunion : 17h

Etaient présents :

Représentant Syndical CGT

La Direction

Assistante de Direction


Etaient invités :


Délégation Unique du Personnel - Titulaire 1er Collège

Délégation Unique du Personnel - Titulaire 2e Collège


Question préalable à la réunion :

Mr X demande si l’entreprise Galva Atlantique va verser la

prime exceptionnelle non fiscalisée pouvant aller jusqu’à 1.000 euros par salarié ?

Pour rappel Monsieur MACRON avait annoncé cette mesure au profit des Entreprises à compter de janvier 2019 et jusqu’au 31 mars 2019.

La Direction informe les membres de la NAO que pour le moment le décret d’application portant sur la loi d’urgences économiques et sociales n’a pas été publié.
Par ailleurs cette prime ne peut être versée qu’aux salariés dont le montant de rémunération brute annuelle ne dépasse pas trois fois le salaire minimum interprofessionnel de croissance.

Lors de cette réunion, les thèmes suivants ont été évoqués entre la Direction et Mr X, délégué syndical CGT.

1/ AUGMENTATION GENERALE DES SALAIRES 2019


Mr X demande quelle sera l’augmentation annuelle des salaires pour 2019 ?

Avant d’aborder le sujet de l’augmentation générale des salaires la Direction informe de l’évolution des grands indicateurs économiques et sociaux qui ont une influence sur l’évolution des rémunérations.

1-Evolution du SMIC

Dans un premier temps, la Direction engage la négociation en présentant, comme chaque année, les critères retenus à savoir l’évolution du SMIC et l’indice des prix à la consommation.

Entre le 1er janvier 2018 et le 1er janvier 2019, le SMIC est passé de 9,88€ brut/heure à

10,03 € brut/heure, soit une augmentation de 1,50 %. (Décret n° 2018-1173 du 19 décembre 2018)


2-Evolution Indice des Prix à la Consommation

En 2018, l’indice des prix à la consommation des ménages s’accroît de

1,9 % en décembre 2018 sur un an glissant. L’indice IPCH est utilisé en comparaison entre les membres de l’Union européenne.

Annexe 1 : Document INSEE du 4 janvier 2019 - n°1

Le prix des produits pétroliers a augmenté, ainsi que les tarifs du gaz et de l’électricité.

Mr X a demandé à ce que la Direction soit vigilante sur l’évolution de l’inflation en cours d’année.

3-Evolution Plafond de la Sécurité Sociale

Le plafond de la Sécurité sociale est utilisé pour calculer le montant de certaines charges sociales, comme celles des retraites complémentaires, la contribution au Fonds national d'aide au logement ou encore une partie des cotisations de l'assurance vieillesse. Pour cette dernière, il détermine par exemple le montant maximum du salaire soumis aux cotisations sociales.

Il permet par ailleurs de déterminer si certaines personnes sont éligibles ou non à certaines prestations sociales. Le plafond de la Sécurité sociale est revalorisé chaque année par les pouvoirs publics en fonction de l'évolution des salaires (articles D. 242-17 à D. 242-19 du Code de la Sécurité Sociale).

Le montant mensuel du Plafond de la Sécurité Sociale s'élève à

3 377 € par mois contre 3 311 € sur l'année 2018, soit une augmentation de 1,99 %.

Son montant annuel atteint

40.524 € en 2019, contre 39 732 € en 2018.


4-Augmentation annuelle des salaires

















2/ AUGMENTATION INDIVIDUELLE DES SALAIRES 2019


La Direction informe Mr X, Délégué Syndical qu’il y aura également des revalorisations individuelles de statut qui auront pour effet de modifier le salaire individuel et / ou le coefficient hiérarchique. Elles seront effectives dès le 1er janvier 2019.

3/ PRIMES ET INDEMNITES DIVERSES


3-1Prime de 13ème mois

Pour information et rappel, la prime de treizième mois est une prime non prévue par la Convention Collective de la Métallurgie de Charente Maritime.

3-2Prime de nettoyage séchoir du samedi

.

3-3Prime d’astreinte (personnel de maintenance)



3-4Prime de responsable de poste



3-5Prime de zingueur (2 catégories : confirmé - apprenti)










3-6Prime d’ancienneté

L’ancienneté est prise en compte à la date d’engagement du contrat de travail, sans que soient exclues les périodes pendant lesquelles le contrat de travail a été suspendu.
Le cas échéant, la durée des contrats antérieurs d’un salarié dans la même entreprise est également prise en compte.

La prime d’ancienneté est calculée sur la base du salaire minimum hiérarchique correspondant à l’emploi occupé, au taux respectif de :

  • 3% après 3 ans d’ancienneté
  • 4 % après 4 ans d’ancienneté
  • 5% après 5 ans d’ancienneté
  • 6% après 6 ans d’ancienneté
  • 7% après 7 ans d’ancienneté
  • 8% après 8 ans d’ancienneté
  • 9% après 9 ans d’ancienneté
  • 10% après 10 ans d’ancienneté
  • 11% après 11 ans d’ancienneté
  • 12% après 12 ans d’ancienneté
  • 13% après 13 ans d’ancienneté
  • 14% après 14 ans d’ancienneté
  • 15% après 15 ans d’ancienneté


Le montant de la prime d’ancienneté varie avec l’horaire de travail et supporte, le cas échéant, les majorations pour heures supplémentaires.

A noter que le congé parental n’est pas considéré comme du travail effectif. De ce fait, seule la moitié de la durée du congé parental est prise en compte dans le calcul de l’ancienneté.
La valeur du point, qui est l’un des éléments permettant le calcul de la prime d’ancienneté, passe de 5,35 points à

5,39 points pour l’année 2019.


Cette valeur, négociée comme chaque année par les partenaires sociaux : Syndicats, et UIMM (Syndicat représentant des Dirigeants d’Entreprise de la Métallurgie) est fixée par la Convention Collective de la Métallurgie de Charente Maritime.

Annexe 2 : Avenant sur la valeur du point du 21 juin 2018.


Pour rappel, la prime d’ancienneté s’acquiert à partir de 3 ans d’ancienneté révolus.

**Rappel du calcul de la prime d’ancienneté :

Prime mensuelle =

valeur du point x coef x 1.05 x nb d’année d’ancienneté* / 100

Prime horaire =

valeur du point x coef x 1.05 x nb d’année d’ancienneté* / (100*151,66 heures)


*

Coef = coefficient hiérarchique (voir annexe 2)


Exemple : pour un salarié coefficient

170 qui a 7 ans d’ancienneté :

[(

Valeur du point x coef x 1.05 x anciennetés) / 100]

[(

5,39 x 170 x 1.05 x7) / 100] = 67,35 € / mois soit 0,4409 € / heure

  • Maximum 15 années d’ancienneté retenue par la Convention Collective 17

3-7Primes de quart



3-8Prime de panier de nuit – Prime de casse-croûte (quart de jour)

Les primes de panier et de casse-croûte sont calculées sur la base du Minimum Interprofessionnel Garanti (MIG). Le MIG fixe le montant de l’indemnité de repas conventionnelle de Charente Maritime minimale à verser. Le MIG est réévalué à

3,62 € au 1er janvier 2019.


Le panier de jour conventionnel correspond à une fois le MIG, soit

3,62 € pour l’année 2019.




3-9Prime de nettoyage et démattage du bain de zinc

3-10 Prime d’habillage et de déshabillage




La prime est journalière et attribuée aux salariés dont le port quotidien d’EPI est obligatoire avant la prise de poste.

3-11 Indemnité de transport

3-12 Indemnité kilométrique

Comme en 2018, une indemnité kilométrique est versée en cas de déplacement du salarié pour effectuer une formation en dehors du lieu de travail habituel. Cette indemnité kilométrique est plafonnée au véhicule n’excédant pas 7 chevaux. Et elle est calculée sur la base du trajet Galva Atlantique - lieu de formation.








3-13 Prime du Service Réception Expédition Contrôle













4/ HEURES SUPPLEMENTAIRES DEFISCALISEES


Heures supplémentaires : rémunération défiscalisée en janvier 2019

Mais ces dispositions toutes fraiches ont été remises en cause.
Lundi 9 décembre 2018, Emmanuel Macron a annoncé que les heures supplémentaires seraient versées sans impôt, ni charges en 2019.
Puis, Muriel Pénicaud, Ministre du travail, lors de son intervention devant l’Assemblée Nationale mardi 11 décembre 2018, avait précisé qu’il n’y aurait pas « de taxes, pas de charges sociales sur les heures supplémentaires, dès janvier 2019 ». Cela n’est aujourd’hui pas prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale 2019 (LFSS).
Mais la loi portant mesures d'urgences économiques et sociale, publiée le 26 décembre dernier, modifie la LFSS 2019. Elle avance ainsi la réduction des cotisations salariales des heures supplémentaires et complémentaires aux rémunérations versées à raison des heures supplémentaires et complémentaires accomplies à partir du 1er janvier 2019. De plus, une exonération d'impôt sur le revenu de ces heures supplémentaire est prévue à compter de cette même date. Elle est limitée à 5.000 euros par an.
Seules la CSG et la CRDS resteront dues. Nous attendons le décret d’application de la loi d’urgences économiques et sociales.

5/ MONTANT DE LA PRIME DE PARTICIPATION


La Direction explique que l’exercice 2018 n’est pas clos, et que nous attendons le passage de l’expert comptable et du commissaire aux comptes pour valider les comptes.
Le montant de la participation au titre de 2018 sera connu aux environs de fin avril et fera l’objet, comme chaque année, d’une réunion spécifique « Commission de participation ».

6/ PREVOYANCE SANTE (MALAKOFF MEDERIC)


De part son caractère obligatoire, la partie complémentaire santé restant à la charge du salarié est considérée comme une charge sociale et donc déductible du salaire. Cette part de cotisation a pour effet de diminuer le montant du salaire net imposable.
La partie employeur est toujours assujettie à l’impôt sur le revenu du salarié depuis la Loi 2013-1278 du 29 décembre 2013.
Ci-dessous les tarifs de la mutuelle Malakoff Médéric pour 2018

7/ PREVOYANCE INCAPACITE INVALIDITE DECES (MALAKOFF MEDERIC)





















8/ Retraite complémentaire les cotisations du régime unifié ARRCO-AGIRC applicable au 1er janvier 2019

À l’automne 2015, les partenaires sociaux avaient conclu un accord national interprofessionnel (ANI) qui a posé les bases d’un régime unifié de retraite complémentaire issu de la fusion des régimes ARRCO/AGIRC (ANI du 30 octobre 2015, art. 10 à 12). Ce régime unifié, qui devait entrer en vigueur au 1er janvier 2019, suppose d’en définir les paramètres de fonctionnement dans un nouvel ANI, à conclure au plus tard le 1er janvier 2018.

Les partenaires sociaux ont finalisé la négociation, sur la base d’un projet d’ANI « instituant le régime AGIRC-ARRCO ». Rappelons que le nouveau régime unifié reste, comme le précédent, un régime par répartition et par points.

Le texte du projet d’accord permet d’ores et déjà aux professionnels de la paye et aux services RH d’avoir un bon aperçu des contributions du nouveau régime unifié.

Assiette

Le projet d’accord confirme les grands principes déjà connus depuis l’ANI d’octobre 2015, à savoir que les cotisations seront calculées sur la base des éléments de rémunérations brutes perçues par les salariés, par référence à l’assiette « sécurité sociale » (c. séc. soc. art. L. 242-1) (projet d’ANI, art. 30).

De même, les tranches 2 ARRCO et tranches B et C AGIRC ont bien fusionnées, de sorte qu’il n’y ait plus que deux tranches de rémunération (projet d’ANI, art. 32) :
-tranche 1 : de 0 à 1 plafond de la sécurité sociale 3.377 euros/mois ;
-tranche 2 : de 1 à 8 plafonds de la sécurité sociale.

Taux des contributions de retraite complémentaire :

  • Sur la tranche 1, soit pour une rémunération mensuelle à 3.377 euros, le taux contractuel sera maintenu à 6,20 %. Cependant, les cotisations seront appelées à 127 %, de sorte que le taux effectif est en hausse à 7,87%.

Cette cotisation est répartie à 40% pour le salarié soit 3,15% et 60% pour l’employeur soit 4,72%


A cette cotisation s’ajoute la

Contribution d’Equilibre Général est destinée à « financer plus particulièrement les charges d’anticipation du régime par rapport à l’âge (de la retraite) » a vu le jour.


Cette contribution s’appliquera aux taux de :

2,15 % sur la tranche 1 (jusqu’à 1 fois le plafond de la Sécurité Sociale)

Cette cotisation est répartie à 40% pour le salarié soit 0,86% et 60% pour l’employeur soit 1,29%

Sur le bulletin clarifié ces deux cotisations réunies sous l’appellation « retraite complémentaire tranche 1 AGIRC ARRCO pour taux global de

4,01% (part salariale)

  • Sur la tranche 2, le taux contractuel sera supérieur aux taux actuellement applicables en ARRCO et en AGIRC, puisqu’il sera fixé à 17 %. Compte tenu d’un taux d’appel de 127 %, le taux effectif devrait être de 21,59 %.

Cette cotisation est répartie à 40% pour le salarié soit 8,64% et 60% pour l’employeur soit 12,95%

A cette cotisation s’ajoute la Contribution d’Equilibre Général est destinée à « financer plus particulièrement les charges d’anticipation du régime par rapport à l’âge (de la retraite) » a vu le jour.
Cette contribution s’appliquera aux taux de :

2,70 % sur la tranche 2. (Entre 1 et 8 fois le plafond de la Sécurité Sociale)

Cette cotisation est répartie à 40% pour le salarié soit 1,08% et 60% pour l’employeur soit 1,62%

Sur le bulletin clarifié ces deux cotisations réunies sous l’appellation « retraite complémentaire tranche 2 AGIRC ARRCO pour taux global de

9,72% (part salariale).


Pour les rémunérations supérieures au plafond de la sécurité sociale soit 3.377 euros/mensuel brut,

une Contribution d’Equilibre Technique de 0,35 % s’appliquera sur la tranche 1 et 2 dès le premier euro.

Cette contribution est répartie 40% à la charge du salarié soit

0,14% et à 60% à la charge de l’employeur soit 0,21%.


Les contributions l’AGFF et la CET sont remplacées par la Contribution d’Equilibre Général.

9/ CSG/CRDS


La contribution sociale généralisée (CSG) et la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) sont des taxes destinées à financer la protection sociale en France et à résorber l'endettement de la sécurité sociale.

La CSG déductible du revenu de l’activité salarié est de 6,80%,
La CSG non déductible du revenu de l’activité salarié est de 2,40%
La CRDS non déductible du revenu de l’activité salarié est de 0,50%.

98,25% de ce revenu de référence est constitué du salaire net global du salarié auquel il faut ajouter le financement de la part patronale des prévoyances santé, invalidité, décès et retraites supplémentaires.

10/ COTISATION A L’AMICALE






11/ CIL SOLENDI ACTION LOGEMENT


Le CIL SOLENDI, membre du réseau Action Logement (anciennement 1% Logement), est un partenaire de Galva Atlantique pour la participation des employeurs à l’effort de construction (PEEC), visant à faciliter l’accès au logement des salariés.

Galva Atlantique verse au CIL Mieux se Loger une cotisation annuelle. Les sommes collectées permettent soit la construction de logement, soit l’aide directe aux salariés, via des prêts ou des cautionnements pour la location ou l’acquisition d’un logement.

Tout salarié, quel que soit le type de contrat de travail (CDD ou CDI), peut demander une aide au logement. Le Service Administratif se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

L’ordre du jour étant épuisé, la Direction met fin à la réunion après s’être assurée que Mr X n’avait plus de question à formuler.
La DirectionDélégué Syndical CGT

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