Accord d'entreprise OFFICE PUBLIC DE L HABITAT DU DEPARTEM

Accord d'entreprise sur les mesures mises en oeuvre au sein d'habitat 76 pour faire face à l'épidémie de covid-19

Application de l'accord
Début : 01/01/2999
Fin : 01/01/2999

13 accords de la société OFFICE PUBLIC DE L HABITAT DU DEPARTEM

Le 10/04/2020



Accord d'entreprise sur les mesures mises en œuvre

au sein d'habitat 76 pour faire face à l’épidémie de covid-19




PREAMBULE

La crise sanitaire actuelle affecte l’ensemble des collaborateurs d’Habitat 76, leur famille et toute l’activité économique.

Ce projet d'accord s'inscrit dans la volonté forte de protéger les collaborateurs, de participer à l'effort national de non-propagation du COVID-19 et de baisse du taux de mortalité lié à la Pandémie.

Dans ce cadre, les parties ont convenu de la nécessité de réaffirmer, au sein du présent accord, la priorité à la mise en place de l’ensemble des mesures visant à préserver la santé et la sécurité des collaborateurs tout en permettant la continuité des activités critiques/stratégiques telles que définies notamment par le Plan de Continuité des Activités. Les mesures précisées dans cet accord tiennent également compte des réalités opérationnelles pour les activités dites non critiques.

Face à cette crise et en application des actions de prévention et du respect des préconisations des pouvoirs publics, Habitat 76 s’est conformé au principe de confinement à travers notamment le déploiement du télétravail et a « mis en pause » des activités et sites jugés non essentiels et/ou ne pouvant faire l’objet de mesure de mise en sécurité.

Le présent accord a également pour objet d’encadrer les principes et mesures adoptés au sein d’Habitat 76 afin d’accompagner l’adaptation des activités qui ne peuvent se poursuivre dans les mêmes conditions pendant la période de confinement décidée par le gouvernement.

CHAPITRE I - DEFINITIONS

Activités critiques / stratégiques

Sont notamment considérées comme critiques ou stratégiques :
  • Les activités vitales qui sont indispensables à la protection des biens et des personnes (en particulier des locataires et des salariés), au support logistique et aux systèmes d’informations ;
  • Les activités indispensables à la pérennité de l'Etablissement qui peuvent être assurées sur site ou à distance.

Ces activités et les collaborateurs qui les assurent sont décrits dans le Plan de Continuité d’Activité avec leurs modalités temporaires d’organisation et le détail des règles et dispositifs de protection à appliquer.


Télétravail

Conformément aux préconisations des pouvoirs publics, priorité est donnée à l’activité en télétravail pour toutes les activités à chaque fois et tant que ce mode d’organisation est possible ainsi que pour les collaborateurs se trouvant dans des situations de santé particulières.

Activité partielle (chômage partiel)

Le recours à l’activité partielle répond à la nécessité de suspendre ou de réduire les activités au sein d’une entreprise en raison notamment de la conjoncture économique, de difficultés d’approvisionnement en matières premières ou en énergies, risques sanitaires et plus généralement de toute autre circonstance de caractère exceptionnel.

Réorganiser l’activité en fonction de la fermeture des lieux d’accueil du public


Dans ce contexte, tous les services accueillant du public ont été et resteront fermés jusqu'à la reprise d'activité. Le confinement étant considéré comme la barrière la plus efficace à la propagation du virus, en toute logique et pour assurer la sécurité des collaborateurs et des locataires, tous les points d’accueils (bureaux de chargés de site) sont fermés.
En conséquence, habitat 76 veille à adapter les mesures suivantes :
  • Accueil téléphonique adapté à la place de l’accueil physique dans tous les services accueillant le public et pour traiter les urgences (astreinte technique) ;
  • Organisation d’un suivi à distance pour les rendez-vous individuels, par téléphone, courriel, visioconférence ;
  • Maintien des interventions indispensables sur le patrimoine strictement pour la sécurité des locataires (incendie, fuite de gaz, importante fuite d’eau due à une rupture,…) dans le cadre d’un service minimum ;
  • Maintien des CALEOL en version dématérialisée pour régler les dossiers en cours d’instruction et les recentrer sur les demandes/attributions urgentes ;
  • Maintien des réunions de Bureau du CA, Comité de Direction et autres instances à distance;
  • Passage des CAO en version dématérialisée pour régler les dossiers en cours d’instruction ;
  • Ciblage des missions prioritaires de celles qui le sont moins (missions de suivi des impayés pour prévenir et anticiper la sortie de la crise sanitaire, mission d’accompagnement social des locataires, etc...) ;

Afin de maintenir le pouvoir d’achat des collaborateurs, les parties signataires du présent accord conviennent d’assurer aux salariés un maintien de la rémunération à 100% pour les mois de mars et d’avril 2020. En outre la prime d’intéressement sera versée au mois de mai comme à l’accoutumée.


CHAPITRE II - PROTECTION DE LA SANTE ET DE LA SECURITE DES SALARIES

Conformément aux recommandations du gouvernement, Habitat 76 a mis en place et déployé un ensemble de mesures de santé et de sécurité afin d’éviter la contamination de collaborateurs en situation d’activité professionnelle et plus généralement de lutter contre la propagation du COVID-19.

D’une manière générale, ont été affirmées les nécessités de :

  • Communiquer auprès des salariés et des managers sur les mesures d'hygiène ("gestes barrière"...) et instructions de l’employeur ;
  • Mettre en œuvre les dispositifs de télétravail, encourager la mise en place d‘outils de communication à distance et de moments de convivialité virtuels ;
  • Utiliser le dispositif de soutien psychologique de l’Office) lorsque cela s’avère nécessaire, notamment en direction des collaborateurs qui pourraient développer des craintes et angoisses quant à leurs conditions de travail dans le contexte du confinement et en lien avec l’épidémie du Codiv-19.


Respecter les gestes barrières


Les recommandations d’hygiène et comportementales font l’objet de documents correspondants portés à la connaissance du personnel sur le lieu de travail.
Il s’agit principalement de se laver régulièrement les mains, éternuer ou tousser dans le pli de son coude ou utiliser un mouchoir à usage unique et le jeter, saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades, conserver une distance minimale d’un mètre entre chaque personne et éviter de prendre l’ascenseur, également, lorsque cela est possible, conformément aux préconisations gouvernementales, de favoriser le port du masque.
En conséquence, il convient de prendre en parallèle des mesures relatives à la mise à disposition de savon et à la fourniture de solution hydroalcoolique, de gants jetables, lorsque l’approvisionnement est possible.
Par ailleurs, chaque responsable concerné doit attirer l’attention de ses prestataires et sous-traitants pour qu’ils respectent les mêmes prescriptions que celles relatives aux collaborateurs de l’Office.


Appliquer les règles de distanciation sociale :


  • D’aménager les espaces de travail de façon à maintenir les distances recommandées. A ce titre, la norme française de distanciation sociale est de minimum 1 mètre.
D'éviter les réunions non essentielles en présentiel. Pour les réunions indispensables du fait de leurs enjeux pour l’entreprise ou répondant à une obligation légale, les modalités d’organisation doivent impérativement privilégier l’utilisation d’outils adaptés. Différentes solutions peuvent être envisagées :
  • Dispositifs de téléconférences (numéros de conférence téléphonique) ;
  • Organisations de webconférences ou visioconférences.
  • D’éviter les regroupements non nécessaires, d’annuler ou de reporter les déplacements non indispensables.
  • D'adapter l'organisation de travail au maximum (rotation des équipes, aménagement des horaires de travail comme par exemple le passage dans les parties communes pour le nettoyage afin de limiter les contacts avec les habitants...).

Il est rappelé que les locataires sont en principe confinés à domicile et qu’ils peuvent se trouver dans les parties communes en cas de dérogation autorisées par la loi. En cas de rencontre fortuite, le salarié veillera à prendre toutes les mesures pour assurer la distance minimale de sécurité, au besoin en se déplaçant. Une communication a également été faite auprès des locataires les invitant à respecter cette mesure ainsi que le travail des collaborateurs.


Systèmes de ventilation et de climatisation-ventilation


Dans les espaces de travail, le principe retenu est de maintenir la ventilation par renouvellement d’air et de limiter la ventilation par recyclage interne.


Appliquer et faire appliquer les règles sanitaires dans des situations particulières

Les collaborateurs en contact avec le public :

Pour les collaborateurs en contact avec le public, il est fortement conseillé de compléter les gestes barrières par des mesures complémentaires :
  • Installation d’une zone de courtoisie d’1mètre au moins ;
  • Le cas échéant, installation de plexiglas entre les collaborateurs en situation d’accueil physique et leurs interlocuteurs ;
  • Nettoyage régulier des surfaces avec un produit approprié ;
  • Mettre à disposition le matériel et les produits nécessaires lorsque l’approvisionnement est encore possible (lingettes désinfectantes, gel hydro alcoolique, masques, gants jetables, etc…)

Les collaborateurs de proximité et réalisant le nettoyage

Selon les données scientifiques connues à ce jour, les produits de nettoyage et désinfectants les plus couramment utilisés sont efficaces contre le COVID-19. En plus du nettoyage régulier, les surfaces qui sont fréquemment touchées avec les mains doivent être nettoyées et désinfectées, notamment lorsqu’elles sont visiblement souillées.

Appliquer et faire appliquer les mesures au cas où un collaborateur présente des symptômes du COVID-19

Si un collaborateur présente des symptômes tels que de la toux, de la fièvre et des difficultés respiratoires ou la perte d’odorat, il convient de l’isoler immédiatement, qu'il rentre chez lui, et de :
  • l’inviter à appeler son médecin traitant ou un médecin par téléconsultation (privilégier la téléconsultation et éviter les déplacements) ; appeler le 15 en cas de difficultés respiratoires ou de malaise et s’isoler ; Informer les collègues et les personnes avec qui il est en contact, les inviter à surveiller la température, leur état et contacter un médecin dès l’apparition de signes ;
  • Désinfecter le poste de travail ;
  • Communiquer au personnel tous les contacts de la médecine du travail (téléphones, courriels) et respecter la confidentialité sur l’état de santé d’un salarié qui ne doit pas être divulgué et communiqué.

Pour en savoir plus, se reporter aux informations sur le portail officiel :
https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus / numéro vert : 08 00 13 00 00


Définition du droit de retrait


Dans une situation de travail dont il y a un motif raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, le salarié peut alerter son employeur et exercer son droit de retrait (art. L. 4131-1 du code du Travail).
Dans la mesure où l’employeur a mis en œuvre les dispositions prévues par le Code du travail et les recommandations nationales visant à protéger la santé et à assurer la sécurité de son personnel, qu’il a informé et préparé son personnel, notamment dans le cadre des institutions représentatives du personnel, le droit individuel de retrait ne peut pas en principe trouver à s’exercer.
En effet, l'exercice du droit de retrait doit rester exceptionnel dès lors que le bailleur a pris toutes les mesures de prévention et de protection individuelle visant à réduire les risques de contamination par son personnel.
La prudence et la diligence du bailleur réduisent sensiblement la légitimité de l'exercice d'un droit de retrait qui se fonderait uniquement sur l'exposition au virus en question.
Dans ce contexte, un salarié dont l’employeur n’a pas mis en œuvre toutes les mesures de prévention, d’information et de protection conformément aux recommandations du gouvernement ayant pour objet de réduire sensiblement les risques de contamination, est susceptible d’exercer son droit de retrait et, le cas échéant, d’en informer les représentants du personnel.
L’appréciation des éléments pouvant faire penser que le maintien au poste de travail présente un danger grave et imminent relève, le cas échéant, du juge qui vérifie le caractère raisonnable du motif. Aucune sanction ou retenue sur salaire ne peut être appliquée du fait de l’exercice légitime du droit de retrait. L’employeur ne peut demander au travailleur qui a fait usage de son droit de retrait de reprendre son activité dans une situation de travail où persiste un danger grave et imminent.

A contrario, si l’exercice de ce droit est manifestement abusif, une retenue sur salaire pour inexécution du contrat de travail pourra être effectuée. L’exercice non fondé de ce droit peut constituer une cause réelle et sérieuse de licenciement. Ces dispositions s’exercent le cas échéant sous le contrôle du juge.


Conditions liées à la santé et à la sécurité des collaborateurs

Les mesures mentionnées au préambule du présent chapitre sont un préalable à la reprise des activités sur site qui auraient été suspendues et demeureront en vigueur y compris lors de la phase de redémarrage des activités.



CHAPITRE III - AUTRES MESURES MISES EN ŒUVRE


Pose de congés/ RTT pour la période de confinement pour l’ensemble des collaborateurs 

L’ensemble des collaborateurs (excepté les collaborateurs en garde d’enfant, en arrêt maladie ou en arrêt personne fragile) posera obligatoirement à compter du 13 avril 2020, au moins 3 jours de congés payés ou JRTT pendant la période de confinement envisagée dans le présent accord. Ces jours pourront être posés par journée entière ou par demi-journée au plus tard le 30 Avril, sauf si le confinement est prorogé auquel cas, l’échéance sera repoussée à la date de fin de confinement.

Par ailleurs, les collaborateurs ayant déposé à minima 3 jours de congés payés ou de JRTT depuis le 17 mars et jusqu’au 10 avril ne seront pas concernés par cette prise de congés obligatoire. Pour ceux en ayant posé moins de trois, ils devront compléter pour arriver jusqu’à 3 jours de CP posés.

La fermeture de l’Etablissement prévue le 22 mai 2020 ne sera maintenue que si les mesures actuelles de confinement ne sont pas levées. Le cas échéant, les collaborateurs devront poser une journée de congé selon les modalités habituelles de chaque catégorie de personnel.

La journée de congé exceptionnel du Directeur Général est supprimée en 2020 et pour cette seule année.

A ces dispositions, notamment par application des dispositions de l’art L 3141-16 du code du travail, les parties conviennent d’ajouter la pose de repos hebdomadaire à compter du 13 avril 2020 jusqu’à la levée de la période de confinement.

Situations

CP ou RTT à poser

Commentaire

a. Coll travaillant à 100% 

0 jour par semaine

 

b. Coll en activité réduite  

0.5 jour par semaine

 

c. Coll ne travaillant pas  

1 jour par semaine

 

d. Coll en garde d’enfant 

Non concernés

Application des règles de réfaction de CP Cf annexe 1 

e. Coll en arrêt personne fragile 

Non concernés

Application des règles de réfaction de CP Cf annexe 1

Ces jours de congés et de prise d’ARTT viendront en déduction du nombre d’heures déclarées en inactivité partielle pour les personnels concernés. Ces jours de repos imposés seront effectivement non travaillés, ils ne constituent nullement des dons.

Les collaborateurs de la catégorie 4, n’étant pas assujettis au temps de travail et devant restés mobilisables à tout moment, ne sont pas soumis à la pose hebdomadaire de RTT. En revanche il leur sera déduit 1 jour supplémentaire de congés payés.


Nouvelle planification des Jours de réduction du temps de travail / jours de repos


Les JRTT et CP posés tels que définis à l’article X le seront en accord avec la hiérarchie et dans le respect des termes du présent accord.


Situation des collaborateurs en arrêt de travail durant une période de chômage partiel


Tout collaborateur en arrêt maladie ou en maternité est indemnisé dans les conditions prévues par le Code de la Sécurité Sociale (versement d’Indemnités Journalières de la Sécurité Sociale et maintien de salaire conventionnel). Dans le cas où des périodes liées au confinement ne seraient pas couvertes par l’arrêt de travail, le collaborateur se verra appliqué le traitement prévu par le présent accord en fonction de sa situation de reprise, totale ou partielle.


Primes d’objectifs et d’assiduité


Les arrêts maladie pour garde d’enfant, pour personne fragile ou arrêts classiques nés pendant la période de confinement et jusqu’au 30 avril 2020 seront sans impact sur la prime d’assiduité. Les arrêts maladie antérieurs à cette période impacteront la prime d’assiduité selon les modalités conventionnelles en vigueur.

A l’occasion de la revoyure évoquée à l’article XVI seront également abordés les impacts de la période de confinement sur les primes d’assiduité au-delà du 30 avril 2020, ainsi que sur les primes d’objectifs.


Sortie du confinement et congés payés : 


En fonction de la date de sortie de confinement, de ses modalités, et des activités à relancer telles que définies par le Plan de Continuité des Activités, une limitation des prises de congés sur la période estivale pourra être envisagée en tenant compte : 
  • Du caractère stratégique et sensible des activités ayant pris du retard ; 
  • De l’importance de ce retard ; 
  • De la situation au regard du travail des collaborateurs durant la période de confinement. 

Les modalités de cette limitation seront précisées à l’occasion de la revoyure indiquée à l’article XVI.


Sortie du confinement : Reprise progressive d’activité


A l’occasion de la Reprise d'activité, telle que prévue métier par métier par le Plan de Continuité des Activités, des ressources pourront être redéployées sur les activités critiques ne relevant pas de leur mission ou emploi habituels afin de juguler les retards qui ne sauraient subir un traitement post confinement trop long.

Durant cette période, les mesures de sécurité arrêtées par les pouvoirs publics pendant la période de confinement resteront en vigueur jusqu'à nouvel ordre, et conformément aux injonctions de l'Etat.

Il est également précisé que dans le cadre de la Reprise Progressive des Activités, conformément aux dispositions du code du travail, des dispositions de l’Ordonnance relative à l’Urgence Sanitaire et des accords d’entreprise en vigueur, l’employeur pourra solliciter auprès des collaborateurs des heures supplémentaires ou pour ceux au forfait jour des journées ou demi-journées supplémentaires. Pour les collaborateurs au forfait jour, leur rétribution s’effectuera sous forme de prime ou récupération.



CHAPITRE IV - FONCTIONNEMENT DES INSTANCES REPRESENTATIVES DU PERSONNEL


Durant la période de crise, les CSE/représentants du personnel seront régulièrement informés des mesures prises, de leur mise en œuvre, de l’état de la situation épidémique et ce, via des réunions organisées en visioconférence.

Seront également régulièrement communiquées des éléments statistiques relatifs au suivi des activités (nombre de collaborateurs en télétravail, nombre de collaborateurs sur sites notamment...).


Durée d’application de l’accord et revoyure


Les termes du présent accord s’appliquent jusqu’au 15 mai 2020. Les parties conviennent néanmoins de se revoir début mai afin d’en ajuster les termes au regard de l’évolution de la situation sanitaire, et notamment d’un éventuel prolongement du confinement, économique et sociale nationale.



CHAPITRE V - DISPOSITIONS FINALES

Entrée en vigueur


Au 13 avril 2020 le présent accord d'entreprise annulera et remplacera toutes dispositions contraires applicables aux salariés d'Habitat 76, résultant notamment d’accords collectifs, d’engagements unilatéraux ou d’usage.


Adhésion


Conformément à l’article L. 2261-3 du Code du travail, toute organisation syndicale de salariés représentative dans l’entreprise, qui n’est pas signataire du présent accord d'entreprise, pourra y adhérer ultérieurement.

L’adhésion sera valable à partir du jour qui suivra celui de sa notification au secrétariat du greffe du Conseil de prud’hommes compétent.

Notification devra également être faite, dans un délai de huit jours, par lettre Recommandée, aux parties signataires.


Dénonciation


Le présent accord d'entreprise peut être dénoncé par les parties signataires moyennant le respect d’un préavis d’un an.

Les modalités ainsi que les effets de la dénonciation de cet accord d'entreprise sont régis par les articles L. 2222-6, L. 2261-9 et suivants du Code du travail actuellement en vigueur.


Opposition


Conformément aux articles : L. 2231-8 et L2232-12 du Code du travail, l'opposition est exprimée par écrit et motivée, dans un délai de huit jours à compter de la date de notification de l’accord. Elle précise les points de désaccord et est notifiée aux signataires du présent accord d'entreprise.


Révision


Les dispositions du présent accord d'entreprise pourront être révisées en application de l’article L. 2222-5 du Code du travail. La partie exprimant la volonté de réviser devra le notifier aux parties signataires par lettre recommandée avec accusé de réception.


Dépôt et Publicité


Le présent accord d'entreprise sera :
  • Notifié à l'ensemble des organisations syndicales représentatives.
  • Déposé à la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi en deux exemplaires (une version papier et une version électronique) et au Greffe du Conseil des prud'hommes, en application des articles L.2231-6 et D.2231-2 du Code du Travail sur l'initiative de la Direction de Habitat 76, dans les 15 jours qui suivent l’expiration du délai d’opposition applicable.
  • Affiché dans l'entreprise sur les panneaux prévus à cet effet,
  • Remis par la Direction générale aux institutions représentatives du personnel,
  • Consultable sur le portail, via le système Intranet de l'établissement.








Annexe 1 : tableau des règles de réfaction des jours de congés pour absence maladie garde d’enfants

CONGES PAYES

(ouvrés)

 

Nombre de jours ouvrés d'absence pénalisante

Nombre de jours ouvrés cumulé de droit réduit

Réduction de droit à générer par tranche

28
0
0
29 à 36
1
1
37 à 44
2
1
45 à 53
3
1
54 à 61
4
1
62 à 69
5
1
70 à 77
6
1
78 à 86
7
1
87 à 94
8
1
95 à 102
9
1
103 à 111
10
1
112 à 119
11
1
120 à 127
12
1
128 à 135
13
1
136 à 144
14
1
145 à 152
15
1
153 à 160
16
1
161 à 168
17
1
169 à 177
18
1
178 à 185
19
1
186 à 193
20
1
194 à 202
21
1
203 à 210
22
1
211 à 218
23
1
219 à 226
24
1
227 à 235
25
1
236 à 243
26
1
244 à 251
27
1
252 à 259
28
1
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29
1
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