Loi n°2023-622 du 19 juillet 2023 – plus de protection pour les enfants malades

Effectif depuis le 21 juillet 2023, le législateur a renforcé la protection des familles ayant des enfants atteints de maladie et de handicap.

Principalement, cette loi permet aux salariés parents concernés de bénéficier de plus de jours de congés.

A noter toutefois, que toute ces durées peuvent être augmentées par des durées plus longues prévues par la convention collective ou un accord collectif d’entreprises ou de groupe. Il est alors préférable de systématiquement vérifier.

Des dispositions particulières doivent également figurer dans les accords et chartes d’entreprises instituant le télétravail.

 

Modification des chartes et accords télétravail

La Loi n°2023-622 du 19 juillet 2023 visant à renforcer la protection des familles d’enfants atteints d’une maladie ou d’un handicap ou victimes d’un accident d’une particulière gravité, prévoit de faire mention dans les accords et chartes sur le télétravail, les spécificités d’accès au télétravail pour les salariés aidant un enfant, ou un proche.

Une organisation en télétravail doit être favorisée pour les salariés aidants d’un enfant, d’un parent ou d’un proche.

 

Des congés plus longs pour événements familiaux : handicap, pathologie chronique et maladie grave

Ce congé existe depuis de nombreuse année concernant le handicap, en revanche, celui concernant le cancer et la pathologie chronique ont été crée par la loi du 17 décembre 2021 entrée en vigueur en mars 2023.

Ainsi, dorénavant, le congé minimale lors de l’annonce de la survenue d’un handicap, voire d’une pathologie chronique et d’une maladie grave (cancer) évolue de 2 à 5 jours.

 

Congé pour le décès d’un enfant

Ce congé a également été augmenté, il passe dorénavant à 12 jours pour le décès d’un enfant, voire 14 jours si l’enfant avait moins de 25 ans où s’il était lui-même parent ou en cas de décès d’une personne âgée de moins de 25 ans à sa charge effective et permanente.

Il est important de préciser que la loi fait référence à la notion de jours ouvrables et non ouvrés et calendaires afin que la mesure soit effective.

Bon à savoir : A noter que si cette période n’est pas suffisante, le médecin traitant du salarié a toujours la possibilité de justifier un arrêt maladie pour le parents sur une période plus longue.

Par ailleurs, il convient de relever que le congé deuil existe déjà depuis 2020, ce dernier est d’une durée de 8 jours ouvrables pour tout salarié qui perd un enfant âgé de moins de 25 ans ou une personne du même âge à charge.

 

 

Me Nicolas BECK

par
Avocat au Barreau de Paris
Expert en droit du travail

Fascicule mis à jour le 5 septembre 2023.

Tous droits réservés.

-

ATTENTION ! Cet article est un extrait.

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité du contenu.

Ces offres peuvent vous intéresser

Maitre Data

Abonnez-vous !

Manuel Social

Trouvez la réponse à toutes vos questions en Droit Social

Offre spéciale
Le Manuel Social
Abonnez-vous !

Actualité

  • Discrimination / Preuve

    La Cour d'appel qui retient que le salarié ne fait mention d'aucune mesure discriminatoire dont il aurait été victime, alors qu'elle avait constaté que le salarié avait écrit à son employeur pour se plaindre de propos racistes à son...

    Jurisprudence29 novembre 2024

  • Délai de prescription / Interruption / Procédure

    La demande en justice, même en référé, interrompt le délai de prescription ainsi que le délai de forclusion. L'interruption est non avenue si le demandeur se désiste de sa demande ou laisse périmer l'instance, ou si sa demande est...

    Jurisprudence29 novembre 2024

  • Les rubriques Aide à domicile, Allègements généraux, Assiette générale, Avantages en nature, Effectif, Exonérations zonées, Protection sociale complémentaire ont été mises à jour.

    BOSS actualité29 novembre 2024

    Mise à jour de différentes rubriques au 1er décembre 2024  Mise à jour du 29/11/2024 Aide à domicile Paragraphe 280: Correction rédactionnelle de l'exemple. Paragraphes 440et 450: Corrections visant à actualiser un coefficient et une référence annuelle au 1er janvier 2024. Allègements généraux Paragraphe 210: Le paragraphe est complété en vue de préciser qu'il est possible de cumuler la réduction générale avec la déduction forfaitaire sur les cotisations patronales dues au titre des heures supplémentaires applicable dans les entreprises de 20 à moins de 250salariés. Cette mention est déjà indiquée dans la rubrique relative aux Heures supplémentaires et complémentaires (voir la section 2du chapitre 2). Paragraphes 1030 et 1070: Clarifications rédactionnelles. Paragraphe 1070: Correction du résultat d'un calcul présent dans un exemple. Paragraphe1330: L'exemple est corrigé pour prendre en compte la revalorisation au 1er janvier 2024 Paragraphe 1340: Remplacement des mentions «Pôle Emploi» par «France Travail». Paragraphe 2070: Correction de l'exemple conformément au commentaire de ce même paragraphe. Assiette générale Paragraphe 411: Correction d'un oubli de mise à jour au 1er janvier 2024. Paragraphe 720: Mise à jour d'un texte de référence. Paragraphe 800: Correction d'une formule de calcul (déplacement de deux parenthèses) Avantages en nature Paragraphes 130et 170: Ajout de remarques mentionnant les tolérances applicables en matière d'avantages de repas (titres-restaurant, subvention de l'employeur ou du CSE finançant le restaurant d'entreprise) pour les stagiaires. Paragraphe 815: Correction d'une coquille. Effectif Chapitre 4 : Un nouvel encadré rappelle les règles de neutralisation des effets de seuil pour les entreprises ayant franchi un seuil à compter de 2020 conformément à la loi n°2019-486 du 22 mai 2019, dite PACTE. Exonérations zonées Paragraphe 1510: Correction d'un oubli de mise à jour au 1er janvier 2024.Exonérations heures supplémentaires et complémentaires. Paragraphe 310: Correction d'une coquille dans la formule de calcul présente dans l'exemple (déplacement de parenthèses). Protection sociale complémentaire Paragraphes 270 et 1070: Correction de coquilles rédactionnelles.Régime social applicable aux rémunérations des stagiaires Paragraphes 80 et 140 : Clarification des tolérances applicables en matière d'avantage de repas (titres-restaurant, subvention de l'employeur ou du CSE finançant le restaurant d'entreprise) pour les stagiaires.

  • Journal Officiel27 novembre 2024

    32 Décret n° 2024-1065 du 26 novembre 2024 relatif aux valeurs de référence pour l'évaluation prévue à l'article 5 de la directive (UE) 2022/2041 du Parlement européen et du Conseil du 19 octobre 2022 relative à des salaires minimaux adéquats dans l'Union européenne

  • Attribution de chèque vacances

    Paye24 novembre 2024

Recherche

Recevoir la newsletter

Gérer vos Cookies

Nous utilisons les cookies sur notre site.

Ces cookies permettent de mesurer le trafic du site et de personnaliser votre expérience

Accepter Continuer sans accepter

Voir la politique de confidentialité